A méditer
Les livres ne se détruisent qu'avec l'inconscience des incrédules !!!
Derrière ce décors, des femmes, des hommes, des artisans ont travaillés pendant des mois afin de nous faire revivre toutes ces aventures...
Alors touchez pas.....
D'autres visiteurs seront contents et auront aussi le droit de voir ces chef-d'oeuvre en bon état.....!!
Petit Claus devient le Père Noël
Lors d'une nuit glaciale, un 25 décembre, est né un petit garçon nommé CLAUS.
Ce jour-là, il faisait si froid, que même le sapin de Noël, à l'intérieur de la maison était recouvert de glaçons.
Depuis ce jour, le nouveau-né adorait le froid, la gelée, la neige...
Et ceci au grand désespoir, de son grand frère et de sa grande sœur.
VICTOR et ANNE qui eux, préféraient le soleil, la chaleur.
Même la maman de CLAUS était inquiète à son sujet.
Elle craignait qu'il n'attrape un rhume.
La saison préférée de ce dernier s'avéra donc l'hiver.
Dès qu'il sut marcher, il aimait jouer à l'extérieur.
Il construisait des bateaux, des châteaux ... de neige.
Il ne se sentait bien que dans un univers de fraîcheur.
Sa maman redoutant qu'il ne se perde dans la neige, lui confectionna un petit ensemble rouge bordé de fourrure blanche ainsi qu'un petit bonnet rouge (forme et couleur qu'il portera toute sa vie).
Elle lui épingla même sur une manche la clé de la maison.
Afin qu'il puisse entrer chez lui quand il le souhaiterait.
Cependant, un jour, il perdit la clé que sa maman lui avait confiée.
Gardant son calme, il monta sur le toit de la maison et rentra chez lui par la cheminée.
CLAUS adoptait un comportement très différent de celui d'Anne et Victor.
Il était de nature très calme, solitaire mais toutefois gaie.
Quant à son frère et sa sœur, ces derniers aimaient attirer l'attention de tout leur entourage par des récitations, des chants... et ceci jusqu'à applaudissements.
Anne et Victor s'appropriaient tout ce qu'il possédait.
Et CLAUS donnait généreusement tous ses jouets.
Il aimait que tout le monde soit heureux auprès de lui.
Mais son frère et sa sœur lui en faisaient voir de toutes les couleurs en collant du chewing-gum sur sa luge, faisant des nœuds aux manches de son manteau, inventant même une chansonnette pas très élogieuse à son égard.
Puis vint le temps pour CLAUS d'aller à l'école.
Sa bonté resta la même.
Il continuait d'offrir ses jouets à ses camarades de classe, ainsi que son déjeuner.
Il alla même jusqu'à offrir son orange à la maîtresse.
Celle-ci enchantée, le remercia en le comparant à un saint "SANTA CLAUS".
Devenu adulte, CLAUS décida alors de se retirer et dit :
"Je vais m'établir dans un endroit très froid et me laisser pousser la barbe.
Et chaque année, le jour de mon anniversaire, je rendrai visite dans toutes les maisons du monde pour y déposer des jouets".
Décidé, il se mit à fabriquer un traîneau et se fit deux amis.
Des rennes appelés PRINCE et RACHEL.
Ces derniers tireraient son traîneau.
Le jour du départ arriva.
CLAUS dit au revoir à toute sa famille.
Le chemin fut très long.
Mais arrivé au pôle nord, il rencontra des petits lutins qui voulurent bien l'aider dans son entreprise.
Pour commencer, ils lui fabriquèrent une immense et ravissante maison.
Ensuite, ils l'aidèrent à fabriquer des millions et des millions de jouets.
Il en fallait pour tout le monde.
Puis, ils perfectionnèrent le traîneau afin que celui-ci puisse porter tous les jouets.
Le lutin magicien donna même un pouvoir aux rennes.
Dorénavant PRINCE et RACHEL voleront dans les airs.
