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29 mars 2023

LE VERRE GALLO ROMAIN *

Gverres

La plupart des récipients en verre proviennent de nécropoles découvertes ces trente dernières années.
Ils datent du Bas-Empire (IVe s.).
Le matériau est de médiocre qualité (impuretés, bulles...) et témoigne d'un déclin technique.
Les teintes obtenues fortuitement vont du bleu au jaune en passant par le vert.
Les formes et les décors sont assez simples.
La production devait être locale, des lingots de verre ont été découverts à Frénouville.
Si des ateliers ont fonctionné dans la région, ils ne manquaient ni de matières premières (silice et potasse) ni de combustible (bois).
L'art du verre est d'origine égyptienne.
Après l'Italie, la Gaule a connu aussi des artisans verriers très habiles souvent influencés par les verriers de Germanie (Cologne).
À l'époque gallo-romaine, le verre est un matériau de luxe réservé aux couches sociales élevées.
Moins luxueux que la vaisselle en argent et en bronze, il dépasse en valeur la céramique.
D'ailleurs les fouilles archéologiques le confirment :
le verre est découvert le plus souvent dans de "riches" sépultures.
Dans les nécropoles, les récipients en verre ont une destination funéraire :
vase à onguent, à parfum ou contenant des boissons qui accompagnaient le défunt jusqu'à l'au-delà.
Il n'existait pas pour autant de verre à usage exclusivement funéraire.
Nous avons affaire à des récipients que les morts avaient l'habitude d'utiliser de leur vivant.

4 novembre 2022

L'obélisque.

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L'invention des obélisques, ouvrages les plus simples de l'architecture des Égyptiens, doit incontestablement se reporter au temps de leurs premiers rois (Pharaon).
On les appelait, en arabe, Messelets de Pharaon, qui signifie aiguilles de Pharaon.
Ils prenaient une place importante dans l’architecture sacrée et établissait un lien entre le monde des dieux et le monde des hommes..

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Les obélisques étaient censés d'agir comme une protection magique des monuments tels que les temples et les tombeaux. 
Dans la pensée religieuse des Égyptiens, les obélisques sont rattachés au culte de Rê et d'Amon-Rê, le dieu Soleil, dont ils représentent symboliquement un rayon figé pour l'éternité.
Il est composé de trois parties :
Un piédestal, qui assure l'équilibre de l'ensemble,
Un fût (le corps) quadrangulaire s'amincissant vers le sommet,
Une cassure de la pente au sommet pour obtenir la forme d'une pyramide, c'est le pyramidion.
Le corps de l'Obélisque, quadrangulaire d'une rigueur mathématique absolue s'amincissant vers le sommet et coiffé à son sommet d'une petite pyramide appelé pyramidion (benbenet en égyptien), est orné d'hiéroglyphes (symbole et textes) dédiés aux divinités ainsi qu'au pharaon qui l'avait fait construire.
Tous les obélisques égyptiens sont des monolithes (une seule pierre à quatre faces) taillés dans le granite rose des carrières de Syène (aujourd'hui Assouan), en Haute-Égypte.
Le pyramidion était recouvert d'électrum (alliage d'argent et d'or), symbolisant le dieu solaire, Rê.
Les plus hauts d'entre eux atteignent une trentaine de mètres.

PUY_7167On plaçait les obélisques sur un piédestal simple et carré, plus large que l'obélisque.
Les obélisques ont, en effet, connu une grande vogue dans l'Antiquité et suscité les convoitises.
Ils étaient par excellence le symbole de l'Égypte.
Les Romains, devenus maîtres de l'Egypte, et jaloux d'orner leurs places publiques de semblables monuments, n'épargnèrent ni travail ni dépense pour en faire passer dans la capitale de leur empire.
Mais Rome ayant été souvent exposée à l'irruption et aux ravages des peuples du nord, les nombreux obélisques qui la décoraient furent renversés et ensevelis sous les ruines.
Rome conserve treize obélisques transportés depuis le 1er au 4ème siècle depuis les temples d'Égypte ou spécialement fabriqués pour Rome dans les carrières d'Égypte.
Beaucoup d'obélisques ont été aussi amenés à Constantinople.

