Puy Story
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24 février 2021

L’église du VIEUX-POUZAUGE.*

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Si pittoresque dans son cadre de cyprès, avec son lourd clocher, ses étroites fenêtres, son dallage de pierres tombales, mais bien délabrée, ses murs verdis, ses voûtes fissurées… fut d’abord un prieuré fondé par les moines de Luçon ou de Saint-Michel en l’Herm.
De prieuré Saint-Jean, elle devient prieuré Notre-Dame ensuite église Notre Dame.

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On est tenté d’en faire un édifice de la première époque romane, et cependant certains détails incitent à la rajeunir quelque peu, ne seraient-ce que sa construction en moellons de moyen appareil impeccablement alignés et ses arcs en tiers-point accentué.

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On n’a aucune donnée sur le plan primitif du chœur, cependant l’Église primitive apparaît dans les archives entre 1047 et 1118 comme la première église de Pouzauges.
Mais il est bien évident que la travée extrême, avec la grande baie ogivale à rainures du chevet et les baies latérales est une construction du XIVe ou XVe siècle.

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La voûte en berceau est d’une époque antérieure.
C’est un édifice en forme de croix latine, le chœur très profond étant fortement incliné vers le Nord.
Le transept, au centre du monument, supporte le clocher.
Dans les croisillons s’ouvrent les absidioles, simple travée chacune, l’une semi-circulaire, l’autre à chevet droit.
La nef est éclairée par de longues baies en lancettes très étroites.

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Toute la construction (chœur, nef, croisillons, transept) est recouverte de voûtes en berceau brisé.
La décoration est sommaire, à peine quelques corbelets aux figures grimaçantes ou quelques chapiteaux ornés de feuillages grossièrement sculptés.
Le clocher est une tour carrée dominant hautement l’église de sa double rangée d’arcatures.

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Les inférieures sont aveugles, mais la rangée supérieure présente dans chacune de ses faces une ouverture cintrée médiane, flanquée de deux plus petites placées à un niveau plus élevé.
L’ensemble, suivant les dires de R. Vallette et L. Charbonneau-Lassay, forme un des moins lourds et des mieux proportionnés parmi ces clochers carrés, sobres et sévères comme des donjons, que l’architecture monastique répandit dès le XIe siècle dans tout le Bas-Poitou et qui furent si souvent copiés depuis.

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Cette église est remarquable aussi par le nombre considérable de pierres tombales (99) qui forment le pavage.
Ces dalles proviennent du cimetière qui entourait l’église.
Aucune autre église n’en est aussi riche.
Taillées et sculptées dans le dur granit du pays, elles ont traversé les siècles, leur relief à peine émoussé par le temps.

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Les plus anciennes remontent au XIIIe siècle.
Certaines ne portent qu’un symbole rappelant la qualité du défunt : bouclier, épée, lance, ou bien calice, missel ouvert, croix plus ou moins ornée, ou encore un simple outil…
D’autres, qui sont en général plus récentes et ne remontent guère au-delà du XVIe siècle, sont décorées d’épitaphes ou de blasons.

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On peut voir aussi un superbe lavabo liturgique d’allure Gothique.
Enfin, une découverte assez récente (1948) vient de rehausser encore l’intérêt de cette vénérable église.
Classée Monument Historique, cette église est l’un des rares édifices à avoir conservé des traces de polychromies apportant une preuve supplémentaire que cette église, comme toutes les autres églises étaient peintes en polychromie à l’intérieur.

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Des peintures murales ont été mises à jour dans le mur Nord de la nef, racontant l’histoire de S. Joachim, d’après les Évangiles, Ancien Testament et des textes apocryphes, l’apparition de l’ange, la rencontre d’Anne et de Joachim sous la Porte dorée et la Présentation de Marie au Temple…
Une frise sépare ces scènes d’un registre supérieur montrant les travaux des saisons, mai, juin, juillet, août…

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Il s’agissait d’attirer les fidèles par les images.
Elles devaient enseigner les grands préceptes bibliques aux fidèles qui étaient dans l’incapacité de lire en leur rappelant sans cesse leurs devoirs envers l’Église.

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8 janvier 2021

LE VIEUX CHÂTEAU de Pouzauges.*

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"Monument historique", le Vieux Château médiéval domine le centre-ville et veille sur la Vendée.
Un imposant donjon et une courtine flanquée de tours et contreforts surplombent le paysage.
Les premières pierres datent du XIIe siècle.

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Après avoir appartenu aux seigneurs de Pouzauges, le château entre dans la famille du puissant vicomte de Thouars représentant le Duc de Poitou et d'Aquitaine.

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La dernière descendante, Catherine de Thouars, fut l'épouse de Gilles de Rais, seigneur de Tiffauges.
Érigé en baronnie, le château servit de prison puis fut confisqué à la Révolution.

