Les costumes, reflets d’un rang social.*
Le costume reflète la place de chacun dans la société.
En variant les tissus, les broderies et les galons, l’individu se détermine socialement.
Dans la sphère villageoise du Fort de l’an Mil, les disparités sont atténuées.
De condition plus ou moins similaire, la majeure partie des habitants portent la même tenue.
Pour les hommes, celle-ci se compose de braies en lin (pantalon long) et de chausses.
Par-dessus, on enfile un bliaud (Tunique).
C’est une longue tunique qui s’arrête à mi-cuisses et mi-bras pour faciliter les travaux manuels.
C’est sur ce vêtement qu’on affiche sa richesse avec des broderies ou des galons.
En hiver, les plus humbles portent une chape, manteau à capuche à large pan.
Les nobles préfèrent la cape maintenue à l’aide d’une fibule sur l’épaule droite.
Le seigneur et le jeune chevalier en sont pourvus lors de la cérémonie de l’adoubement.
Les femmes portent une longue robe composée d’une tunique plus large en bas et d’une bande de toile positionnée par-dessus et resserrée à la taille.
Les plus aisées s’ornent de belles ceintures et ajoutent de riches galons.
Informations Coronavirus - COVID 19
Le Puy du Fou reporte l’ouverture de sa saison 2020.
Depuis l’annonce des dernières mesures du Président de la République lors de son allocution du lundi 13 avril dernier, le Puy du Fou poursuit son dialogue avec les services de l’Etat afin de préciser les conditions d’ouverture de ses hôtels, restaurants et spectacles.
Dès que le Puy du Fou et l’ensemble des acteurs du tourisme français se seront accordés avec les représentants de l’État, une nouvelle date d’ouverture sera officialisée dans le parfait respect des règles de sécurité sanitaire adaptées à la crise, et des délais fixés par le gouvernement.
D’ores et déjà, le Puy du Fou a décidé de reporter la première représentation de la Cinéscénie au vendredi 24 juillet 2020.
Les représentations prévues avant cette date sont annulées.
A partir du 24 juillet, la Cinéscénie sera présentée au public tous les vendredis et samedis soirs jusqu’au 19 septembre inclus.
Deux représentations supplémentaires sont donc ajoutées au calendrier les 18 et 19 septembre 2020.
Toutes les personnes ayant réservé des billets ou séjours à l’une des dates de Cinéscénie annulées entre le 6 juin et le 18 juillet inclus seront contactées prochainement.
Chaque visiteur se verra ainsi proposer, aussi vite que possible, une solution sur mesure et adaptée à ses contraintes personnelles.
Les personnes qui le souhaitent peuvent également prendre contact avec notre équipe en écrivant à l’adresse email dédiée suivante :
saison2020@puydufou.com.
Une réponse leur sera apportée dans les plus brefs délais.
https://www.puydufou.com/fr/informations-coronavirus-covid-19
Sur cette page, vous pourrez suivre l’évolution détaillée des dispositions prises par nos équipes pour garantir les conditions d’une visite en toute sécurité.
L'écureuil
C'est l'un des petits mammifères les plus sympathiques de nos forêts.
Mais aussi l'un des plus difficiles à observer tant il est vif et rapide.
A peine l'a-t-on entrevu en équilibre sur une branche, qu'il disparaît le long du tronc de l'arbre en prenant même souvent la précaution de grimper de l'autre côté, là où ne peut plus le voir...
C'est un agile acrobate, il se déplace avec une aisance surprenante, et son faible poids (entre 230 et 500g, pour une taille variant selon les espèces, d'une quinzaine de centimètres à 28cm) lui permet de se laisser tomber d'une branche à l'autre, ou sur le sol, parfois de plusieurs mètres.
Il détale ensuite pour regrimper le long d'un tronc ou s'immobiliser derrière un buisson, avant de reprendre sa course.