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Le plus célèbre était dans la partie de l'Hippodrome qui le partageait en deux moitiés, et qu'on appelait Media Spina.
Au début du XIXe siècle, l’Europe occidentale a des désirs de monuments égyptiens.
La campagne d’Egypte de Napoléon Bonaparte (1798-1801) a lancé la mode de l’Egyptomanie et Paris et Londres jalousent Rome et ses 12 obélisques.
Une envie que Méhémet Ali, général ottoman à la tête de l’Egypte a bien comprise.
En 1829 il décide d’offrir à la France deux obélisques pour son aide dans la modernisation du pays.
A l'époque, offrir des monuments antiques comme cadeau diplomatique était monnaie courante !

31 octobre 2022

Bacchus.*

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Venant de la mythologie grecque, Dionysos (fils de Zeus et de Sémélése), il se retrouve sous le nom de Bacchus chez les romains.
Dieu de la vigne, de la végétation et des plaisirs, chez les romains, il était le fils de Jupiter et d'une simple mortelle, la princesse Sémélé.
Junon, l'épouse légitime, la fit périr dans l'incendie de son palais.

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Heureusement, Jupiter réussit (par on ne sait quelle opération ... ) à sauver le fœtus et à le mettre dans sa cuisse où il le garda le temps nécessaire pour qu'il termine son développement (d'où l'expression bien connue: "être né de la cuisse de Jupiter").

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Il voyagea beaucoup pour échapper au courroux tenace de Junon, accompagné par son père nourricier Silène.

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Ce dernier l'initia aux plaisirs du vin qui, selon lui, éclaircissait l'esprit et permettait de pénétrer les mystères de la création du monde (beaucoup ont courageusement essayé depuis ... et on ne sait toujours rien ... il faut dire qu'ils oublient régulièrement la couronne de lierre qui dissipe les effets de l'ivresse ...).

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On dit que les masques et les cris des cortèges de Bacchus donnèrent naissance aux premières représentations théâtrales qui d'ailleurs commençaient toujours par un sacrifice au dieu ...
souvent des pies ...
car elles sont bavardes, comme ceux qui ont trop bu ... !

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5 septembre 2022

Réalisation d'une machinerie pour le Puy du Fou

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 Découvrez notre dernière machinerie réalisée pour le Puy du Fou, située au cœur du stadium Gallo-Romain, pour le NOUVEAU spectacle "Le Signe du Triomphe".

22 juillet 2022

Les vomitoires *

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Les vomitoires, du latin vomitorium, étaient des passages souterrains voutés le plus souvent prévus dans les théâtres romains afin de faciliter la sortie des spectateurs.

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Les vomitoires sont situés sous les gradins, dont l'ensemble forme la cavea, et sont généralement couverts d'une voute.
Ce dispositif permettait d'éviter de mettre en contact les différentes classes sociales.

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Xanten Römer Museum

3 mai 2022

Les naumachies.

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Les naumachies consistaient en des combats sur l’eau, pratiqués par les Romains comme un spectacle.
Les Grecs n’ont pas connu ce genre de jeu, le plus grandiose qu’aient inventé les Romains.
Il fut en vogue surtout sous L’Empire.
La première naumachie connue est celle que donna Jules César (-0100/-0044) à Rome en 46 av. J.-C. lors de son quadruple triomphe.
Avant César, on n’avait guère vu que de timides essais de naumachies données sur mer.
Après avoir fait creuser un bassin sur le Champ de Mars près du Tibre, capable de contenir de véritables birèmes, trirèmes et quadrirèmes, il mit aux prises 2 000 combattants et 4 000 rameurs, des prisonniers de guerre et de criminels condamnés à mort.

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Selon le nombre de rangs de rameurs, les galères, navire à voiles et à rames, portent différents noms :
Une birème comporte deux rangs de rameurs de chaque côté.
Une trirème comporte trois rangs de rameurs de chaque côté.
Dans ce bassin, il fait rejouer une guerre ayant opposé les Phéniciens aux Égyptiens.
Qu’importe si ladite bataille n’a jamais vraiment eu lieu, ce qu’il souhaite, c’est mettre un peu de sang dans son eau.
Pour la première fois, des navires de guerre de haute mer, presque équivalents d’une armée navale, se retrouvèrent à l’intérieur des terres.

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Les navires formaient deux escadres, et l’on désignait chacune d’elles par le nom de quelque nation maritime.
Ordinairement, de petites barques circulaient, chargées de recueillir ceux qui tombaient à l’eau, mais ce n’était pas pour les sauver.
S’ils voulaient s’échapper à la nage, des gardes, placés autour du lac ou du bassin, les repoussaient à coups de pique et les contraignaient ainsi de se réfugier dans les barques qui les ramenaient sur les vaisseaux pour courir de nouveaux périls.
Les joutes navales étaient plus meurtrières que les combats de gladiateurs.