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Aujourd'hui il ouvre ses portes et offre un panorama grandiose sur la Vendée.

26 octobre 2020

Les moulins en Vendée.*

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Dès notre plus jeune âge, les moulins sont ancrés dans notre imaginaire et figurent dans des contes célèbres, comme ceux de Perrault "Le chat botté" ou d'Andersen "Le moulin du diable".
Les moulins sont emblématiques de l'histoire de Vendée Vallée, et sont tout particulièrement choyés.
Calmes et platoniques, les moulins à vent constituent le symbole de ce petit patrimoine qui a su traverser les siècles.

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Discrets, ils culminent souvent sur les promontoires les plus hauts du paysage, comme au Mont des Alouettes, sur les hauteurs des Herbiers.
Synonyme d'une activité rurale agricole riche, les moulins à vent servaient à moudre le grain pour le transformer en farine.
Durant la Guerre de Vendée, les paysans dispersés dans le bocage avaient besoin de communiquer entre eux.
Pourquoi ne pas utiliser les moulins ?

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Les meuniers envoyaient des messages de colline en colline en orientant les ailes des moulins selon un code avec quatre types de messages.
Danger proche, danger passé, rassemblement et repos.

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Cet usage leur a valu une destruction massive par les républicains menés par Turreau en octobre 1793.

8 novembre 2019

SAINT-LAURENT-SUR-SÈVRE

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Ville Sainte de Vendée, son histoire est entièrement liée à celle du Père de Montfort, dont le tombeau se trouve dans la basilique, là-même où le Pape Jean­-Paul II est venu se recueillir en 1996.

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La ville célèbre cette année le 300ème anniversaire de la mort de Saint Louis­Marie Grignon de Montfort, l'apôtre de la Vendée, fondateur de la congrégation des Filles de la Sagesse (1703).

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Cette spécificité à donné à ce village cinq églises, chapelles et oratoires.

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Situé au centre de la Vendée, Saint-Laurent­sur-Sèvre est considéré comme sa capitale religieuse.

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Avant d'être Basilique, l'église paroissiale a connu plusieurs étapes.
Au XIe siècle la première église construite dans le style roman, a été dédiée à Saint LAURENT en raison des reliques du diacre martyr que possédait la paroisse.

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Le 28 avril 1716, le père de Montfort meurt à St.Laurent.
Dès le lendemain, il est enterré dans l'église paroissiale sous l'autel de la Vierge, selon son désir.

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Dès l'annonce de la mort du missionnaire, les pèlerins affluents, les communautés religieuses qu'il a fondées organisent des pèlerinages.

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A la fin du XIXe siècle, entre 1889-1892 une nouvelle église paroissiale voit le jour autour du tombeau de Montfort pour répondre aux exigences des pèlerinages.
De 1938 à 1947, sous l'impulsion des Pères THEBAULT et LOGEAIS l'église prend le visage que nous lui connaissons aujourd'hui.

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Le 25 août 1963, elle est consacrée et érigée au titre de Basilique mineure.

25 octobre 2019

Tiffauges

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Les murs des châteaux-forts racontent l'histoire de Vendée Vallée, vous invitant à un voyage dans le temps, à l'époque du Moyen Âge.
Suivez les traces de Gilles de Rais au Château de Tiffauges, une histoire fascinante et mystérieuse du Seigneur du lieu, dit, dit Barbe Bleue.
De ses épouses successives, nul ne savait ce qu'elles étaient devenues, jusqu'à ce que sa dernière épouse découvre dans un cabinet fermé à clé les cadavres de celles-ci.

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Lorsque Barbe Bleue sut qu'elle connaissait la vérité, il voulut alors l'enfermer à son tour, mais fort heureusement ses 2 frères vinrent à son secours et le tuèrent d'un coup d'épée.
Ce personnage de Barbe Bleue, imaginé par Charles Perrault pour un de ses contes, est inspiré de Gilles de Rais, véritable grand seigneur des Marches de Bretagne, héros de la guerre de Cent-Ans au côté de Jeanne d'Arc.

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C'est un des principaux bâtisseurs de la forteresse de Tiffauges au XVème siècle, il est réputé pour y faire des expériences étranges et surnaturelles, telles que l'alchimie et la sorcellerie, ce qui ne manquait pas d'effrayer la population.

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Aujourd'hui les enfants n'ont plus rien à craindre au Château de Tiffauges.
Au contraire, on conte la légende de Barbe Bleue, mais dans un théâtre d'ombres à vocation uniquement poétique.

