Puystory
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Le Puy du Fou en images
2 octobre 2010

STOFFLET

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Fils d'un meunier, Jean-Nicolas Stofflet naquit en Lorraine à Bathelémont le 3 février 1753 et mourut à Angers le 25 février 1796.
Il fut un chef militaire de première importance dans le soulèvement militaire de la Vendée, bien qu'il n'ait pas réussi à s'imposer comme patron de l'armée catholique et royale.
Longtemps simple soldat dans un régiment suisse en France et ensuite garde-chasse au service du comte de Colbert-Maulévrier, il rejoignit les Vendéens quand ils se révoltèrent contre la Révolution pour défendre leur religion et leurs principes royalistes.
Pendant la guerre de Vendée il sert d'abord sous le commandement de Maurice d'Elbée, se bat à Fontenay, Cholet et Saumur et se distingue dans les batailles de Beaupréau, Laval et Antrain.
Il est nommé major-général de l'armée royaliste et en 1794 succède à La Rochejacquelein comme général en chef.
Il établit son quartier général dans la forêt de Vezins.
Ses querelles avec un autre chef vendéen, Charette, et les revers subis par les armées vendéennes, le conduisent à faire sa soumission et à accepter les termes du traité de Saint-Florent-le-Vieil (2 mai 1795). Cependant, il viole bientôt ce traité et, en décembre 1795, reprend les armes à l'instigation d'agents royalistes pour le compte du comte de Provence (le futur Louis XVIII) de qui il a reçu le rang de maréchal de camp.
Cette dernière tentative de Stofflet échoue complètement et il est pris par les Républicains, condamné à la mort par une commission militaire et fusillé à Angers, le 23 février 1796.
La maigre troupe qu'il commandait encore est reprise par Charles d'Autichamp.
Ses hommes le craignaient plus qu'ils ne l'aimaient.
Il était intelligent, bon militaire, mais était aussi dur, froid et ambitieux.
Après la mort des leaders, il chercha à devenir le nouveau généralissime.
Mais la division des chefs ajoutée à son manque de qualités humaines ne lui permirent pas d'obtenir le poste tant convoité.

10 juillet 2010

ichtus.*

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Symbole chrétien dessiné sur la spina dans le stadium.
Mais que veut dire ce poisson.
L'ichtus (poisson en grec ancien ΙΧΘΥΣ, ἰχθύς / ikhthús ; la transcription ichthus serait plus juste) est un symbole graphique représentant un poisson formé de deux arcs de cercle.
Les premiers chrétiens persécutés par les autorités romaines l'utilisaient comme code secret pour se reconnaître entre eux (en concurrence avec d'autres symboles, dont le carré magique et palindrome SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS).
Le poisson représente l'eau du baptême.
Par ailleurs, le mot forme, en grec ancien (langue véhiculaire davantage parlée dans l'empire romain que le latin), un jeu de mots puisque c'est aussi l'acronyme de noms attribués à Jésus :

* Ι (I) : ΙΗΣΟΥΣ (IÊSOUS) « Jésus » ;    
* Χ (KH, CH) : ΧΡΙΣΤΟΣ (KHRISTOS) « Christ » ;    
* Θ (TH) : ΘΕΟΥ (THEOU) « de Dieu » ;
* Υ (U) : ΥΙΟΣ (HUIOS) « fils » ;    
* Σ (S) : ΣΩΤΗΡ Sôter (SÔTÊR) « Sauveur ».

On peut résumer cette formule par "Jésus Christ le sauveur et le fils de Dieu".

Pour certains, il représente en même temps l'Eucharistie, c'est-à-dire le Corps, le Sang, l'Âme et la Divinité de Jésus-Christ.
Les pains et les poissons sont la manne du Christ unissant les fidèles dans une communion sacramentelle.
Surement peu de personne le savent, ce blog ne veut point vous apprendre l'histoire de France mais vous donner un maximum de connaissance sur ce que vous pouvez voir et entendre au Puy du Fou.

16 mai 2011

La Cinéscénie.*

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Le jour tire son rideau... Une petite lumière troue la nuit qui vient de s'installer.
Soudain, une voix s'élève, profonde, vibrante.
La mémoire reprend la parole.

"Je n'ai jamais reçu de nom, il m'appelle le vieux galopin, ......."

Une histoire commence, l'histoire recommence.
Son souffle s'élève, envahit l'espace.
Quatorze mille cœurs communient et battent comme un seul homme.
Acteurs, spectateurs, tous passagers du temps.
Pour le plus beau voyage dans le passé.

22 octobre 2010

D'Artagnan

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De son vrai nom Charles de Batz-Castelmore, d’Artagnan est un homme de guerre français né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près de Lupiac, en Gascogne (dans le département actuel du Gers) et mort au siège de Maastricht le 25 juin 1673.

En 1657, la première compagnie des mousquetaires, dite des « grands mousquetaires » ou « mousquetaires gris », à cause de la robe de leur chevaux, est reformée.

D’Artagnan en devient sous-lieutenant.

Il en assure le véritable commandement, le chef nominal étant un neveu de Mazarin.

En 1659, d’Artagnan épouse Charlotte-Anne de Chancelay, qui lui donne deux fils en 1660 et 1661.
Ils se séparent de biens et de corps en 1665.

En 1660, Louis XIV se marie avec l’Infante d’Espagne.

La cérémonie a lieu le 9 juin à Saint-Jean-de-Luz.

Le voyage vers le Pays basque dure un an et donne l’occasion à Louis XIV de visiter les provinces méridionales de son royaume.

Bien évidemment, d’Artagnan accompagne le cortège.

La traversée des villes-étapes provoque l’admiration des populations : les fiers mousquetaires précèdent l’attelage royal tiré par six chevaux blancs.

Le jour de l’étape à Vic-Fezensac, le 26 avril 1660, d’Artagnan chevauche vers Castelmore pour revoir les siens et se recueillir sur la tombe de ses parents, dans la chapelle du domaine.

En 1667, il devient capitaine-lieutenant de la première compagnie des Mousquetaires.