Aujourd'hui, chaque année, lorsque le 25 décembre approche, CLAUS quitte tous ses amis et le pôle nord pour distribuer tous les cadeaux qu'il porte dans sa hotte.
Cette année il n'oubliera personne.
Tous les enfants de la terre trouveront dans leurs souliers les jouets qu'ils ont désirés.
Saint-Nicolas
En Allemagne, en Autriche et en Hollande, c'est Saint-Nicolas qui "descend du ciel".
La charmante tradition, si chère aux enfants, qui veut que le Père Noël remplisse de présents les chaussures laissées devant la cheminée, trouve ses origines dans la générosité légendaire de Saint-Nicolas.
Certes, le saint homme a été délaissé par la plupart des enfants du monde au profit de son "collègue" américain.
Mais, nos voisins allemands, autrichiens et hollandais lui sont restés fidèles.
Saint-Nicolas était évêque de Myre, en Asie Mineure, où il mourut le 6 Décembre 342.
Il s'illustra en distribuant toute sa fortune aux miséreux.
Mais Saint-Nicolas serait resté un saint "local" si sa réputation n'avait été répandue par les Croisés au-delà de la Méditerranée.
Lorsque ses restes furent ramenés à Bari, en Italie, une terrible tempête se déchaîna...
Le seul bateau du convoi à être épargné fut celui où reposaient les pieuses reliques.
De ce fait les marins l'invoquaient pour se protéger des naufrages.
Plus tard, l'imagination populaire en fit le protecteur des enfants en détresse.
N'avait-il pas ressuscité trois petits enfants, qui s'en allaient glaner aux champs et qu'un boucher sadique avait égorgés, puis mis au saloir ?
Ainsi au fil des siècles, Saint-Nicolas devint-il le saint patron des pauvres, des marins et des enfants.
Au XIIe siècle, les villes commerçantes du Nord de l'Europe, se mirent sous la protection de ce Saint-Nicolas qui sauvegardait si bien les navires.
En l'honneur de leur saint patron, les villes prirent l'habitude, le 6 Décembre, de donner aux enfants de chœur un jour de congé et quelques piécettes de monnaie.
Puis, peu à peu, ces largesses s'étendirent à tous les enfants.
Enfin, la coutume s'établit que Saint-Nicolas distribue lui-même des présents aux petits.
Le 5 Décembre au soir, les enfants déposent devant la cheminée leurs souliers (bien cirés !) ou leurs chaussettes (les plus grandes !).
Ils n'oublient pas le compagnon favori du bon évêque : son âne.
Une belle carotte l'attend pour le récompenser de porter la lourde hotte.
Ensuite, il faut se mettre au lit.
Dans la nuit du 5 au 6 Décembre, Saint-Nicolas arrive par les airs et commence sa "tournée".
Mais, attention, l'âne qui le suit transporte deux paniers.
L'un chargé de jouets et l'autre de martinets.
Gare aux petits diables !
Souvent, Saint-Nicolas qui n'aime vraiment pas sévir, confie la distribution des pénitences" à Pietr son serviteur maure.
Celui que l'on appelle aussi le "Père Fouettard".
Le 6 Décembre, la fête s'installe.
On découvre des trésors devant la cheminée, on chante, on rit et on festoie.
On mange traditionnellement le lapin qui a mijoté des heures et surtout de nombreuses sucreries.
Notamment des brioches fourrées aux fruits confits en forme de Saint-Nicolas, bien-entendu !
Fruits secs, raisins et pommes sont sur toutes les tables.
Les pommes, semble-t-il, pour que chacun se souvienne bien de la faute d'Eve, qui priva les hommes des délices du Paradis (Mais était-elle la seule responsable !) .
A peine le bon évêque est-il retourné dans le monde bleu des rêves que chacun prépare fébrilement la fête de la Nativité.
