La table au Moyen-âge. *
Il est coutume, au Moyen Âge, de manger copieusement deux fois par jour.
Au lever, entre 6h et 8h selon les saisons, avec le "disjejunium" (rupture du jeûne nocturne) constitué d'un morceau de fromage et d'un verre de vin.
Rarement de l'eau, car les puits et sources d'eau étaient soumis aux caprices du temps et pouvaient provoquer des coliques et flux de ventre.
Entre 11h et 13h, le "prandium", repas rapide se prenant après la première moitié du travail.
Entre 16h à 19h, la "cena" repas principal précoce afin de ne pas avoir recours aux chandelles.
Avant les repas, les convives étaient invités à se laver les doigts dans une sorte de rince-doigts et à s’y rincer la bouche.
La table est constituée d'une planche montée sur tréteaux, que l'on dresse lorsqu'on en a besoin pour la retirer ensuite.
Une nappe, placée sur la table, était recouverte d'une pièce de tissu pliée en deux, appelée "doublier", destinée à s'essuyer les mains et la bouche.
On mange donc attablé, assis sur des tabourets ou des bancs.
L'utilisation du banc lors les grands festins aristocratiques a d'ailleurs donné le verbe "banqueter".
Au centre de cette table, une grande coupe sur pied où se trouve le plat principal.
Les céréales sont la base de l'alimentation, le plus souvent sous forme de pain.
La ration de pain se situe entre 500 g et un kilo par jour et par personne.
Les viandes, poissons, légumes, fruits, graisses et fromages ne forment que l'accompagnement du pain.
Le chou en particulier, mais aussi, carottes, poireaux, navets, épinards, panais et les légumes secs (pois chiches, fèves, lentilles).
Au fil des siècles, on verra arriver l'ail, les oignons, le cresson, les laitues, les artichauts, les concombres, les épinards, les asperges...
Dans les villes, des marchands ambulants vendent les légumes verts (épinards, poireaux ou choux) qui serviront à confectionner purée et soupe.
Les aliments ne sont pas posés sur des assiettes, mais sur des "tailloirs" ou "tranchoirs", larges et épaisses tranches de pain, qui absorbent le jus.
Elle évoluera avec les temps en plaque de bois, de métal ou d'or.
Les gens mangent avec leurs doigts.
Le couteau est le principal couvert que l'on utilise pour manger.
La cuillère, servant de louche, est réservée au service du plat central.
La fourchette individuelle n'existe pas à cette époque (introduite sous Henri III).
C'est un grand ustensile à deux dents, utilisé pour servir les viandes ou piquer des fruits à la fin du repas.
La nourriture est hachée (on a de mauvaises dents) et très épicée (elle se conserve mal).
Les carafes, pour l'eau et pour le vin, et différentes sortes de cruches et de pichets, sont utilisées dans chaque maison.
Le vin est sur toutes les tables.
La teneur en alcool ne dépasse pas 7 à 10 degrés.
Le volume consommé est de un à trois litres par jour et par personne, femmes et moines compris.
La bière est attestée dès le XIIIe siècle.
L'écuelle, la coupe ou gobelet n'était pas d'usage individuel et les partager était le symbole d’une grande convivialité.
Les jours de fête, la table est généralement recouverte d'une nappe blanche.
les conscrits

Le mot conscrit vient du latin conscriptus, participe passé de conscribere (inscrire sur une liste, enrôler).
Pères conscrits, terme par lequel les Romains désignaient les membres de leur Sénat.
Dans le langage courant, ce sont des jeunes hommes appelés au service militaire et représentant l'ensemble des personnes nées la même année.
L'année des 20 ans est le moyen d'identification d'un ensemble de conscrits : ainsi la classe 2008 (parfois appelée la 08) désigne l'ensemble des conscrits fêtant leurs 20 ans en 2008 (donc nés en 1988).

Avec la création de la conscription est apparue un peu partout en France une tradition durant laquelle les jeunes gens de chaque commune, se réunissaient et faisaient la fête, avant de partir à l'armée.
Cette tradition marquait en quelque sorte l'entrée dans le monde adulte.
Cela signifie aussi un novice dans une profession.
On en parle encore...
Au édition Beaufort ou dans les boutiques : du Puy du Fou, de l'Historial de Vendée, du Château de la Chabotterie.
La Frairie de la Toussaint