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23 juillet 2009

LESCURE

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Louis-Marie de Salgues, marquis de Lescure, né à Versailles le 13 octobre 1766, mort à La Pellerine, (Mayenne), le 4 novembre 1793.
Lorsque le triomphe de la Révolution fut décidé, il alla organiser la première insurrection vendéenne.
Dès le début du soulèvement de la VENDEE et à la demande de ses paysans, il se met à la tête de l'insurrection.
Dès les premiers jours il étonna les Vendéens par son intrépidité, en se précipitant le premier, et seul, sur un pont barricadé et gardé par les troupes républicaines devant Thouars 25 mai 1993).
A Fontenay (16 mai 1793), il entra aussi dans la ville sans que personne n’osât d'abord le suivre, tant il était pressé d'aller délivrer des prisonniers vendéens qui y étaient enfermés.
A Saumur dont il s'empare, il fut blessé ; enfin, en toute affaire ; nul ne fut plus empressé et plus dévoué que lui.
Au combat de Torfou, qui fut le dernier succès des Vendéens sur la rive gauche de la Loire, et où leurs efforts héroïques parvinrent à repousser pour quelques jours les troupes aguerries du général Kléber, on vit M. de Lescure mettre pied à terre et crier aux paysans découragés :
«Y a-t-il quatre cents hommes assez braves pour venir périr avec moi?
- Oui, Monsieur le marquis !»
répondirent les gens de la paroisse des Echaubrognes ;
et, à leur tête, il se maintint pendant deux heures.
Après l'attaque infructueuse de Nantes (29 juin 1793) qui marque un tournant dans la guerre de Vendée, il s'installe à Bussières où il tente en vain de rassembler les troupes dispersées de l'Armée catholique et royale.
Chassé de son quartier général par le général François-Joseph Westermann, il prend sa revanche à Tiffauges.
Blessé grièvement, atteint d'une balle à la tête, au combat de La Tremblaye, il est porté agonisant par ses hommes, tout au long de la retraite de l'armée vendéenne après le désastre de la bataille de Cholet (la Virée de Galerne), emmenant avec elle une population éploree et fugitive.
M. de Lescure, dont la blessure laissait quelque espérance, aida encore de ses conseils et de sa constance ses compagnons.
Il contribua à faire nommer M. de la Rochejaquelein chef de l'armée.
Après le passage de la Loire, il suivit la marche pénible des Vendéens à travers l'Anjou et la Bretagne.
Les soins touchants de sa femme, les hommages de l'armée, ne pouvaient empêcher l'effet de tant de douleurs accablantes qui venaient à chaque instant envenimer sa blessure.
Celui qu'on appelait le "Saint du Poitou" mourut le 4 novembre 1793 dans la voiture dans laquelle on le transportait, au lieu-dit Les Besnardières près de La Pellerine sur la route entre Ernée et Fougères, après un long et douloureux calvaire.
Son beau-père, le général de Donissan, le fit enterrer dans un lieu qui est resté inconnu.
Ce fut sans doute afin d'épargner à son cadavre les outrages dont celui de Bonchamps avait été l'objet.
Sa veuve, qui l'avait suivi dans la Vendée, acquit plus tard une grande célébrité, sous le nom de Madame de La Rochejacquelein.
Cette femme a connu l'exil jusqu'en 1816.
Elle a publié ses Mémoires au commencement de la Restauration.
En 2009 en son honneur, LE LOGIS DE LESCURE est créé  un ensemble de 6 ou 8 suites hôtelière pour accueillir nos visiteur.

15 septembre 2010

Cyrano

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Cyrano de Bergerac a vraiment existé !

Savinien Cyrano de Bergerac, tout le monde connait aujourd'hui le nom de Cyrano de Bergerac... mais qui se souvient, que son prénom était Savinien et qu'il vécut, réellement, au début du XVII ème Siècle ?
Ce jeune homme étonnant et détonnant, auteur à succès, serait certainement flatté de son actuelle célébrité... mais surpris de constater qu'il la tient d'un personnage d'Edmond Rostand qui porte son nom !
Cyrano de Bergerac marqua pourtant son époque de bien des manières... Vif, talentueux, intrépide, amoureux de sa liberté, il aimait aussi les oiseaux, les sciences, la politique, les livres, et bien souvent, son prochain...
mais pas toujours ! Au seuil de sa mort, à 36 ans, il regrettait d'avoir perdu trop de temps.
Mais au vu de ce qu'il nous laisse, il n'a sûrement pas tout perdu...!

Savinien Cyrano de Bergerac est né à Paris le 6 mars 1619 et est mort à Sannois le 28 juillet 1655.
Issu d'une vieille famille parisienne, il a passé son enfance près de Saint-Forget (actuelles Yvelines) et c'est à Paris qu'il a fait ses études, travaillé et vécu.

9 mai 2018

Les arbres de Mai.

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Guillaumette ne peut s'endormir et guette les bruits de la nuit, prête à bondir hors de son lit à la moindre alerte...
Elle n'est pas la seule à souffrir d'insomnie.
Toutes les filles à marier du village traversent les mêmes inquiétudes.
Partagées entre espoir et angoisse.
Elles attendent...
En cette nuit du 30 Avril au 1er Mai...
Mais qu'attendent-elles ?
Tout simplement le "verdict" des "Mais".
Les "Mais" sont des baliveaux de charme que les jeunes villageois de 13 à 20 ans vont couper dans la forêt voisine.
Ensuite, ces jeunes arbres, agrémentés de symboles évocateurs, sont fixés à la porte des filles... en cette nuit fatidique.

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Ainsi, le "Mai" sera garni de sureau pour les inconstantes, d'épines pour les vaniteuses.
Les fleurs seront fraîches pour les filles aimables et simples, fanées pour les coquettes.
Il y aura de l'églantier pour les grincheuses, du houx pour les délaissées, des ronces pour les avares.
Mais aussi, du laurier rose pour celles qui inspirent un amour passionné.
La sentence des "Mais" peut-être très sévère pour les filles trop légères, pas de baliveau, mais un paquet d'ordures fixé par une guenille !
On comprend l'attente angoissée de Guillaumette, de Margot, d'Hermengarde...
Soudain, Guillaumette devine des pas furtifs, des mouvements retenus...
Elle se lève, scrute la nuit par les fentes de son volet.
Dans la clarté de la lune, elle aperçoit Jehan, armé d'un superbe baliveau, énorme, âgé d'une dizaine d'années, garni de rubans bleus et verts, de bouquets de laurier-rose.
Le jeune charme dans le sol, l'arrime au pignon de la maison...