27 septembre 2019

Mallièvre

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Ancienne cité de tisserands, surprend par ses maisons de Maîtres et ses jardins accrochés aux coteaux.
Le plus petit village de Vendée a de quoi séduire eaux vives, vieilles pierres et forte identité sont racontées au fil d'un parcours passionnant.
Depuis quelques millénaires, Mallièvre file le parfait amour avec la Sèvre Nantaise qui bouillonne à ses pieds.

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Grâce à elle, les habitants se sont tournés vers l'artisanat et notamment le textile, tradition choletaise à quelques kilomètres.

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Les maisons sans fondation, construites à même le rocher, abritaient chacune un métier à tisser.
C'est cette activité qui a donné au village une harmonie architecturale restaurée avec soin.

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Mallièvre intègre le réseau des "Petites Cités de Caractères" et les tisserands ont cédé leurs places aux artistes qui animent durant l'été, ce village au charme indéniable.

28 août 2019

Le château de Boistissandeau

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Le château de Boistissandeau a traversé le temps.
Il se situe au sud d'Ardelay (commune des Herbiers), sur la route de Mouchamps, au bout d'une longue avenue ombragée bordée de hêtres, de charmes antiques et de vieux marronniers.
Construit en 1578, ce château dévoile sa façade surmonté d'une poivrière en brique rose

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Il constitue un superbe ensemble de bâtiments des XVIe et XVIIe siècles, entièrement restauré et réputé pour ses jardins à la française.
L'envers du décor vaut le détour avec cachés à l’arrière, ses jardins "à la Française" et la charmille vieille de deux siècles.

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Ils sont protégés et classés aux Monuments Historiques depuis le 23 janvier 1958.
Il est l'un des mieux conservés de la région.
Autrefois propriété des Frères de Saint-Gabriel, qui y avaient établi une maison de retraite, le domaine du Boistissandeau a été acquis en juin 2003 par le Conseil Général de Vendée.

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L'intérieur demande encore de la rénovation, même si dans la salle verte trône une superbe cheminée du XVIe siècle.
Au XVIIIe siècle, le savant René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757), y a fait de fréquents séjours en compagnie du propriétaire, Jean-Baptiste-Laurent d'Hillerin (1704-1779), lui-même une sommité scientifique
Il fut aussi le théâtre d'un épisode de la Terreur en Vendée.

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Le 28 octobre 1793, le Boistissandeau reçut sa première visite de hussards de l'armée républicaine, accompagnés de trois volontaires des Herbiers.
Ils rançonnèrent et pillèrent.
Ils avaient mission d'incendier.
Ils n'eurent pas le cœur assez barbare pour détruire le vieux château, ils mirent le feu sous un lit et partirent disant :
"Éteignez-le comme vous pourrez" ! 

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Le 31 janvier 1794, cinq hussards vont venir massacrer, sur le montoir toujours visible, la châtelaine impotente, Marie Agathe d'Hillerin (1714-1794) et ses deux filles - (Henriette (1738-1794) et Agathe (1741-1794)).
Marie-Agathe sera traînée par les pieds dans l'escalier de granit et sera massacrée à coups de sabres.
Les deux filles cherchèrent à se sauver.
Elles seront abattuent.

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Une près de la porte principale du château, l'autre en face de la petite porte de la chapelle.
La porte garde encore la traces des balles.

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En 1942, les Frères de Saint Gabriel s'y installent et transforment les lieux, d'abord pour en faire un Noviciat, puis en 1970 une Maison de Retraite.
Il abrite aujourd'hui un centre d'hébergement pour les handicapés.

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16 août 2019

Le clocher de Saint-­Michel-­Mont-Mercure

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A 290 mètres d'altitude, du parvis de l'église et du haut du clocher, quel panorama.
Le point culminant de la Vendée se situe à Saint-Michel-Mont-Mercure, commune au cœur de Vendée Vallée, entre Pouzauges et Les Herbiers.

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Du haut de la tour de 42 mètres surplombant l'église, les plus courageux gravissent les 194 marches et arrivent au pied de la statue de l'archange Saint-Michel, terrassant le dragon et dominant de sa couleur or étincelante le département et ceux limitrophes.

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La statue de l'Archange Saint-Michel, réalisée à la fin du XIXème siècle en cuivre martelé, est la réplique exacte de celle installée sur la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon.

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Elle mesure 8,66 m et pèse 1200 kg avec des ailes de 2,30 mètres.
Point culminant de la Vendée, elle veille depuis 1897 sur la commune et sur le département.

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Descendu en novembre 2012, l'Archange a été entièrement rénové, recouvert de feuilles d'or et hissé de nouveau sur le clocher en septembre 2013.

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Près de 10 000 personnes sont venues assister à l'événement.
Une visite du sommet de la Vendée à ne pas manquer.

