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14 mars 2016

Féodalité dans la région du Haut Bocage...(3)

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Les actes de l'époque féodale reflètent assez fidèlement la condition sociale des vassaux, des châtelains. Quelques-uns possèdent un petit château qui n'en porte pas le titre.
Ce sont souvent des "hôtels nobles", des "maisons nobles" comme aux Herbiers, Le Landreau, l'Etenduère, l'Ementruère, et dans les environs : le Puy du Fou, les Noyers, la Traverserie, la Gastière, la Paintrollière et d'autres.
Cependant la plupart sont démunis de ces châteaux.
Ce sont des hobereaux (Petit gentilhomme campagnard) de village, des écuyers, des chevaliers ou des exploitants ruraux de moindre importance.
Leur patrimoine consiste en quelques biens fonciers, qu'ils exploitent eux-mêmes avec quelques domestiques.
Ils sont d'ailleurs plus ou moins fortunés.
Puis la nécessité de préserver l'unité de la châtellenie entraîna rapidement la mise en place de pratiques successorales qui consistaient à faire du fils aîné le principal héritier du fief, avec les droits et les devoirs qui s'y attachaient.

Donjon Imaginaire 15

C'est ainsi que le château devint le berceau et la résidence d'une famille chevaleresque.
Quelques-unes de nos grandes familles du Poitou en sont issues, telles les Chabot, les Jousseaume, les Quatrebarbes, les des Herbiers, l'Etenduère, les du Puy du Fou, les Châteaubriant, les Du Plantis, les Foucher, les Barroteau et d'autres.
Mais avant de passer au fils aîné, le domaine revenait au frère cadet du détenteur du domaine, puis au second frère jusqu'au dernier avant de revenir finalement au fils aîné, suivant la coutume du Poitou.

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Selon la coutume féodale, les chevaliers vassaux habitant une châtellenie étaient attachés au seigneur châtelain.
Ils devaient être en disponibilité permanente pour assurer la garde du château, le guet.
A partir du XIIème siècle, ils furent progressivement remplacés dans cette tâche par des chevaliers soldés.
Cette obligation subsista longtemps à titre honorifique.
Si le châtelain avait des devoirs envers la population, comme celui de la protéger en cas de guerre, il avait aussi de multiples droits, redevances que lui devaient ces vassaux.

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Outre ce droit de guet, il jouissait de ces droits féodaux si décriés lors de la Révolution Française de 1789.
Dont le droit de prééminence (Avantage, prérogative, supériorité) dans toutes les églises dépendant de sa châtellenie.
Le châtelain y possédait son banc seigneurial pour lui et sa famille.
La plupart du temps dans le chœur de l'église, face à celui du célébrant.
Le caveau de sa famille se trouvait toujours dans le chœur.
Une litre funèbre, sorte de longue draperie peinte en noir sur laquelle se voyaient ses armoiries et celles de ses alliances courant tout autour du chœur et souvent dans la nef de l'église.
Quelques très rares restes existent encore dans les églises du Puybelliard et de La Barotière.

22 février 2016

"VENDEENS et CHOUANS" sont confondus.

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Les mots "VENDEENS et CHOUANS" sont souvent confondus.
Ils désignent, des réalités historiques proches : les ruraux révoltés contre le gouvernement révolutionnaire dans les années 1793-1799.
La confusion est d'autant facile que le soubresaut de la Guerre de Vendée en 1799 s'apparente à la chouannerie.
Et pourtant, le grand soulèvement populaire vendéen de 1793 ne saurait en aucun cas être assimilé à la chouannerie.
Il ne faut pas confondre les Chouans et les Vendéens.

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Si leurs objectifs les rapprochent, leurs histoires, tactiques, alliances, alliances et images sont très différentes.
Leurs objectifs les rapprochent.
Refus des nouvelles règles administratives et fiscales imposées après 1791.
Refus de partir aux frontières défendre la Révolution, et volonté de défendre leur foi.
Leurs histoires les différencient.
Les Vendéens désignent tous les combattants du sud de la Loire.