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Ce n'est pas un "Mai" ordinaire, sommairement installé à la diable par un groupe de jeunes gens en virée.
Guillaumette comprend le message...
Jehan tient à elle, si fort qu'il ose braver les chiens, le vertige pour afficher devant le village ses intentions matrimoniales.
Vite, elle se recouche et essaie de trouver le sommeil.
Demain, il faudra être belle...
Il faudra faire mine de chercher le garçon qui arborera fièrement des rubans bleus et verts...
Guillaumette se dit qu'il est fort et bien avenant, ce Jehan.
Il a du bien et cela, aussi, c'est important...
L'amour ne suffit pas pour fonder une famille et elle sait que son père dirait "non", si Jehan était sans le sou...

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Et son esprit vagabonde... "Guillaumette , Guillaumette"...
La jeune fille s'éveille, arrachée à ses rêves roses...
La mère l'appelle...
Vite, vite... il faut sortir les torchons et rejoindre les autres femmes du village dans les prés.
Vite, vite... il faut poser les torchons sur la rosée avant qu'elle ne disparaisse.
La rosée du 1er Mai a des pouvoirs bienfaisants : lavé avec ses gouttes, le pis des vaches, des chèvres et des brebis donnera du lait toute l'année !
Pendant que Guillaumette, sa mère et les autres femmes courent les prés, Jehan et les autres jeunes gens du village font la tournée des chaumières, déguisés en "feuillus".
Ils ont apporté beaucoup de soin à ce déguisement de feuilles et de mousse.
Un "feuillu" non reconnu annonce une abondante moisson...
Sous leurs vêtements de verdure, les jeunes gens quêtent pour récupérer des œufs et du beurre... et gare au fermier trop pingre... il y aura des ronces dans le nid de ses poules... !
Au soir de cette belle journée, une omelette géante, préparée avec les œufs récoltés par les "feuillus", célèbre la fête du renouveau, de la verdure et des arbres en fleurs.

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Et puis, on danse autour d'un "Mai" planté par les garçons sur la place du village...
Guillaumette peut retrouver Jehan...
Elle peut, puisque son père y consent, porter, elle aussi, des rubans bleus et verts...
Jehan lui parle d'amour... mais on ne prononce pas encore le mot "mariage".
Parler mariage en Mai, c'est la mort de la future épouse dans l'année !
Parler mariage en Mai, c'est mettre au monde des enfants idiots... !
Les jeunes gens savent qu'il faut attendre le mois de Juin...
Cette tradition des "Mais" avec ses superstitions... et son humour aussi, est très présente tout au long du Moyen-âge.
Certains la disent née à l'époque gauloise où le culte de la nature et du renouveau était très fervent, d'autres affirment que les Vikings dont les communautés villageoises étaient très soudées, l'auraient amenée dans nos régions après leur installation en Normandie.
Toujours est-il que ces "arbres de Mai" ont fleuri dans nos campagnes pendant des siècles et qu'ils ont fait passer des nuits blanches à bien des jeunes filles…

23 octobre 2011

La chabotterie

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Le logis de la Chabotterie se trouve en Vendée.
En ce lieu, l'histoire vous prend par le bras pour vous faire découvrir le passé de la Vendée.

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Dans ces murs, l'histoire du Général CHARETTE qui fut arrêté en 1796 à une portée de fusil (de l'époque) de ce château.

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La vue sur l'arrière du château

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Un canon vous indique la direction où finit la guerre de Vendée

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Le fantôme du Général CHARETTE est-il toujours présent au Logis de la Chabotterie ?
Mystère !!!

30 août 2023

La Quintaine

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A la Cinéscénie du Puy du Fou, le deuxième tableau proposé s'intitule la "Quintaine".
Mais saviez-vous qu'aux premières heures du spectacle, cette scène s'appelait "La Quintaine de Mortagne-sur-Sèvre" retraçant un événement survenu lors de la visite du Roi Louis XI.
Les Puy du Fou ont-ils participés à cette fête ?
Probablement, car, la Terre du Puy du Fou, relevait et dépendait de la châtellenie (Seigneurie et juridiction du seigneur châtelain) de Mortagne.
En ce jour de Pâques 1484, les cloches de l'Eglise paroissiale St-Pierre et de l'Eglise St.Georges, faisant office de chapelle du Château, retentissent, couvrant largement la Cloche de l'Aumônerie et celle du Prieuré Sr-Jacques.
La léproserie, située comme il se doit, hors des Murs de la Ville, mais toute proche de la route allant de Nantes à Poitiers.
Les habitants de Mortagne se réjouissent pour deux raisons.

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Tout d'abord, c'est le jour de PAQUES, fête religieuse de tout premier plan, durant laquelle, on doit faire ses Pâques.
C'est ensuite le jour où, en foule, on pénètrera dans la grande cour du Château, pour assister à la QUINTAINE, après avoir entendu, la grand'messe, le matin, et les vêpres, l'après-midi.
Ceci est tout à fait exceptionnel.
Les herses des deux ponts-levis ont été levées, au moment où les cloches se sont mises à nouveau à sonner, pour annoncer la fin de l'Office des Vêpres.
Il est 4 heures après-midi.
Bourgeois et marchands précèdent les villageois, quittant l'Eglise St-Pierre pour se rendre au Château.
Par la "porte de Bourgneau", les habitants d'Evrunes pénètrent dans la cour du Château, bordée d'ormes séculaires, formant ainsi une allée superbe.