19 juillet 2019

Le château de la Ménardière

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Le vocable "Saint-Pierre-du-Chemin" témoigne de l'existence ancienne de la bourgade.
En effet, Saint-Pierre évoque les premiers siècles de l'ère chrétienne, célébrant le chef des Apôtres.
Quant au "chemin", il n'est que le vestige des deux voies romaines qui se croisaient en ces lieux.
La plus remarquable était celle de Nantes à Rom (Vienne).

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De nombreux lieux-dits permettent d'en tracer l'itinéraire.
À l'occasion du chantier de la "route stratégique" reliant la Rochelle à Saumur, on a trouvé une borne milliaire qui permet de dater cette voie de l'époque de Tacite.
Des écrits attestent aussi l'existence d'un hypocauste, système de chauffage d'une villa romaine.

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On a également trouvé sur le site des tuiles à rebords.
Le nom des habitants de la commune est, tout simplement, "LES PÉTROVICINIENS", évoquant, comme il se doit le Grand Apôtre et les voies romaines.
Des écrits attestent que Saint-Pierre du Chemin fut chef-lieu de doyenné (avec 31 paroisses) jusque vers 900.
Pierre Bressuire, un savant bénédictin, est né à Saint Pierre du Chemin vers la fin du XIIIème siècle.

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On ne sait rien de son enfance, mais il semblerait qu’il ait passé sa jeunesse à l’abbaye de Maillezais.
Selon les historiens, "c’est un savant de premier ordre et un écrivain éminemment moral et religieux".
Il est l’auteur de cinq ouvrages importants traitant de la morale et de la description du monde.
Malheureusement, il ne reste aucune trace de ses manuscrits.
En 1351, il devient secrétaire du roi Jean le Bon.

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Il est mort en 1362 à Paris.
À cette époque (XVème) aurait été construite l’église dont il reste encore, de nos jours, la façade.
En 1403, apparaissent les premiers seigneurs de la Ménardière en la personne d'André Grignon ainsi que la première construction du château.
Les guerres en ont détruit la plus grande partie mais ont épargné une tour que nous pouvons encore admirer.
Elle renferme un magnifique escalier de granit.

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Au bout d'une allée ombragée de 1100 m se dresse dans la campagne vendéenne, la silhouette du château de la Ménardière.
Un petit porche permet de franchir les douves et donne accès à la façade ornée d'une porte ouvragée.
Datant du 15ème siècle, ce monument a conservé de sa splendeur originelle un majestueux escalier.
D'élégantes balustrades et des clés de voûtes armoriées en complètent la décoration.
A droite de l'entrée principale s'ouvrait une autre porte, sans doute celle d'origine.

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Il n'en subsiste qu'un entourage de pierre blanche, mais qui est une véritable dentelle.
La famille propriétaire jusqu'au siècle dernier était de la lignée d'Asnières de la Châtaigneraie.
L'un des héritiers eut le mérite de redonner un peu de splendeur au logis et introduisit dans la région le peuplier d'Italie.
Les propriétaires actuels en sont Mr et Mme Du Plessis de Grenédan.
Ils ont mené à bien une belle opération de sauvetage de l'édifice.

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Ils ont remis en valeur le logis par une restauration et en ont fait un Gîte de France de caractère.
Grâce à eux, le site, promis aux ronces et aux éboulis, a repris vie.
Et les soirs de fête, on peut encore entendre les cors et les cris d'une meute imaginaire poursuivant quelque cerf dans la forêt.
Le château de la Ménardière est intégré à une ferme.
Situé sur un domaine agricole et sur une terre noble à la fois, il constitue la synthèse architecturale entre le château et la métairie.
Construit au XVème siècle, il a d'abord appartenu aux seigneurs de GRIGNON.

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À la suite d'une sentence en 1579, il fut démoli, puis reconstruit début XVIIème.
Jean d'Asnières de la Chataigneraye et sa famille en furent alors les heureux propriétaires.
Celui-ci introduisit un certain nombre de peupliers d'Italie sur le domaine.
Durant la Révolution, le château fut incendié par des colonnes infernales.
La femme du dernier des d'ASNIÈRES a possédé le château et fonda aussi un hôpital à Saint Pierre du Chemin.

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Mais revenons sur son histoire.
Le château de la Ménardière fut habité, presque constamment, jusqu'à la révolution, par des familles importantes et fortunées.
Il devait être à cette époque une des plus belles demeures de cette partie de Vendée.
La Ménardière fut évidemment fondée par les MESNARD dès le 14ème siècle.