Du 21 octobre au 4 novembre, à la tombée du jour, accueillez le cortège du roi François Ier !
Il vous convie à une grande fête dans la cour du château de Catherine du Puy du Fou !
A la tombée de la nuit, un immense cortège s’élance à travers les allées et villages.
Carrosses royaux, chevaux empanachés, musiciens et danseurs…
François Ier et ses 300 invités, venus des six provinces de France, font une entrée spectaculaire pour la plus grande fête jamais donnée au Puy du Fou !
Soyez les témoins de cet événement grandiose et rejoignez la cour du Château pour célébrer les noces les plus fastueuses de toute la Renaissance !
Le Roi de France est l’hôte prestigieux du mariage de Catherine et François du Puy du Fou. Un banquet géant s’organise autour des théâtres culinaires dressés pour l’occasion.
Participez à ce festin somptueux, aux côtés de Léonard de Vinci, Pierre de Ronsard ou encore Nicolas Copernic et accordez-vous une danse au rythme des musiciens qui s’animent autour de vous.
Une immersion festive comme vous ne l’avez encore jamais vécue au Puy du Fou, exclusivement pendant les vacances de la Toussaint !
Exclusivement du 21 octobre au 4 novembre 2023
Tous les jours entre 17h et 20h15
Tarif : La Frairie de la Toussaint est comprise dans le billet d'entrée "Puy du Fou France"
Le spectacle nocturne Les Noces de Feu sera joué chaque soir à la suite de La Frairie de la Toussaint
Entre le 21 octobre et le 4 novembre 2023, tous les billets Puy du Fou comprennent l'accès au nouveau spectacle éphémère
"La Frairie de la Toussaint".
Les fêtes *
Les fêtes avaient leur raison d'être.
Rendez-vous religieux où s'effectuaient les échanges commerciaux.
Contacts administratifs et sociaux.
C'était aussi un moment de détente dans la vie rude de nos "Ancêtres".
Ces assemblées s'appelaient parfois FRAIRIE, mais plus couramment "préveils" (Assemblées - Foires).
Tous ces noms avaient une signification commune : FÊTE AU PAYS.
Parmi les marchands forains, merciers, fouaciers, marchands d'échaudés ou de tortillons…
On parle encore des échaudés (galette ronde et pleine, sorte de gâteau sec mêlé d'œufs et de beurre).
Lorsque sa forme lui est donnée, on le plonge quelques instants dans, l'eau bouillante, d'où son NOM.
La cuisson se fait à four très chaud.
L'échaudé serait antérieur au XIIIe siècle et la "Vendée "en fournissait à tous les départements voisins.
La FOUACE se confectionne encore.
C'est un gâteau ou plutôt une galette de fleur de farine beurrée et sucrée (Les premières fouaces remontent au néolithique).
C'était l'époque des migrations de journaliers, cherchant du travail saisonnier.
Après leur nomade solitude, ils aimaient le vin et les chansons.
De mémoire populaire, ils passaient pour être gais, mais sans doute aussi cherchaient-ils ainsi l'oubli.
Moissonneurs et valets se louaient lors de ces Assemblées.
On s'y mariait même.
Quant à la noblesse, dont on parle bien peu, elle existait cependant sous deux aspects.
La Haute Noblesse, rare et partiellement attirée par la Cour, à Versailles.
Et la Petite Noblesse, très nombreuse et souvent très pauvre qui vivait au Pays.
Elle traînait à sa suite les valets du Pays les plus buveurs et les plus chanteurs, faisant même parfois les quatre cents coups.
C'est la Fête au Pays, c'est la fête au Puy du Fou où cette année, nous chanterons tous, la chanson du Puy du Fou.
Avec un air bien de chez nous, des paroles originales... où...
"Peut-être les enfants, seront-ils deviner,
dans les humeurs du jour, et porté le vent,
tout là-haut, la voix d’autre enfant,
qui se souviennent et chantent en foulant,
cette terre de géant et de genêt en fleur,
cette terre de Vendée et de France".
La motte castrale *
La motte castrale avait principalement une fonction militaire.

La motte est un monticule élevé (entre 4 et 15 mètres) et très raide (entre 30 et 50°) constituée de la terre tirée du fossé circulaire qui l’entoure et enfermée par une succession de palissades de bois.
Au pied de la motte, on retrouvait la basse-cour qui pouvait être renforcée par un fossé et une palissade propre.
Le fossé étant rempli d'eau, la motte et la tour ne sont accessibles que par une passerelle mobile.
La réalisation était rapide et à proximité des forêts fournissant la matière première.
Les paysans étaient réquisitionnés pour le terrassement et la fabrication des palissades.
La motte surmontée d’une tour en bois (rectangulaire), haute de plusieurs étages, assurait la surveillance et la défense de la basse-cour et était le dernier refuge en cas d'attaque.
Généralement, le seigneur vivait dans une maison à part dans la basse-cour parmi ses domestiques, ses troupes et les animaux, mais progressivement et selon les dimensions, la tour deviendra la résidence du seigneur, de sa famille ainsi qu'un entrepôt à vivres.
Pour le seigneur, la possession d’une motte devenait un privilège et un symbole de puissance.
Construites en bois d'abord, elles deviendront au fil des siècles de brique ou de pierre.
Ce sont les premiers donjons.








































