Les Vikings
Chaque jour, plusieurs représentations des cinq grands spectacles sont données dans le Grand Parc selon un programme quotidien adapté au nombre de visiteurs.
Ces spectacles sont conçus comme de véritables films en direct avec du rythme, des surprises et de nombreux effets spéciaux.
COULEURS LITURGIQUES *
Les vêtements liturgiques nous rappellent que la Messe n'est pas une action ordinaire et nous met en contact avec Dieu.
La diversité des vêtements nous permet de reconnaître la fonction propre de chaque ministre.
Les couleurs expriment les caractéristiques de la cérémonie.
C'est au XVI° siècle, que le Concile de Trente a défini cinq couleurs :
Le blanc : Joie, pureté.
Le rouge : Feu du Saint-Esprit, Sang des martyrs.
Le vert : Printemps, espérance de vie éternelle.
Le violet : Prière intense et pénitence.
Le noir : Deuil, défunts.
Et c'est au XIX° siècle que ces couleurs liturgiques ont été définitivement codifiées.
Cependant, d'autres couleurs, issues des traditions, sont admises
Le rose : Joie dans le temps de pénitence.
Le bleu : Fêtes mariales
Le gris cendré, n'est pas une couleur liturgique, mais est un rite lyonnais, prévu les jours de semaine pour les temps de pénitence (Avent et Carême).
La crosse de Saint Philibert
Dans le spectacle des Vikings, il nous apparaît Saint Philibert tenant sa crosse.
Mais quelle en est sa significtion ??
La Crosse (baculus, pedum) est l'emblème de la dignité épiscopale.
Elle symbolise le bâton (houlette) du pasteur (berger) qui veille sur le troupeau (episkopos signifie «veillant sur »).
Tournée en avant, c'est le symbole de la responsabilité et de l'autorité pastorale de l'évêque dans son diocèse.
Lorsqu’il est en dehors de son diocèse, l’évêque tient la crosse tournée vers lui.
Notons que les Abbés (prieur) de monastère portent également une crosse, mais ils la tiennent toujours tournée vers eux, signifiant ainsi la limite de leur juridiction pastorale.
On distingue 3 parties et chaque parties de la crosse a une signification :
1. Le haut bout est pour "Attirez".
2. Le milieu est pour "Gouvernez".
3. La pointe est pour "Corriger.
Quelques crosses allient diverses matières .
L'ivoire (emblème de la douceur) à la volute,
Le buis (emblème de la fermeté) à la hampe,
Le fer (emblème de la sévérité) à l'extrémité.
On l'appelle aussi "pedum", bâton de berger, parce qu'il a la forme du bâton recourbé dont les anciens bergers se servaient pour saisir les moutons par les pieds, afin de les arrêter dans leur course vagabonde.
ST. Philibert de grand lieu
Appelée autrefois « Déas », la commune doit son nom actuel au fait que les moines de l’abbaye de Noirmoutier (fondée par Philibert de Tournus en 675), décident de s'y installer en l'an 800.
Ils construisent l'église de la nouvelle abbatiale en 815 (qui reste l'une des plus ancienne de France) et y déposent les reliques du saint en 836.
Lors des incursions normandes en 847, après le saccage de l'abbaye, les moines reconstruisent la nef de l'édifice, dans l'état où on peut la voir actuellement.
En 858, les normands reviennent, mais cette fois-ci, les moines fuient, emmenant les reliques de saint Philibert jusqu'à Tournus.
Ils reviennent s'installer à Déas au XIe siècle et attendent le retour des reliques, restées en Bourgogne, jusqu'en 1937.
Aux dernières nouvelles les reliques de saint Philbert sont toujours à Tournus, seul un petit tube contenant des poussières de reliques a été déposé par Henri Curé, dans le sarcophage, qui lui est resté à Déas, lorsqu'il est venu bénir la statue de saint Philbert à Beauvoir-sur-Mer (85).
St Philibert
Petit village au bord de l'eau, où tout le monde vit paisiblement et où l'humour règne.
Soudain des moines arrivent, ils portent avec eux les reliques de St Philibert qu'ils veulent cacher dans le village, car les Vikings sont à leur poursuite.