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On sait seulement que dès 1403, André GRIGNON, fils de Jean GRIGNON, déjà seigneur de Breuil Bastard, à la Tardière, est seigneur de la Ménardière.
Le dernier des GRIGNON de la Ménardière fut François GRIGNON.
Celui-ci fut assassiné vers 1529 par Gilles et Jacques de Faubert, seigneurs de la Vergne à Secondigny.
Ces derniers furent condamnés à être décapités et leurs biens confisqués.

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Cette sentence fut rapidement suivie de lettres de grâces.
François GRIGNON était alors père d’une fille mariée depuis quelques années à Louis BIGOT.
Tout fait penser, que François GRIGNON fit construire la tour et l'escalier de la Ménardière.
Les armes des GRIGNON y sont nombreuses et toutes en premières places.
Louis BIGOT qui en 1531 est veuf de Catherine GRIGNON descend d'un maire de Poitiers en 1372.
Sa famille est riche.

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Les nouveaux seigneurs de la Ménardière sont donc les BIGOT.
Ils possèdent en outre la seigneurie de la Girardie à Sérigné où ils édifieront une fort belle demeure.
La Ménardière passe à leur second fils François BIGOT.
Il est catholique et capitaine d'une compagnie d'ordonnances du Roi Charles IX.
En mai 1574, il assiège le château de la Forêt-sur-Sèvre, occupé par les protestants parmi lesquels se trouve son gendre, René BASTARD de la Cressonnière.

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Les protestants paraissent les moins nombreux et disposés à se rendre.
François BIGOT vient se présenter en tant que parlementaire.
Il est tué.
Il se trouvait alors entre les deux ponts du château et ce meurtre était "contre tout droit de guerre".
On ne se gêna pas pour accuser René Bastard d'avoir voulu faire assassiner son beau-père.
Il était pressé de le voir disparaître et lui reprochait d'avoir donné La Girardie à sa fille cadette Anne.
Sa propre femme Charlotte BIGOT était l'aînée des deux sœurs et il estimait que son père aurait du lui donner la Girardie en plus de La Ménardière.

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Le 7 novembre 1579 René BASTARD sera condamné à mort par la Cour des Grands Jours de Poitiers.
La sentence ordonne que les châteaux de La Ménardière et de la Cressonnière, tous deux appartenant à René BASTARD soient rasés…
Ce n'est que deux ans plus tard que René BASTARD fut tué dans un combat près de Richelieu.
La Ménardière sera jusqu'à la Révolution la résidence principale des héritiers de René BASTARD.

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Ces derniers seront des personnages riches et puissants.
Son fils Henry BASTARD sert Henri IV avec fidélité. Il sera chevalier de l'ordre du Roi et Gouverneur de Maillezais.
Sa femme Louise de PONTLEVOYE lui porte le charmant château de la Blandinière près de Mauléon et d’autres biens.
Mais les BASTARD sont restés protestants et, à la génération suivante, les deux fils d'Henry BASTARD suivront Soubise dans sa révolte contre Louis XIII.
L'aîné sera tué lors de la bataille de Mareuil.
La Ménardière et la plus grande partie de l'héritage des BASTARD va revenir à la fille aînée Louise.

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Comme la plupart de ses frères et sœurs, elle est née à la Ménardière.
Elle a épousé Louis MAISTRE qui est seigneur de la Papinière et d'Aizenay.
Leurs descendants, les MAISTRE puis les LA TOUR vont vivre à la Ménardière.
En 1784, leur héritière, Henriette-Catherine de La Tour épouse Louis-Henri d'ASNIERES, seigneur de Lucques.
C'était un voisin qui résidait au petit château de Lucques à la limite de Menomblet et de Saint-Marsault.

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C'est peu de chose à côté de la Ménardière et les d'ASNIERES vont désormais habiter la Mesnardière.
HENRI D'ASNIERES, était marquis d'Asnières, seigneur baron de Palluau et Aizenay, ancien mousquetaire noir et maréchal de camp, né au château de La Ménardière de Saint-Pierre-du-Chemin, le 3 décembre 1737, de parents demeurés secrètement protestants.
Marié à Paris en 1773 avec Jeanne-Rose DIGEON, aussi protestante.

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Il mourra à Paris en 1814 où il avait émigré en octobre 1791.
Il fait la campagne de 1792 dans la 2e compagnie d'ordonnance comme chef d'escadron, rejoint l'armée de CONDÉ le 20 août 1793, est capitaine du 1er escadron de la 2e division de cavalerie noble en 1794 à Dubno, en Volhynie, puis séjournera à Hambourg.
Son frère cadet, Jean d'Asnières, marquis d'Asnières-La Châtaigneraie, aussi ancien mousquetaire noir, officier des gardes françaises.
En 1791, il devient dans l'armée des princes, colonel de la 7e brigade des compagnies nobles d'ordonnance.
Il quittera le service dès le 31 décembre 1792. Né à La Ménardière le 23 mars 1739.
Sa femme, Armande-Catherine DE MONTMORIN, épousée en 1784, était catholique.
Il mourra à La Ménardière en 1824.

