Avis
Par ce site, indépendant et non-officiel du Puy du Fou, Puystory essayera de vous faire voyager dans le temps le plus simplement possible en ayant comme fil conducteur le PUY DU FOU.
Il se voudra outil pédagogique en vous replaçant des personnages, des événements et ayant traversés notre temps.
Bon Voyage dans le temps.
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Le piano-forte *
Créé au début du XVIIIe siècle par l'italien Bartolomeo Cristofori (1655-1731), à Florence, sous l'appellation de piano-forte, le piano naît de l'évolution d'un instrument appelé clavicorde (XVe siècle).
Son but était de fabriquer un instrument produisant à volonté des sons puissants ou doux (à la différence du clavecin, dont on ne pouvait modifier le volume sonore).
En 1709, l'invention fut enfin terminée Le piano est un instrument de musique polyphonique à cordes frappées par des petits marteaux actionnés par un clavier.
Le premier instrument à corde inventé par l'homme fut peut-être l'arc du chasseur.
Il suffit de pincer la corde en un point pour obtenir un son.
A travers les âges, la corde tendue est restée l'un des principaux moyens d'obtenir un son, que ce soit au moyen d'un plectre (sorte de pince) ou d'un marteau.
Le premier instrument dont on puisse dire qu'il est l'ancêtre du piano est le tympanon, assemblage de lames d'acier que les jongleurs frappaient avec des maillets et qui ressemble un peu à un xylophone.
De nos jours le piano a bien évolué et d’autre types de "pianos" ont vu le jours comme les claviers numériques.
Le piano est devenu un instrument traditionnel avec un répertoire vaste : classique, rock, jass, variété.
Le scorbut
Dans le parcours du "Mystère de La Pérouse", en traversant la cuisine, le chef cuisinier énonce l'état de la nourriture ainsi que la maladie qui sévit sur le bâteau.
Mais quelle est cette maladie ?
Le scorbut est l’une des plus vieilles maladies connues.
Elle est mentionnée dans les papyrus égyptiens, bien que sa première description soit attribuée à Hippocrate.
Le scorbut apparaît pendant des siècles au même titre que la variole, la peste ou le choléra, comme l’un des fléaux de l’humanité.
Probablement présent au cours des croisades, il a durement frappé les équipages qui s’élancèrent à la découverte du nouveau monde du XVe au XVIIe siècle.
Au début de l'année 1498, alors qu'il explore la route orientale vers les Indes en doublant le cap de Bonne-Espérance, Vasco de Gama note que son équipage souffre d'enflures anormales des pieds, des mains et des gencives.
Par chance, les marins de rencontre qui le guident vers le port de Mombassa (actuel Kenya) le ravitaillent en superbes oranges de leurs cargaisons.
Avant le printemps suivant, tout le monde à bord est guéri.
Le mal mystérieux provenait de carences alimentaires, spécialement du manque de vitamine C que l'on trouve habituellement dans les fruits et légumes.
Le scorbut surnommée "maladie des marins" ou "maladie des corsaires", fit des ravages de la Renaissance jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
La maladie se manifeste initialement par une intense fatigue et une perte d'appétit pouvant entraîner une importante perte de poids.
Le patient peut également ressentir des douleurs musculaires et/ou articulaires, notamment des grosses articulations comme la hanche ou le genou.
Il peut également afficher un teint pâle, un début d'anémie et des œdèmes aux chevilles.
Historiquement, cette fragilité générale entraînait une incapacité de manœuvrer chez les marins.
Mais, les symptômes les plus sévères du scorbut sont déchaussement des dents, purulence des gencives, perte des cheveux, hémorragies…puis la mort.
Le médecin de la marine James Lind (1716 -1794) fut le premier à démontrer expérimentalement l’efficacité du jus de citron sur le scorbut.
L’idée fut alors acceptée que les agrumes possèdent des propriétés anti-scorbutiques, sans en comprendre le mécanisme d’action
A partir de 1795, le jus de citron fut utilisé comme remède anti-scorbutique.
Le scorbut semblait avoir été éradiqué depuis la fin du XVIIIe siècle.
Au cours du XIXe siècle, c’est dans les campagnes que le scorbut fit des ravages, comme lors de la Grande Famine en Irlande (1845-1852).
