L'Ordre de Grandmont, ou Grammont du nom du lieu de la Maison-mère, en Limousin, fondé au XIème siècle (vers 1076) par saint Etienne de Muret (1050-1124), fils du comte de Thiers, possédait dès le XIIème siècle cinq prieurés en Bas-Poitou : L’église construite sur ce lieu deviendra l’abbaye-mère et le plateau donnera son nom à l’Ordre, l’Ordre de Grandmont. De la sorte, ayant conservé l'intégralité de son plan primitif, il représente "un type rare et parfait de ces petits monastères ruraux, nombreux en Poitou" aux XIIème et XIIIème siècles. L'église, premier élément construit au XIIe siècle, se distingue par ses proportions: longue de presque 28 mètres, large de 6.70 mètres et haute de 11 mètres! La nef, recouverte primitivement d'un berceau brisé est une charpente apparente datée de 1637. Ils prennent appui sur des culs-de-lampe en forme de pyramide renversée, sans décor". Cette pièce, reconstruite vraisemblablement au XIVème siècle sur ses bases premières, forme deux nefs de trois travées chacune avec deux piliers centraux. L'effet est fort gracieux et est unique en Vendée. Je souhaite à tous les amoureux une bonne St.Valentin et aux célibataires une année pleine de rencontres ! La date à laquelle nous fêtons la Saint-Valentin est un héritage de la Rome Antique. Les romains fêtaient cette fête des Lupercales (fête de Lupercus, le dieu de la fertilité) donnée en l’honneur du dieu des troupeaux et des bergers. Mais revenons à la Saint-Valentin. En effet, Valentin encourageait les jeunes fiancés à venir le trouver en secret pour recevoir de lui la bénédiction du mariage. Saint Valentin doit à son nom, santé et vigueur. L’actuel château, construit dans le style de la Renaissance italienne est dû à François II du Puy du Fou (1496-1548). De l'époque de la Renaissance, le monument a conservé, outre une admirable galerie à l'italienne, des éléments architecturaux remarquables comme les péristyles copiés sur les modèles de Fontainebleau, les escaliers voûtés à caissons et la salle dite des Gardes. Georges-Henri RIVIERE, l'éminent muséologue français, avait largement inspiré la création de celui de la Vendée et avait résumé cette nouvelle forme de mise en valeur du patrimoine ainsi : Les armes, seuls vestiges laissés par les premiers hommes, sont nées avec l'homme. Il taille donc dans la pierre des haches et des couteaux à tous usages. Comme armement défensif, on retrouve des casques, cuirasses, boucliers de bois ou de cuir à garnitures métalliques. La baliste et la catapulte, ancêtres du fusil et du canon, pour lancer au-dessus des murs des pierres, des boulets rougis. La lance et l'épée étaient les armes réservées aux cavaliers et aux seigneurs. Mais, l'homme allait trouver un nouveau moyen de destruction, la poudre à canon, que les Anglais utilisèrent pour la première fois en Europe à la bataille de Crécy en 1346. En 2018, le Puy du Fou vous invite à prendre le large pour affronter les mers inconnues, aux côtés de l’explorateur La Pérouse. À bord de "La Boussole" et de "l’Astrolabe", lui et son second, Augustin de Monti, ont été envoyés aux confins du monde par le roi Louis XVI, pour explorer les océans et réaliser des recherches scientifiques sur la faune et la flore de territoires inconnus. Dans les eaux de Vanikoro, dans le Pacifique sud, deux vaisseaux sont pris dans la tempête et sombrent après deux ans et demi d’expédition. Des températures glaciales de l’Alaska, au climat subtropical de l’île de Pâques , avec Le Mystère de La Pérouse, le Puy du Fou fait embarquer ses visiteurs dans le monde de la grande navigation : "C’est un nouvel univers qui fait son entrée dans le Puy du Fou". Les "Vendéens" sont des combattants ardents et courageux. Ils combattent en sabots, chapeau "rabalet" à large bord rabattu, chemise grise sous veste bleue pour les bocains, chemise de flanelle sous veste ronde et larges culottes à la bretonne dans des guêtres pour les maraîchins, ceinture de coton rouge serrée à la taille. Leur armement est sommaire. La méthode de combat est peu orthodoxe. Ensuite, ils se relèvent et clouent les artilleurs sur leurs pièces. La connaissance du terrain permet de tendre des embuscades et de disparaître en un clin d'œil si l'affaire tourne mal, bien abrités derrière haies et dans les marais. Un jour, en touchant ses murs et ses vieilles pierres, le château m'a demandé : Même mon père, dit le "vieux château" à la queue de l'étang, nous a confié lors d'une réunion de famille, que tu voulais percer son secret. L'odeur du bon pain sortant du four à pierres chatouillait nos narines…. Au petit matin, en contemplant les dernières cendres de chênes crépitant au fond de la grande cheminée, personne ne croyait en cette persévérance. Voir notre histoire sur : Au cœur du Village XVIIIème, profitez d'un repas classique dans le calme et le prestige de ce restaurant unique au Grand Parc.Le Prieuré de Grammont (Vendée).