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C’est à cette époque, que les d’ASNIERES remanient profondément l’architecture du château et de ses dépendances.
Leur fils Jean d'ASNIERES se trouve à la tête d'une fortune considérable.
Il obtient l'érection en marquisat d'ASNIERES-LA CHATAIGNERAIE, de ses terres du Petit château de Vouvant, de La Chataigneraie, de la Ménardière, Saint-Pierre-du -Chemin et Menomblet.
Jean d'ASNIERES épouse en 1784 Mademoiselle Catherine de Montmorin.
Ils habitent la Ménardière où vont naître leurs enfants.
La Révolution arrive et Jean d'ASNIERES émigre. 
Sa femme et ses enfants demeurent d'abord à la Ménardière puis se retirent en Normandie.

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Le château est incendié lors du passage des colonnes infernales.
Mais qu'en est-il réellement sur la femme et les enfants……?
Une légende dit que le propriétaire de l'époque voyant les colonnes infernales s'approchant du château, prit la fuite laissant femme et enfant à leur triste sort.
L'épouse sera malheureusement torturée, violée et comme ses enfants, sacrifiée…
Certains soirs de pleine lune, il n'est pas rare de voir le fantôme bienveillant de la maîtresse de maison à la fenêtre de la tour (attendant le retour de son époux ou veillant sur ses hôtes en guettant l'arrivée des bleus)..., et d'entendre les rires des enfants jouant dans le grand escalier.

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Légende ou réalité…., je vous laisse juge….
Toutes les terres de Jean d'ASNIERES ont été confisquées comme biens d'émigrés.
Elles seront mises en adjudication le 9 Pluviôse an IV (29 janvier 1796).
Grâce à un prête-nom, la citoyenne Catherine Arnaude de Montmorin, femme de Jean d'ASNIERES a le droit de racheter le "ci-devant château de la Ménardière, incendié".
Ainsi La Ménardière revient aux d'ASNIERES.
On peut penser qu'ils procédèrent à quelques réparations sommaires afin de pouvoir y faire quelques séjours mais en temps normal ils habitent Paris.
Le dernier des d'ASNIERES à posséder la Ménardière sera le comte Raymond d'ASNIERES qui épouse Mlle MORIN de BANNEVILLE.
Cette dernière meurt veuve en 1881.
Elle a fondé à Saint-Pierre-du-Chemin un hôpital.
Elle sera inhumée dans la chapelle de ce dernier ainsi que son mari.

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On y transportera également les corps de ses beaux-parents.
La Ménardière a été achetée en 1869 par Edmond SAVARY de BEAUREGARD, de la branche du Chastenay à La Chataigneraie, qui s’intéressait essentiellement aux terres qui l’entouraient.
Le château ne fut pas habité par sa famille et tomba en ruines.
La Ménardière passera par héritage à ses descendants directs, les LA BARRE de NANTEUIL, puis les du PLESSIS de GRENEDAN qui la restaureront partiellement à partir de 1998.
Débutée au 14ème siècle, la construction du château se poursuivit au 15ème, notamment avec l'escalier.

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De style gothique flamboyant, il est classé comme le plus bel escalier au patrimoine de France.
Il est caractéristique de la fin du 15ème siècle.
Le Roi Charles VIII (régnant de 1483 à 1498) avait 21 ans quand il épousa la duchesse Anne de Bretagne, mariage qui devine une réussite sentimentale.
Il entreprit d'importantes constructions à Amboise, dont l'aile dite "de Charles VIII" et la chapelle Saint-Hubert (Gothique flamboyant).
Mais toutes proportions gardées, faisons quelques comparaisons entre le château d'Amboise et le modeste château de la Ménardière…

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Les clés de voûte de l'escalier de la Ménardière présentent des similitudes avec celles de la chapelle Saint Hubert d'Amboise.
Il y a une ressemblance avec la balustrade du haut de l'escalier de la Ménardière avec celle de la lucarne d'Amboise.
Les restes de sculptures de l'ancienne porte d'entrée de la Ménardière présente des similitudes avec cette même lucarne d'Amboise (Deux pinacles, et traces d'un fleuron).
Revenons sur l'histoire.
Charles VIII part pour l'Italie en 1494, d'où il ramènera des artistes et des artisans qui furent les premiers à diffuser le courant artistique de la Renaissance en France.
C'est la fin de l'art gothique.

