Les Neopters, créés par le Puy du Fou, se dotent d’une nouvelle évolution ! Pendant la Cinéscénie on entends : Mais c'est quoi un "Farfadet" ? Le farfadet ou parfois le fadet ou follet (ou esprit follet) est une petite créature légendaire du folklore français, souvent espiègle. Il apparait sous la forme d’une lueur pâle bleutée (voire parfois jaunâtre ou rougeâtre) en forme de flammèche suspendue dans l’air à une faible hauteur au-dessus du sol ou de l’eau, plus ou moins diffuse, vacillante et brève (certains feux follets pourraient persister dix à trente secondes voire - exceptionnellement - plusieurs minutes). Palissade est un dérivé de palis avec le suffixe-ade emprunté à l’ancien occitan palissada ("clôture de palis"). Une palissade en architecture militaire est une clôture en bois composé d'un alignement de pièces de bois, liés les uns contre les autres et posées verticalement et terminées en pointe. Généralement un fossé y est réalisé devant la palissa afin de diminuer la progression de l'ennemi. On imagine ce passage inespéré dans le Haut-Bocage. Ils n'ont pas voulu le manquer. Dans les hameaux importants, et suivant les régions, existait la rue des tonneliers, des ferronniers, des tisserands, etc ... Le spectacle du Puy du Fou se veut toujours plus véridique. Le scénario du spectacle a amené de remplacer la "pavane" par la Danse des emblèmes. Les premiers réfugiés sont arrivés aux Herbiers aussitôt l'invasion commencée. Tout le monde est sorti des maisons pour aller voir ce qui se passait. Ils se sont organisés. Il y a eu aussi des mariages entre Ardennais et Vendéens dans la contrée. Juste le temps de reverser le baricauts pour faire couler le vin nouveau qui fait oublier la sueur sur les fronts moites. Homme de grand matin, dur au mal, homme de granite, tassé avant l’âge qui prenne les saisons comme elles viennent. "P" comme Ponctualité : ce n'est pas arriver 2 minutes avant le spectacle et partir 3 minutes après. Être Puyfolais, c'est un honneur et une fierté, ce n'est en aucun cas un acquis ni un droit. A la toussaint dernière, les sarments (rameau vert de la vigne) avaient gardé leurs feuillages d'automne et le vigneron pouvait déjà envisager pour cette année une récolte abondante. Alors le cultivateur peut regarder ses tonneaux, car le mois de juillet a été chaud…. Je me revois, enfant, grimpé sur le "charreteau" tiré par une paire de bœufs, et qui nous conduisait dans notre petit lopin de vigne. Je retrouve encore l'odeur des raisins écrasés et le bruit du cliquet du pressoir que les hommes serraient à un rythme ahané.Les Neopters du Puy du Fou
Depuis le 4 juin 2016, 15 drones Neopters font flotter des décors lumineux géants dans le ciel de la Cinéscénie, prolongeant la scène du spectacle dans le ciel.
Une performance exceptionnelle puisque ce sont les seuls drones capables de présenter, de jour comme de nuit, une chorégraphie aérienne en vol synchronisé devant un public.
Ces drones, uniques au monde, ouvrent de nouvelles possibilités artistiques dans une course mondiale pour révolutionner l’avenir du spectacle vivant.Farfadet*
"un filet de légende et qui s’enroule, et qui danse avec les mélodies légères des rêves d’altitudes et des visions fulgurante de farfadet glissant sur l’eau profonde, dernière parole de famille".
Le farfadet est présent dans le folklore du sud-ouest de la France, la Vendée et le Poitou.
Origine inconnue.
Ménage le tire du bas-latin fadus, sorte de démon ; mais d'où viendrait la syllabe far ?
Il y a dans l'italien farfalla, papillon, homme volage ; pays de Come, farfátola, homme volage.
Il serait possible que farfadet eût des analogies avec ces mots.
Farfadet est un mot emprunté au provençal farfadet ("lutin") du XVIe siècle, probablement forme renforcée de fadet, dérivé lui-même de fada, fado signifiant "fée".
Selon ses témoins, il ne produit pas de fumée ni n’enflamme les objets, ni ne brule les herbes avec lesquelles il est en contact.
Il est observé dans ou autour des marais et dans les cimetières.
Avec le drainage, la régression des zones humides et des forêts inondées, et l’enterrement des morts dans des cercueils, il est probable que les feux-follets soient devenus plus rares.La Palissade.*
Les Grecs et les Romains ont créé des palissades pour protéger et de fortifier leurs camps militaires.
