Juste le temps de reverser le baricauts pour faire couler le vin nouveau qui fait oublier la sueur sur les fronts moites. Homme de grand matin, dur au mal, homme de granite, tassé avant l’âge qui prenne les saisons comme elles viennent. "P" comme Ponctualité : ce n'est pas arriver 2 minutes avant le spectacle et partir 3 minutes après. Être Puyfolais, c'est un honneur et une fierté, ce n'est en aucun cas un acquis ni un droit. A la toussaint dernière, les sarments (rameau vert de la vigne) avaient gardé leurs feuillages d'automne et le vigneron pouvait déjà envisager pour cette année une récolte abondante. Alors le cultivateur peut regarder ses tonneaux, car le mois de juillet a été chaud…. Je me revois, enfant, grimpé sur le "charreteau" tiré par une paire de bœufs, et qui nous conduisait dans notre petit lopin de vigne. Je retrouve encore l'odeur des raisins écrasés et le bruit du cliquet du pressoir que les hommes serraient à un rythme ahané. Au spectacle, à la scène du Marché... On arrivait ainsi à des brioches de 25 à 30 kilos. Pour la danse, un air spécial, lui était accordé, joué au violon ou à la clarinette. Il y avait des "habitués" et des virtuoses qui dansaient plus longtemps que d'autres. Monsieur de Charette est une chanson également connue sous le nom de : Refrain : Jacques MAUPILLIER, là-bas, court et pleure. Après un violent combat, cascades de cavaliers, corps à corps multiples, explosions, et embrasement du château, les Vendéens et les Bleus, dans une attitude de célébration commune, découvrent les ruines. MAUPILLIER sent monter en lui le cri de la "vengeance". Bonchamps arrive. Le cortège du deuil s'éloigne après un long recueillement autour du brancard. Lui reviennent les images du pèlerinage annuel jusqu'au tombeau de Montfort, puis les années de paix de son enfance qu'il retrouve à la veillée ; ces images de vie quotidienne apparaissent en sous-impression de vitraux de guerre. Il revoit son père, sa mère, la petite Angélique, les croix de ses compagnons. NON, ce ne sont pas ceux qui ont inventé les "Supermarchés". Le corps des mousquetaires de la maison militaire du roi de France a été créé en 1622 lorsque le roi Louis XIII (1601-1643) dota de mousquets (arme d'infanterie) une compagnie de chevaux-légers de la Garde aussi appelés carabins (cavalerie légère), elle même créée par son père, Henri IV (1553-1610). Le passage aux mousquetaires est une promotion. Ces mousquetaires avaient la particularité de combattre indifféremment à pied ou à cheval. À la mort de Mazarin (1602-1661), la compagnie des mousquetaires du cardinal passa au roi Louis XIV. Nombre d'entre ces derniers, forcés depuis les réformes de Le Tellier (1603-1685) à passer un certain nombre d'années dans la troupe avant d'accéder au grade d'officier, préférèrent effectuer ce service dans un corps privilégié. Le Camp du Drap d'Or L'hôtel "le Camp du Drap d'Or" invite ses hôtes à vivre un séjour sur les traces de François Ier et d'Henry VIII d'Angleterre dans une de ses 100 "logeries" flamboyantes aux armes de chaque couronne. ***** Les Îles de Clovis Dormez dans cet hôtel inédit posé à la surface de l'eau et entièrement construit sur pilotis sur 7 hectares en pleine nature. ***** La Villa Gallo-Romaine Au cœur d'un jardin méditerranéen, cette villa semble avoir traversé les siècles. ***** Le Logis de Lescure Ce confortable logis du XVIIIème siècle compte 4 suites à la fois chaleureuses, élégante et originales.Vendéens d'avant la Vendée
Que veut dire le mot Puyfolais ?
"U" comme Unité : nous sommes tous là pour la même raison
nous ne formons qu'un et c'est ça que le public vient voir.
"Y" comme Yaka, faucon : faire ce que l'on dit et non pas seulement le dire.
"F" comme Fraternité : c'est savoir s'entraider et dire les choses quand cela ne va pas.
"O" comme Obstination : vouloir donner du beau au public avec une rigueur toujours renouvelée.
"L" comme Loyauté : envers les autres et envers soi-même.
"A" comme Amitié : nous vivons une aventure fabuleuse et personne ne nous a obligés à être ici.
" I" comme Inter-génération : c'est une force, nous avons à apprendre des plus anciens et vice versa.
"S" comme Sourire : accompagné d'un "Bonjour", c'est tellement plus sympathique.Les vendanges.
Plus tard, le soleil rayonnant de la Saint-Vincent lui promettait beaucoup de jus au sarment.
"Autant de brouillard en mars, autant de gelée en mai".