Animal diurne, ce rongeur vit dans les bois, parcs, grands jardins, et on en rencontre même en montagne jusqu'à des altitudes de plus de 2000 mètres où il a tout loisir de mettre en pratique ses dons de grimpeur et de "bondisseur".
L'écureuil roux change de fourrure en fonction des saisons.
En hiver, elle est épaisse et de couleur rousse (sauf le ventre qui est blanc).
Le pelage de sa queue est pais et broussailleux, roux foncé.
C'est à cette saison que l'écureuil est le plus beau.
L'été, cette fourrure cédera la place à un pelage plus fin et plus adapté à la chaleur, souvent plus clair.
Il a 5 doigts aux membres antérieurs et postérieurs, tous munis de griffes longues et puissantes qui lui permettent de grimper aux arbres.
Les mains des antérieurs sont très habiles pour manipuler des petits objets comme les graines.
Il possède aussi des moustaches sensitives, comme les chats, pour évaluer les distances et les dimensions.
Animal arboricole, l'écureuil roux vit dans les forêts de conifères très sombres.
Son domaine s'étend sur plusieurs hectares mais il peut varier en fonction des ressources alimentaires disponibles.
En été, période où il est en pleine activité, vous l'observerez aisément deux heures après l'aube et deux heures avant le crépuscule.
En hiver par contre, si l'écureuil n'hiberne pas, son activité est cependant réduite.
Il dort beaucoup et ne sort que pour chercher de la nourriture.
L'écureuil est un "créateur de familles nombreuses".
Après une gestation de près de quarante jours, la femelle donne naissance à une portée de trois petits minimum et sept maximum.
Ils sont nus et aveugles.
Leur poids est insignifiant : de 8 à 12g !
La période d'allaitement est de 6 semaines environ, et les petits sont déjà indépendants vers l'âge de 7 à 8 semaines.
A l'âge d'un an, ils seront capables de se reproduire.
Et comme une femelle peut avoir deux portées par an (parfois trois), et que la longévité de l'écureuil dépasse en général la douzaine d'années, on peut aisément imaginer la très grande famille que peut engendrer un couple de ces rongeurs...
Dans cette aventure, écureuil mâle est un excellent "père de famille" dont le dévouement peut aller jusqu'au sacrifice de sa vie.
Dès le siècle passé, les chasseurs savaient qu'ils tuaient beaucoup plus de mâles que de femelles.
Tout simplement parce que l'écureuil mâle reste toujours en arrière pour faire diversion et couvrir la retraite des siens.
Longtemps, l'écureuil, à cause de son extraordinaire agilité et de ses acrobaties d'un arbre à l'autre, a eu la réputation d'être "presque un oiseau".
Et sans doute, son nid a-t-il contribué à accréditer sa légende de "rongeur voilant".
Car l'écureuil construit son nid pratiquement à la manière de certains oiseaux.
Il le place au faîte d'un arbre élevé, souvent un vieux sapin.
Il commence par apporter dans sa bouche du gazon sec et de la mousse, qu'il dépose sur une grosse branche ou dans une enfourchure, puis des bûchettes qu'il entrelace, presse, foule.
Quand le fond de la couche est fait, il en élève les bords pour y placer ensuite un toit.
Il n'y laisse qu'une ouverture vers le haut, à peine assez large pour passer.
Souvent, le nid comporte aussi une discrète sortie de secours.
Ce petit édifice se confond tellement avec la ramure, qu'il est presque impossible de l'apercevoir.
Prudent, l'écureuil en construit fréquemment plusieurs sur son territoire et peut ainsi changer de refuge lorsqu'il est découvert.
En plus de son ou des ses nids, il aime se constituer des réserves pour les temps de disette et tout particulièrement l'hiver.
Il se nourrit surtout de graines d'arbre (cônes de conifères, glands, noix, noisettes...) d'insectes, de champignons...
Il aime entasser des vivres dans le creux d'un arbre, ou même dans un trou dans la terre.
Ses provisions dépassent même de beaucoup ses besoins.
Heureusement, en un sens, car il est assez distrait et il lui arrive de ne pas retrouver une ou plusieurs de ses cachettes.
