Au Moyen-âge, nombreux sont les exercices sportifs et militaires qui constituent pour les nobles (dont la fonction est de combattre) une forme d’entraînement à la guerre. Le combat, mené avec de vraies lances et de vraies épées, ne s’arrête qu’à la tombée de la nuit. Les coups ne doivent être portés qu’au plastron (entre les quatre membres) ou au visage, on ne se réunit pas à plusieurs contre un seul, on ne blesse pas le cheval de son adversaire, on ne frappe pas un chevalier qui a remonté sa visière ou perdu son casque. Les tournois sont défendus parce qu’ils coûtent souvent la vie à des hommes, et qu’ils sont un obstacle à la croisade par la dépense inutile d’hommes, d’argent et de chevaux qu’ils impliquent. L’appellation "Guerre de Cent Ans" désigne une période de troubles où les combats occupent en fait une place restreinte en regard des moments de trêve. Dès le XIIème siècle, suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec le comte d’Anjou Henri II Plantagenêt, l’Angleterre avait en partie réalisé ses ambitions conquérantes sur la France. Au péril de l’étranger vient bientôt s’ajouter la guerre civile. Débarquant sur le continent avec six mille hommes, il inflige aux armées françaises l’écrasante défaite d’Azincourt (1415) où la chevalerie française est décimée. Écarté du trône, désavoué par ses parents, le dauphin Charles VII vient à douter de sa légitimité. Au nord, seules quelques places fortes sont restées fidèles à Charles VII, dont le Mont Saint-Michel et Vaucouleurs… L’épopée de Jeanne d’Arc s’inscrit dans ce contexte désespéré. Née à Domrémy, en Lorraine, en 1412. Le mois suivant, elle vainquit encore les Anglais à Patay, puis Auxerre, Troyes, Chalons et s'ouvrit la route de Reims où elle fit sacrer Charles le 17 juillet 1429. M.G. Vibrez devant la bande annonce du "Secret de la Lance", un des grands spectacles épiques du Puy du Fou aux cascades et effets spéciaux à couper le souffle. Une épopée chevaleresque sur une musique de Carlos Nuñez. Après le départ des chevaliers, Marguerite va devoir découvrir le secret d'une lance aux pouvoirs fantastiques pour enchanter les remparts du château. Durant les 29 minutes de ce grand spectacle à la mise en scène grandiose, laissez-vous surprendre par la magie d'effets spéciaux à couper le souffle et les cascades équestres des chevaliers du Puy du Fou au rythme d'une musique originale ! Née en 1412 à Domrémy, aux marches de la Lorraine, Jeanne est d’abord une enfant simple, bonne et pieuse. Guidée par son Conseil (les voix de Sainte Marguerite et Sainte Catherine), Jeanne parvient à convaincre le sceptique Robert de Baudricourt (représentant du roi à Vaucouleurs) de lui accorder quelques hommes pour l’escorter jusqu’à Chinon, où elle reconnaît Charles VII dissimulé parmi ses courtisans. Elle le convainc de sa légitimité : Le sacre de Charles VII a lieu le 17 juillet 1429. Réaffirmant sans relâche et sans défaillance : Le roi de France reprend l’offensive contre les Anglais. Le Secret de la Lance rappelle, à travers l’attaque du château, la redoutable efficacité de l’archerie anglaise, qui anéantit la chevalerie française à la bataille d’Azincourt (1415). Le spectacle évoque l’épopée de Jeanne d’Arc à travers la scène purement imaginaire d’un arrêt au Puy du Fou décidé par la jeune fille sur le chemin d’Orléans (en réalité, Jeanne n’a jamais dépassé Saumur). Reconnaissable à son étendard fleurdelisé, la Pucelle mentionne l’apparition de l’archange Saint Michel, tandis que le texte d’entrée fait entendre les "Voix" instigatrices de sa mission… "Va, fille de France… ". Dérobé à la Pucelle par l'évêque Cauchon lors de son procès en 1431, la relique a été rachetée aux Anglais par le célèbre parc d'attraction français lors