Grammont, en Saint-Christophe-la-Chartreuse, qui aurait été fondé vers 1150 par Thibaut Chabot III, seigneur de Rocheservière, dans un site très pittoresque, sur des coteaux boisés au pied desquels coule la Boulogne ;
La Meilleraye, ou le Petit-Orbestier (Le Château d'Olonne) ;
Barbetorte (Les Magnils-Reigniers) ;
Bonneray (de Bona radice) en Puy-de-Serre, et enfin
Grammont, en Chassay. Ce dernier aurait été fondé par Richard Cœur-de-Lion, vers la fin du XIIème siècle, en 1196.
Les vieilles chartes le désignent sous le nom de Chassay de Grandmont, du nom de l'ancienne paroisse de laquelle il dépendait (aujourd'hui commune de Saint-Prouant), ou de Petit-Grandmont, et enfin Grammont.
La mort d'Etienne, (1124) provoque l’exode de ses fidèles vers le plateau de Grandmont à quelques kilomètres de là.
L’Ordre de Grandmont se distingue par ses règles, réputées comme les plus austères du Moyen Age.
Ils marchent pieds nus, ne vivent que de dons, ne mangent pas de viande et ne se chauffent pas.
Situé en plein bocage, loin de toute grand'route, Grammont est inconnu de la plupart des touristes et des archéologues.
Sa minime importance, puisqu'il ne semble pas avoir abrité jamais plus de dix ou douze moines, lui permit d'échapper aux diverses tourmentes qui ont marqué notre histoire.
Le plan de l'établissement est sensiblement rectangulaire, si l'on excepte la saillie que fait à l'extérieur l'abside (partie saillante en demi-cercle d'un bâtiment) à pans coupés de la priorale.
Celle-ci occupe la partie méridionale du quadrilatère et a dû être édifiée dès les premiers temps de la fondation.
Elle se compose d’une nef unique et d’une abside voutée en cul de four surmontant trois ouvertures profondes et égales, le triplet.
Mais l'abside possède encore ses voûtes d'origine, "sept voûtains séparés par de fines nervures moulurées d'un tore et modelés sur des formerets en arc brisé convergeant vers la clef de l'arc d'entrée.
Du côté oriental, se trouve la salle capitulaire, petite salle carrée, voûtée d'ogives à huit nervures cylindriques, qui viennent converger sur une colonne centrale à fût octogonal avec gros chapiteau à tailloir épais et retombant dans les angles sur de simples colonnettes engagées.
Face à la chapelle s'étend une autre salle, la plus curieuse du monastère et qui devait être le réfectoire des moines.
Ces piliers, de même que les colonnes engagées reçoivent le long des murs latéraux la retombée des voûtes, formées uniquement par le faisceau des nervures toriques qui, des voûtes, descendent jusqu'au sol sans chapiteau ni autre solution de continuité.
Le prieuré de Chassay, présente un grand caractère d'austérité conforme à la règle "grandmontaine" et constitue l'ensemble le plus complet de l'ordre de Grandmont qui se puisse trouver dans les pays d'Ouest.La Saint Valentin.
Dès l'antiquité, le milieu du mois de février était associé avec l'amour au travers de fêtes célébrant le mariage (en Grèce) ou la fertilité (à Rome).
C’était une fête de purification et de fécondité qui marquaient la fin de l’hiver autour du 15 février.
Les Luperques, prêtres du dieu Lupercus, sacrifiaient un bouc au dieu dans la grotte du Lupercal (au flanc du Mont Palatin), où, selon la légende, la louve allaita les fondateurs de Rome Romulus et Rémus.
Ensuite les jeunes gens issus de familles nobles sont enduits du sang du sacrifice dans un cérémonial qui symbolise la purification des bergers.
De la peau du bouc, on faisait des lanières, imbibées de sang.
Le rituel le plus marquant était la course des Luperques, où des hommes poursuivaient les femmes et les flagellaient avec les lanières pour assurer aux femmes la fécondité et une grossesse heureuse.
Nous sommes donc très loin de l'esprit de la Saint-Valentin.
Considérée comme la fête des couples déjà formés autant que la fête de ceux qui recherchent l'âme sœur, la Saint Valentin est également la fête de l'amitié.
Un saint nommé Valentin...