Dans toutes les maisons, c'est alors une extraordinaire floraison de crèches en bois sculpté et de sapins illuminés.
Des couronnes de houx ornent les portes d'entrée pour souhaiter la bienvenue aux étrangers.
Ne dit-on pas que toutes les mauvaises pensées restent accrochées dans les épines de la plante ?
Puis Noël passe avec son cortège de joies et de repas.
Une autre tradition enfantine clôt, enfin, cette période de fêtes.
La veille de l'Epiphanie, les enfants vont, de maison en maison, offrir le gui, symbolisant ainsi la longue marche de l'Etoile des Rois Mages.
Dans chaque demeure, ils chantent le lied traditionnel.
"Que Gaspard, Melchior et Balthazar vous gardent et vous bénissent..."
Après leur départ, le maître des lieux inscrit, à la craie, sur la porte, les initiales des trois Rois avec le millésime de l'année.
Une année nouvelle peut alors commencer sous le signe de la protection divine...
Nicolas DE VILLIERS, Président-directeur général du Puy du Fou à Bpifrance Inno Generation
Fin de la saison 2020.
La saison 2020 au Puy du Fou tire sa révérence.... !
Que dire.... ?
Les mots et les longs discours sont devenus inutiles mais juste un mot : "Merci".
Merci aux personnels des parkings, sécurités et de l'accueil qui œuvrent pour notre bien-être avant le début de notre journée sur le Grand Parc.
Merci aux bénévoles de la Cinéscénie pour leur engagement dans la transmission de leur histoire.
Merci aux Artisans du Puy du Fou qui par leurs savoir-faire, nous font ou refont découvrir les gestes et les métiers d'autrefois.
Merci aux petites mains du Grands Parc qui, dans l'ombre travaillent, pour la propreté, les soins apportés aux animaux, les costumières qui réalisent de beaux costumes, les jardiniers qui nous offre un cadre exceptionnel, le personnel de maintenance et de nettoyage qui court (discrètement) pour remplacer le matériel capricieux ou nettoyer les indélicatesses des visiteurs….
Merci au personnel des hôtels, de la restauration et des boutiques sans oublier tout le personnel de la logistique qui sans lui, les rayons et nos assiettes seraient vides..
Merci aux enfants du spectacle et acteurs pour toutes ces performances artistiques qui jour après jour font grandir l'histoire du Puy du Fou.
Merci aussi au personnel des réservations qui sont là jour après jour à l'écoute de nos demandes.
Enfin un grand merci à la direction du Puy du Fou, pour sa sympathie et pour son travail qui nous fait vivre l'histoire de Vendée et de France et qui nous donne aussi l'envie de revenir saison après saison au Puy du Fou (Cette terre de géant et de genêts en fleur).
Je voulais aussi remercier particulièrement les Puyfolais, les parents des enfants, les acteurs et personnel du Puy du Fou, mais aussi les visiteurs (connus) et tous les anonymes, qui m'ont croisé dans les allées du Grand Parc et qui m'ont encouragé ou remercié pour mon petit "Puystory".
A vous, "Puystory", vous remercie pour toutes vos petites attentions.
Le bois
Avec l'arrivée du froid, nous allons pouvoir retrouver les magnifiques flambées qui réchauffent et illuminent les soirées d'hiver.
Mais sommes-nous bien conscient des conséquences du déboisement ?
Depuis l'aube de l'humanité, il rend à l'homme des services inestimables.
Sans lui, on peut affirmer que le monde serait tout à fait différent et que, peut-être, certains pays comme les états-Unis d'Amérique par exemple, n'existeraient pas encore...
Depuis que l'homme a découvert le moyen de faire du feu à volonté, il se chauffe au bois.
Les grottes préhistoriques gardent toutes les traces de foyers qui permettaient de survivre au froid (Les premières ébauches de peintures rupestres furent d'ailleurs tracées à l'aide de charbon de bois.)
