Puy Story

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3 février 2020

Le Premier Royaume.

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3 février 2020

LA MORT DE BARRA par DAVID (Jacques-Louis).

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Un tableau de : DAVID Jacques-Louis.
Né à Paris en 1748, mort à Bruxelles en 1825.
Elève de J.M. Vien.
1774 : Prix de Rome.
Séjour en Italie jusqu'en 1780.
1784 : séjour à Rome.
1789 : député à la Convention, membre du Comité de Salut Public.
1793 : après la suppression de l'Académie, reçoit tous les pouvoirs pour réorganiser l'enseignement et les institutions artistiques.
Arrêté et emprisonné à la chute de Robespierre.
Octobre 1795 : amnistié après une nouvelle incarcération.
Reçoit plusieurs commandes officielles.
S'exile en Belgique après le retour des Bourbons.
A exposé au Salon de nombreuses fois.
La toile est une œuvre inachevée datant de 1794
Elle est d'une hauteur de 1,18m et une largeur 1,55m
En novembre 1793, les troupes républicaines du général Desmares sont contraintes de battre en retraite après un combat qui les a opposées à des Vendéens dirigés par Cathelineau.
Au cours de cet affrontement, un garçon de treize ans.
Barra, aurait préféré mourir plutôt que de renier la République, comme ses ennemis le sommaient de le faire. 
Ce jeune tambour devient dès lors une figure mythique de l'histoire républicaine et fait l'objet d'un véritable culte destiné à servir la propagande révolutionnaire.
David, par ses engagements politiques, ne pouvait que s'attacher à honorer la cause de ce héros.
"A treize ans, le jeune Barra, enfant héroïque, dont la main filiale nourrissait sa mère, de toutes parts enveloppé des assassins de l'humanité, accablé par le nombre, tombait vivant dans leurs féroces mains !
C'est dans le danger que la vertu brille d'une manière plus éclatante.
Sommé par les brigands de crier : Vive le Roi !
Saisi d'indignation, il frémit et il ne leur répond que par le cri de : Vive la République !
A l'instant, percé de coups, il tombe en pressant sur son cœur la cocarde tricolore.
Il meurt pour revivre dans les fastes de l'histoire" (Rapport lu par David à la Convention Nationale, le 23 messidor an II).
L'artiste reçoit la commande pour le Panthéon d'un tableau représentant la mort de Barra.
L'œuvre, bien qu'inachevée est empreinte de pathétisme.
Barra y est représenté allongé par terre sur un fond totalement neutre.
Il est nu, n'ayant pour tout attribut que la cocarde tricolore qu'il tient à la main, en signe de fidélité absolue à la République.
La nudité de ce corps aux traits enfantins, et même presque féminins, est frappante.
Ce n'est ni un soldat ni un tambour qui meurt, c'est avant tout un enfant.
Le choix de l'instant est tout aussi révélateur.
David montre Barra à l'agonie donc en victime.
Par le choix de cette mise en scène, l'artiste révèle une intention éminemment politique, qui à ce titre peut être comparée à la sculpture que David d'Angers avait réalisée sur le même sujet en 1838.

2 février 2020

La Chandeleur

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Située entre le solstice (le soleil arrivé à son plus grand éloignement de l’équateur) d’hiver et l’équinoxe (Soleil au zénith sur l'équateur terrestre) de printemps, la chandeleur se fête le 2 février.
Dans le monde paysan, elle symbolise la sortie de l’hiver et le retour au travail des champs.
C’est l’occasion de déguster de délicieuses crêpes qui, seront sautées de la main droite et avec une pièce dans la main gauche...
ou encore par-dessus une armoire…. superstition oblige....
Ce disque doré rappelle le soleil, dont le retour commence enfin à se préciser pour les peuplades du Nord de l'Europe et pour les Celtes.
Fête de tradition catholique, la Chandeleur célèbre originellement la présentation de l'enfant Jésus Christ au Temple, précisément 40 jours après sa naissance.
C'est en mémoire de cet événement, qu’en 492, le pape Gélase aurait organisé une procession annuelle (Chandeleur), au cours de laquelle étaient allumés des cierges bénis.
Le mot "Chandeleur" vient précisément de candela - la chandelle - reprise dans l'expression Festa candelarum, fête des chandelles.

