Aujourd'hui, je vous propose d'écouter un arrangement de la Toccata de Bach en ré mineur pour orchestre symphonique. Richard Liègeois. Le logis de la Chabotterie se trouve en Vendée. Dans ces murs, l'histoire du Général CHARETTE qui fut arrêté en 1796 à une portée de fusil (de l'époque) de ce château. La vue sur l'arrière du château. Un canon vous indique la direction où finit la guerre de Vendée. Non loin, une croix symbolise l'endroit où le Général CHARETTE fut arrêté mais......... Le fantôme du Général CHARETTE est-il toujours présent au Logis de la Chabotterie ? Au commencement était le Feu, puis vinrent les premiers hommes qui l'adorèrent. Il entoura d'une palissade faite de pieux fichés en terre, entre lesquels s'entrelaçaient des branches d'arbres, colmatées de terre glaise, hérissée de branches pointues, et dans lequel la population de ces hommes primitifs se réfugiait lorsque ceux des tribus voisines et rivales, affamées, ravageaient leurs cultures, décimaient leur bétail, et enlevaient leurs femmes. Par ces pistes préhistoriques arrivèrent les Gaulois. Sans doute un massif donjon roman de forme carrée ou rectangulaire, remplaça-t-il la tour de bois. La Guerre de Cent Ans à suscité à partir de la moitié du 14ème siècle un renouveau de la fortification, et peut-être ce troisième château date-t-il de cette époque !!! Le mot "gargouille" est composé de la racine "garg" et de l’ancien français "goule" (du latin gula : gueule). Elles apparaissent dans l’Antiquité (-3000 à +476) avec des formes courtes (principalement des animaux) mais l'usage disparait à la fin de cette période. Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, les sculpteurs prennent comme modèles des figures tel que : dragon, griffon ou chimères (statue ayant un aspect fantastique et effrayant) représentant un démon de pierre esclave et enchaîné par l’homme. Elles mettraient aussi en garde les chrétiens contre les tentations de l’extérieur. La plupart ont été supprimées car gargouilles dégradaient les maçonneries voisines et devenaient dangereuses pour les passants. Je vous propose d'écouter un petit medley composé par Richard LIEGEOIS et qui regroupe les airs traditionnels de cette fête magique. L'histoire des Guerres de Vendée dans l'art officiel du XIXème siècle est étroitement liée à celle des différents régimes politiques qui se sont succédés. Le régime de Louis-Philippe adopte une nouvelle attitude à l'égard du souvenir des Guerres de Vendée.Toccata.
Cette musique est le fruit de plusieurs jours de travail et d'analyse de la partition originale du compositeur.Mystère de Vendée*
En ce lieu, l'histoire vous prend par le bras pour vous faire découvrir le passé de la Vendée.
Mystère !!!!Histoire Puy du Fou (1)
Ce fut le premier Puy du Fou, au carrefour de ces pistes primitives empruntées depuis toujours par ces grands hommes velus qui sillonnèrent, puis peuplèrent le "Haut Pays".
Ils se fixèrent au pied de ce promontoire rocheux qui domina l'ancienne vallée de la Sèvre aux temps préhistoriques : ce fut le Bourg-Bérart.
Le plus brave d'entre eux, le plus entreprenant s'y fixa.
Il se fit le chef, le protecteur de cette population primitive, qui de nomade devint sédentaire.
Il y bâtit une haute tour de bois.
Ce fut le premier Puy du Fou.
Mais pendant plusieurs siècles, ce chef, ce seigneur, arrivant au déclin de la vie se voyait remplacé par un autre désigné, élu par la tribus.
Ils firent de véritables chemins et enfin les conquérants romains, qui créèrent de belles routes firent du vieil oppidum gaulois un véritable camp retranché, en même temps qu'un gîte d'étape.
Un jour vient un cadet de la riche famille de Thouars qui possédait tout le "Pagus d'Herbauges", qui plus tard devint le Bas-Poitou, se fait offrir la petite forteresse du Puy du Fou, dont il prit le nom.
Oubliant son origine pour se consacrer entièrement à ce domaine dont il était seigneur, il le transmettra à sa descendance.
Ce sera le début de cette famille du Puy du Fou, qui de modeste devint puissante.
La petite forteresse primitive suivit l'évolution des temps.
Mais hélas aussi le perfectionnement des moyens d'attaque et de défense.
Pauvre donjon qui ne dut pas résister aux assauts des guerres.
Ce fut le deuxième château du Puy du Fou.
Un ou deux siècles plus tard, un autre château fut construit.
Le troisième Puy du Fou.
Une enceinte de forme carrée, avec tours aux angles, l'une d'elles aux murs énormes, dont la base subsiste encore, servit vraisemblablement de donjon.
Deux fossés concentriques que l'étang voisin alimentait à volonté entouraient cette petite forteresse.
Il dura peu car la Guerre contre l'Anglais vit sa destruction vers 1421.
Le premier seigneur connu qui prit le nom de ce domaine en fut Renaud du Puy du Fou, vivant vers l'an 1200, qui sous le règne de Philippe-Auguste épousa Adèle de Thouars, fille de cette puissante famille.
Avec lui nous entrons dans l'histoire.
Ce fut le fondateur "connu" de la famille du Puy du Fou.La Gargouille +
Il fait référence au bruit de l’eau restituée par le gosier (évocation du "glouglou" de l’eau).