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Charles VIII meurt à Amboise en 1498 en se fracassant le crane contre le linteau d'une porte trop basse… comme on le faisait à l'époque….
Les remaniements du 18ème siècle seront :
A l'extérieur…
L'accès principal du château a été redéfini dans l'axe de la tour.
Une plantation d'une avenue menant au château sur plus d'un kilomètre.
La modification du porche d'entrée et du pigeonnier (colombier).
Réduction de la grande cour en construisant deux petits bâtiments terminés par des frontons triangulaires.
Percement d'une nouvelle porte centrale et suppression de la porte flamboyante donnant accès à l'escalier.

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A l'intérieur…
Le salon de forme carrée a été transformé pour réaliser une plus grande symétrie dans le salon octogonal actuel.
Pour cela, on modifie la place et le style de la cheminée pour la mettre au centre de mur.
On perce de nouvelles portes hautes.
On coupe les quatre angles de la pièce en bouchant le passage vers l'escalier.
Ce passage ne sera réouvert qu'en l'an 2000 avec une porte dissimulée dans le mur.
En 1997, la tour d'escalier octogonale du logis était le seul élément encore couvert d'une toiture.

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Aujourd'hui, après restauration, le château est un très grand gîte de caractère, entièrement indépendant.
RDC : salon de 50 m² décoré, grande salle à manger, cuisine (congélateur), salle d'eau/wc, 1 chambre (2 lits 90 jumeaux), wc.
Escalier gothique monumental.
Etage : 3 chambres (1 lit 160) - (1 lit 140) - (2 lits jumeaux 90, 1 lit 90), 1 salle de bains, 1 salle d'eau, 2 wc.
Téléphone illimité sur fixes en France.
Jardin clos de 1000 m² avec terrasse (salon de jardin, barbecue).
Piscine semi-enterrée ouverte d'avril à septembre. Abri voiture, ping-pong, VTT, mini-billard.
Ferme à proximité.
Pièce d'eau avec barque et cannes à pêche.

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Construit au 15ème siècle, remanié au 18ème, ce château (grâce à son imposant escalier est inscrit aux Monuments historiques) a été partiellement restauré en 98/2000.
L'escalier de la Ménardière est un escalier gothique monumental.
C'est grâce à celui-ci que le château est répertorié au Monuments Historiques de Vendée dont la directrice elle-même a déclaré comme sans nul doute le plus bel escalier gothique de Vendée.
En 2014, il a été le cadre du tournage de plusieurs scènes du film "meurtres à Guérande" diffusé sur FR 3 le 14 février 2015, rediffusé régulièrement.
La maquette de ce château et le moulage d'une des clés de voûte de l'escalier sont présentés à la Chabotterie (haut lieu touristique de la Vendée).

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Il se situe en Sud Vendée, dans une zone riche en ressources touristiques à une trentaine de kilomètres du célèbre parc d'attractions du Puy du Fou.

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Renseignements et réservation sur : 
https://www.gites-de-france.com/fr/pays-de-la-loire/vendee/chateau-de-la-menardiere-h85g010410

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21 juin 2019

"VENDEE ! PAYS DES MISSIONS DE MONTFORT !"

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Son nom retentit dans la nuit du Puy du Fou.
Il n'est pas Vendéen.
Il est né en Ille-et-Vilaine, à Montfort-sur-Meu.
Enfant de la campagne bretonne, il a grandi au village d'Iffendic (35750), dans une famille plus riche d'enfants que d'écus.
A douze ans, il a pris le chemin de Rennes pour aller étudier au collège des Jésuites.
Brillant élève, il apprend le latin, le grec, il excelle en dessin, en peinture, en poésie.
On remarque surtout sa piété, son silence recueilli, son amour de la Vierge, sa tendresse pour les pauvres.
Un jour qu'il prie devant Notre-Dame des Miracles, une illumination intérieure confirme l'inspiration déjà germée en son cœur.
Il sera prêtre et missionnaire.
Il donnera sa vie à Jésus-Christ et à l'évangélisation de ses frères.
Une bourse, un habit neuf, de bons souliers et le voici sur la route, à pied, vers Paris et le séminaire de Saint-Sulpice.
Au premier pont, sur la Vilaine, un mendiant se présente à lui.
Montfort lui donne sa bourse.
Plus loin, un pauvre à nouveau le sollicite.
Le jeune homme lui offre son habit neuf.
Au troisième qui surgit, que donner encore ?
Montfort n'hésite pas.
Il se dépouille de ses vêtements et les échange contre les haillons du miséreux.
Puis, tout heureux, il poursuit son chemin.