31 janvier 2020

Vikings

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29 janvier 2020

La Légion des Alouettes

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En -46, la "Legio Quinta Alaudae" s’illustra à la bataille de Thapsus (actuelle Tunisie) au cours de laquelle les partisans du défunt Pompée affrontèrent l’armée de Jules César.

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Sous les ordres de ce dernier, la légion gauloise accomplit un spectaculaire fait d’armes.
Elle soutint avec courage la charge furieuse d’une soixantaine d’éléphants dont les cornacs avaient rallié la cause de Metellus Scipion.

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Ce comportement héroïque lui valut d’arborer un éléphant sur ses enseignes.
Démobilisée à la mort de Pompée, la "Legio Quinta Alaudae" fut reconstituée par Octave et Marc-Antoine.
Elle parcourut l’Empire, de la Germanie à l’Espagne, de l’Afrique à l’Arménie.
Elle disparut dans la deuxième moitié du 1er siècle, bien avant l’avènement de Dioclétien.

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Pour notre plus grand plaisir, elle renaît de ses cendres à la faveur du Signe du Triomphe.
Elle met sa vaillance et sa loyauté au service du héros Damien qui a courageusement décidé de s’opposer aux cruautés des jeux romains.

27 janvier 2020

Mémoire de château

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24 janvier 2020

Jeanne d'Arc au Puy du Fou *

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Le Secret de la Lance rappelle, à travers l’attaque du château, la redoutable efficacité de l’archerie anglaise, qui anéantit la chevalerie française à la bataille d’Azincourt (1415).
Les engins de siège contribuent à l’évocation de la guerre médiévale tout en amplifiant le spectaculaire de l’action.

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Le spectacle évoque l’épopée de Jeanne d’Arc à travers la scène purement imaginaire d’un arrêt au Puy du Fou décidé par la jeune fille sur le chemin d’Orléans (en réalité, Jeanne n’a jamais dépassé Saumur).
Désireuse de sélectionner les cavaliers qui l’aideront à remporter la bataille d’Orléans, Jeanne nous permet d’assister à une éblouissante démonstration équestre.

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Reconnaissable à son étendard fleurdelisé, la Pucelle mentionne l’apparition de l’archange Saint Michel, tandis que le texte d’entrée fait entendre les "Voix" instigatrices de sa mission…

"Va, fille de France… ".

22 janvier 2020

Mousquetaire de Richelieu

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20 janvier 2020

Les bateaux de La Pérouse.*

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Comme nous le savons, l'expédition de "La Pérouse" a demandé 5 mois de préparation tant pour le manifeste de bord, mais également pour les embarcations.
Le manuscrit original, daté du 26 juin 1785, est remis au roi après avoir été relié pleine peau avec dorures "à la dentelle" et décoration aux armes et au chiffre de Louis XVI.
Deux copies du manuscrit sont également réalisées.
La première est remise au maréchal de Castries (1727-1801) ministre de la Marine.
La seconde est destinée au chef de l'expédition et elle disparaîtra dans le naufrage de La Boussole.

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L’expédition de La Pérouse est l’aboutissement de plusieurs siècles d’efforts de la France.
Mais revenons aux navires...
Depuis Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), au 17ème siècle, on cherche à se donner les moyens de rivaliser avec les flottes anglaise et hollandaise.
La construction d’un navire met en jeu des savoir-faire complexes c’est pourquoi Colbert décide de rationaliser l’art de construire des navires, mais utilise également l’espionnage pour récupérer les secrets de construction des flottes anglaise et hollandaise…
Il y a trois chantiers navals ou arsenaux qui sont désignés en France :
Toulon sur la Méditerranée, Brest et Rochefort sur l’océan Atlantique.

