Les grandes dynasties françaises.*
Les Mérovingiens (481-751)
Il s’agit de la première dynastie royale de notre histoire.
Ses origines sont en partie mythiques, mais des historiens pensent qu’elle se serait imposée à une partie des Francs dans la première moitié du 5ème siècle.
Il n’est donc pas sûr que Mérovée (412-457), qui donne son nom à la lignée, ait réellement existé, pas plus que son père supposé, Clodion (390-450).
En revanche la tombe de Childéric (436-481), père de Clovis (466-511), a été retrouvée au XVIIe siècle, près de Tournai.
Elle montre que le souverain, tout en respectant les coutumes germaniques, se considère comme un dignitaire romain.
Sur son anneau sigillaire, il porte les cheveux longs à la mode barbare, mais il a revêtu le manteau des officiers supérieurs romains.
Les Carolingiens (751-987)
Ils doivent leur nom à Charles Martel (688-741) et à son petit-fils Charles désigné comme le "Grand" : Carolus Magnus, Charlemagne (742-814).
À l’origine, il s’agit d’une famille d’Austrasie, région qui s’étend des bouches du Rhin à la Bavière.
Leur prise de pouvoir, en 751, s’appuie sur le prestige de leurs grands ancêtres mais aussi sur leurs liens étroits avec l’Église et leur richesse foncière.
le 14 février 842, Charles le Chauve (823-877) et son frère, Louis le Germanique (806-876), se sont alliés en se prêtant serment dans la langue de leurs troupes.
Le roman, ancêtre du français, et le tudesque, ancêtre de l’allemand.
À Verdun, pour la première fois, l’expression Francia occidentalis remplace le nom de Gallia.
Les Capétiens (987-1848).
C’est la dynastie qui a régné le plus longtemps sur la France.
D’abord en ligne directe d’Hugues Capet (939-996), roi en 987, à Charles IV le Bel (1294-1328 dernier fils de Philippe le Bel) mort en 1328, puis avec la branche des Valois directs, issue d’un frère de Philippe IV le Bel (1268-1314), de 1328 à 1498, et celle des Valois indirects, jusqu’en 1589.
Enfin avec celle des Bourbons, d’Henri IV (1553-1610) à Louis XVI (1754-1793).
La dynastie tire son nom du manteau de saint Martin (cappa) que le premier roi de la lignée possédait, en tant qu’abbé laïque de Saint-Martin de Tours (316-397).
Beaucoup de Capétiens reçurent des surnoms, en général après leur mort.
Certains sont très connus comme :
Philippe Auguste (Philippe II), surnommé aussi "Dieudonné","le Conquérant", "le Magnanime" (1165-1223).
Philippe "le Bel" (Philippe IV) (1294-1328).
D’autres soulignent un aspect physique :
Louis VI "le Gros" (1081-1137), Philippe V "le Long" (1293-1322),
ou des traits de caractère :
Louis VIII "le Pacifique" (1187-1226),
Philippe III "le Hardi"(1245-1285),
Louis X "le Hutin" (le querelleur) (1289-1316),
Charles V "le Sage" (1338-1380),
Charles VI "l’Insensé" (1368-1422),
Louis XI "le Prudent" ou "l’universelle Aragne" (araignée) (1423-1483).
Mérovée
En logeant aux îles de Clovis, vous pouvez vous restaurer au banquet de Mérovée.
Mais qui était Mérovée ???
Mérovée ou Merowig né vers 411 et mort en juillet 457, est considéré comme le second roi des Francs saliens et a donné son nom à la première dynastie qui régna sur la France, la dynastie des Mérovingiens.
Les rois mérovingiens n'ont jamais contesté son existence et se glorifièrent d'appartenir à sa lignée.
Le règne de Mérovée fut marquée par l'invasion des Huns, qui, sous la conduite d'Attila, et au nombre de 500 000 seulement, vinrent sans façon s'inviter à manger la soupe sur le territoire des Francs.
Il fit œuvre de stratagème et de diplomatie, s’alliant avec Rome pour défaire Attila venu en ses propres terres.
Le 20 septembre 451, une bataille sanglante fut livrée en Champagne (Champs Catalauniques.)
Il y eut, dit-on, de part et d’autre, 300 000 hommes de tués.
De cette épisode de l’histoire, Rome, lui laissa le royaume Franc comme sien et donc la Gaule.
L'odyssée du Puy du Fou, dans sa première partie, vous transporte en 451 sur les vestiges de la bataille..
Les Îles de Clovis
Les Îles de Clovis plongent le visiteur au début du Moyen Âge.
50 huttes bâties sur pilotis faites de toits de chaume et de colombages ont été écoconçues pour restituer l’ambiance des villages du 1er millénaire.
Cette cité lacustre, dont les 10 bassins sont peuplés de milliers de poissons, offre une capacité de 500 lits.
Un véritable havre de paix et de verdure avec ses 80 000 plantes, où moutons et chèvres évoluent aux alentours en toute liberté.
La décoration allie l’authenticité au confort optimal de standing trois étoiles : vasques en granit, lits en chêne, mobiliers en bois.
Et pour se restaurer, "Le Banquet de Mérovée" propose une formule buffet ainsi qu’un bar.