L’empereur romain Claude II le Cruel (213-271) était engagé dans des campagnes militaires sanglantes.
Eprouvant des difficultés à recruter des soldats, l’empereur avait interdit ces mariages en constatant que les Chrétiens, une fois mariés, refusaient de s’engager dans les légions militaires pour ne pas quitter leur famille.
Valentin était un prêtre chrétien et il s'attira la colère de l'empereur Claude II qui venait d'abolir le mariage.
En représailles des conversions au christianisme et à la célébration de mariage, Valentin fut arrêté et emprisonné.
Après différents tourments et tortures, il sera condamné à être décapité un 14 février, probablement en l'an 268 après Jésus Christ.
On vénère la plupart de ces reliques à Rome, dans l’église Sainte Praxède.
Saint Valentin serait donc mort en défenseur de l’amour et du mariage.
En 494, le pape Gélase Ier (492-296) décida que cette journée serait consacrée au prêtre Valentinus (patron des amoureux).
La fête des Lupercales fut interdite et fut remplacée en instaurant tout à la fois une fête de la purification (la Chandeleur) et une fête de l'amour et de la fécondité (la St Valentin) passant de la lanière de peau de bouc au bouquet romantique et aux symboles que nous connaissons aujourd'hui (Cupidon, les roses, le cœur).
Depuis 1496, Saint Valentin est officiellement le Saint Patron des Amoureux, sur ordre du pape Alexandre VI (1431-1503).
Les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements sont placés sous son patronage.L'écomusée du Puy du Fou (1983-2006) *
La construction demeura inachevée et le château fut vendu en 1659.
Situé à la porte de la Vendée, le château du Puy du Fou a été construit en associant deux matériaux inattendus la brique et le granit.
Il a succédé à un autre édifice qui lui fait face dans le bois au-delà de l'étang où ont été pratiquées des fouilles archéologiques.
Malmené par les siècles, il fut incendié par les colonnes infernales en 1794.
Inscrit au Monument historique en 1974, le château actuel a été acquis par le Département en 1977 et y créa un écomusée qui sera ouvert de 1983 jusqu’en 2006.
Depuis lors, ce dernier poursuit sa restauration.
Le château a abrité le siège de l'Ecomusée de la Vendée, créé en 1978 à l'initiative du Conseil Général.
Sur plus de 1000 m², une exposition permanente avait été installée évoquant l'histoire du Département des origines à nos jours.
Cette présentation "Traces de la guerre de Vendée dans la mémoire collective" intégrait les moyens muséographiques les plus modernes permet de découvrir, sans l'aide d'un guide, les principales étapes chronologiques jalonnant la formation et révolution de la Vendée.
Depuis 1985, un "Centre d'Etude et de Documentation" sur la "Révolution dans l'Ouest" permet aux chercheurs de consulter les ouvrages et l'iconographie spécialisés.
L'Ecomusée n'était donc pas un musée comme les autres.
"L'Ecomusée est une institution culturelle assurant d'une manière permanente, sur un territoire donné, avec la participation de la population, les fonctions de recherche, conservation, présentation, mise en valeur d'un ensemble de biens naturels et culturels, représentatifs d'un milieu et des modes de vie qui s'y succèdent ".
L'originalité de la démarche vendéenne tient à l'étendue du territoire concerné, à la gestion de l'ensemble "chef-lieu et antennes" par un service départemental et surtout à l'exceptionnelle mobilisation des habitants.
En 2006, ses collections ont rejoint l’Historial de la Vendée, équipement muséographique réalisé aux "Lucs-sur-Boulogne" par le conseil général.L'armement à travers les siècles
Pour l'homme, fabriquer des armes était un besoin.
Pour se protéger des animaux sauvages et de ses semblables ou bien pour attaquer ces derniers par nécessité ou par instinct.
Il est probable que la première arme dont se servit l'homme, fut un morceau de bois (une branche d'arbre)
Mais, ils ont vite compris qu'une pierre serait plus efficace pour blesser ou tuer l'animal qui lui fournit nourriture et vêtements.
A l'âge du bronze, il transforme les haches de pierre et fabrique des haches à douilles destinée à recevoir un manche.
Il en fit ainsi de différents modèles à côté desquels on a retrouvé des poignards, des épées, des pointes de flèches et de lances, des casques et des cuirasses.
A l'âge de fer, les armes les plus caractéristiques sont : épées, poignards, lances et javelots.
Les anciens, pour qui la chasse et la guerre étaient les plaisirs favoris, savaient aussi construire et se servir de machines de guerre redoutable.
Macédoniens, Carthaginois, Romains employaient le bélier, la tortue-bélier, la tour mobile pour assiéger les places fortes ou pour percer les portes et murailles.