d'une vente aux enchères historique. http://fr.aleteia.org/2016/03/03/lanneau-de-jeanne-darc-rachete-par-le-puy-du-fou/ ***** L'histoire renaît avec le retour de l'anneau en France. ***** Medieval Joan of Arc Devotional Ring with Casket Terme de maçonnerie "Taluté". Ce procédé était destiné à améliorer la stabilité du mur et à le rendre l'édifice plus résistant. En architecture, la partie inclinée du mur s’appelle le fruit. Le chevalier est un soldat professionnel de la guerre au service d’un seigneur. Les tournois (combats simulés) sont devenus une manière de gagner de l'argent, de confisquer des chevaux et des armes aux chevaliers vaincus, mais aussi une façon de montrer sa bravoure, son courage et de ne pas perdre la main pendant les périodes sans combat. Pendant les tournois, qui duraient plusieurs jours, beaucoup de chevaliers périrent car tous les coups étaient permis et les combats étaient aussi violents qu'une bataille (une guerre). 1. Le premier est le "Pas d'arme". 2. Le deuxième est la "Joute". Pratiquée à cheval et avec une lance, les chevaliers s'élançaient l'un contre l'autre avec leur monture afin de désarçonner (mettre bas de la selle) leur adversaire. 3. Le troisième le "Tournoi". A partir des années 1340, la guerre impose régulièrement sa présence. Après la défaite française (1340-1360) et l’occupation anglaise (1360-1372), la reconquête du Poitou est entreprise par Du Guesclin en 1372-1373 (siège de Mortagne en août). Jeanne d’Arc aide Charles VII à prendre le dessus et le roi peut rentrer à Paris en 1436. Rapidement, le pays se couvre de fortifications de toutes sortes.Les tournois
Conçus sur le mode de l’affrontement et de la compétition, ils revêtent également une dimension sociale.
Ce sont des spectacles organisés à l’occasion de réjouissances publiques.
Tout comme la chasse, le tournoi est pour les nobles une "école de guerre", voire une des formes de la guerre féodale.
A l’origine, Xème - XIème siècles, c’est une véritable bataille (le "cembel") qui oppose de nombreux combattants, parfois des armées entières.
Le tournoi est prévu de longue date.
Des hérauts annoncent le lieu et la date du combat, des défis sont jetés.
Les villes sont pavoisées, la campagne se couvre de tentes colorées.
On prépare les chevaux et les armes, on expose les écus (les boucliers) des combattants.
On festoie, on danse, on assiste à la messe avant le combat.
Parce qu’il rassemble un grand nombre de combattants, le tournoi a lieu en plein champ.
Deux camps s’affrontent.
Les attaquants et les défenseurs, dans une mêlée collective tumultueuse et sanglante mais cependant règlementée.
Quoique terribles et souvent mortels, ces combats sont cependant déjà perçus comme des spectacles, auxquels on assiste debout, dans les champs ou sur les murs de la ville.
Mais le sang des chevaliers ne doit pas être répandu inutilement.
L’église et les rois multiplient les réprobations et les condamnations.
Sous l’influence des idées chrétiennes, au fil des années, les tournois s’adoucissent progressivement.
Le nombre de participants diminue (ce ne sont plus des armées mais des groupes restreints qui s’affrontent).
Les défis se transforment en invitations, les affrontements personnels comme la charge à la lance (duel entre les champions de chaque camp) l’emportent sur la mêlée collective pour limiter les pertes humaines.La Guerre de cent ans
C’est un conflit qui prend sa source dans une rivalité séculaire entre la France et l’Angleterre.
En 1337, le roi Édouard III d’Angleterre revendique la couronne de France et passe à l’offensive, infligeant plusieurs défaites à l’armée française, dont celle de Crécy (1346).
La folie du roi de France Charles VI éveille la convoitise de ses oncles les ducs de Bourgogne.