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Le mot leur a été appliqué par la Convention après la bataille du 19 mars 1793, quand la formule : "Guerre de la Vendée et des départements circonvoisins" a commencé à être employée.
Les chouans renvoient aux combattants du nord de la Loire.
Le mot vient du surnom donné aux frères Cottereau et surtout au plus célèbre : Jean, dit Jean Chouan qui dans la région de Mayenne, à la limite de l'Ille-et-Vilaine et de la Mayenne étaient des faux-Saulnier (fabriquant et vendeur de sel en fraude) célèbres et redoutés avant la Révolution.
Jean Chouan, meurtrier absous, déserteur par hasard, se retrouve au moment de la Révolution dans la clandestinité.
Il va rejoindre les conspirateurs royalistes (Armand Tuffin de La Rouërie 1751-1793) en 1792.
Il réapparait au passage des Vendéens marchant vers Granville.
Ensuite il conduira une guérilla dans sa région, jusqu'à sa mort en juillet 1794.
Le mot chouan a été donné par extension à tous les Bretons qui, battus en 1793, entrent à nouveau en guerre en 1794 et ce, jusqu'en 1799.
Leurs tactiques sont forcément différentes.

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Les Vendéens de 1793 ont pu composer de formidables armées, de plusieurs dizaines de milliers d'hommes.
Les chouans, réprimés très violemment, dès 1793, n'ont jamais pu contrôler leur région.
Ils n'ont jamais pu se rendre maître des "patriotes" restés sur place.
La chouannerie est une "peau de léopard" (villages chouans proches des bourgs bleus).
La guerre des Vendéens en 1793 a pu être une série de grands "chocs".
La guerre des chouans est une guerre d'embuscades et de coups de main.

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Les Vendéens ont pris des villes (Angers, Saumur, Fontenay).
Les chouans n'ont pu que paralyser les communications.
Leurs alliances sont différentes.
Les Vendéens ont été organisés en armées catholiques et royales dès 1793.
Des hiérarchies ont été mises en place avec des généralissimes successifs.
Les chouans sont restés un ensemble inorganisé de bandes largement indépendantes.
Localement, chaque bande est demeurée sous le contrôle du chef qu'elle s'était donnée.

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Dans ses Mémoires, Turreau a distingué soigneusement chouans et Vendéens.
Leurs images sont donc très différentes.
Les Vendéens apparaissent comme des soldats dévoués à la cause catholique et royale, et sont disciplinés (même dans le Pays de Retz) par rapport aux bandes de chouans, qui sont très indépendantes et qui mêlent les actions de droit commun aux attaques plus stratégiques.
A partir de 1797, les assassinats et les coups de main individuels donnent une mauvaise image des chouans.
Le résultat sera qu'au XIXe siècle, les chouans inquièteront beaucoup les autorités de la monarchie restaurée.

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La confusion entre Vendéens et Chouans commença vraiment après 1832.
La duchesse de Berry est venue en Vendée, mais tout l'Ouest s'est soulevé pour elle (jusqu'en Normandie).
Le mot chouan commence à devenir un titre de gloire.
La littérature, l'art s'emparent des guerres de l'Ouest.
L'insurgé, est souvent présenté dans la Bretagne sauvage et exotique (Balzac : les Chouans, ou Hugo : 93).
La peinture popularise le personnage du chouan, dangereux et rustique.
La confusion devient systématique après 1880, avec les luttes politiques de l'IIIème République.
Les notabilités royalistes de Vendée se disent chouannes avec fierté.

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Toute la France se met à employer "Chouan" pour "Vendéen".
Dans l'opinion courante, même après la ne guerre mondiale, la confusion est entretenue.
Il est plus facile de continuer à employer un terme générique que de viser précisément un sens.
L'image du Vendéen faisait aussi sans doute un peu trop "paysan" et le chouan gardait sans doute une image plus "romantique".
Voici en quelques mots les différences entre Chouans et Vendéens.