Enfin, son désir d'amasser des trésors, qui en a fait un des symboles de l'épargne, ne le quitte pas si par malchance il était captif ou vivait en semi-liberté.
Nombreuses sont les anecdotes qui racontent comment des écureuils devenus familiers, volent des vivres aussi diverses que des morceaux de sucre ou des bonbons, pour aller les cacher dans un recoin de l'habitation.
Ce petit animal peut devenir très vite familier.
Pour l'attirer, offrez-lui des noix et des noisettes que vous déposerez régulièrement au même endroit.
Avec un peu de chance, vous pourrez alors assister à son repas.
Les trois âges du château féodal.
On peut distinguer les grandes lignes suivantes :
Xème au XIIème siècle.
- Le modèle de la demeure seigneuriale traditionnelle, entourée d'une enceinte, subsiste.
- Un fossé et une palissade protègent des bâtiments sur une levée de terre.
- Des bâtiments à usage domestique : écuries, grange, forge ...
- Une grande maison rectangulaire abritant au rez-de-chaussée les réserves et la cuisine, et à l'étage une grande salle, à la fois salle de séjour et lieu de réception.
La chambre, partie privée de la résidence, est située dans la même maison ou dans un bâtiment contigu.
- une chapelle.
- Une tour de garde permettant de surveiller les alentours.
Le morcellement de l'Occident en châtellenies indépendantes et la multiplication des guerres favorisent la diffusion d'un type d'ouvrages plus défensif : la motte féodale.
C'est une butte artificielle en terre (jusqu'à 100 m de diamètre à la base et 20 m de hauteur), de forme conique, la plupart du temps entourée par un fossé.
Un donjon, tour quadrangulaire en bois, ainsi qu'une palissade, couronnent le sommet de la motte, reliée à l'extérieur, par-delà le fossé, par une passerelle.
Ces caractéristiques expliquent que le château apparaisse d'abord dans le nord de la France (Flandre, Normandie), où le relief de plaine rend nécessaire la construction de buttes artificielles, et où la présence de forêts et l'humidité des sols permettent l'entassement de la terre et la construction de bâtiments en bois.
Parfois, la motte féodale unit les fonctions militaire et résidentielle.
Dès lors, on y retrouve les caractéristiques de la demeure seigneuriale.
Les bâtiments de service sont rejetés dans une basse-cour située en contrebas de la motte, et protégée par une deuxième enceinte et d'un fossé.
De grands donjons résidentiels en pierre apparaissent dès le Xème siècle, en même temps que le donjon à motte.
Fin XIIe siècle seconde moitié XIVe s.
La pierre supplante le bois.
Également les étages sont voûtés pour éviter les incendies.
L'ancienne enceinte de la basse-cour est renforcée par la multiplication des tours circulaires (forme adoptée pour faciliter la défense) et l'édification de murs crénelés (les courtines).
Plusieurs cercles de lices (cours) et de murailles peuvent s'ajouter autour du donjon.
Le donjon, qui se distingue des autres tours par sa hauteur, est le plus souvent adossé aux courtines.
Il est parfois supprimé, en tous cas de plus en plus souvent, en raison de son manque de confort, déserté par le seigneur qui installe son logis dans la cour, contre la muraille.
Les logis et les bâtiments de service s'adossent aux courtines, à l'intérieur de la cour.
La solidité des fortifications entraîne de longs sièges.
C'est le tarissement du ravitaillement, plus que les assauts, qui entraîne la reddition d'un château.
XIVe - XVe siècles.
L'emploi d'échelles dans les assauts et l'apparition de l'artillerie amènent les architectes à surélever les courtines.
Un chemin de ronde continu parcourt l'enceinte, tandis que les couvertures en tuile du sommet des tours laissent la place à des terrasses où peut prendre place l'artillerie.
De petites tourelles surélevées, couvertes d'un toit en poivrière, rehaussent encore les tours.
La partie basse du château est percée d'archères.