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C'est en cet équipage qu'il arrive dans la capitale.
Il n'est pas Vendéen d'acculturation.
Sa formation "Jésuite", ses études théologiques à St-Sulpice lui ouvrent des possibilités diverses.
Sitôt ordonné prêtre, il ne rêve pourtant que d'aller catéchiser les "pauvres des campagnes", alors si démunis, et de missionner parmi eux.
On l'envoie à Nantes, il passe à Poitiers.
On l'appelle à Paris.
Son goût pour l'indigence et les indigents, son zèle à introduire des réformes, son style de vie "à la Providence" choquent et scandalisent les gens installés.
Des évêques même, prévenus contre lui, le chassent de leur diocèse.
"Je suis, dit-il, comme une balle dans un jeu de paume, on ne l'a pas sitôt poussée d'un côté qu'on la pousse de l'autre, en la frappant durement".
Adieu, Rennes... Adieu, Poitiers... Adieu Nantes... Adieu, Paris...
Quelle est donc sa voie ?
Il va la découvrir à Rome, près du Pape Clément XI.
Il lui fait part de son désir des missions lointaines.
Mais non !
"Vous avez, Monsieur, en France, un assez grand champ pour exercer votre zèle".
C'est la parole du Vicaire de Jésus-Christ.
C'est pour Montfort la parole de Dieu.
De 1706 à 1716, il va missionner dans 'l'Ouest de la France.
En 1712, il se fixe un temps dans le diocèse de La Rochelle, dont fait partie à l'époque, le bocage vendéen.
L'évêque de La Rochelle, Mgr de Champflour, est pour Montfort un protecteur et un ami.
Il lui confie plusieurs missions dans les paroisses de sa ville épiscopale et de son diocèse.
Alors, le missionnaire sillonne l'Aunis, le Bressuirais, la Vendée.
Il prêche à La Garnache, à Saint-Hilaire-de-Loulay, à Luçon, à l'île d'Yeu, à Sallertaine, à St-Christophe-du-Ligneron, à Esnandes, à Courçon, à Bressuire, à La Séguinière, à Roussay, à Saint-Amand, à Fontenay-le-Comte, à Mervent, à Vouvant, à Villiers-en-Plaine, etc.

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Il est passé, sans doute, au Puy du Fou...
La forêt de Mervent charme son attrait pour la nature et pour la solitude.
D'une grotte, il fait son ermitage.
Il s'y livre à la prière.
Il y trouve le bonheur.
Il y entend : "L'éloquent silence des rochers et des forêts qui ne prêchent que paix, qui ne respirent qu'innocence".
Il y goûte "une paix profonde".
Le granit breton a fait alliance avec les rochers du bocage.
L'alliance est scellée dans la mort.
A quarante ans, Montfort est épuisé...
Épuisé par le travail, les longues marches, les jeûnes et les veilles, les dures mortifications qu'il s'inflige.
En avril 1716, il arrive à St-Laurent­-sur-Sèvre, miné par la fièvre.
Toujours ardent, il y commence la mission.
Son dernier effort, c'est le dernier sermon qu'il y prêche, sur la douceur de Jésus.
Il doit s'aliter.
C'est dans une chambre d'auberge, exiguë et misérable, qu'il rend le dernier soupir, au milieu des gens du bourg qui veulent tous, à leur tour, recevoir sa bénédiction.
Allons, mes chers amis, Allons en Paradis.
Quoi qu'on gagne en ces lieux, Le Paradis vaut mieux.
Cette strophe d'un de ses cantiques est son dernier message.
Il n'est pas Vendéen, mais la Vendée garde son tombeau.
Selon une ancienne tradition, reprise il y a quelques années.
Un pèlerinage annuel (le second dimanche d'octobre) rassemble les gens de la région dans la basilique de Saint-Laurent.

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Il n'appartient pas à la Vendée.
Canonisé par Pie XII en 1947, il appartient désormais à l'Eglise universelle.
Ses livres, ses cantiques, les récits de sa vie sont à tous ceux qui veulent le découvrir.
Son esprit se survit en ses fils et ses filles.
- Pères et Frères Montfortains, Filles de la Sagesse, Frères de Saint-Gabriel, dont les maisons bordent la Sèvre, dont les clochers émergent des coteaux qui en longent le cours.
- Pères, Frères et Sœurs dispersés à travers le monde.
- Pères, Frères et Sœurs de toutes races, en tous les continents.
Il n'appartient pas à la Vendée.
Mais la Vendée lui appartient depuis qu'elle l'a reçu, depuis qu'elle a reçu son dernier souffle.
"VENDEE - PAYS DES MISSIONS DE MONTFORT"
- Pays évangélisé par lui et par ses fils.
- Pays qui lui a donné tant de ses enfants.
- Pays qui a suivi ses consignes, au temps des violences et de la persécution religieuse.
- Pays qui a reçu de lui un héritage spirituel.
Dans la nuit du Puy du Fou, la Vendée, fidèle, a redit son nom.
Puisse-t-elle garder son message !

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