A l'époque féodale et des communes, tous ces engins destructeurs étaient nécessaires pour le siège des châteaux forts.
Les combattants de l'époque employaient aussi le "trébuchet" autre ancêtre du canon qui permettait de lancer jusqu'à 150 mètres et de plus gros projectiles.
Les fantassins tiraient à l'arc et à l'arbalète qui replacèrent la fronde.
La fronde était une arme projetant une pierre ou un morceau de silex employée par l'homme primitif pour chasser des animaux plus rapide que lui.
Au XVème siècle, l'arc et arbalète sont encore des armes des fantassins qui portaient comme protection un casque bombé en fer, tandis que l'armure, propre à la cavalerie est plus compliquée à l'usage, mais plus complète.Le Mystère de La Pérouse – Puy du Fou
Vous allez vivre de l’intérieur l’odyssée d’une expédition sans retour :
le mystérieux voyage de La Pérouse !
Panique sur le pont.
Nous sommes en 1788, et l’aventure de Jean-François de La Pérouse touche à sa fin.Les "Vendéens"
Ils prient la Vierge avant chaque combat.
Sous le signe du Sacré-Coeur cousu sur leur veste, ils partent au feu en chantant des cantiques.
Ils sont empreints de valeurs chrétiennes et attachés à leurs prêtres, pour qui ils se sont mobilisés.
Faux dont la lame est redressée ("à rebours"), fourches, bâtons ferrés, quelques canardières...
Ils se procureront armes et munitions, y compris des canons, au fil des combats et des victoires.
Les vivres dans les cités conquises.
Quelques-uns sont montés sur des chevaux de labour, avec des étriers de corde.
Ils se ruent sur l'adversaire au cri de "Rembarre !".
Lors d'un "choc", ils se jettent à plat ventre lorsque tirent les canons.
L'adversaire est ajusté à coup sûr par ces braconniers et contrebandiers de longue date, d'où les pertes plus élevées dans les rangs des Bleus.
Et les Bleus s'y risquent avec prudence.
Les transmissions sont assurées par des colporteurs de paroisse en paroisse, par le tocsin qui appelle au rassemblement ou les ailes de moulins, qui ont leur langage codé.Mémoires !!
"Voyageur du temps, raconte mon histoire".
En m'approchant plus de ses murs, il chuchote dans mon oreille :
"Je suis le Puy du Fou et je te donne mes clefs, elles t'ouvriront les portes de mon passé.
Depuis longtemps, on me voit comme une ruine, comme une carcasse décharnée, une cathédrale inachevée.
Depuis 1978, je suis le décor, toile de fond, du plus beau spectacle au monde animé par le cœur des Puyfolais, et pourtant mon histoire est méconnue.
Mais, depuis de longues années ;
je t'observe et je t'apprivoise,…..
Tu m'inspectes, je te vois,…..
Tu m'observes, je te donne des indices,….
Tu me photographies, je me découvre,…..
Tu cherches mes secrets et…, je te taquine à travers mes vieilles pierres…
Secret de château, il est dit que tu ne décramponnes pas,….
Son secret, …..
Je t'avoue que nous avons eut une petite crise de fou-rire autour d'une bonne trouspinette et d'un cerf tournant devant notre feu pour un bon festin……..
Même notre petite Guillemette est repartie en cuisine, avec un sourire dissimulé derrière ses mains fragiles, rejoindre Jacotte notre Maître-cuisinière.
Ceci dit…. lors du banquet annuel de notre grande famille, personne ne croyait en ce projet farfelu…
A cette époque, seuls, Jean-Louis (notre fauconnier) et Nicolas (maître ménestrel), croyaient timidement en cette histoire.
Faire connaître notre Puy du Fou, et plus hilarant encore … écrire un livre sur notre passé était une idée à faire rire même notre vieux "Capitan" (Cheval de Maître Paco).
Autour de la grande cheminée et avec le cristal bien rempli à la main, Renaud de Mortagne, Guillaume, Pierre, Guyon, les François et Gilbert et j'en oublie (nous étions si nombreux), on en riait encore et encore.
Nous, châteaux du Puy du Fou… perdu dans nos campagnes et surtout perdu dans les mémoires des hommes…… revenir dans les rêves et destination de voyages…
Mais non…. !!!!
Qui sommes-nous pour prétendre à ces honneurs !!
Aux premières lueurs du jour, nous sommes repartis dans nos époques et dans nos dernières demeures sans oublier que…. tenaces… tu es !!!!
Mais aujourd'hui, grâce à toi visiteur d'un jour, notre grande famille, assise devant notre grand feu du souvenir, ouvrons avec plaisir, le grand livre de nos siècles de présence en ces lieux….."L'auberge (Puy du Fou)