La crèche à travers le temps.
Connaissez-vous l'histoire de la crèche ?
Elle remonte à bien longtemps et célèbre la joie de la Nativité, devenue au fil des siècles une merveilleuse expression de foi populaire.
La première représentation de la crèche a suivi de peu la naissance de l'enfant Jésus.
Dès le deuxième siècle, à Rome, un artiste peignait, sur les murs des catacombes de Priscille, une fresque de la Nativité.
Puis, dans le même lieu, les mages firent leur apparition.
Au quatrième siècle, on vit apparaître l'âne et le boeuf.
Mais c'est incontestablement à Saint François d'Assise que l'on doit la première crèche vivante.
Depuis, dans le monde entier, on commémore la naissance de Jésus.
A Creccio, dans la nuit du 14 au 15 décembre 1223, François fit préparer au château, une crèche avec du foin, un âne et un boeuf.
Il pensait qu'il était plus facile, grâce à cette représentation vivante, de s'imaginer la vie du Christ dès sa plus tendre enfance et les souffrances qu'il avait dû endurer dès sa venue au monde.
L'office de Noël fut donc célébré avec les frères de l'ermitage voisin et les gens du pays.
François, qui n'était que diacre, servait la messe.
A l'époque, il semble que cette crèche ait été une nouveauté dans la liturgie.
Elle aurait été approuvée par le pape dont Saint François avait sollicité l'autorisation.
Pendant deux siècles au moins, les crèches furent aménagées uniquement dans les églises, pour l'édification des fidèles.
Puis elles entrèrent dans les maisons et les palais.
Les artisans et artistes mirent à l'épreuve leur habileté et les crèches rivalisèrent d'ingéniosité.
Certaines d'entre elles, fabriquées durant l'ère baroque, étaient même munies de mécanismes compliqués permettant aux personnages de se mouvoir comme les petits acteurs d'une pièce de théâtre.
Depuis, la crèche n'a cessé de conquérir le cœur des hommes du monde entier.
La crèche est devenue ainsi l'expression d'un art spontané et chacune d'elles est unique.
Placée sous le majestueux sapin, la crèche évoque la naissance du Christ et transmet un message d'amour et de paix.
C'est autour d'elle que se réunissent familles et amis.
A l'origine, le mot crèche désignait la mangeoire des bestiaux où fut déposé Jésus par la Vierge.
PETIT PAPA NOËL
Quelques mots sur notre bien aimé "PETIT PAPA NOËL".
Qui est-il ?
D'où vient-il ?
PETIT PAPA NOËL.
Ce malicieux papy, chaussé de hautes bottes et portant un bonnet rouge, fait depuis quelques temps concurrence à Saint Nicolas.
Plus jeune, les yeux pétillants de malice et les pommettes rieuses, le père Noël porte un baluchon de joujoux sur l'épaule et se promène sur un magnifique traîneau tiré par un attelage de rennes.
Chanté par Tino Rossi, il y a de nombreuses années, qui oserait encore imaginer un décembre sans son "Petit Papa Noël" ?
Le bambin qui garde les yeux ouverts la nuit du 24 décembre, a des chances de l'apercevoir se glissant par la cheminée pour déposer les cadeaux au pied du sapin.
Car, par tous les temps, il fait son tour, et, pour rien au monde, il ne voudrait décevoir les têtes blondes.
LE PAYS DU PERE NOËL.
En Norvège, même le père Noël a dû prouver qu'il avait du sang lapon dans les veines pour pouvoir conserver son renne !
Le lien qui unit lapons et rennes remonte à la nuit des temps.
A la fin de la période glaciaire (il y a 10.000 ans), le renne fut le premier animal à s'établir dans le nord de la Scandinavie.
A l'origine, les lapons chassaient exclusivement les rennes sauvages.
Toutefois, ils parvinrent vite à en apprivoiser quelques-uns.
(Photo : https://www.santaclausvillage.info)
Dès le 17ème siècle, l'élevage du renne supplanta définitivement la chasse des animaux sauvages.
La Laponie d'aujourd'hui s'étend par-delà les frontières de Norvège, de Suède, de Finlande et de Russie. Pourtant, on ne rencontre plus de lapons semi-nomades qu'en Norvège (qu'ils appellent Finmark).
Ces peuplades parcourent annuellement des centaines de kilomètres avec leurs troupeaux.
A l'heure actuelle, il n'y a plus que 10% de lapons en Norvège à dépendre des rennes pour leur subsistance.
L'aventure reste pourtant à l'ordre du jour, quand on pense que 450 familles et 170.000 rennes voyagent sur un territoire aussi grand que tout le Danemark.
Au printemps, les troupeaux et les "bergers" se déplacent vers les îles et les presqu'îles qui bordent la côte, pour retourner vers la toundra en automne, afin d'y passer l'hiver.
Ces migrations semestrielles sont bénéfiques tant aux hommes qu'aux animaux.
Dans les pâtures d'hiver, les bêtes se nourrissent essentiellement de lichens, qui sont composés surtout d'hydrate de carbone.
Cependant, bien que ces lichens soient suffisants pour assurer leur croissance, les rennes doivent aussi absorber des protéines, qu'ils trouvent au printemps dans les prés, le long des côtes.