En ces temps troublés de la Guerre de Cent ans, le donjon redevient le refuge du seigneur et de sa famille.
Mais la forme carrée, plus adaptée à l'habitation, domine désormais dans sa construction.
Les courtines elles aussi abritent peu à peu aussi des appartements.
A la fin du XV' siècle, la fonction résidentielle du château prend de plus en plus d'importance.
Le confort gagne peu à peu.
Grands escaliers à vis, appartements reliés par des galeries, jardins.
Les tirs tendus de l'artillerie rendant caduques les techniques de défense employées dans les châteaux forts, le château perd sa fonction militaire pour n'être plus qu'une résidence noble.
Le Vannier *
Le métier daterait du néolithique, mais face à la production industrielle, le métier de vannier n’est plus très répandu.
Le vannier, étymologiquement, est l'artisan qui crée le "VAN", grand panier plat à anses utilisé après le battage pour séparer le grain de sa balle.
Cependant, le terme de vannerie englobe de nombreuses réalisations reposant sur l'entrelacement de végétaux.
Le vannier travaille des tiges naturelles souples et flexibles (l'osier, le rotin, le roseau, le raphia, le bambou, le jonc, la paille, etc.) préalablement choisies en fonction de l'effet recherché, pour les tresser et en faire des objets de vannerie (paniers, corbeilles pour les boulangeries, plateaux, etc.).
La production peut se diversifier avec l’ajout d’autres matériaux : verre, Plexiglas brut ou teinté, caoutchouc ou métal.
Le vannier récolte dans son oseraie ou se procure de l'osier qu'il lave, fait sécher et teint parfois.
Le vannier peut créer des pièces sur-mesure, à la demande du client.
En plus de fabriquer des objets de vannerie, il peut aussi créer des tressages pour les ornements extérieurs, comme les aménagements de jardins.
Le travail de vannier est manuel et traditionnel.
Le vannier doit avoir le sens des proportions et des formes.
La passion des matières premières, la patience (récolte, séchage, etc.) sont au cœur du métier.
L'osier appartient au genre Saule (Salix) de la famille des Salicinées.
L'osiériculteur-vannier cultive souvent plusieurs variétés d'osiers qu'il sélectionnera plus tard en fonction de l'ouvrage à réaliser.
Les oseraies sont implantées dans des terrains humides, à partir de boutures.
La coupe est effectuée chaque hiver.
L'osier en botte est mis à reposer dans un bassin d'eau.
Il repart alors en végétation et produit des feuilles et des racines.
C'est à ce moment-là, au mois de mai ou juin, qu'il est écorcé mécaniquement afin d'obtenir de l'osier blanc.
Après un court séchage en plein air, il est stocké jusqu'à son utilisation.
Avant son emploi, l'osier est mis à tremper pour le rendre souple.
L'emploi du rotin en Europe est quant à lui plus récent.
C'est à la fin du 17ème siècle qu'il est importé d'Extrême-Orient par les Anglais et les Hollandais.
Le rotinier utilise comme matière première des rotins (en particulier Calamus et Démonorops).
Ces végétaux ont la propriété, après chauffage, de se ramollir et ainsi de pouvoir devenir la structure de meubles.
Son métier l'amène à travailler seul ou à plusieurs en atelier et doit avoir le sens commercial pour mettre en avant la qualité de ses produits.
Ce savoir-faire est devenu un véritable métier dont les premiers statuts datent de 1467.
Après la seconde guerre mondiale, l’arrivée de nouveaux matériaux comme le plastique a entraîné le déclin de la vannerie française.
La concurrence exercée par les importations de vanneries des pays asiatiques, d’Europe de l’Est et d’Espagne a largement contribué à ce phénomène.
La vannerie française produit aujourd'hui des articles de qualité pour le commerce, la boulangerie ou la décoration.
Depuis quelques années, les vanniers explorent de nouveaux domaines vers la décoration intérieure, l'aménagement de jardins, le tressage d'osiers vivants...