La faïence au village 18ème.*
Les premiers spécimens de porcelaine chinoise arrivèrent très tôt en Mésopotamie, dès le IXe siècle.
Par sa blancheur virginale, par sa translucidité magique et son incroyable finesse, cette céramique venue d'un autre monde fascinera et envoutera l'Occident pendant des siècles.
C'est ainsi qu'au IXe siècle déjà, les potiers de Mésopotamie inventèrent la faïence.
La technique consistait à remplacer la glaçure transparente de la terre cuite traditionnelle par une glaçure rendue opaque et blanche grâce à la simple adjonction d'oxyde d'étain.
Cette nouvelle technologie céramique s'implanta en Europe - probablement dès le XIIe siècle à la faveur de la présence arabe en Espagne, en Sicile et dans le sud de l'Italie.
Au XVIIe siècle, l'art de la faïence connut de nouveaux développements techniques et stylistiques.
Au XVIIIe siècle, la France s'affirma comme le phare culturel de l'aristocratie européenne.
L'art de vivre cultivé à Versailles faisait école.
Confronté à de sérieux problèmes de trésorerie, Louis XIV en vint à ordonner la fonte de toute vaisselle d'or et d'argent.
La faïence prit dès lors une place prépondérante dans l'art de la table.
Dans cet atelier et en costume d'époque et à travers différents décors de fleurs et d'oiseaux, que la faïencière du village 18ème se tient à votre disposition pour que votre table soit toujours un enchantement.
Plusieurs étapes sont nécessaires à ses réalisations.
La pièce en argile est coulée dans un moule ou tournée par le potier. Cuite, elle est appelée "biscuit".
Ensuite, elle est trempée dans un bain d'émail cru.
La pièce est ensuite peinte avec des oxydes de couleurs à l'aide de pinceaux en poils de martre et de soies de porc.
Une fois déposée dans le foyer, elle va y cuire pendant 7 heures et se vitrifier sous des températures atteignant 980°C.
Seules les pièces impeccables sont conservées.