Ce premier mode de chauffage à certainement contribué au développement de l'humanité.
Par la suite, le "feu de bois" resta un élément important de la vie, que ce soit en plein air ou dans les premiers abris construits, eux aussi, en bois (au début, de simples branchages).
A partir de ce moment, diverses "inventions" renforcèrent le rendement du bois de chauffage, par exemple l'invention du poêle, qui permet de faire rayonner davantage de chaleur dans la pièce.
Mais, plus l'homme s'éloigne de la vie primitive, plus le problème du ravitaillement en bois se pose.
S'il était relativement aisé de se procurer du bois lorsqu'on vivait dans ou en marge des forêts, le faire venir dans les villes n'était pas si simple.
Il faut dire que, pour une même quantité de chaleur fournie, le bois pèse deux fois plus et a cinq fois plus de volume que la houille !
On vit donc se développer une industrie nouvelle, dans les forêts, celle du charbon de bois.
Notons que le chêne a toujours été considéré comme le bois de chauffage par excellence et que le bouleau a toujours été recherché par les boulangers pour chauffer leur four.
On en distingue cinq dans le commerce.
Voici comment y sont classées les essences de nos pays :
Bois durs : chêne, orme, hêtre, frêne, charme, acacia, châtaignier, érable, platane,...
Bois blancs ou bois tendres : bouleau, aulne, peuplier, saule, marronnier, tilleul,...
Bois d'arbres verts : pin, mélèze, houx, if, olivier...
Bois de sauvageons : pommier, poirier, prunier, alisier, sorbier, mûrier, noyer,...
Bois d'arbres de landes : genévrier, rosier, troène, bruyère, lierre, ronce,...
Quelques exemples de spécialisations :
Noyer, peuplier : meubles. Tremble : allumettes.
Noyer : les inusables sabots de jadis.
Les premiers outils comme les premières armes furent en pierre ou en bois.
Et même lorsque, par la suite, le progrès fut de fabriquer des outils et des armes en fer, ce ne fut possible que grâce au bois (premier combustible utilisé par les forgerons...).
Mais l'un des rôles les plus importants que joue le bois dans l'histoire du monde fut certainement celui qui concerne les déplacements et particulièrement la conquête des terres nouvelles.
Car le bois fut longtemps l'élément principal dans la construction des bateaux.
De la pirogue rudimentaire du "sauvage" aux vaisseaux des conquistadors qui colonisèrent les Amériques, en passant, bien entendu, par les drakkars des Vikings qui écumèrent les côtes de nos pays.
Pensons-y, sans le bois, l'histoire n'aurait sans doute pas eu de grands empires.
Et pensons aussi, pour terminer, aux soins que nécessita cette "industrie" colossale : la construction des navires.
Ils devaient résister aux plus fortes tempêtes et leurs pièces maîtresses devaient être non seulement de bois durs (surtout du chêne) et de qualité, mais elles devaient être taillées dans les arbres, dans leur forme naturelle, pour être plus résistantes.
Le bois est un élément principal de bien des activités humaines et un livre entier ne suffirait pas à faire le tour du sujet.
Ce livre devrait d'ailleurs être imprimé sur du papier (qui est fait à base de bois !).
La construction lui doit beaucoup, aussi bien dans le domaine de l'habitat (les charpentes, les escaliers) que dans celui des édifices publics.
L'industrie y a recours de multiples façons (du bois de mine aux caisses d'emballage) aussi bien, indirectement, que pour le transport des marchandises (beaucoup de traverses de voies de chemin de fer sont en bois).
Le bois est vraiment l'un des plus "puissants" et des plus importants serviteurs de l'homme...
L'importance de la forêt dans la vie, et dans l'histoire de l'homme, est extraordinaire.
Longtemps, les hommes l'ont respectée au point que les premiers dieux qu'ils adorèrent furent les divinités forestières...
Le chêne fut sans doute un des plus vénéré. On peut dire que, souvent, la civilisation s'est propagée au détriment des forêts.
