Puy Story
Newsletter
26 février 2021

François 1er au Puy du Fou

PUY_7450

PUY_8277

PUY_2659

PUY_2665

PUY_6305

24 février 2021

L’église du VIEUX-POUZAUGE.*

PUY_5582

Si pittoresque dans son cadre de cyprès, avec son lourd clocher, ses étroites fenêtres, son dallage de pierres tombales, mais bien délabrée, ses murs verdis, ses voûtes fissurées… fut d’abord un prieuré fondé par les moines de Luçon ou de Saint-Michel en l’Herm.
De prieuré Saint-Jean, elle devient prieuré Notre-Dame ensuite église Notre Dame.

PUY_5589

On est tenté d’en faire un édifice de la première époque romane, et cependant certains détails incitent à la rajeunir quelque peu, ne seraient-ce que sa construction en moellons de moyen appareil impeccablement alignés et ses arcs en tiers-point accentué.

PUY_5570

On n’a aucune donnée sur le plan primitif du chœur, cependant l’Église primitive apparaît dans les archives entre 1047 et 1118 comme la première église de Pouzauges.
Mais il est bien évident que la travée extrême, avec la grande baie ogivale à rainures du chevet et les baies latérales est une construction du XIVe ou XVe siècle.

PUY_5579

La voûte en berceau est d’une époque antérieure.
C’est un édifice en forme de croix latine, le chœur très profond étant fortement incliné vers le Nord.
Le transept, au centre du monument, supporte le clocher.
Dans les croisillons s’ouvrent les absidioles, simple travée chacune, l’une semi-circulaire, l’autre à chevet droit.
La nef est éclairée par de longues baies en lancettes très étroites.

PUY_5576

Toute la construction (chœur, nef, croisillons, transept) est recouverte de voûtes en berceau brisé.
La décoration est sommaire, à peine quelques corbelets aux figures grimaçantes ou quelques chapiteaux ornés de feuillages grossièrement sculptés.
Le clocher est une tour carrée dominant hautement l’église de sa double rangée d’arcatures.

PUY_5571

Les inférieures sont aveugles, mais la rangée supérieure présente dans chacune de ses faces une ouverture cintrée médiane, flanquée de deux plus petites placées à un niveau plus élevé.
L’ensemble, suivant les dires de R. Vallette et L. Charbonneau-Lassay, forme un des moins lourds et des mieux proportionnés parmi ces clochers carrés, sobres et sévères comme des donjons, que l’architecture monastique répandit dès le XIe siècle dans tout le Bas-Poitou et qui furent si souvent copiés depuis.

PUY_5556

Cette église est remarquable aussi par le nombre considérable de pierres tombales (99) qui forment le pavage.
Ces dalles proviennent du cimetière qui entourait l’église.
Aucune autre église n’en est aussi riche.
Taillées et sculptées dans le dur granit du pays, elles ont traversé les siècles, leur relief à peine émoussé par le temps.

PUY_5566

Les plus anciennes remontent au XIIIe siècle.
Certaines ne portent qu’un symbole rappelant la qualité du défunt : bouclier, épée, lance, ou bien calice, missel ouvert, croix plus ou moins ornée, ou encore un simple outil…
D’autres, qui sont en général plus récentes et ne remontent guère au-delà du XVIe siècle, sont décorées d’épitaphes ou de blasons.

PUY_5574

On peut voir aussi un superbe lavabo liturgique d’allure Gothique.
Enfin, une découverte assez récente (1948) vient de rehausser encore l’intérêt de cette vénérable église.
Classée Monument Historique, cette église est l’un des rares édifices à avoir conservé des traces de polychromies apportant une preuve supplémentaire que cette église, comme toutes les autres églises étaient peintes en polychromie à l’intérieur.