Afin de sauver la culture lapone, le gouvernement norvégien encourage l'élevage de rennes.
Dans les circonstances particulières comme un mariage, les lapons revêtent toujours leur costume typique et coloré.
L'épiphanie et les cadeaux
Le 06 janvier, c'est l'Épiphanie.
L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre la visite des mages à l'enfant Jésus, le Messie dans le monde.
Elle a lieu le 6 janvier (ou le premier dimanche après le 1er janvier, comme le mentionnent tous les calendriers publiés en France) .
Épiphanie est un mot d'origine grecque, Ἐπιφάνεια Epiphaneia qui signifie "manifestation" ou "apparition" (du verbe φάινω phainô, "se manifester, apparaître, être évident").
La fête a des sens différents selon les confessions.
La tradition rapporte que trois Mages venus d'Orient ont fait route jusqu'à Bethléem guidés par la lumière d’une étoile.
Dans la Légende dorée et conformément à l'Évangile, on nomme les Mages dans trois langues différentes :
• Appellius, Amerius et Damascus en latin.
• Galgalat, Malgalat et Sarathin en hébreu.
• Caspar, Balthasar et Melchior en grec.
Quand ils découvrent l'enfant Jésus dans l'étable, ils s'agenouillent devant lui en signe de respect et lui offrent de l'Or, de la Myrrhe et de l'Encens.
Selon la tradition, les trois présents apportés symbolisent trois aspects de Jésus :
L'Or symbolise la royauté est apporté par Melchior.
L'Encens, utilisé pour le culte et la divinité du Christ est apporté par Gaspard.
l'encens est une substance produite à partir de la résine d'un groupe d'arbres appartenant au genre Boswellia sacra, de la famille des Burséracé et est utilisé par de nombreuses civilisations pour son agréable parfum.
La Myrrhe (ou parfum des morts), apportée par Balthazar, annonce la souffrance rédemptrice de l'homme à venir sous les traits de l'enfant et que le Fils devait mourir.
Pour les Anciens, la myrrhe est une plante du paradis qui évoque l'état originel auquel nous aspirons tous (la pureté).
Le jour de l'Epiphanie, l'Eglise fête plusieurs événements.
Adoration des Rois Mages, le baptême de Jésus, les Noces de Cana...
Une certaine confusion serait née dans les esprits simples...
C'est ainsi que l'on raconte l'histoire de ce brave curé de campagne qui aurait annoncé du haut de sa chaire :
"Dimanche prochain, mes très chers frères, fête de Sainte Epiphanie, vierge et martyre, mère des trois Rois Mages".
Les Rois Mages sont toujours présents parmi nous et nous pouvons voir la châsse où sont conservées leurs reliques.
La châsse des rois mages de Cologne (en allemand Dreikönigenschrein) est un reliquaire conservé dans la cathédrale de Cologne.
Orfèvre : Atelier de Nicolas de Verdun et ses successeurs colonais.
Date de fabrication : 1181-1230
Elle est composée de : Bois de chêne restauré, argent et cuivre repoussé et doré, émail champlevé, cloisonné et mixte, vernis brun, filigranes et pierreries.
Dimensions : H. 153 cm, La. 110 cm, Lg. 220 cm.
Son lieu de conservation actuel est le Chœur de la cathédrale de Cologne, Allemagne.
Cette ville fut à 99 % détruite à la fin de la deuxième guerre mondiale, mais seul l'endroit où ils se trouvent est resté intact.
De cette tradition nous est parvenu la "Galette des Rois".
Ce serait aux chanoines de l'Abbaye de Besançon que l'on devrait la tradition du "gâteau des Rois".
Dès le XIV siècle, à chaque Epiphanie, ils prirent l'habitude de tirer au sort le nouveau maître du Chapitre.
L'ecclésiastique qui trouvait la piécette dissimulée dans un pain était choisi pour l'année.
Peu à peu... (Serait-ce un péché de gourmandise ?).
Les braves chanoines remplacèrent le pain par une couronne de brioche...
Dès le XV siècle, cette coutume s'étendit à différentes corporations qui choisissaient ainsi leur maître.
Et puis, l'habitude s'installa dans toutes les couches de la société de "tirer les Rois"... sans raison précise... pour le seul plaisir de la fête.
Un petit Medley de Noël.
Je vous propose d'écouter un petit medley composé par Richard LIEGEOIS et qui regroupe les airs traditionnels de cette fête magique.
Le Grand Noël 2016
Pour télécharger la borchure, cliquez sur le lien :
http://www.puydufou.com/download/fr/winter-brochure.pdf
Sur la route de Melchior *
L'adoration des mages (RUBENS).
Le premier des Mages s’appelait Melchior, c’était un vieillard à cheveux blancs, à la longue barbe.
Il offrit l’or au Seigneur comme à son roi, l’or signifiant la Royauté du Christ.
Melchior était le roi et mage (prêtre) de Haute-Mésopotamie soit la Perse, avec Gaspard roi et mage de Mésopotamie centrale, ils devaient se rendre à Jérusalem à une conférence sur la paix dans le monde et en chemin, ils se sont rencontré et suivi l'étoile.
MELCHIOR est à l'origine du mot MAGE.