On la croyait disparue dans les pays industrialisés, mais quelques dizaines de cas émergent à nouveau dans les pays développés, et notamment en Australie ou aux États-Unis, et on l’a diagnostiqué jusqu’au CHU du Kremlin-Bicêtre.
La consommation de 5 fruits et légumes par jour suffit à couvrir l’apport en vitamine C.
Voila la petite histoire d’un tueur en série silencieux dont on se croyait pourtant débarrassé depuis le 19ème siècle grâce à la Royal Navy.
L'expérience du Puy du Fou.
L'expérience du Puy du Fou est exemplaire à plus d'un titre.
C'est d'abord une aventure humaine considérable dans laquelle chacun de participants s'implique, non seulement dans le don de son temps et de son énergie, mais aussi dans la recherche d'une "Communion d'esprit" débarrassée des idéologies politiques et des différences sociales.
Le Puy du Fou, c'est également la réussite d'un spectacle dont la première originalité est de raconter l'histoire des gens dont "l'Histoire" ne parle jamais.
Racines retrouvées, traditions perpétuées, des acteurs qui jouent la vie, celle de leurs ancêtres et la leurs.
Tout cela dans une mise en scène qui met au service de l'émotion authentique, les moyens techniques les plus sophistiqués.
Enfin le Puy du Fou, c'est un château que l'on sauve, non pas pour en faire un monument de plus que fera visiter un guide à casquette, mais un lieu de rencontre vivant où arts et l'artisanat rayonnent.
La grosse caisse *
C'est au XVIIIe s., grâce à la vogue de la prétendue "musique turque", que :
La grosse caisse a pénétré dans l'orchestre dramatique.
C’est le plus gros des instruments à percussion du genre tambour à deux membranes et à son indéterminé.
Il est aussi appelé tonnant.
On frappe la grosse caisse avec une ou deux mailloches (à 1 ou 2 têtes) garnies d'un tampon de liège ou de feutre.
Formée de deux peaux, soit de la peau de veau, soit, plus souvent, du plastique, elle produit le son le plus grave et se trouve tout au fond de l'orchestre.
On est accoutumé à l'entendre marquer les temps forts d'une musique bruyante et accentuée.
Les naumachies.
Les naumachies consistaient en des combats sur l’eau, pratiqués par les Romains comme un spectacle.
Les Grecs n’ont pas connu ce genre de jeu, le plus grandiose qu’aient inventé les Romains.
Il fut en vogue surtout sous L’Empire.
La première naumachie connue est celle que donna Jules César (-0100/-0044) à Rome en 46 av. J.-C. lors de son quadruple triomphe.
Avant César, on n’avait guère vu que de timides essais de naumachies données sur mer.
Après avoir fait creuser un bassin sur le Champ de Mars près du Tibre, capable de contenir de véritables birèmes, trirèmes et quadrirèmes, il mit aux prises 2 000 combattants et 4 000 rameurs, des prisonniers de guerre et de criminels condamnés à mort.
Selon le nombre de rangs de rameurs les galères, navire à voiles et à rames, portent des noms différents :
Une birème comporte deux rangs de rameurs de chaque côté.
Une trirème comporte trois rangs de rameurs de chaque côté.
Dans ce bassin, il fait rejouer une guerre ayant opposé les Phéniciens aux Égyptiens.
Qu’importe si ladite bataille n’a jamais vraiment eu lieu, ce qu’il souhaite, c’est mettre un peu de sang dans son eau.
Pour la première fois des navires de guerre de haute mer, presque équivalents d’une armée navale, se retrouvèrent à l’intérieur des terres.
Les navires formaient deux escadres, et l’on désignait chacune d’elles par le nom de quelque nation maritime.
Ordinairement, de petites barques circulaient, chargées de recueillir ceux qui tombaient à l’eau, mais ce n’était pas pour les sauver.
S’ils voulaient s’échapper à la nage, des gardes, placés autour du lac ou du bassin, les repoussaient à coups de pique et les contraignaient ainsi de se réfugier dans les barques qui les ramenaient sur les vaisseaux pour courir de nouveaux périls.
Les joutes navales étaient plus meurtrières que les combats de gladiateurs.
Les empereurs Auguste (-0063/0014) puis Claude (-0010/0054) lui emboîtent le pas en orchestrant de nouvelles naumachies extrêmement sanglantes.
Perses contre Athéniens, Siciliens contre Rhodiens…
Mais ce bassin fut comblé par ordre d’Auguste (0037-0068), à cause des émanations étouffantes qui se proféraient de ses eaux stagnantes.