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Les empereurs Auguste (-0063/0014) puis Claude (-0010/0054) lui emboîtent le pas en orchestrant de nouvelles naumachies extrêmement sanglantes.
Perses contre Athéniens, Siciliens contre Rhodiens…
Mais ce bassin fut comblé par ordre d’Auguste (0037-0068), à cause des émanations étouffantes qui se proféraient de ses eaux stagnantes.
Auguste fit établir un nouveau bassin le long du Tibre pour accueillir les 3 000 hommes et les 30 navires et l’entoura de plantations.
De nouvelles naumachies furent établies par ses successeurs, mais la plus célèbre fut celle qu’érigea Domitien (0051/0096).
Elle était entourée d’une construction disposée en gradins pour servir de sièges aux spectateurs.
Le lac Fucino servit aussi plusieurs fois, notamment sous Claude, à ce genre de spectacles.

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Dans une naumachie donnée par Claude sur le lac Fucino, on aurait compté pas moins de 100 navires et 19 000 combattants !
C’est en 52 après J.C, où la célèbre phrase attribuée à tort aux gladiateurs fut prononcée : Ave César, Morituri te salutante.
On sait, en particulier par Suétone (0069-0125) - (Vies des douze Césars, Claude, XXI, 12­14) que les "naumachiarii" et probablement des prisonniers de guerre, avant le combat, saluèrent l’empereur par une phrase devenue fameuse : "Ave, Caesar, Morituri te salutant".

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Claude, par inadvertance, répondit par la formule de bon augure : "Avete vos".
À ces mots, les combattants s’écrièrent qu’ils avaient obtenu leur grâce, et se refusèrent obstinément à jouer leur rôle.
Il fallut que Claude, les contraigne, moitié par promesses, moitié par menaces, à commencer la bataille.
Bien qu’une tradition erronée s’en soit emparée pour en faire une adresse rituelle des gladiateurs à l’empereur, elle n’est attestée que dans cette seule occasion.

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Victimes de leur succès, d’autres batailles navales ont lieu dans les décennies suivantes.
Sous Néron (0038-0068), un amphithéâtre est pour la première fois colonisé par l’eau, alors que la plupart des naumachies antérieures se cantonnaient à des lacs artificiels en périphérie des cités ou à des zones dont le relief naturel était plus favorable.
Titus (0039-0081) organise quant à lui une naumachie plus modeste dans l’enceinte du Colisée en 80.
Chose spectaculaire, il fait inonder le bâtiment en direct sous l’œil de spectateurs médusés.

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L’effet de surprise est garanti.
On imagine la contribution en hommes et en animaux que coûta ce spectacle.
La présence d’une trirème dans l’arène impliquait le démontage du navire pour franchir les corridors de la structure et son remontage à l’intérieur.
Pour remplir d’eau l’amphithéâtre, l’opération prenait entre deux et cinq heures via un réseau pionnier de conduites d’eau et d’aqueducs souterrains.

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Mais plus facilement réalisables, elles étaient plus fréquentes, sans pour autant dire qu’il y ait eu banalisation de ce genre de spectacle : 8 en 50 ans.
Enfin, les grandes heures de la naumachie s’estompent avec la fin de l’Empire.
Elles sont progressivement remplacées par des joutes navales, pacifiques et hautes en couleurs, qui prennent davantage la forme de compétitions sportives que d’affrontements sanglants.
La dernière représentation bien attestée a lieu sous Trajan (0053-0117).

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Disséminés aux quatre coins de l’ancien Empire, de Mérida (Espagne) aux rives de la Moselle, les vestiges des bassins antiques sont aujourd’hui observés par les archéologues.
Les ruines de l’amphithéâtre de Capoue présentent une disposition qui ne laisse aucun doute sur sa destination.
En 2022, le Puy du fou nous fait revivre un combat sur une galère impériale.
Pendant le spectacle, une centaine d’éléments de décor vont se mettre en action pour laisser apparaître, en quelques secondes, une immense galère impériale (40 m de long, 15 m de haut et 110 éléments motorisés).

