Le chant des marais
Mon petit, c’est la guerre qui recommence, la débâcle, les familles qui courent sous les bombes....
Ce sont les enfants des Ardennes, ils ont tout perdu tu sais.
Aller va les accueillir
"Ô terre de détresse où nous devons sans cesse piocher, piocher".
J’écris ton nom : Liberté
Loin dans l'infini s'étendent.
De grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux
Refrain
Oh! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse Piocher.
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré d'un mur de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d'un grand désert.
Au refrain
Bruit des pas et bruit des armes
Sentinelles jours et nuits
Et du sang, des cris, des larmes
La mort pour celui qui fuit.
Au refrain
Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira
Liberté, Liberté chérie
Je dirai: Tu es à moi.
Dernier refrain
Oh! Terre enfin libre
Où nous pourrons revivre (bis)
Aimer - Aimer