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Ceux de St-Hilaire arrivent par "la porte de Poitiers".
Ils viennent même de la VERRIE et qui s'engouffrent par "la porte Rochelaise".
Et dans la grande cour, les trompettes retentissent.
Les hommes se découvrent.
Précédé par ses Hommes d'Armes, Louis de la HAYE (1440-1496), Baron de Mortagne et Chemillé, Seigneur de Passavent, apparaît accompagné de son Epouse Marie d'Harcourt (1418-1464), et entouré de ses nombreux invités.
Il répond de la main, aux applaudissements de la Foule, particulièrement attachée à son Seigneur qu'elle tient en haute estime.
La foule se souvient aussi de la venue du Roi Louis XI (1423-1463), en ce château lors du mois de Décembre 1472.

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Quel honneur pour notre Ville et ses Habitants!
Près de Louis de LA HAYE, se tient Nicolas SEGUIN, Abbé de St-Michel-en-l'Herm, dont dépend le Prieuré St-Pierre de Mortagne.
C'est lui qui, le 23 décembre 1472, sauva le ROI.
Lors d'une grande chasse organisée dans les Bois de la TREMBLAYE, entre Mortagne et
Cholet, au lieu-dit "LA MARBOIRE".
Un sanglier blessé par Louis XI, se retourne, éventre son cheval et se jette sur lui.
D'un coup d'épieu, tout en faisant un vœu à l'Archange St-Michel, le Père Abbé, solide chasseur, tue l'animal ...
Louis de LA HAYE porte le collier de l'Ordre de St-Michel que lui a conféré Louis XI, et dont il est un des premiers Chevaliers.

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L'estrade où il s'installe avec ses invités, porte ses couleurs.
A nouveau, les trompettes pour annoncer l'arrivée des concurrents.
Pénétrant dans l'enceinte des lices, 10 jeunes gens, tous à cheval, s'avancent à pas lents, avec une contenance grave et majestueuse.
lssus des familles bourgeoises de Mortagne, ils sont appelés à prendre épouse, dans l'année.
La coutume, à Mortagne, veut en effet que nos fiancés montrent à tous, une fois par an, leur dextérité, en abattant tout ou partie des 12 mannequins, à l'aide de leur lance.
Ils s'élanceront, chacun leur tour, au signal du Hérault d'armes, au grand galop, pour ne s'arrêter que devant la tribune d'honneur, pour y saluer le Baron de Mortagne, puis leur fiancée, en abaissant vers elle leur lance.

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Les 12 mannequins disposés en ligne "figurent les traîtres et les païens".
C'est donc sous les acclamations de la foule que chacun des 10 cavaliers essaie d'en abattre le plus grand nombre.
Le plus habile, cette année-là fut Bertrand, le fils du Sénéchal de Mortagne.
Félicité chaleureusement par Jean de LA HAYE, Bertrand est convié, pour le soir même, au festin que le Baron de Mortagne donne en son château, en l'honneur de ses invités ...
Au PUY DU FOU, aux soirs de Cinéscénie, les chevaliers s'élancent sur leur destrier, et de leur lance, abattront les mannequins, renouvelant ainsi le geste de la QUINTAINE DE MORTAGNE.

21 octobre 2020

La rose dans tous ses états.*

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Le rosier appartient au genre rosa et fait partie de la famille de rosacées qui regroupe le pommier, le poirier et la ronce.
Il existe environ 141 espèces de rosiers dont les variétés sont innombrables.
Les rosiers offrent une palette très variée de couleurs, de fragrances, de formes et de tailles.
Se 25 cm à 10m de haut, dressés, rampants, sarmenteux, arbustifs, disciplinés ou échevelés, lumineux ou mats.
Certains rosiers apprécient les terrains chauds et ensoleillés, d’autres ne supportent que la fraîcheur et l’ombre.
La plupart des rosiers du Puy du Fou sont remontants afin d’offrir tout l’été le même spectacle resplendissant aux visiteurs.

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Les pétales de roses se déclinent selon un éventail infini de coloris qui offrent toutes les tonalités de rose, de blanc, de rouge, de jaune (une couleur obtenue récemment).
Il existe même des roses chocolat, bleutées et vertes !
Lorsqu’ils ne sont pas traités, les pétales de rose peuvent être utilisés pour réaliser de la confiture, des bonbons, du sirop ou des loukoums.
Le parfum est poudré, doux, lourd, sucré, citronné, musqué, délicat, chaud, capiteux, fruité, épicé, aux notes de thé, de vin de Sauternes, de violette, de miel, de myrrhe… quelles que soient ses nuances, le parfum des roses est destiné à enivrer et à attirer les insectes pollinisateurs.
L’huile essentielle qui est à l’origine du parfum se trouve dans les pétales, les étamines et dans les feuilles.

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Elle se dégage d’autant mieux que la température ambiante est élevée.
Les roses modernes sont moins parfumées car la sélection privilégie la tenue de la tige pour les fleurs à couper, ce qui s’effectue souvent au détriment de la fragrance.
Les épines permettent aux rosiers de se défendre contre la dent des animaux et de se hisser vers la lumière.
Certaines variétés sont presque inermes (c’est-à-dire sans épines), c’est le cas par exemple de Cornelia ou de Thérèse Bugnet (près des jets sauteurs).
Les fruits à la fin de la floraison sont de petites boules étirées, rouges ou orangées, apparaissent.
Ce sont les cynorrhodons dont on peut faire de la confiture lorsqu’ils sont blets (ramollis sans être gâtés).
L’akène, le véritable fruit du rosier, se trouve à l’intérieur.

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Les feuilles constituent un indice des conditions de vie du rosier.
Un feuillage vernissé et cireux correspond plutôt à un emplacement ensoleillé et humide tandis qu’une feuille velue est le propre des rosiers exigeant un emplacement chaud et sec.
Les rosiers de nos jardins sont greffés afin de les doter des qualités qui leur font défaut à l’état naturel (résistance aux maladies, vigueur, caractère remontant…).
Les racines sont généralement issues d’une variété différente de la partie aérienne.
Le greffage est matérialisé par un point de greffe situé entre les rameaux et les racines.