Les Vikings surgissent alors de toutes parts mettant le village à feu et à sang.
Un drakkar surgit et la la bataille fait rage, on jette à l'eau les reliques de ce pauvre St Philibert.
Puis, soudain le silence ce fait, le miracle s'accomplit.
St Philibert surgit des eaux et vient prêcher la paix.
Genoux à terre les Vikings se convertissent.
Les Cinq Prières dans la cathédrale de Chartres.*
Lors du spectacle des Vikings, on assiste au repentir des envahisseurs devant Saint Philibert.
Nous avons gouverné de si vastes royaumes,
Ô régente des rois et des gouvernements,
Nous avons tant couché dans la paille et les chaumes,
Régente des grands gueux et des soulèvements. Etc….
Ces extraits de prières d’inspiration mystique découlent des cinq prières de la cathédrale de Chartres.
(Chapitre 4. Prière de report).
Les Cinq Prières dans la cathédrale de Chartres ont été écrites par le poète et écrivain Charles Péguy (1873-1914) à la suite de son pèlerinage pour rendre grâce à la Sainte Vierge pour la guérison d’un de ses fils (mai 1913).
Il tombera au champ d’honneur le 5 septembre 1914 à Villeroy.
Le pèlerinage est constitué des 96 km de route plate et rectiligne séparant la cathédrale Notre-Dame de Paris à Notre Dame de Chartres.
Si vous souhaitez faire ce pèlerinage, n'oubliez pas votre bâton et vos prières.
Village Vikings
Entouré de palissades de bois et de fossés remplis d'eau, le village semble à l'abri de toute attaque.
Ici, les artisans (forgeron, tisserand) profitent de cette période de calme pour montrer leur savoir-faire, bien installés dans leurs maisons de pierre au toit de chaume pentu.
Chez les Vikings
Lors de la période Viking, une partie des animaux vit dans la maison.
Le foyer est au centre et la fumée est évacuée par l’ouverture du toit.
Les aliments sont cuits au feu (à l’étouffée) ou sur la braise.
L'ameublement est simple et est constituée de : tréteaux pour la table, tabourets, coffres.
La chapelle
Bâtie sur un fanum (ancien temple gallo-romain) avec, côté spectacle, un fronton de briques en épis qui porte 3 pierres sculptées de deux croix dont l’une est mérovingienne (VIIe s. - Challans) et d’un chapiteau.
Un clocher (9 m) sur charpente en bois s’élève à proximité de la chapelle.
Absidiole visible côté village.
Le donjon est couvert de lauzes (ardoises épaisses) tandis que les maisons (chaumières) sont couvertes de chaume avec de la boue séchée.
Saint Philbert de Grand Lieu
Il est d'abord abbé du monastère de Rebais où la rude règle de saint Colomban est en vigueur.
Avant de fonder de nombreux monastères, notamment à Jumièges et à Noirmoutier, il écrit une règle monastique toujours stricte mais adoucie par certaines dispositions de la règle de saint Benoît.
A sa mort à Noirmoutier en aout 685, à l'âge de 70 ans, son corps est déposé dans un sarcophage de marbre bleu des Pyrénées pensant deux tonnes.
815-836 : Construction de l'abbaye de Déas pour accueillir les moines de Noirmoutier fuyant les invasions vikings.
836 : Installation des moines noirmoutrins et du sarcophage de saint Philibert.
Nombreuses guérisons miraculeuses.
836-841 : Adaptation de l'église abbatiale pour le pèlerinage et construction d'une crypte.
847 : Dévastation du monastère par les Vikings, fuite provisoire des moines vers Cunault.
858: Retour des moines pour récupérer les reliques de Saint Philibert et crypte emmurée pour protéger le sarcophage.
858 à 875 : Périple des moines avec les reliques jusqu'à Tournus en Bourgogne et Déas devient un prieuré de Tournus.
Lorsque vous allez la première fois voir Saint-Philibert, il est de tradition de passer sous le sarcophage en formulant un vœux.
Il parait qu'il est réaliser avant le fin de l'année.