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La Pérouse connaît bien les inconvénients des navires choisis lors des voyages précédents et il écarte immédiatement les vaisseaux et frégates qu'il juge totalement impropres à un voyage d'exploration.
En accord avec Charles-Pierre Claret, comte de Fleureu (1738-1810), il opte pour des flûtes ou des gabares qui, à dimensions égales, ont un volume de cale plus important que celui d'une frégate.
Les cales de 9m de large permettaient de stocker vivres et matériel à échanger avec les insulaires.
Ces gabares devaient être récentes et que leur poids devait être compris entre 500 et 600 tonneaux.
Le 6 mars 1785, le maréchal de Castries (1727 – 1801), ministre de la Marine, désigne la flûte "Le Portefaix" du port de Rochefort et, trois jours plus tard, la gabare "L'Utile", comme navires de l'expédition.

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Le "Portefaix" qui deviendra la "Boussole" est une gabare de 550 tonneaux construite à Bayonne en 1781-1782 sur les plans de l'ingénieur Jean-Joseph Ginoux (1723-1785).
Lancée en mai 1783 a déjà navigué et il s'est échoué deux fois sans grands dommages.
Le devis de retour de campagne montre que les réparations à effectuer sont de peu d'importance.
Les archives de Rochefort nous apprennent que Le Portefaix était armé de quatre canons de 6 livres.
Sa longueur de coque était de 41,27 mètres, et sa largeur maximale de 8,77 mètres.
Cette embarcation possédait un entrepont sous le pont de la batterie, ce qui permettait de la doter d'emménagements assez comparables à ceux d'une frégate.

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Également construite à Bayonne, la gabare "L'Utile", de 350 tonneaux, a été lancée en avril 1784.
Sa coque mesure 36,40 mètres de long sur 8,77 mètres.
Aussi large que Le Portefaix, L'Utile est moins longue et sa vitesse est probablement moindre.
Le plus gênant est qu'elle n'a pas d'entrepont.
Pour les besoins de l'expédition, les gabares subiront un bon nombre de transformations.
Sur l'Utile, le placement d'un entrepont, apportera encore une différence à son tirant d'eau, mais aussi réduira l'espace de chargement.
Plus grave encore, avec l'augmentation du tirant d'eau, il devient dangereux d'ouvrir les hublots indispensables pour ventiler l'entrepont, car ils seraient trop proches de la flottaison.
Le 3 avril 1785, le comte de Latouche-Tréville (1745-1804), commandant de la marine à Rochefort en informe et deux jours plus tard, les travaux sur "L'Utile" seront définitivement arrêtés.

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Elle sera remplacée par "L'Autruche", du port de Brest.
Gabare, construite au Havre en 1781 également par Jean-Joseph Ginoux, elle est identique au Portefaix.
Elle a été mise sur cale au Havre en juin 1781 et lancée en février de l'année suivante.
Comme les deux navires sont rigoureusement les mêmes, on pourra optimiser les travaux en les équipant de la même manière en réalisant des opérations rapides et peu coûteuses.
Pendant que Fleuriot de Langle supervise les travaux de L'Autruche, "La Pérouse" prend en charge ceux du Portefaix.
Les travaux principaux seront :

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Artillerie portée à douze canons de 6 livres, ce qui oblige à percer quatre sabords supplémentaires sur chaque bord.
Initialement prévu pour 4 officiers, l'aménagement des quartiers pour les officiers (9) et savants (10) (considérés comme officiers).

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Les deux bâtiments vont recevoir des mâtures semblables, permettant d'échanger, le cas échéant, leurs mâts et voiles de rechange.
La cuisine est un élément important.

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Elle ne doit pas trop encombrante et sa consommation en bois doit être raisonnable et ne doit pas provoquer un incendie à bord.
Les cuisines traditionnelles (en fer) ne donnent pas satisfaction et sont trop gourmandes en bois et les aliments sont soit cru ou complètement brûlés.
Fleuriot de Langle termine la mise au point d'une cuisine à laquelle il a fait adapter une cucurbite, sorte d'alambic destiné à distiller l'eau de mer.
Donnant entièrement satisfaction, on installe une semblable sur La Boussole, de manière que les deux frégates aient des équipements semblables.