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Les rosiers "tiges" sont greffés sur une tige d’au moins 1 mètre de haut, leur port est parfois pleureur.
C’est le botaniste suédois Carl von Linné (1707-1778) qui instaura la classification binominale des plantes.
Le genre de la plante est écrit en majuscules (par exemple R pour Rosa) suivi de l’espèce en minuscules (R. multiflora).
Il est parfois suivi du nom de la forme (R. multiflora var. adenochacta).
Un "X" désigne un croisement, il s’agit alors d’un rosier "hybride".

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3 mars 2018

Biscuits aux noix.

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Ingrédients 250 grammes de beurre (hors du frigo depuis une heure).
200 grammes de sucre 2 œufs.
1 cuillère à soupe de sucre vanille
100 gr de noix
100 gramme de noisettes
500 gr de farine
Recette :

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Mélanger le beurre, le sucre et les œufs afin d'obtenir une mousse.

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Ajouter le sucre vanille, les noix et les noisettes préalablement moulues et la farine.

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Malaxé le tout afin d'obtenir une pâte homogène.
Couvrir la pâte et la laisser reposer au frigo pendant 1 heure.

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A l'aide d'un robot, faites de petite portion.

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Déposer les sur une plaque à cuisson.
Préchauffer le four à 200°.

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Placer au four pendant 10 à 15 minutes.
Laisser refroidir….

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Bonne dégustation.

27 mai 2012

La Popina *

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Au sens propre, la popina, mot d’origine osque, désigne la gargote (restaurant, taverne, auberge) où l’on pouvait casser la croûte rapidement et bon marché. 
Les clients se côtoyaient autour de tables hautes, assis sur des tabourets, des chaises ou des bancs.
On avait aussi l'habitude d'exposer aux fenêtres, derrière les vitres de ces restaurants, des mets recherchés et des viandes de choix, enfermés dans des bocaux en verre, remplis d'eau, ce qui les grossissait aux yeux.
Certains plats se composaient de bas-morceaux de viande, longuement mijotés ou rôtis, dont on masquait la provenance en les relevant fortement.

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Rassurez-vous, au Puy du Fou, les plats présentés sont très bons et bien de notre époque.
Ils répondent tous aux normes sanitaires les plus strictes.

1 avril 2016

Au bout du chemin,

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Le début de l'aventure.
L'Odyssée, où le spectateur devient acteur en pénétrant la Vendée par la Grande Porte de l'histoire.

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Le spectateur est invité à vivre une odyssée à travers les siècles, plongé dans un voyage à la recherche de secrets enfouis qui ont tissé au fil du temps la fabuleuse histoire du Puy du Fou.

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A la fois témoin et acteur de cette représentation,
le visiteur sera transporté sur plus de 2 000 m² de scène,
successivement de l'ère gallo-romaine au Moyen-âge, puis à la Renaissance, pour arriver dans une forêt fantastique ouverte sur l'avenir.

25 septembre 2010

Marquis Charles de Bonchamps

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Né en 1760, Bonchamps s'engage à 16 ans dans le régiment d'Aquitaine.
En 1787, après avoir combattu dans les Indes, il devient capitaine des grenadiers.
Il réside en 1789 au Château de la Baronnière, près de Saint Florent le Vieil, année de son mariage.
En 1793, les paysans de St Florent décident de le choisir pour chef.
Celui-ci refuse dans un premier temps, jugeant nulles les chances d un tel soulèvement.
Il finit cependant par accepter de prendre la tête de ses hommes.
Bonchamps mène ses hommes a la victoire grâce a son expérience militaire.
Le 3 mai a Bressuire puis le 5 mai a Thouars.
Le 25 mai, il s'empare de Fontenay ou il est blessé par un soldat qu'il venait de grâcier.
Le 12 juin, il élit Cathelineau au poste de générallissime de l'Armée Catholique et Royale.Voulant étendre l'insurrection à l'Anjou et la Bretagne, il propose de traverser la Loire.
Le plan de Cathelineau (attaque de Nantes) sera finalement retenu et se soldera par un échec.

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Bonchamps est mortellement blessé dans une des plus grandes batailles des guerres de Vendée, à Cholet le 17 Octobre 1793.
Il rend son âme a Dieu le 18 Octobre au hameau de la Maillerais.
Avant de mourir, il eut la bonté de demander la grâce des 5000 prisonniers républicains que firent les vendéens lors de la bataille. Les républicains violèrent sa sépulture pour montrer sa tête aux parisiens.

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"J'ai servi mon Dieu, mon Roi, ma Patrie. J'ai su pardonner."

29 mars 2023

LE VERRE GALLO ROMAIN *

Gverres

La plupart des récipients en verre proviennent de nécropoles découvertes ces trente dernières années.
Ils datent du Bas-Empire (IVe s.).
Le matériau est de médiocre qualité (impuretés, bulles...) et témoigne d'un déclin technique.
Les teintes obtenues fortuitement vont du bleu au jaune en passant par le vert.
Les formes et les décors sont assez simples.
La production devait être locale, des lingots de verre ont été découverts à Frénouville.
Si des ateliers ont fonctionné dans la région, ils ne manquaient ni de matières premières (silice et potasse) ni de combustible (bois).
L'art du verre est d'origine égyptienne.
Après l'Italie, la Gaule a connu aussi des artisans verriers très habiles souvent influencés par les verriers de Germanie (Cologne).
À l'époque gallo-romaine, le verre est un matériau de luxe réservé aux couches sociales élevées.
Moins luxueux que la vaisselle en argent et en bronze, il dépasse en valeur la céramique.
D'ailleurs les fouilles archéologiques le confirment :
le verre est découvert le plus souvent dans de "riches" sépultures.
Dans les nécropoles, les récipients en verre ont une destination funéraire :
vase à onguent, à parfum ou contenant des boissons qui accompagnaient le défunt jusqu'à l'au-delà.
Il n'existait pas pour autant de verre à usage exclusivement funéraire.
Nous avons affaire à des récipients que les morts avaient l'habitude d'utiliser de leur vivant.

7 octobre 2007

correction

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A la suite d'une remarque justifiée d'un lecteur, une petite correction a été opérée dans l'article "le fou et le maître canonnier".
La dénomination "fou" est devenue "bouffon".

Mais qu'est-ce qu'un bouffon ????