18 mars 2022

L'aigle Romain

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L'aigle est un animal présent dans de nombreuses mythologies.
On le retrouve aussi bien chez les Grecs que chez les Aztèques, en Scandinavie qu'au Japon.
Peu de symboles représentent Rome avec autant de puissance que l'aigle.
L’aigle fut utilisé pour la première fois comme insigne par Marius (l’oncle de Jules César) entre -105 et -101 dans sa lutte contre les Teutons près de Marseille.
Perché au sommet de l'étendard légionnaire, les ailes déployées, cet oiseau de chasse féroce représente la durée de l'Empire romain.

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L'Aquila (lat. pour aigle) était le standard militaire le plus prestigieux des légions romaines et se tenait dans la plus grande vénération.
En or ou en argent, elle était l'enseigne d'une légion (6 000 hommes).
La récupération d'Aquilae par l'ennemi était saluée comme une victoire majeure.
Considéré comme l'humiliation ultime, les Romains se donnaient beaucoup de mal pour le récupérer.
Dans la mythologie romaine, l'aigle (symbole de Zeus puis de Jupiter), patron de Rome, est le messager personnel de Jupiter.
Pendant que Jupiter contrôle le ciel, Rome dominerait le monde grâce à leurs aigles et leur culture.
L'Aquila est souvent désigné comme l'âme de la légion et indique la voie à suivre, en marche comme au combat.

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Les légionnaires lui vouent d'ailleurs un véritable culte.
Tacite appelle les aigles les "véritables divinités des Légions."
Quand il n'est pas porté sur le champ de bataille, il est conservé dans le camp, sous une tente tenant lieu de temple, et comprenant souvent un autel dédié à Mars.
Lorsque l'Empereur Constantin se convertit au christianisme, il conserve l'aigle comme symbole de la légion romaine, mais remplace la représentation de l'Empereur par celle d'un emblème symbolisant le Christ (la croix).
Mais l'utilisation de l'aigle en tant que symbole ne s'est pas arrêtée après la chute de l'Empire romain.
L’aigle resta symbole de l’Empire Romain et tous les empires ayant cherché à le reconstituer ont adopté l’aigle comme symbole (notamment l’Empire Byzantin et le Saint Empire Romain Germanique).

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On ne saurait passer sous silence la symbolique de l'aigle dans la religion chrétienne.
Il est aussi la représentation de Saint-Jean l'évangéliste.
Aucun aigle légionnaire n'a survécu.
Cependant, d'autres aigles romains, symbolisant la domination impériale ou utilisés comme emblèmes funéraires, ont été découverts. 
L’aigle est certainement le symbole napoléonien le plus connu depuis 1804, symbole de l’empire français et/ou la présence de Napoléon.
Quand il a une double tête : c’est l’aigle des empereurs d’Autriche ou de Russie.

17 septembre 2021

Le coq gaulois !

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Un aigle pour l’Allemagne, un lion pour l’Angleterre et un taureau pour l’Espagne.
Mais pourquoi un coq pour la France ?
Le coq gaulois appartient à la race de la Gauloise, une race très élégante appelée, jusque dans les années 2000, Gauloise dorée.
Avec les concours agricoles, la Gauloise apparaît en exposition dès 1894 et son standard est adopté en 1923.
Délaissées des élevages à cause de sa ponte moyenne, ses effectifs se réduisent jusque dans les années 1990 où une restauration de la race est entreprise par le Bresse-Gauloise Club de France.
Ce sont les Romains qui l’ont attribué aux Gaulois.

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À cette époque, les Romains se moquaient des Gaulois à cause d’une coïncidence linguistique, car en latin le mot "gallus" signifie Gaulois… Mais aussi coq !
Certains disent que Vercingétorix aurait envoyé un coq à César pour symboliser l’ardeur de ses guerriers et que César l’aurait cuisiné au vin.
Avec le temps, les rois de France ont adopté le coq pour son courage et sa bravoure.
Les Anglais se moquaient ainsi de l’arrogance du roi Philippe-Auguste (1165-1223).
C’est justement à partir de ce roi que la notion de "France" a commencé à avoir du sens.
Il signait les documents "rex Franciae" (roi de France) et non plus "rex Francorum" (roi des Francs).
Pendant la Révolution, il devient le symbole du peuple et de l’état : il apparaît sur la monnaie.