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On ajouta aussi un moulin à vent sur le "Portefaix", afin de procurer de la farine fraîche à l'équipage.

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Fin mai, les deux flûtes sont officiellement appelées frégates pour des raisons de prestige.
Le Portefaix devient "L'Astrolabe" et L'Autruche "La Boussole" puis, sans qu'on sache exactement pourquoi, une note du 26 juin inverse les deux noms.

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Il a été dit que, le roi Louis XVI ayant confondu les deux navires, ses subordonnés avaient entériné l'erreur puisque, contrairement au commun des mortels, le roi ne saurait se tromper !
La Pérouse embarqua de nombreux animaux vivants, nourriture, arbres et arbustes, serres portatives, de la verroterie à échanger avec les indigènes, et une grande quantité de matériel (haches, herminettes, couteaux…).

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Chaque navire embarque les pièces nécessaires à la maintenance et à la réparation des bateaux, partis pour quatre ans.
Les voies d'eau seront calfatées d'un mélange de goudron et D'étoupe par les charpentiers et les calfats, les voiles déchirées seront aussitôt reprisées par les maitres-voiliers, les pierriers éventuellement mis en batterie par les canonniers... 

Il fit nommer à la tête de l'ASTROLABE son ami FLEURIOT de LANGLE et lui adjoint le Chevalier de MONTY (1753 – 1788).

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La plupart des membres de l'équipage choisit par La Pérouse, étaient bretons.
Sur l’Astrolabe, commandé par La Pérouse, embarquent 10 officiers qui forment l’état-major, 1 chirurgien et 9 officiers mariniers et pilotes et 20 canonniers et fusiliers.
L’équipage compte encore 10 charpentiers (chargés des pièces en bois), des calfats (chargés de l’étanchéité du navire), des voiliers (chargés de l’entretien des voiles).
Le reste de l’équipage se compose de gabiers, timoniers et matelots, de 7 domestiques et chef-coq, boulanger, boucher, tonnelier, forgeron….

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Comte d'Hector, commandant de la marine à Brest présente des bateaux sur mesure et dit :..
"J’ai personnellement supervisé l’aménagement des navires de l’expédition.
Nous avons choisi des bâtiments de transport solides, spacieux, à fond plat. Les deux bateaux sont spécialement préparés pour cette longue expédition.
Les mâts sont changés, la coque est renforcée par des boulons de cuivre, puis ils sont calfatés et radoubés à neuf.
Enfin, on construit les chaloupes d’exploration, certaines embarquées en pièces détachées.
A bord, on installe les cuisines, on équipe les logements, puis on embarque le matériel de rechange, les vivres pour deux ans, l’équipement scientifique et les marchandises d’échange.
Fin juillet 1785 tout est prêt."

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Le 1er AOUT 1785, l'ASTROLABE et la BOUSSOLE levèrent l'ancre à BREST pour un long périple de 4 ans autour du monde.
L'ASTROLABE sombre en 1788 à VANIKORO, brisée sur des récifs une nuit de tempête à quelques encablures de la BOUSSOLE.

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Un petit résumé sur le chargement des deux navires :

226 marins et savants.
950 tonnes de matériel nautique.
5 bœufs, 40 moutons, 40 cochons, 400 volailles avec le foin et les graines nécessaires.
Une bibliothèque de plusieurs centaines d’ouvrages.
Des instruments scientifiques les plus récents.
Des cadeaux et "objets d'échange" pour les indigènes (métal non travaillé, 20 000 outils, perles de verre, étoffes, vaisselle, médailles…).
Des graines à semer dans les pays abordés (choux, salades, carottes,…).
Une soixantaine d’arbres ou d’arbustes en pots à distribuer.

 

17 janvier 2020

Au PUY DU FOU

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