Le bouffon, fou du roi, ou fou est un personnage comique, dont la profession était de faire rire les gens.
Les plus connus sont les fous des rois et des seigneurs.
Il y a aussi des femmes "fous" ou "folles". Les fous font rire.
Ils divertissent, utilisent l'insolence et sont parfois conseillers.
Sous François Ier, on connaît même une école de fous.
Les rois avaient leur bouffon attitré, seul personnage pouvant sans conséquence se moquer du souverain, encore que la satire constituait toujours un risque voire un péril pour l’artiste…
Les spectacles avaient souvent lieu lors de grands banquets où plusieurs vassaux festoyaient au côté de leurs seigneurs.
La Cour, dans des châteaux plus ou moins luxueux, avait son opérette de bouffons dont le comique restait souvent trivial, proche de la commedia dell'arte, bien que le « jeu » de ces premiers comédiens fût beaucoup moins travaillé que celui des artistes des « farces » du XVIIe siècle.

Ferrial ou Le Févrial alias Triboulet (1479-1536)

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fut le bouffon de la cour de France sous les règnes de Louis XII et François Ier.
À sa mort, le nouveau fou du roi, Brusquet, le remplaça à la cour de François Ier.
Simple d’esprit, le fou du roi devient célèbre pour ses bons mots.
Depuis Louis XII puis sous François Ier, Triboulet appelle le roi de France Mon Cousin sans lien de parenté cependant.

23 septembre 2012

Quenouille

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Définition 1 :

Bâton à l'extrémité supérieure duquel on attache du chanvre ou du lin, pour le filer en le dévidant au moyen du fuseau ou du rouet.
Charger une quenouille.
Coiffer une quenouille.
Monter une quenouille.
Il se dit aussi de la Quantité de lin ou de chanvre dont une quenouille est chargée.
Filer une quenouille.
Elle a achevé sa quenouille.
Cette maison est tombée en quenouille,
Une femme en est devenue héritière.
On dit dans le même sens :
Le royaume de France ne tombe point en quenouille,
Les femmes ne sont point appelées à succéder au trône de France.

Définition 2 :

se dit, par analogie, des Colonnes, des piliers qui sont aux quatre coins de certains lits.
Quenouilles dorées.
Un lit à quenouilles.
Il se dit, en termes d'Agriculture, des Arbres fruitiers qui sont taillés de manière que le branchage se rapproche de la forme d'une quenouille.
J'ai fait planter des quenouilles qui n'ont pas réussi.

4 juillet 2018

Le serpentaire.*

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Le serpentaire est un oiseau aussi appelé secrétaire.
C'est un rapace mais n'a pas l'apparence d'un aigle ou autre oiseau de proie.
Son physique rappelle plutôt celui de l'autruche.
Sa hauteur est de un mètre et l'envergure de ses ailes est de deux mètres.
Son poids est d'environ 4 kg.

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Il se tient au sol, il ne vole que pour faire sa parade nuptiale.
Malgré tout, ses ailes sont puissantes.

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Ses pattes sont longues et couvertes de plumes jusqu'à l'articulation, on croirait un échassier.
Mais il appartient sans contredit à la famille des faucons.

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Il porte sur sa tête une drôle de huppe qui le fait ressembler à un secrétaire.
De là vient son nom.

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Le serpentaire se nourrit de lézards et autres petits animaux mais ses principales proies sont les serpents et les couleuvres.
Pour chasser, il se sert de ses pattes fortes et musclées.

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Il marche dans la savane et lorsqu'il repère une proie, il la frappe avec ses pattes jusqu'à ce qu'elle meure.
Il l'avale tout rond, sans la mastiquer peu importe sa longueur.

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Le Serpentaire, également nommé Ophiuchus, est une constellation de l'hémisphère nord.
Représentant un homme portant un serpent à bout de bras, le Serpentaire divise la constellation du Serpent en deux parties : la tête et la queue.

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Mais le serpentaire c'est aussi......... le "13 ème" signe astrologique.
Cependant, il est particulièrement difficile à déterminer en raison de la situation de la constellation du serpentaire entre celle du sagittaire et du scorpion (grosso modo).
Par conséquent, les astrologues ne s'embarrassent pas d'un tel signe.
Et imaginez un peu, il existe déjà un nombre pair de signes avec 4 de feu, d'air, de terre et d'eau, alors un 13 ème dans le lot, ça ferait désordre.
Par conséquent certaines personnes que l'on désigne comme étant scorpions, sagittaires voire balances sont en réalité serpentaires.
De plus, et pour les plus curieux, vous pouvez découvrir ce véritable signe si vous cherchez à le déterminer d'après un zodiaque sidéral et non pas celui qui ne tient pas compte de la précession des équinoxes et qu'utilisent traditionnellement les astrologues.

20 novembre 2010

Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein

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Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein, né le 30 août 1772, à la Durbelière, près de Châtillon-sur-Sèvre (Poitou) et tué le 28 janvier 1794, à Nuaillé.
Chef vendéen, issu d'une famille du Bas-Poitou dont l'origine remonte au XIIIème siècle.
Officier dans la garde constitutionnelle du roi, Henri de La Rochejaquelein reçut le baptême du feu le 10 août 1792, devant les Tuileries.
Rentré dans sa province natale, il refusa la conscription, rejoignit son cousin Lescure, et, à partir d'avril 1793, combattit les armées républicaines aux côtés de d'Elbée et de Bonchamps.
Devant tous ses compagnons, le jeune chef vendéen prononça les paroles fameuses :
"Mes amis, si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi !".
A la tête des milliers de paysans vendéens qui le rejoignirent et constituèrent l'armée du Haut-Poitou, La Rochejaquelein remporta sur les Bleus une première victoire, le 13 avril, participa le 3 mai à la prise de Bressuire, puis à celles de Thouars (5 mai), de Fontenay (25 mai) et de Saumur (9 juin).
Au mois d'août, il sauva à Luçon l'armée vendéenne, battue à trois reprises et menacée de la déroute, puis remporta au mois de septembre la victoire de Chantonnay.
Après la défaite de Cholet, le 17 octobre, il fut contraint, le lendemain, de franchir la Loire.
Le 20 octobre, Henri de La Rochejaquelein fut élu généralissime des armées catholiques et royales en remplacement de d'Elbée, grièvement blessé.
Pieux, extrêmement courageux, jusqu'à la témérité, mais inexpérimenté, le jeune chef fut davantage un officier, un sabreur, qu'un tacticien.
A la tête de ses troupes, il dirigea la marche vers Granville, prit Avranches le 12 novembre, mais échoua le lendemain devant Granville et fit retraite vers Angers pour repasser la Loire.
Poursuivi par Marceau, Kléber et Westermann, battu au Mans le 12 décembre, écrasé le 23 à Savenay, le jeune généralissime parvint à franchir la Loire, et quitta son armée.
S'enfonçant alors dans le bocage vendéen, en butte aux critiques de ses anciens compagnons, il poursuivit la guérilla, et fut tué par un soldat républicain le 29 janvier 1794.