15 février 2016

Féodalité dans la région du Haut Bocage (2)

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De l'insécurité grandissante du moyen-âge, naquit la Féodalité.
Les populations apeurées se choisirent par voie élective, des chefs chargés de les diriger, de les défendre en cas de besoin.
C'était le plus brave, le plus intelligent, celui qui savait s'imposer.
Les comtes du Poitou confièrent le Comté d'Herbauges aux Vicomtes de Thouars.
Ces nouveaux seigneurs divisèrent leur Comté en Vigueries (juridiction administrative), taillèrent des Fiefs (domaine), puis des Châtellenies (Seigneurie) à leurs fidèles chevaliers.
Ce sont les Châtellenies de Parthenay, Bressuire, Argenton, Mortagne, Talmont, Pouzauges, Tiffauges, Apremont, Commequiers, les Essarts, La Garnache, La Roche-sur-Yon, et d'autres.
Ces nouveaux châtelains désignés par leur suzerain seront les successeurs de la vieille chevalerie Gauloise, annexée par les Romains.
Ces châtellenies étaient souvent composées de dix à trente paroisses.
Ces châtelains, souvent des cadets de la famille de Thouars, comme à Tiffauges, Mortagne, les Herbiers et vraisemblablement le Puy du Fou, au début de 1ère féodale ne possédaient pas de droits personnels sur le château qui leur était confié, ni sur la garnison qui l'habitait et qu'ils étaient chargés de commander.
Le château restait la propriété du vicomte de Thouars et du comte du Poitou, et jusque vers la fin du neuvième siècle.

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Toutes les charges, terres, seigneuries et châtellenies importantes étaient données en viager, et n'étaient pas transmissibles.
Le châtelain placé là par le suzerain était considéré par lui comme un auxiliaire, un chef de garnison, et pouvait être révoqué à son gré.
Au début du 11ème siècle la succession aux fiefs était encore imparfaitement établie.
Le suzerain restait toujours maître de disposer du fief à la mort du vassal.
Les premiers châteaux bâtis, le furent pour se préserver des invasions normandes.

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Dès la mort de Charlemagne, ils apparaissent sous la dénomination de "Roche" comme Rocheservière, Roche-Themer, Roche-sur-Yon, ou "Mothe" comme La Mothe-Achard, du nom de son occupant ou encore de "mur" comme Châteaumur.
Ensuite apparaissent les premiers donjons romans construits en pierre.
Ce seront des tours rondes, aux murs énormes comme la tour du "Vieil Puy du Fou".
Des donjons carrés ou rectangulaires, comme ceux des Herbiers, de Loudun, de Broue, en Charente, complétés souvent par des tourelles de communication aux angles, et des demi-tourelles formant contreforts au milieu, comme à Pouzauges, Tiffauges, Châteaumur.

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Ces donjons, comme leurs prédécesseurs de bois, étaient entourés de plusieurs enceintes de murailles et de fossés remplis d'eau.
Ces enceintes renfermaient les magasins à vivres, les écuries pour animaux, les habitations des hommes d'armes et de leurs familles.
La tour centrale ou donjon était réservée au seigneur et à ses proches.
Souvent, en cas de siège, l'ensemble de la population du château s'y installait.
L'entrée, une étroite porte en plein cintre, se trouvait toujours à hauteur du premier étage, à cinq ou six mètres du sol.
On y accédait par une échelle retirée chaque soir.
Il faut voir l'entrée du donjon des Herbiers, qui se trouve dans un angle, face à l'avenue du Petit-Bourg.
Puis à partir des 11ème et 12ème siècles, on voit les seigneurs-châtelains concéder des terres à titre perpétuel à leurs chevaliers.
Ces concessions à titre perpétuel, comme les châtellenies, devinrent héréditaires à partir des douzième et treizième siècles moyennant le paiement du droit de mutation à la mort du vassal, versé au suzerain.
Ce furent d'abord les "Hébergements", puis de moindre importance, les "Manses" (parcelle agricole), puis les "Borderies" (exploitation agricole).