PUY_5560

Des peintures murales ont été mises à jour dans le mur Nord de la nef, racontant l’histoire de S. Joachim, d’après les Évangiles, Ancien Testament et des textes apocryphes, l’apparition de l’ange, la rencontre d’Anne et de Joachim sous la Porte dorée et la Présentation de Marie au Temple…
Une frise sépare ces scènes d’un registre supérieur montrant les travaux des saisons, mai, juin, juillet, août…

PUY_5564

Il s’agissait d’attirer les fidèles par les images.
Elles devaient enseigner les grands préceptes bibliques aux fidèles qui étaient dans l’incapacité de lire en leur rappelant sans cesse leurs devoirs envers l’Église.

PUY_5584

22 février 2021

Amoureux de Verdun

Puystory_01799

PUY_9288

PUY_9235

PUY_9280

Puystory_00582

20 février 2021

Le Premier Royaume.*

Découvrez la bande annonce du spectacle immersif "Le Premier Royaume", la création originale du Puy du Fou en 2019 qui vous emmènera aux côtés de Clovis, le célèbre roi des Francs !

PUY_3039

Au Vème siècle, en pleine chute de l'Empire Romain, tout juste ravagé par les hordes d'Attila, vous accompagnerez Clovis, le célèbre roi Franc !

IMG_7484

Au fil de ses conquêtes, découvrez les doutes de ce grand stratège partagé entre les traditions ancestrales de son peuple et la voie nouvelle qu'il pourrait choisir pour fonder “Le Premier Royaume”, la création originale 2019 du Puy du Fou !

PUY_8802

19 février 2021

Le général DE LESCURE blessé, passe LA LOIRE A SAINT-FLORENT par GIRARDET

17 Lescure passe la Loire à Saint Florent

GIRARDET (Jules) Né à Versailles en 1856, mort à Versailles en 1946.
Elève de Cabanel à l'Ecole des Beaux-Arts.
Peintre d'histoire.
Peint des scènes de l'Ouest insurgé.
Participe au Salon à plusieurs reprises.
Louis Marie de Salgues, Marquis de Lescure : né en 1766 à Paris.
Il se retire près de Bressuire dans son château de Boismé.
Il ne prend pas part aux premiers soulèvements de 1793, mais il est emprisonné à Bressuire par les Républicains.
Les insurgés parviennent à le libérer et il devient l'un de leurs chefs.
Le 15 octobre 1793, il est grièvement blessé et meurt près de Fougères le 3 novembre de la même année.
L'oeuvre représente le passage de la Loire par les Vendéens le 18 octobre 1793.
La traversée se fait au niveau de Saint-Florent-le-Vieil.
Lescure figure parmi les blessés.
Il est allongé dans une barque qui occupe la majeure partie de la toile.
La tête est ceinte d'un linge, dont la blancheur (conjuguée à celle de l'oreiller) et la place au centre de la composition retiennent immédiatement l'attention.
Dans la barque, outre le passeur, sont également installés un couple de Vendéens et deux jeunes enfants.
La foule qui se tient sur la rive contraste avec le vaste espace presque vide de la Loire, à droite.
L'artiste a par ailleurs mis en valeur non seulement l'immensité de cette troupe, mais aussi sa diversité.
Des soldats armés cotoyent femmes et enfants, des chevaux et des charrettes parsèment cette foule qui se déplace à pied dans sa grande majorité.
Girardet a animé la scène en suggérant que toutes ces personnes sont témoins d'une scène à laquelle le spectateur n'est pas convié.
En effet, presque tous les regards, y compris celui de Lescure, donc du héros, convergent vers un point situé en bas à gauche du tableau.
On peut supposer que tous regardent en direction des troupes républicaines.
Ce procédé confère une remarquable tension à la scène.

17 février 2021

Chez les Artisans du Puy du Fou (1/10)

PUY_4603

PUY_4604

PUY_2099

PUY_2100

PUY_2102

Le Vannier du Village 18ème.

PUY_9610_00344

PUY_9625_00359

PUY_8337

Nade 033

PUY_1694 Puystory

La Portraitiste de la Cité Médiévale.