Le royaume se divise alors entre le parti d’Orléans (mené par Louis d’Orléans, frère de Charles VI) qu’on appellera bientôt des Armagnacs, et le parti des Bourguignons (dont Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, est le chef), ces derniers n’hésitant pas à requérir l’aide des Anglais pour réaliser leurs ambitions politiques.
L’anarchie fait le jeu de l’Angleterre.
En 1413, le roi Henri V revendique la couronne de France et la main de la fille de Charles VI.
En 1418, la capitale passe aux mains des Bourguignons.
En signant l’infamant Traité de Troyes, en 1420, Charles VI déshérite son propre fils au profit du roi d’Angleterre auquel il accorde la main de sa fille.
Henri V devient l’héritier de la couronne de France.
La France est divisée entre les possessions anglaises au nord, les possessions bourguignonnes à l’est, et les provinces demeurées fidèles au Dauphin au sud.
Cantonné à Bourges, le dauphin est appelé par dérision le "petit roi de Bourges".
A l’abandon de la couronne s’ajoutent les famines, les épidémies et le brigandage.Mais qui est Jeanne ? (résumé)
D'après son témoignage, elle entendit des voix célestes qui l'invitaient à sauver la France alors sous la domination Anglaise et bourguignonne.
Elle obtient de se faire conduire au près de Charles VII dont la cour se tenait à Chinon, le reconnut parmi la foule et parvint à le convaincre de sa mission.
A la tête d'une armée que le roi lui fournit, elle délivra la ville d'Orléans assiégée par Suffolk et Talbot.
Elle ne put prendre Paris (septembre 1429), mais s'empara peu après de Compiègne.
Pour sa perte hélas, car tentant une sortie le 24 mai 1430, elle tomba aux mains de Jean de Luxembourg qui la vendit aux Anglais.
A la suite d'un procès de trois mois, elle fut condamnée comme hérétique et sorcière à être brûlée vive.
Son supplice eut lieu sur la place du vieux marché, à Rouen, le 30 mai 1431.Le Secret de la Lance.
L'épopée de Jeanne D'arc.
Sa vie bascule lorsqu’à l’âge de treize ans elle entend l’archange Saint Michel lui dire "la pitié qui était au royaume de France " et lui révéler que le Ciel l’a élue "pour apporter aide et protection au dauphin Charles, expulsé de son domaine".
C’est le point de départ d’une course de géant.
"Le Roi des Cieux vous mande par moi que vous serez sacré et couronné en la ville de Reims, et que vous serez lieutenant du Roi des cieux, qui est Roi de France".
Devenue chef de guerre, elle arrache Orléans aux Anglais en l’espace de cinq jours (8 mai 1429).
Mais Jeanne n’a de cesse d’imposer la volonté du Ciel.
Pour mettre fin à l’anarchie, le dauphin doit être couronné à Reims.
La légitimité de Charles VII consacrée, la mission de Jeanne s’achève.
Blessée devant Paris, trahie par des conseillers royaux perfides et jaloux, vendue aux Anglais par les Bourguignons, abandonnée par le roi désireux de se réconcilier avec le duc de Bourgogne, Jeanne est emprisonnée, injustement jugée par un tribunal ecclésiastique acquis à l’ennemi et brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431.
"Mes Voix ne m’ont point trompée…
Les révélations que j’ai eues venaient de Dieu".
Le sacrifice de Jeanne porte rapidement ses fruits.
Par le traité d’Arras (1435), Philippe le Bon, duc de Bourgogne, se rallie à Charles VII.
Paris est prit en 1436.
La Normandie reconquise en 1450 et pour finir la Guyenne.
La bataille de Castillon (17 juillet 1453) marque la fin de la guerre de cent ans et des prétentions de l’Angleterre sur la France.Jeanne d'Arc au Puy du Fou
Les engins de siège contribuent à l’évocation de la guerre médiévale tout en amplifiant le spectaculaire de l’action.