L'homme de l'âge du bronze sut, grâce à ses outils, abattre les arbres de taille moyenne, et même équarrir un tronc.
Mais comme il ne savait pas défricher, il se contenta d'incendier la forêt.
Exactement comme firent les Germains, les Slaves et, plus près de notre époque, les premiers colons américains.
Bien sûr, devant l'immensité des fabuleuses forêts du nouveau-monde, on imagine facilement que les pionniers aient dû se dire :
"Il y a tant d'arbres qu'il en restera toujours trop..."
Ce en quoi ils se trompaient lourdement.
Car l'immensité d'une forêt peut être son point faible.
Une seule étincelle et un vent complice peuvent détruire la plus grande des forêts, si celle-ci est loin des centres de lutte contre les incendies.
En août 1910, un incendie de forêt dans l'Idaho détruisit, outre les arbres, plusieurs douzaines d'agglomérations et huit villes.
Pendant la seconde Guerre mondiale, les japonais essayèrent même de mettre à profit cette vulnérabilité des Etats-Unis en lâchant des ballons lestés de matières auto-inflammables que des vents qui soufflaient vers l'Amérique devaient amener au-dessus des grandes forêts.
Heureusement, ces sournoises attaques ne réussirent pas.
Beaucoup plus récemment près de Marseille et en Corse de gigantesques incendies ont détruit un patrimoine naturel inestimable.
Le déboisement et progrès coûtent d'immenses forêts.
L'histoire est jalonnée d'arbres abattus.
Pour percer les voies de chemins de fer, pour bâtir des ponts, des villes...
Ou, comme ce fut le cas par exemple en Angleterre, pour construire d'immenses flottes de guerre et de commerce.
Ce pays, jadis couvert d'immenses et belles forêts, en sacrifia aussi une partie importante pour l'élevage du mouton.
Au XIXe siècle, la mécanisation de plus en plus poussée permit d'effectuer des déboisements encore plus intensifs.
Aujourd'hui, l'arbre est pour l'homme un "produit" dont la grande consommation impose des déboisements intensifs.
Des meubles au papier, en passant par tout ce que la chimie peut tirer du bois, notamment par la "distillation sèche", goudron, acétone, vinaigre de bois, etc.
Et la liste serait encore longue de tout ce que la forêt nous apporte (eau de vie, sucre, parfums,...).
Ce qui explique la nécessité de déboiser pour répondre à toutes les demandes.
Les conséquences du déboisement, lorsqu'il est effectué de manière intensive, peuventt entraîner de véritables catastrophes.
Les exemples extrêmes sont les déserts, dont beaucoup furent jadis des terres couvertes d'arbres.
Et s'il est facile de détruire un arbre ou une plante, il est difficile de les réimplanter dans un sol devenu stérile et livré aux mécanismes d'érosion liés aux vents.
Il faut insister aussi sur le rôle que joue la forêt dans la respiration de notre planète,(par l'élaboration chlorophyllienne) et sur le fait que des déboisements massifs comme ceux, par exemple, permettant la percée d'une route à travers la forêt amazonienne, réduisirent ce rôle.
En conclusion, le déboisement est acceptable lorsqu'il est bien étudié et limité.
C'est affaire de spécialistes qui prévoient le remplacement des arbres abattus, ou, dans certains cas, l'adaptation du terrain à l'agriculture.
Heureusement, dans nos pays, les services compétents veillent sur ce patrimoine et possèdent les spécialistes capables de ne pas trop sacrifier aux exigences du "progrès", ce consommateur vorace de bois.
et les souvenirs d'une belle journée !!
Instant de vie !
Superbe ce costume !
Pas gagné pour le casting du Bal des Oiseaux....
Partage de Vie pendant la grande guerre.
Lire un livre, c'est s'ouvrir à la culture.
Dans la nuit des songes, faces au château..... un peuple de "Géant" !!!