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La composition était sensiblement la même.
Elles comprenaient une maison, des bâtiments d'exploitation, des terres labourables, des prés, une vigne.
Parfois un moulin sur un cours d'eau et un moulin à vent sur une hauteur.
Souvent il n'est pas rare d'y trouver une portion de forêt, pour le bois d'ouvrage et de chauffage.
Dans notre région proche des frontières du Poitou, d'Anjou et de Bretagne, ces petites seigneuries furent légion.
Il n'est pas rare d'en trouver une dizaine dans une paroisse moyenne, aux Herbiers une vingtaine.

En cas de guerre, les châtelains pouvaient ainsi mobiliser rapidement leurs vassaux.

18 janvier 2016

Féodalité dans la région du Haut Bocage (1)

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Que fut la Féodalité dans la région du Haut Bocage.
Période de grande transformation après la chute de l'Empire Romain succombant sous les coups de boutoirs de nouveaux peuples venus de la lointaine Asie Mineure, du Caucase et des Pays Nordiques.
Pendant l'occupation romaine, Agrippa avait créé des camps retranchés où il plaça des garnisons, à Pouzauges, Saint-Michel-Mont-Mercure, Tiffauges, Mallièvre, Mortagne, Durinum, actuellement Saint-Georges-de-Montaigu.
Ces camps eux-mêmes étaient reliés par des chaussées et furent plus tard occupés par des tribus Barbares.
Ces camps qui par la suite de l'abandon progressif de la colonisation romaine, avaient lors des invasions de la fin du 3ème siècle et début du 4ème été utilisés par les populations qui à leur tour s'y retranchèrent.
Ils y creusèrent d'abord un souterrain-refuge, qui fut le premier système défensif de l'époque, comme ce fut le cas à Tiffauges, à Mallièvre, aux Châtelliers.
Plus tard, on les entoura de fossés et on dressa des palissades faites de pieux entrelacés, de branchages, colmatés de terre glaise, hérissées de piques pointues.
Ce furent les ancêtres des châteaux du Moyen Age.

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Vers l'an 500 paraît Clovis, élevé à la dignité royale par ses tribus Franques, venues d'Outre-Rhin.
Il était le descendant de Sigebert roi des Francs, lui-même un des quinze chefs des tribus Franques, fils d'Odin, le Dieu Germain.
Venu du pays des Tartares, il est fondateur de la race Mérovingienne, conquérant deux siècles avant Jésus-Christ de la Suède, de la Lituanie et de la Germanie.
Déjà établi au Nord de la Loire, Clovis battit en l'an 507 Alaric, roi des Visigoths à Vouillé et s'empara de ses possessions.
La terre des Poitevins entrait dans le royaume des Francs.
Pendant trois siècles de la grande histoire "Mérovingienne" d'abord et ensuite "Carolingienne", le Poitou connut les destins mouvementés et les maîtres changeants de la région d'Aquitaine.
Enlevée à ses Ducs par Pépin-le-Bref et érigée par Charlemagne en royaume, à l'avantage de son fils aîné Louis-le-Débonnaire, devenu empereur en 814, il aurait connu sous ces derniers princes des jours particulièrement prospères.

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Mais c'est alors que de nouveaux Barbares parurent qui furent les Normands.
Provenant des régions lointaines de la Scandinavie et portés sur leurs barques légères, les drakkars, aux têtes de proue figurant des animaux fantastiques qui effrayaient les populations.
Ils défiaient avec eux la fureur des ouragans, dès 820, les Vikings, appelés plus tard les Normands, avaient attaqué l'île de Bouin, sur les côtes vendéennes.
Dès 830 et pour leur résister plus efficacement, Louis-le-Débonnaire a érigé en Comté le vieux Pagus (pays) d'Herbauges en détachant du Poitou enserré entre l'Atlantique, le Loire, et les deux rivières du Layon au Nord, du Lay au Sud Coïncidence.
Curieuse, ce sera exactement ce même contour de pays qui délimitera, une dizaine de siècles plus tard, la Vendée Militaire.
Mais en 830, les pirates attaquent pourtant Noirmoutier.
En 835, le valeureux comte Renaud, mis à la tète du Comté d'Herbauges par Louis-le-Débonnaire, réussit à les battre.
Mais deux ans plus tard ils débarquent à nouveau dans l'Ile.