Désireuse de sélectionner les cavaliers qui l’aideront à remporter la bataille d’Orléans, Jeanne nous permet d’assister à une éblouissante démonstration équestre.L’anneau de Jeanne d’Arc racheté par le Puy du Fou
L'anneau de Jeanne d'Arc pèse 4,90 grammes pour un diamètre interne de 18,25 mm et un diamètre externe de 21 mm.
Il est accompagné d'une boite pesant 127 grammes, mesurant 79 x 58 x 77mm.
Cet anneau en argent doré est une relique du XVème siècle.
Cet anneau fut offert à Jeanne d'Arc par ses parents.
Un anneau qu'elle porta tout au long de son existence et qui fut un élément central de son procès.
C'est au moment de ce procès que les Anglais lui confisquèrent l'anneau.
Il aura finalement passé 600 ans en Angleterre avant son retour en France.
Et que dire de plus sur la symbolique du retour sur les terres du Puy du Fou.
En 1431 le Vieux château est détruit par les Anglais en représailles à l'alliance et participation de Guy II à la bataille de "cent ans" à côté de Jeanne D'Arc.
Deux grands personnages de l'histoire se sont rencontrés et combattus pour leurs convictions.
A présent, il nous restera deux valeurs hautement symboliques au Puy du Fou.....
Les ruines d'un "Vieux Château" et "l'anneau.....de la Sainte Patronne de la France".
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Lire l'histoire sur :
http://www.puydufou.com/histoires-de-ouf/Taluté
C'est un ouvrage dont la base est renforcée par une certaine inclinaison par rapport à la verticale.
Les murs talutés permettaient le ricochet (vers l’horizontale) des projectiles lâchés depuis les mâchicoulis qui balayaient ainsi la base du rempart.Le tournoi.
Propriétaire d'armes offensives et défensives, il doit souvent remplacer après un combat.
Il doit donc gagner de l'argent.
Au Moyen-âge, on ne se bat pas en hiver et pendant les périodes saintes (Avent, Carême).
L'Église ayant défini depuis la fin du Xe siècle des paix de Dieu et des trêves de Dieu pour limiter les guerres.
Il existait trois sortes de tournoi :
Tournoi où s'affrontaient des chevaliers à pied dans un enclos appelé la Lice.
Ils combattaient épée et tentait de gagner le prix , en or ou en nature (objet).
Affrontement entre deux camps, tout au long de la journée comprenant plusieurs épreuves dont notamment une mêlée.
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Bien que les lances étaient épointés et les épées privées de tranchant, les accidents était fréquents.
A Nuys, près de Cologne, en 1240, un tournoi coûta le vie à soixante chevaliers ou écuyers.
En 1559, au cours d'un double mariage se produisit un spectacle de bien funeste mémoire.
Pour clôturer les festivités, un tournoi eu lieu à Paris.
Le roi de France Henri II décida de participer pour affronter le comte de Montgomery (fine lame de l'époque).
Au cours de la troisième passe, la lance de Montgomery, déviée par l'écu d'Henri pénétra sous la visière du casque du roi et lui traversa l'œil.
Le roi agonisa dix jours, puis mourut.
La reine Catherine de Médicis interdit alors les tournois et les joutes sur le sol français.La guerre de cent ans *
La longue suite de conflits que l’on appelle la Guerre de Cent ans débute à la Toussaint 1337.
La lutte ouverte entre Philippe VI de Valois et Edouard III d’Angleterre ne sera pas continue mais la peur des gens d’armes et la hantise des dévastations s’installent.
Après une accalmie, la guerre reprend vers 1412 entre les Armagnac et les Bourguignon.
A partir des premiers combats, les habitants n’ont dû le plus souvent compter que sur leurs propres forces pour résister.
Les villages s’entourent de palissades, les paroissiens transforment leurs églises en tours de défense.
La plupart des églises fortifiées de Vendée datent de la Guerre de Cent ans (Le Boupère, Réaumur…).