Puy Story
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8 octobre 2010

Athos

Athos, de son vrai nom Armand de Sillègue d'Athos d'Autevielle, est né en 1615 en Béarn et mort le 21 décembre 1643.
Athos tient son nom du petit bourg d'Athos-Aspis sur le Gave d'Oloron, près de Sauveterre-de-Béarn et près d’Autevielle.
Cadet de famille, il ne pouvait espérer recevoir les seigneuries d’Athos et d’Autevielle qui reviendraient à son aîné.
Il eut donc le choix d'entrer dans l’armée ou dans les ordres.
Il était cousin à la mode de Bretagne de Monsieur de Tréville, dont la protection lui permit d’entrer dans le régiment des Mousquetaires en 1640, à la même époque que Porthos.
On sait seulement de lui qu’il était béarnais, et qu’il disparut jeune, sans doute tué au cours d'un duel comme l'indique le registre des décès de l’église Saint-Sulpice à Paris à la date du 21 décembre 1643 “Convoy, service et enterrement du deffunct Armand, Athos dautebielle mousquetaire de la garde du Roi, gentilhomme de Béarn. pris proche la halle du Pré au Clercs’’.
Le Pré au Clercs étant un lieu réputé pour être le rendez-vous des duellistes, il est probable que ce soit ainsi qu'il soit mort.

6 octobre 2010

Code secret ?*

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Un code secret ?
Ce poisson est un cryptogramme.
Au premier siècle de notre ère, les chrétiens, dont la langue était le grec, l'utilisaient comme code secret pour se reconnaître et se rassembler, à cause de la violente persécution que les autorités Romaines exerçaient à leur égard.
En grec, poisson se dit ICHTHYS.
Les premiers chrétiens eurent tôt fait de remarquer que chacun des lettres de ce mot était l'initiale du nom de leur Sauveur : I = Iessous, CH = CHristos, TH = THeou, Y = hYios, S = Soter.
En français : Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur.
Ainsi s'identifiaient-ils à Jésus-Christ.
A l'époque, cela coutait cher de s'affirmer chrétien.
Cela signifiait que le chrétien devait vivre différemment de ses concitoyens, attachés, pour leur part, à d'autres Dieux.
Les chrétiens constituaient une minorité car seuls ceux qui vivaient leur foi portaient ce nom.

2 octobre 2010

STOFFLET

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Fils d'un meunier, Jean-Nicolas Stofflet naquit en Lorraine à Bathelémont le 3 février 1753 et mourut à Angers le 25 février 1796.
Il fut un chef militaire de première importance dans le soulèvement militaire de la Vendée, bien qu'il n'ait pas réussi à s'imposer comme patron de l'armée catholique et royale.
Longtemps simple soldat dans un régiment suisse en France et ensuite garde-chasse au service du comte de Colbert-Maulévrier, il rejoignit les Vendéens quand ils se révoltèrent contre la Révolution pour défendre leur religion et leurs principes royalistes.
Pendant la guerre de Vendée il sert d'abord sous le commandement de Maurice d'Elbée, se bat à Fontenay, Cholet et Saumur et se distingue dans les batailles de Beaupréau, Laval et Antrain.
Il est nommé major-général de l'armée royaliste et en 1794 succède à La Rochejacquelein comme général en chef.
Il établit son quartier général dans la forêt de Vezins.
Ses querelles avec un autre chef vendéen, Charette, et les revers subis par les armées vendéennes, le conduisent à faire sa soumission et à accepter les termes du traité de Saint-Florent-le-Vieil (2 mai 1795). Cependant, il viole bientôt ce traité et, en décembre 1795, reprend les armes à l'instigation d'agents royalistes pour le compte du comte de Provence (le futur Louis XVIII) de qui il a reçu le rang de maréchal de camp.
Cette dernière tentative de Stofflet échoue complètement et il est pris par les Républicains, condamné à la mort par une commission militaire et fusillé à Angers, le 23 février 1796.
La maigre troupe qu'il commandait encore est reprise par Charles d'Autichamp.
Ses hommes le craignaient plus qu'ils ne l'aimaient.
Il était intelligent, bon militaire, mais était aussi dur, froid et ambitieux.
Après la mort des leaders, il chercha à devenir le nouveau généralissime.
Mais la division des chefs ajoutée à son manque de qualités humaines ne lui permirent pas d'obtenir le poste tant convoité.

1 octobre 2010

Carrus-soli

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Le carrousel trouve son étymologie dans la contraction de deux mots latins «carrus-soli» ce qui signifie «char du soleil».
Hérité du tournoi médiéval, le carrousel était un intermédiaire entre les parades équestres et les jeux guerriers italiens.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les cours d’Europe organisent ces grands «ballets équestres» qui par leur conception tiennent autant de l’opéra que du ballet chorégraphique.
Créer en 2006, le Grand Carrousel du Puy du Fou est un immense théâtre du style XVIIe siècle.

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La façade de 100 mètres de longueur, culmine à 16 mètres ornée d’armoiries sculptées, de bas-reliefs équestres, de corniches, de chapiteaux et de colonnes doriques.
A l’intérieur : 3 000 places assises, 6 000 m² dont 2600 m² d’espace scénique et son rideau de 3 tonnes.
La plus grande scène d'Europe

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