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Napoléon Bonaparte remplace le coq par l’aigle (emblème de la Rome impériale), vu que "Le coq n’a pas de force, il ne peut être l’image d’un empire tel que la France".
Mais le rapace ne s’imposa pas longtemps à la France.
Redevenu un symbole du peuple français pendant la Deuxième République (1848-1852), le coq est de nouveau écarté par le Second Empire.
Il ne retrouve un rôle symbolique qu’avec la Troisième République (à partir de 1871) où il orne notamment les boutons des uniformes des gardes républicains.
Vieux symbole, le coq symbolise le royaume de France, ensuite la République française.

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Le coq est aussi le symbole de la vigilance car il éveille la basse-cour et les paysans aux premières lueurs du jour.
Il a été utilisé dans la liturgie chrétienne.
C’est un symbole qui dénonce le manque de fidélité (il chante au moment où St. Pierre renie le Christ).
Historiquement, le premier coq qui a trôné au sommet d’une église est relevé à Brescia en Italie en 820.
Le coq fait son apparition sur un maillot sportif national en 1909.
C’est le Comité français interfédéral, représentant de la France à la FIFA depuis 1908 qui lance cette innovation.
Il devient l’emblème de la sélection olympique française à partir de 1920.

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Le coq gaulois tient toujours aujourd’hui une bonne place comme emblème de la France, car il représente la fierté entre autres.

1 mars 2021

Le Récit Fondateur de Rome.*

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Amulius, le roi d’Albe-la-Longue qui avait détrôné son frère, redoutant que sa nièce Rhea Silvia ne mette au monde un prétendant légitime au trône, obligea celle-ci à se consacrer au culte de la déesse Vesta dont les prêtresses faisaient vœu de chasteté.
Vaine précaution.
Séduite par le dieu Mars, elle mit au monde deux jumeaux, Romulus et Remus.
Epouvanté, le roi Amulius fit jeter les nouveau-nés dans le Tibre qui, prit de pitié, arrêta son cours.
C’est alors qu’une louve, s’approchant de la rive, recueillit et allaita les jumeaux au pied du Palatin.
"Selon la légende, les eaux basses en ce lieu, laissèrent à sec le berceau flottant contenant les deux enfants.
Une louve assoiffée, descendue des montagnes voisines, accourut en entendant les cris des nouveau-nés.
Se couchant, elle leur présenta délicatement ses mamelles si bien que le berger du roi qui, dit-on, s’appelait Faustulus la trouva en train de les lécher.
Il les emmena à la bergerie et les donna à sa femme Larentia pour qu’elle les élève".

Tite-Live, Histoire romaine, I, 4

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On révéla par la suite aux jumeaux le secret qui entourait leur naissance.
Ils se vengèrent en tuant Amulius et en rétablissant leur grand-père sur le trône.
Selon la légende, le 21 avril 753 avant JC, à l’issue d’une querelle dont les motifs restent obscurs (désaccord au sujet de l’interprétation des augures ou provocation de Rémus au moment du tracé des remparts), Romulus tua son frère et devint seul maître de la ville.

Dans le Stadium, la louve allaitant les jumeaux Romulus et Remus apparaît à plusieurs reprises :

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- dans l’enceinte du Stadium, au-dessus de la porte monumentale qui s’ouvre au passage du défilé militaire.

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- dans de petits macarons sculptés sur les pierres des gradins.
- une statue de la louve allaitante est portée triomphalement lors de la procession qui précède les jeux.
Par l’omniprésence de son mythe fondateur, Rome affirme sa puissance et impose sa culture aux Gaulois.

10 février 2021

Les pouvoirs des Consuls de la République Romaine.

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Les consuls, tant qu'ils ne sont pas à la tête des armées, résident à Rome et ont la haute main sur toutes les affaires publiques.
Tous les autres magistrats sont placés sous leurs ordres.
En outre, ce sont eux qui introduisent les ambassadeurs dans le Sénat, et qui provoquent les délibérations dans les cas urgents.
Ils ont également à s'occuper de toutes les affaires publiques qui doivent être réglées par le peuple, à convoquer l'assemblée, à présenter les projets de loi, et à appliquer les décisions de la majorité.

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En ce qui concerne la préparation de la guerre et la conduite des opérations, leur pouvoir est presque absolu.
C'est à eux de fixer le contingent que doivent fournir les alliés, de nommer les tribuns militaires, de faire les levées, de choisir les hommes propres au service.
De plus, en campagne, ils ont le droit de punir qui bon leur semble.

Polybe (historien grec, vers 205 – 125 avant, J. –C.

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