Mais les récoltes n'ont a été compromises par les gelées avant la Saint-Donatien.
De plus, la Saint-Médard n'a pas connu d'averses.
"La pluie du mois d'août a apporté le miel et le bon goût"… et pour "les étoiles filantes de septembre les tonneaux seront trop petits en novembre"…
Si quelques proverbes retrouvés dans mon vieil almanach ne sont pas toujours pris au sérieux, ils nous rappellent toutefois l'expérience de ceux qui ont vécu avant nous.
En cette année, ils confirment l'abondance de la récolte.
Les vignes sont belles !
Le vin sera bon !
Dans la gaieté, on remplissait les paniers, les "basses", les "bailles".
Les hommes portaient les récoltes et écrasaient les raisins.
Le jus coulait avant d'arriver au cellier.
On se prêtait les pressoirs.
Tous ces travaux s'effectuaient en famille et entre voisins.
J'aimais beaucoup la saison des vendanges.
Ne retrouvez-vous pas encore au Puy du Fou un peu de cette ambiance d'autrefois ?
"Juste le temps de renverser le barricot pour faire couler le vin nouveau qui fait oublier la sueur sur les fronts moites".
Jacques Maupillier (Garde)On a dansé la brioche
On a dansé la brioche.
Vous le savez tous que la brioche est une gloire de la gastronomie vendéenne.
C'est aussi une danse traditionnelle du bocage vendéen.
Mais, connaissez-vous son origine ?
La brioche appelée autrefois "gâteau" était le cadeau de noces d'un parrain ou d'une marraine.
Les cadeaux étaient plus rares qu'aujourd'hui.
Seuls les proches parents et les parrains et marraines en faisaient un.
Les amis, tous les gens du village, étaient de la noce, à titre de revanche à une prochaine occasion.
De la sorte on se trouvait très nombreux, 200 à 300 pour des noces de plusieurs jours parfois.
Ce qui impliquait un "gâteau" à la mesure du nombre d'invités.
A part les mariages, la brioche se consommait en grande quantité à Pâques.
Elle était alors appelée "la galette pacaude".
La "galette pacaude" était confectionnée dans chaque famille ou dans les villages en grande quantité.
On faisait lever la pâte durant 1 jour ou 2 entre deux couettes de lit où elle se trouvait bien au chaud et on la mettait cuire au four où l'on cuisait le pain.
Le gâteau de noces était fabriqué chez le boulanger qui avait un four dont la gueule s'ouvrait aux dimensions de la brioche.
Chaque boulanger avait sa recette qui comprenait toujours : beurre, œufs, farine, sucre, mais la différence de goût résidait dans tes proportions de chaque ingrédient, dans le surplus d'eau-de-vie ou fleur d'oranger, ce qui faisait qu'aucune brioche ne ressemblait à une autre.
Elle restait sur 'la tôle où elle avait cuit et on l'installait sur une civière spéciale pour être dansée.
On l'attachait avec des tulles et des rubans.
Il se compose de 2 rythmes.
Une marche durant laquelle on porte la brioche à bout de bras tendus en exécutant un pas de polka, Un mouvement accéléré où l'on TOURNE la brioche avec un pas de "balancé".
La difficulté résidant alors plus dans l'équilibre de l'édifice que dans son poids.
On promenait la brioche parmi les invités et on venait la "tourner" devant les mariés.
Tous les hommes étaient invités à danser : les pères, parrains, oncles, etc ...
C'était un jeu où chacun devait prouver sa force.
Au dessert, on partageait la brioche entre tous les convives.
On la servait avec une crème anglaise surmontée des blancs d'œufs battus en neige, appelés : Îles flottantes.
On gardait la part du pauvre, que l'on distribuait à quelques déshérités du voisinage. Jusqu'à des temps encore proches, les fiancés emportaient une brioche quand ils allaient inviter leurs parrains et marraines.
Tous les dimanches à la Grand'messe, il y avait du pain bénit offert à tour de rôle par des familles.
Les jours de "grande fête", le pain était remplacé par des petits morceaux de brioche, notamment à Pâques, au 15 Août, etc ...Chanson Monsieur de Charette.
"Prends ton fusil Grégoire".
Elle a été écrite et composée par Paul Féval en 1853 à la gloire de François-Athanase Charette de La Contrie, général de l'Armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz durant la guerre de Vendée.
Prends ton fusil Grégoire
Prends ta gourde pour boire
Prends ta vierge d'ivoire
Nos messieurs sont partis
Pour chasser la perdrix.
///
1. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Ancenis (bis)
"Mes amis, le roi va ramener la fleur de lys".
2. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Loroux (bis)
"Mes bijoux, pour mieux tirer mettez-vous à genoux".
3. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Montfort (bis)
"Frappez fort, le drapeau blanc défend contre la mort".
4. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Clisson (bis)
"Le canon fait mieux danser que le son du violon".
5. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Conflans (bis)
"Mes enfants, ralliez-vous à mon panache blanc".
6. Monsieur d'Charette a mis sa plume au vent (bis)
"En avant on parlera longtemps des vieux Chouans".
///
Dernier refrain :
Prends ton fusil Grégoire
Prends ta gourde pour boire
Prends ta vierge d'ivoire
Nos messieurs sont partis
Pour délivré Paris.L'Embrasement, le Pardon, le Rêve (Cinéscénie - Puy du Fou)
Le château est pris d'assaut par les Bleus, avançant en rangs serrés sur l'avant-scène.
Au milieu de cette foule prostrée, figée, entremêlée, il redevient le personnage central :
Faut-il haïr" ?
Le vitrail de la chapelle lui fait soudain le signe du Pardon.
Vitrail qui lui ramène en mémoire la scène qu'il vécut auprès de son chef Bonchamps, à Saint-Florent-le-Vieil, quand les Vendéens, défaits à Cholet, enfermèrent leurs prisonniers dans l'abbatiale, pour les exécuter.
Malgré ses objurgations (critique, mise en garde sévères), les Vendéens se déchaînent.
Rien n'y fait.
Les cris s'échappent des cœurs exaspérés.
Dans le tumulte, la voix de Bonchamps s'étouffe.
Le chef meurt.
Ils ont entendu.
MAUPILLIER reste près de lui.
A genoux, à l'endroit même où il a eu sa vision de Saint-Florent, MAUPILLIER ouvre son paroissien et s'abandonne au rêve, en procession de souvenirs, avec ses compagnons de détresse, les moineaux de murailles qui cherchent dans la braise quelques souvenirs.Qui sont les Mousquetaires ??? *
Vous souriez peut-être, mais j'ai déjà entendu cette réflexion.
De 1622 à 1629, les mousquetaires dépendent du capitaine-lieutenant des chevau-légers.
En 1622, le premier d'entre eux fut Jean de Bérard de Montalet (1585-?).
En 1634, le roi le fait capitaine de la compagnie des mousquetaires, laissant le commandement effectif au sieur de Tréville (1598-1672).
Les mousquetaires sont recrutés uniquement parmi les gentilshommes ayant déjà servi dans la Garde.
Il permet de rejoindre un corps d'élite, proche du roi.
De plus, il est prévu que les hommes quittant ses rangs soient nommés enseigne ou lieutenant (grade bien plus élevé alors, surtout dans les corps d'élite) dans les Gardes ou officiers dans les régiments.
En l'absence d'école militaire, le passage sous les yeux du souverain permet de vérifier la compétence et la fidélité de chaque homme.
Bandouilière de mousquetaire, année 1640, chaque étui contient la dose de poudre nécessaire pour armer et effectuer un tir.
Ils formaient la garde habituelle du roi à l'extérieur, la garde à l'intérieur des appartements royaux étant celle des gardes du corps et des gardes suisses.
Mazarin (1602-1661), n'appréciant guère les turbulents mousquetaires du roi, fit dissoudre leur compagnie en 1646.
Elle ne reparut qu'en 1657, comptant alors 150 hommes.
Elle fut réorganisée sur le modèle de la première compagnie en 1664 et reçut le surnom de "mousquetaires gris" dû à la robe de ses chevaux, alors que la deuxième compagnie fut appelée "mousquetaires noirs".
À cette même époque, les effectifs des compagnies furent doublés.
En effet les mousquetaires étaient l'un des corps militaires les plus prestigieux du royaume, ne rassemblant que des nobles en principe.
Ainsi, aussi bien des militaires comme le maréchal de Montesquiou (1640-1725) que des écrivains comme le duc de Saint-Simon (1675-1755) furent mousquetaires.
En 1776, les mousquetaires furent supprimés pour raisons d'économie par Louis XVI (1754-1793).
Reformés en 1789, ils furent supprimés peu après.
La Restauration les recrée le 6 juillet 1814, et les dissout définitivement le 1er janvier 1816.Découvrir la Cité Nocturne.
Lits à baldaquins, colonnes tournées en chêne massif, tapisseries brodées, vasques en métal martelé et salle de bain en céramique dorée offrent un véritable séjour royal avec tout le confort moderne, dans un décor magnifique et authentique.
Cette cité lacustre unique vous transporte à l'époque Mérovingienne ou les huttes aux toits de chaume abrite des chambres familiales tout confort et prolonge votre voyage dans le temps.
Passez un séjour inoubliable en pleine "Rome Antique"...
A quelques pas du Stadium Gallo-Romain vous entendrez peut-être les lions rugir !
Profitez du charme du XVIIIème siècle !