15 février 2021

Bateaux vikings

PUY_1415

Les navires de l’Âge Viking résultent de 6000 ans d’évolution technique.
Au Néolithique, les habitants des côtes danoises construisaient des pirogues (les plus anciennes datent d’environ 5 000 ans avant notre ère) dans un bois souple et résistant pour aller pêcher.
Utilisant des outils de silex, ils sculptaient des grumes de tilleul, bois tendre et résistant, jusqu’à obtenir une épaisseur régulière de 2 centimètres.
Ces pirogues "monoxyles", dont la longueur atteignait 10 mètres, s’aventuraient apparemment en mer, à la pagaie, pour la pêche à la morue, à la baleine, ainsi que pour de petites expéditions.
Certaines servirent de sépulture.

Puystory_07340

Puis, environ 3000 ans avant notre ère, ils commencèrent à creuser une rangée de trous, le long du bord supérieur de leurs pirogues.
À l’aide de cordes en fibres végétales, ils fixèrent dans la partie haute des flancs de la pirogue le bord inférieur d’une planche.
Ces planches supplémentaires augmentaient la navigabilité en surélevant le franc-bord.
Ainsi naquit la technique du bordé à clin, caractéristique de l’Europe du Nord.
Les navires scandinaves évoluèrent au cours de l’Âge du Bronze (2000 à 500 ans avant J.-C.).

Puystory_07445

Mais les bateaux ne sont pas encore en mesure d’affronter la haute mer.
Il fallut attendre la période précédant l’Âge Vikings (793 - 1066) pour que les charpentiers nordiques finissent par créer des bateaux aux proportions et aux propriétés poussées à l’extrême avec un rapport longueur sur largeur supérieur à six pour un (voire 11,4 pour un dans le cas du langskip d’Hedeby), en leur ajoutant de grands mâts et de puissantes quilles.
Les charpentiers vikings visaient essentiellement la vitesse.
Ils réduisaient l’épaisseur des bordages à deux centimètres seulement et éliminaient tout bois superflu des membrures.

Puystory_07277

Le bateau viking possédait une coque souple, à clins, qui suivait les vagues comme un être vivant.
On comptait une douzaine de chênes pour un navire de guerre de bonne taille (ou de sapins, surtout dans le nord).
Au large, les Vikings naviguaient le plus souvent à la voile, mais se servaient des avirons près des côtes et pour remonter les cours d’eau à l’intérieur des terres.
Les dimensions et les matériaux pouvaient varier en fonction du lieu de construction, des mers où ils naviguaient et des tâches pour lesquelles les différents modèles de bateaux et navires ont été développés : transport de marchandises, déplacements, servitude, guerre…

Puystory_05707

En 787 après J.-C., trois bateaux vikings, ou drakkars (nom donné usuellement au snekkja, bateau léger, non ponté), abordèrent au sud de l’Angleterre.
Ses occupants combattirent la population locale, débutant un conflit avec l’Angleterre qui durerait pendant des centaines d’années.

Vikings 102

Les Vikings (ou Normands) étaient de grands navigateurs et, dès le 9ème siècle, ils avaient mis au point des navires faciles à manœuvrer, tenant bien la mer au cours des tempêtes, connus sous le nom de drakkars.
Le Drakkar était un compromis entre les bateaux à Voile et les bateaux à rames.
Leur légèreté leur permettait de rebondir sur les vagues.

PUY_3203

Ils étaient rapides et leur tirant d’eau était si faible (90 cm) que les équipages pouvaient s’approcher de n’importe quel point de la côte et tirer leurs navires à terre, s’assurant ainsi que l’élément de surprise jouerait en leur faveur.
Les navires de guerre vikings avaient une proue élevée, à la courbe caractéristique qui est devenue le symbole des expéditions vikings.

DSC_2144

La poupe et la proue étaient ornées de figures fantastiques.
La figure de proue avait un rôle magique.
Les Vikings croyaient aux génies des lieux, des créatures surnaturelles régnant sur un territoire, un fleuve, un rivage.