Sculptée sur les dégorgeoirs, les gargouilles ont des formes très multiples et inattendues.
Parties saillantes d’une gouttière, elles ont pour rôle principal d’évacuer les eaux de pluie à bonne distance des murs.
Représentant des animaux ou des personnages imaginaires ou monstrueux, les gargouilles intriguent toujours.
Le XIIIe siècle, associé à l'art gothique, voit le retour des gargouilles.
Vers la fin du XIIIe siècle, elles seront plus élaborées et des figures humaines remplacent les animaux.
Au cours des siècles suivants, elles s'allongent, s'affinent, sont décorées, mais deviennent aussi plus féroce.
Les gargouilles avaient une utilité réelle mais aussi décorative avec un rôle symbolique.
Elles seraient les gardiennes du bien (les églises), rappelant aux fidèles que rien ne les menace à l’intérieur puisqu'elles éloignent les forces du mal (esprit malin, êtres démoniaques, les non chrétiens).
La légende raconte que par vent sifflant, les gargouilles hurlaient à l'approche du "mal", qu'il soit visible (sorciers, magiciens, démons incarné) ou invisible.
De plus, elles avaient un rôle purificateur (associé au Bien) en laissant passer au travers de leur corps les eaux sales (eau : symbole de purification dans le christianisme).Un petit Medley de Noël.
L'histoire des Guerres de Vendée dans l'art officiel (1)
Les événements ont marqué la région d'une empreinte aussi profonde que durable.
Il n'est pas de pouvoir politique qui ne se soit efforcé de défendre la cause de l'une ou l'autre des forces en présence.
Peu de temps après la fin de la guerre, on assiste ainsi à une véritable "héroïsation" de la République.
Par le biais de l'imagerie, la jeune République cherche à mettre en avant des héros populaires qui se sont distingués durant les guerres de Vendée du côté des Bleus.
Tout comme les sculpteurs, les peintres officiels sont sollicités pour fixer dans l'éternité les traits des héros du jour.
La bravoure est le prétexte à toutes les mises en scène nationales (gravures, poèmes, chanson...).
Se trouvent là rassemblés d'humbles personnages tous plus braves les uns que les autres, serviteurs de la propagande révolutionnaire, comme le jeune Darruder, le grenadier de Bressuire, l'héroïne de Milhier, le maréchal-ferrant de la Vendée et qui curieusement, n'ont pas laissé de traces dans l'histoire locale.
Sous la Restauration, la situation évolue notablement.
En effet, dans un dessein permanent de réconciliation nationale et d'apaisement, Louis XVIII doit satisfaire à la fois ceux qui l'accusent de vouloir oublier les sacrifices consentis par ses fidèles pour son retour sur le trône de France et les libéraux qui, tout en étant attachés à la cause royale, souhaitent une France nouvelle.
Aussi le Roi passe-t-il commande en 1816 des portraits des généraux vendéens, destinés à être placés dans la salle des Gardes du château de Saint-Cloud.
Les premiers tableaux réalisés furent présentés au Salon de 1817.
Les familles agirent auprès de Louis XVIII pour recevoir du Roi des répliques réalisées par les peintres officiels.
Ces peintures officielles furent la cible de nombreuses critiques nuancées et contradictoires.
Les uns ne reconnaissaient pas les chefs qu'ils avaient connus, les autres stigmatisaient les attitudes choisies.
Les familles mises à contribution pour donner aux peintres des éléments d'authenticité furent dans l'ensemble satisfaites.
De 1830 à 1848, le régime met toute son énergie à combattre ce qui pourrait rappeler la guerre et par conséquent raviver les troubles.
Toutes les formes d'expression artistique sont touchées par cette hostilité du pouvoir, qui simultanément s'engage dans une politique de réhabilitation républicaine.
L'architecture et la sculpture sont certes concernées, puisque la Monarchie de Juillet arrête les travaux de construction de la chapelle des Alouettes, fait démolir la statue de Charrette à Legé, et interrompt le projet de construction du monument des Quatre-Chemins-de-l'Oie.
La peinture officielle n'échappe évidemment pas à la règle.
Ainsi le tableau de Thomas Degeorge évoquant la mort de Bonchamps commandé en 1828, est refusé par le jury du Salon en 1837.
L'Etat s'efforcera de proposer un compromis en achetant l'œuvre pour en faire don à la ville de Clermont-Ferrand.
De la même façon, lors de la constitution des "Galeries Historiques de Versailles", les portraits des chefs vendéens sont répertoriés puis rejetés.
L'absence de certains souvenirs militaires est ainsi justifiée :
"S'il en est quelques uns que l'on s'étonne de ne pas y trouver, c'est que la pensée qui a présidé à ce travail n'a pas voulu perpétuer la triste mémoire de nos discordes civiles" (Introduction du catalogue des Galeries Historiques).
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, le souvenir des Guerres de Vendée est toujours bien présent.
Mais de plus en plus, les critères religieux l'emportent sur les mobiles politiques.
L'époque est particulièrement faste pour le mouvement catholique.
Avec l'exaltation des martyrs et le début des procès de béatification, le culte des reliques concourt largement à conduire le souvenir de la défense de la foi.
Les campagnes se couvrent de vastes églises plus adaptées à recevoir la foule des pèlerinages et des missions.
La peinture officielle n'échappe pas à son époque.