Ses phrases célèbres :

- "Allons chercher l'ennemi ; si je recule, tuez-moi ; si j'avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi."    
- "Si de ma vie dépend le bonheur de la Vendée, alors, je suis prêt à la sacrifier toute entière."    
- "Crois celui qui cherche la vérité, doute de celui qui la trouve."    
- "Ne prends l'habitude de suivre mais d'être suivi."

16 octobre 2011

Le Général CHARETTE de la CONTRIE

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Le Général François-Athanase CHARETTE de la CONTRIE, né le 21 avril 1763 à Couffé, près d'Ancenis, † 9 Germinal an IV (29 mars 1796) à Nantes.
Officier de marine, combat en Amérique avant de venir s'installer dans la propriété de sa femme à Fonteclose, près de Machecoul.

    Après avoir émigré, il revient défendre le roi aux Tuileries le 10 août 1792.
Militaire il s'opposa, les armes à la main, à la République dans sa région du Sud de la Bretagne (de culture poitevine) et en Vendée.
Il fut l'un des meilleurs chefs de ce mouvement insurrectionnel appelé la Vendée militaire (1793-1800), durant la Révolution française.
Il fut surnommé "Le Roi de La Vendée", et Napoléon Ier écrira de lui : "Il laisse percer du génie".
Le 27 mars 1793, dans la région de Machecoul où a lieu le massacre, il accepte de se mettre à la tête de paysans du Marais breton venus chercher son commandement au manoir de Fonteclose.
Ceux-ci ne sont armés que de piques et de fusils de chasse et sont fort peu disciplinés.
Il parvient ensuite à commander de meilleurs éléments dont des déserteurs républicains, et une cavalerie d’élite composée de nobles et de bourgeois équipés à leurs frais.
En juin 1795, il reprend les armes au moment du débarquement de Quiberon, reçoit de la poudre, des armes et des fonds des Britanniques à Saint-Jean-de-Monts les 10,11 et 12 août 1795, mais est défait par Hoche.
En juillet, le futur roi Louis XVIII lui écrit qu'il lui confère le grade de Général de l'Armée catholique et royale.
En octobre 1795 il tente d'organiser la venue du comte d'Artois, second frère de Louis XVI en Vendée et se porte sur la côte avec 15 000 hommes lorsque le prince se trouve à l'Île d'Yeu.
Le futur Charles X ne rejoint pas le continent et Charette est peu à peu abandonné par ses troupes.
Charette fait alors le projet de faire jonction avec les bandes de Stofflet qui se battent encore en Anjou.
Les colonnes républicaines viennent quadriller la région et il finit par être capturé par le général Travot le 23 mars 1796 dans les bois de la Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon) alors qu'il n'est plus suivi que par 32 derniers fidèles.

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Condamné à mort, il est fusillé le 29 mars 1796 sur la place Viarme à Nantes où on peut aujourd'hui voir sa croix à l'angle de la place Viarme et de la rue Filibien.
Il refusera le bandeau et ordonnera lui-même de faire feu par sa célèbre réplique
"lorsque je fermerais les yeux, tirez droit au coeur".
Sa devise était
"Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais".
Certaine publication, lui donne aussi le titre de "Chevalier".

5 juin 2011

le général TURREAU et la Vendée

PanoChateau

Symbole de la résistance vendéenne, le château est la toile de fond de la cinéscénie.

Il a subit les assauts du Général TURREAU.Les cicatrices de son passage sont encore visibles de nos jours.

Mais qui était le général TURREAU ???

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Le 19 janvier 1794, le général Turreau présente à Paris, devant les députés de la Convention, un plan d'extermination de la Vendée.
Près d'un an plus tôt, les paysans de l'ouest de la France s'étaient soulevés contre le pouvoir révolutionnaire parisien au nom de leurs libertés religieuses et par haine de la conscription militaire.
La terrible bataille de Savenay a vu l'écrasement de la «Grande Armée Catholique et Royale» après neuf mois d'exploits et de péripéties.
Au début de l'année 1794, le général en chef Henri de La Rochejaquelein a été tué au détour d'un chemin par un Bleu en embuscade.
D'Elbée a été quant à lui capturé et fusillé sur la plage de Noirmoutier.
L'insurrection vendéenne semble définitivement matée.
Pas assez cependant de l'avis des députés de la Convention qui ont du mal à se remettre de leurs frayeurs.
On fusille 2.000 Vendéens, dont la moitié de femmes à Angers, 1.500 à Noirmoutier, 1.800 aux carrières de Gigant près de Nantes.
Le représentant en mission Carrier fait noyer 4.000 personnes dans la Loire.
C'est alors que le général Turreau présente son plan d'extermination : 24 colonnes vont pénétrer en Vendée avec la consigne de tout brûler et de tout massacrer.
Les horreurs perpétrées par ces colonnes leur vaudront dans l'histoire le qualificatif d'infernales.
La Vendée est mise à feu et à sang.
Dans une seule journée, le 28 février, la colonne de Cordelier fait aux Lucs-sur-Boulogne 563 victimes.
Les excès des républicains réveillent les ardeurs des malheureux Vendéens.
Les survivants de la guerre redressent la tête et se regroupent derrière deux chefs : Charette et Stofflet.
Les massacreurs sont massacrés à leur tour à Chauché, aux Clouzeaux et ailleurs.
La colonne de Crouzat, en l'absence de Stofflet, tue 1.500 personnes dans la forêt de Vezins, le 25 mars.
Elle est exterminée, trois jours après, aux Ouleries.
En février 1794, reprise éphémère de Cholet par les Vendéens (musée de Cholet)