PUY_9329

Les meilleurs bateaux étaient comparés à des dragons, des oiseaux et des serpents de mer.
Leurs dragons avaient pour fonction d’effrayer les esprits et d’impressionner les populations locales.
Leur gréement se composait d’une voile carrée et ils étaient de surcroît équipés de rames.
La combinaison de voiles et de rames leur donnait une grande adaptabilité, pour des raids fluviaux, comme pour de lointaines expéditions sur les océans.
Cette combinaison était le secret du navire Viking.
Un Drakkar mesurait 23,3 m de long pour 5,25 m de hauteur, pour un poids de 9 tonnes avec un mât de 10 à 13 m de haut.

Puystory_07494

Ils pouvaient transporter un équipage allant de 40 à 100 hommes et naviguer à une vitesse maximale de 12 nœuds (22 km/h).
Des tentes étaient parfois dressées pour se protéger de la pluie, mais le confort s’arrêtait là.
Aucune protection contre le froid, la pluie ou les embruns.

DSC_5164

Les boucliers de l’équipage de marins-guerriers fixés sur les plats-bords permettaient une protection minimum contre les paquets de mer.
Les navires marchands, de taille et de forme variables (le Knarr), mais tout aussi aptes à la navigation, étaient utilisés pour commercer avec les pays lointains et pour transporter les émigrants en partance vers le pays de leur choix, mais aussi pour rapporter le butin amassé au cours des expéditions lointaines.

PUY_6624

Les navires de guerre vikings étaient souvent nommés par le nombre de rames ou de bancs de rameurs.
Sexoeringr : 6 rames.
Tólfoeringr : 12 rames.
Fimtánsessa : 15 bancs de rameurs.
Tvitogsessa : 20 bancs de rameurs.
Le temps des Vikings aura duré près de trois siècles.
Débutant en 793 par le sac du monastère de Lindisfarne, il s’achèvera en 1066 quand Harald Sigurdarson sera battu devant York.
Cependant, le mot "drakkar" n’existe dans aucune langue scandinave, même si le Suédois connaît drakar, pluriel de drake : "dragon".

PUY_3912

Même si de nombreuses histoires ont été transmises à travers les âges, très peu de drakkars vikings ont été découverts à ce jour.
Sans le bateau viking, l’ascension des Vikings ne serait jamais arrivée et leur style de guerre, né de leur aptitude à rapidement se propager, n’aurait été qu’un coup d’épée dans l’eau.
Les Vikings étaient certainement les marins les plus habiles de l’époque, navigant aux quatre coins du monde et atteignant des contrées aussi lointaines que l’Amérique, à l’ouest, et l’Asie Mineure, à l’est.

Puystory_07298

12 février 2021

Catherine.

PUY_7526

Puystory_01649

Puystory_01836

Puystory_3412

Puystory_4524

10 février 2021

Les pouvoirs des Consules de la République Romaine.

PUY_0279

Les consuls, tant qu'ils ne sont pas à la tête des armées, résident à Rome et ont la haute main sur toutes les affaires publiques.
Tous les autres magistrats sont placés sous leurs ordres.
En outre, ce sont eux qui introduisent les ambassadeurs dans le Sénat, et qui provoquent les délibérations dans les cas urgents.
Ils ont également à s'occuper de toutes les affaires publiques qui doivent être réglées par le peuple, à convoquer l'assemblée, à présenter les projets de loi, et à appliquer les décisions de la majorité.

PUY_7772

En ce qui concerne la préparation de la guerre et la conduite des opérations, leur pouvoir est presque absolu.
C'est à eux de fixer le contingent que doivent fournir les alliés, de nommer les tribuns militaires, de faire les levées, de choisir les hommes propres au service.
De plus, en campagne, ils ont le droit de punir qui bon leur semble.

Polybe (historien grec, vers 205 – 125 avant, J. –C.

8 février 2021

Roseraie

PUY_9604

Puystory_05788

PUY_4845 Puystory

PUY_4848 Puystory

PUY_8110

1 2 > >>
Catégorie
Archives