C'est aussi dit pour une rangée d'arbres (de charmille ou d'ifs) planté à la ligne dont on laisse pousser avec la précaution de taillés les branches pour en faire une espèce de mur.François 1er arrivant au Puy du Fou
Sans doute, les châtelains du pays étaient-ils là !
Mais tout le peuple, la foule de la région connaissaient l'événement.
A l'époque, les artisans étaient groupés par corporations.
Ils codifiaient ainsi la solidarité d'une même profession.
L'organisation avait ses règles et des contraintes parfois tyranniques.
Les artisans du Puy du Fou, avec bien sûr les agriculteurs, se devaient d'être tous présents ou représentés à ce passage historique.
Pour se marquer dans une manifestation, ils portaient des emblèmes, comme aujourd'hui des banderoles.
Pour cela on ne néglige pas recherche et réflexion.
Les années passées, le passage de François 1er était accompagné d'une "danse de cour" de l'époque : la Pavane.
N'est-il pas plus opportun de demander à la foule, au peuple, à la majorité de se manifester ?
Cette danse populaire vivante, enjouée, sera l'expression joyeuse des agriculteurs, des corporations de l'époque.
C'est une nouvelle étape dans la juste évolution du spectacle vers toujours plus de vérité.Les réfugiers
Il venait du département des "Ardennes".
Un convoi de plusieurs centaines d'Ardennais arriva donc aux Herbiers, et rien n'était prêt pour les recevoir.
Il fallait bien héberger tous ces gens, qui attendaient avec tous leurs bagages.
Ils ont fait sonner la sirène.
Les journaux de l'époque ne donnaient pas toujours des nouvelles fraîches.
Il y avait peu de radios et il n'y avait pas de télévision.
Les gens, qui se sont trouvés là, ont été enrôlés pour fabriquer des paillasses destinées à coucher ces gens.
Ils ont travaillé toute la journée.
Ensuite, les réfugiés ont été éparpillés dans les fermes, dans les villages, où il y avait beaucoup de maisons plus ou moins abandonnées, inoccupées.
Au bout d'un an, ils étaient tous bien incorporés à la population.
Le caractère des Ardennais est différent de celui des Vendéens, mais tous s'entendait très bien.
C'étaient des gens très religieux, qui pratiquaient beaucoup plus et beaucoup mieux que les gens du coin à l'époque.
Les premiers sont retournés chez eux dès la fin de l'été.
Ceux qui repartaient étaient surtout des paysans, qui avaient laissé des fermes là-bas.
D'autres sont restés.Vendéens d'avant la Vendée
Que veut dire le mot Puyfolais ?
"U" comme Unité : nous sommes tous là pour la même raison
nous ne formons qu'un et c'est ça que le public vient voir.
"Y" comme Yaka, faucon : faire ce que l'on dit et non pas seulement le dire.
"F" comme Fraternité : c'est savoir s'entraider et dire les choses quand cela ne va pas.
"O" comme Obstination : vouloir donner du beau au public avec une rigueur toujours renouvelée.
"L" comme Loyauté : envers les autres et envers soi-même.
"A" comme Amitié : nous vivons une aventure fabuleuse et personne ne nous a obligés à être ici.
" I" comme Inter-génération : c'est une force, nous avons à apprendre des plus anciens et vice versa.
"S" comme Sourire : accompagné d'un "Bonjour", c'est tellement plus sympathique.Les vendanges.
Plus tard, le soleil rayonnant de la Saint-Vincent lui promettait beaucoup de jus au sarment.
"Autant de brouillard en mars, autant de gelée en mai".
Mais les récoltes n'ont a été compromises par les gelées avant la Saint-Donatien.
De plus, la Saint-Médard n'a pas connu d'averses.
"La pluie du mois d'août a apporté le miel et le bon goût"… et pour "les étoiles filantes de septembre les tonneaux seront trop petits en novembre"…
Si quelques proverbes retrouvés dans mon vieil almanach ne sont pas toujours pris au sérieux, ils nous rappellent toutefois l'expérience de ceux qui ont vécu avant nous.
En cette année, ils confirment l'abondance de la récolte.
Les vignes sont belles !
Le vin sera bon !
Dans la gaieté, on remplissait les paniers, les "basses", les "bailles".
Les hommes portaient les récoltes et écrasaient les raisins.
Le jus coulait avant d'arriver au cellier.
On se prêtait les pressoirs.
Tous ces travaux s'effectuaient en famille et entre voisins.
J'aimais beaucoup la saison des vendanges.
Ne retrouvez-vous pas encore au Puy du Fou un peu de cette ambiance d'autrefois ?
"Juste le temps de renverser le barricot pour faire couler le vin nouveau qui fait oublier la sueur sur les fronts moites".
Jacques Maupillier (Garde)