Doucement, on peut s'expliquer !!
Final de la Cinéscénie au Puy du Fou.
Divers.
En y regardant bien, il suffit de regarder une étagère pour commencer un nouveau voyage !
Au Editions Beaufort.
Au coeur de la Guerre de Vendée - Paul Bridier - A paraître en septembre 2019.
C’est bien plus qu’un château, c’est comme une personne.
Le voilà sur le seuil, prêt à tous les outrages.
Du haut de sa superbe, il semble déjà dire : l’incendie passera, mais la vie reviendra.
Furieux, comme excités par la joyeuse noblesse du Puy du Fou, château aimé de tous au milieu des campagnes, les Républicains mettent le feu partout où ils le peuvent.
En quelques heures, il se transforme en une immense fournaise creusée par un torrent de flammes.
Très vite, le feu atteint les étages puis le toit.
Navire incandescent tout en haut du Bocage, il attire de sa lumière, comme un panache, toutes les colonnes des environs.
On n’abdique pas l’honneur d’être une cible. Laissant là leur besogne dans les villages alentour, les voilà qui convergent. Chacune d’elle veut y laisser la trace de son passage.
En quelques heures, le château n’est plus qu’un amas de ruines, un reste de quelques pierres mutilées, enseveli dans le silence.
Seuls demeurent quelques vieux arbres et des chemins creux, témoins silencieux et qui gardent en eux le secret pour les générations à venir.
Sommet des hêtres.
Sommet de l’être.
Oh Puy du Fou, sans sépulcre et sans portrait, tu savais que le tombeau des héros est le cœur des vivants.
"Inutile sans doute, en ce mémorial, de donner la parole aux bourreaux.
Laissons même leurs noms s’ensevelir dans l’oubli. Ils auront leur jugement, aussi tranchant que la lame de leur baïonnette.
Inutile de citer les mères que l’on éventre, les prêtres qu’on écartèle, les familles que l’on exécute.
Inutile sans doute aussi de donner la parole aux pauvres survivants.
Il n’y en a pas eu.
En enfermant ce 28 février 1794 les rescapés du village dans la petite chapelle, les Bleus viennent d’inventer la solution finale.
Oradour, Auschwitz, l’Archipel du goulag... quelques lieux seulement peuvent nous raconter ce que l’œil ne peut voir ni l’âme soutenir.
Non, laissons la parole aux murs de la chapelle.
Les registres paroissiaux ont permis de garder, comme on garde un trésor, les noms des 109 enfants des Lucs-sur-Boulogne de moins de 7 ans, massacrés par les troupes républicaines, le 28 février 1794."
Bonchamps est là, étendu lui aussi sur un matelas de fortune qui s’imbibe de son sang.
C’est l’heure de la Passion.
Les officiers, à genoux, et pour certains en pleurs, le veillent.
La blessure ne laisse aucune espérance, chacun le sait. Mais d’abord Bonchamps lui-même, paisible, tranquille sur son lit de douleur, et qui laisse apparaître un sourire irradiant et mystérieux comme celui de l’ange de Reims.
Les souvenirs voyagent dans sa mémoire : il se rappelle les Indes où il combattit aux côtés de Suffren, il se souvient de ses assauts menés en stratège hors pair et en général valeureux, il revoit ses frères d’armes, amis ou ennemis, mais indistinctement soldats.
Dans ce qui lui reste de force et de souffle, il formule une dernière demande :
Il faut laisser la vie aux prisonniers,
"Soldats chrétiens, souvenez-vous de votre Dieu : royalistes, souvenez-vous de votre roi :
Grâce ! Grâce aux prisonniers ! Je le veux, je l’ordonne ".
Les Éditions Beaufort vous proposent de soutenir la sortie du livre en commandant votre exemplaire avec un bulletin de souscription.
https://docs.wixstatic.com/…/58a17b_29664b177f52487693188c4…