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Le 24 juin 843, remontant le Loire, ils atteignent Nantes et l'Evêque de Nantes, Saint-Gohard périt massacré par eux dans sa cathédrale.
Le danger devenait imminent en tous lieux, en territoire d'Herbauges.
En 846, remontant la Boulogne, navigable à cette époque, les Vikings venaient à nouveau y porter l'incendie et le pillage.
Ils remontèrent aussi la Maine, dévastèrent l'antique Cité Romaine de Durivum (St-Georges-de-Montaigu), incendièrent Saint-Pierre-de-Paillers en Beaurepaire, ainsi que les anciens établissements gallo-romains construits sur l'actuel emplacement des Herbiers.

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C'est alors que les malheureuses populations établirent ou fortifièrent leurs "châtelliers".
Elles en firent des camps retranchés où les habitants pouvaient se réfugier.
Puis plus tard des retranchements, des fortifications.
Ils y élevèrent au centre les premiers donjons de bois, sur une motte entourée d'un fossé profond.

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5 janvier 2016

Les Epesses, une présentation originale.

22 juillet 2015

Chemin creux de la Croix-Bara (Saint-Mars-la-Réorthe)

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Dans le hameau de la Croix-Bara, entre les communes de Saint-Mars et de Saint-Michel-Mont-Mercure, un long chemin creux égrène des statues, taillées directement dans le bois des arbres (naïves et visionnaires) ou modelées dans l'argile.

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Un genre d'écomusée, (bricolé) en plein air.
A découvrir.

D'autres photos sur :
http://puystory.magix.net/album/tous-les-albums/!/oa/7268914/

10 juin 2015

Le Fort Boyard et ses tigres !

20 mars 2015

Les Epesses *

blason
Composé sur fond d'or, 
de gueules à trois Macles d'Argent. 
Double Cœur de Vendée
et du Chêne de Sinople.

Armes du Puy du Fou
Cette famille et ses successeurs ont marqué les Epesses pendant un millénaire.

Double Cœur Vendéen
Marque l’attachement de la Commune à la Vendée, son département.
Il est aussi le symbole de la révolution Vendéenne.

Un chêne de Sinople
Pour marquer l’origine étymologique du nom "Epesses" qui vient du latin "Spissis". 

Audace et Sagesse

20 février 2015

Lettre du général Souvarow à M. de Charette, Chef de la Vendée

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Héros de la Vendée, illustre défenseur de la foi de tes pères et du trône de tes Rois, salut !
Que le Dieu des armées veille à jamais sur toi, qu'il guide ton bras à travers les bataillons de tes nombreux ennemis, qui, marqués du sceau de ce Dieu vengeur, tomberont dispersés comme la feuille que le vent du nord a frappée !
Et vous, immortels Vendéens, fidèles conservateurs de l'honneur des Français, dignes compagnons d'armes d'un héros ;
guidés par lui, relevez le temple du Seigneur et le trône de vos Rois ;
que le méchant périsse, que sa race s'efface ;
alors que la paix bienfaisante renaisse, et que la tige antique des lis, que la tempête avoit courbée, se relève du milieu de vous plus brillante et plus majestueuse.

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Brave Charette, honneur des chevaliers français, l'univers est plein de ton nom ;
l'Europe étonnée te contemple, et moi je t'admire et te félicite. Dieu t'a choisi, comme autrefois David, pour punir les Philistins ;
adore ses décrets, attaque, frappe, et la victoire suivra tes pas.
Tels sont les voeux d'un soldat qui, blanchi aux champs d'honneur, vit constamment la victoire couronner la confiance qu'il avoit placée dans le Dieu des combats.
Gloire à Dieu ! car il est la source de toute gloire.
Gloire à toi ! car il te chérit."
A Varsovie, le 1er octobre 1795.

http://shenandoahdavis.canalblog.com/

21 mai 2014

La première fois ?

Mont des Alouettes 092012 - 21

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