Le plan de Turreau a complètement échoué.
Il a même eu un effet contraire à celui qui était recherché : la Vendée meurtrie est redevenue redoutable.
Les républicains, désemparés, embauchent les trompettes de la propagande.
On exalte la mort héroïque de jeunes volontaires victimes des Vendéens.
Vers la paix Le 13 mai 1794, Turreau est destitué. La Convention qui a besoin de toutes ses troupes aux frontières, évacue la Vendée.
Les bleus se replient dans les camps, aux limites de la Vendée militaire.
Le pays respire.
Malheureusement, les rivalités entre chefs vendéens continuent !
Le 10 juillet 1794, Marigny est fusillé à la Girardière de Combrand par les soldats de Stofflet.
A l'automne, Charette s'empare des camps républicains des Moutiers et Fréligné.
À Paris, cependant, Robespierre est tombé sous le couperet de la guillotine, mettant un terme à la politique de Terreur.
Aux frontières, la sécurité est revenue suite à la victoire de Fleurus.
La Convention se lasse d'une guerre civile qui n'a plus guère de motif.
Elle envoie des émissaires à Charette pour lui proposer la paix.
Les pourparlers se déroulent d'abord à Belleville puis à la Jaunaye, près de Nantes.
Le 17 février 1795, enfin, la paix est signée.
Charette exige et obtient la liberté religieuse pour la Vendée.
Il fait sa soumission à la République.
 FUSILLADES

16 juillet 2010

Le Roi Francois 1er

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Né à Cognac en 1494, mort à Rambouillet en 1547, François 1er est Roi de France de 1515 à 1547.
Fils de Charles d’Orléans et de Louise de Savoie, François Ier, succède en 1515 à son cousin Louis XII, dont il a épousé la fille Claude.
Avec la victoire de Marignan (sept. 1515), François Ier reconquiert le Milanais, enjeu territorial de toute sa politique.
Lorsque Charles Ier d’Espagne accède (1519), sous le nom de Charles Quint, à la couronne impériale, qu’il convoitait, le roi, craignant l’encerclement du royaume par les possessions de son rival, engage les hostilités contre l’empereur après avoir vainement cherché l’appui d’Henri VIII d’Angleterre (entrevue du Camp du Drap d’or, 1520). Veuf en 1524, il se remarie avec Éléonore de Habsbourg, sœur de Charles Quint (1530).
"Roi-Chevalier", François Ier est aussi, avec Louis XII et Henri II, un des bâtisseurs de l’État moderne en France.
Sensible aux idées mercantilistes, François Ier favorise l’industrie et développe le grand commerce maritime.
Il réunit à la France les fiefs du connétable de Bourbon (1531) et rattache définitivement la Bretagne au royaume (1532).
Il réorganise les finances de l’État et réforme la justice par l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), qui impose notamment la rédaction en français des actes judiciaires et notariés.
Par le concordat de Bologne (1516), il s’assure de la nomination des archevêques, des évêques et des abbés du royaume.
Soucieux du prestige de la monarchie, le Roi favorise par ailleurs l’art de la Renaissance, qui s’épanouit dans la construction et la décoration des demeures royales (Blois, Chambord, Fontainebleau), où François Ier attire et fait travailler des artistes italiens (Léonard de Vinci, le Rosso, le Primatice).
Il encourage les traductions des humanistes, tel G. Budé, et fonde le futur Collège de France, en 1529.
À sa mort en 1547, François Ier est parvenu à limiter la puissance impériale, mais il n’a pas réalisé son rêve italien.

25 août 2010

Alexandre Dumas

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En 1844, Alexandre Dumas les a immortalisés dans sa trilogie dont le premier volume s'intitule Les Trois Mousquetaires, en s'inspirant de mémoires apocryphes de Gatien de Courtilz de Sandras.
La devise des mousquetaires  : Un pour tous, tous pour un.
Ce roman rendit populaire les mousquetaires mais ne doit en aucun cas être considéré comme une œuvre historique tant les libertés avec l'histoire sont nombreuses.
À l'aide des très libres et déjà fort romancées Mémoires de Monsieur d'Artagnan publiés en 1700 par Courtilz de Sandras, Dumas construisit avec virtuosité et talent une vision romantique du règne de Louis XIII.

Initialement publié en feuilleton dans le journal Le Siècle de mars à juillet 1844.
Il a été publié en 1844 aux éditions Baudry.
Il est réédité en 1846 chez J. B. Fellens et L. P. Dufour avec des illustrations de Vivant Beaucé.

11 juillet 2010

Le Grand Théâtre

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Pour vous faire vivre ce beau spectacle de cape et d'épée,
le Puy du Fou a fait sortir de terre ce magnifique théâtre.
Impressionnant de par ses dimensions,
100 mètres de long, 16 mètres de haut, 6000 m² de superficie, 3000 places assises, une scène de 70 mètres et son imposant rideau de +/- 4 tonnes.
Que dire de la scène, elle est magique.
Pendant le spectacle, elle se transforme et pièce d'eau pour vous offrir un flamenco de toute beauté.

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6 juillet 2015

Au Programme du Puy du Fou *

Au Grand Parc du Puy du Fou, redécouvrez des mondes et des époques que l’on croyaient à jamais disparus.

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Revivez les jeux du cirque où gladiateurs et fauves règnent en maîtres.

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Frissonnez à l’attaque des vikings au Fort de l’An Mil.

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Encouragez vos chevaliers favoris au pied du Donjon.

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Rêvez devant l’incroyable ballet des oiseaux de proies… 

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Devant le grand spectacle de cape et d’épée "Mousquetaire de Richelieu".

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 Ou plongez dans l’univers fantastique de la légende arthurienne "Chevaliers de la "Table Ronde".

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