Auguste fit établir un nouveau bassin le long du Tibre pour accueillir les 3000 hommes et les 30 navires et l’entoura de plantations.
De nouvelles naumachies furent établies par ses successeurs, mais la plus célèbre fut celle qu’érigea Domitien (0051/0096).
Elle était entourée d’une construction disposée en gradins pour servir de sièges aux spectateurs.
Le lac Fucino servit aussi plusieurs fois, notamment sous Claude, à ce genre de spectacles.
Dans une naumachie donnée par Claude sur le lac Fucino, on aurait compté pas moins de 100 navires et 19 000 combattants !
C’est en 52 après J.C, où la célèbre phrase attribuée à tort aux gladiateurs fut prononcée : Ave César, Morituri te salutante.
On sait, en particulier par Suétone (0069-0125) - (Vies des douze Césars, Claude, XXI, 1214) que les "naumachiarii" et probablement des prisonniers de guerre, avant le combat saluèrent l’empereur par une phrase devenue fameuse : "Ave, Caesar, Morituri te salutant".
Claude, par inadvertance, répondit par la formule de bon augure : "Avete vos".
A ces mots, les combattants s’écrièrent qu’ils avaient obtenu leur grâce, et se refusèrent obstinément à jouer leur rôle.
Il fallut que Claude, les contraigne, moitié par promesses, moitié par menaces, à commencer la bataille.
Bien qu’une tradition erronée s’en soit emparée pour en faire une adresse rituelle des gladiateurs à l’empereur, elle n’est attestée que dans cette seule occasion.
Victimes de leur succès, d’autres batailles navales ont lieu dans les décennies suivantes.
Sous Néron (0038-0068), un amphithéâtre est pour la première fois colonisé par l’eau, alors que la plupart des naumachies antérieures se cantonnaient à des lacs artificiels en périphérie des cités ou à des zones dont le relief naturel était plus favorable.
Titus (0039-0081) organise quant à lui une naumachie plus modeste dans l’enceinte du Colisée en 80.
Chose spectaculaire, il fait inonder le bâtiment en direct sous l’œil de spectateurs médusés.
L’effet de surprise est garanti.
On imagine la contribution en hommes et en animaux que coûta ce spectacle.
La présence d’une trirème dans l’arène impliquait le démontage du navire pour franchir les corridors de la structure et son remontage à l’intérieur.
Pour remplir d’eau l’amphithéâtre, l’opération prenait entre deux et cinq heures via un réseau pionnier de conduites d’eau et d’aqueducs souterrains.
Mais plus facilement réalisable, elles étaient plus fréquentes, sans pour autant dire qu’il y ait eu banalisation de ce genre de spectacle : 8 en 50 ans.
Enfin les grandes heures de la naumachie s’estompent avec la fin de l’Empire.
Elles sont progressivement remplacées par des joutes navales, pacifiques et hautes en couleurs, qui prennent davantage la forme de compétitions sportives que d’affrontements sanglants.
La dernière représentation bien attestée sous Trajan (0053-0117).
Disséminés aux quatre coins de l’ancien Empire, de Mérida (Espagne) aux rives de la Moselle, les vestiges des bassins antiques sont aujourd’hui observés par les archéologues.
Les ruines de l’amphithéâtre de Capoue présentent une disposition qui ne laisse aucun doute sur sa destination.
En 2022, le Puy du fou nous fait revivre un combat sur une galère impériale.
Pendant le spectacle, une centaine d’éléments de décor vont se mettre en action pour laisser apparaître, en quelques secondes, une immense galère impériale (40 m de long, 15 m de haut et de 110 éléments motorisés).
La Villa Gallo-Romaine.
Les grands spectacles du Puy du Fou, la découverte du lieu, l'émotion des spectacles et la nature font vivre une expérience aux visiteurs qui est celle du "voyage dans le temps".
La "Villa Gallo-Romaine" se situe dans la ligne directe des créations thématisées du Grand Parc du Puy du Fou, qui permettent à ses visiteurs d'accomplir un merveilleux voyage dans le temps.
Avec son architecture d'inspiration "Gallo-Romaine", organisée à l'image des anciens forums romains et florentins, le bâtiment s'impose comme une riche demeure italienne.
Après avoir franchi le parvis, les visiteurs découvrirent alors l'intérieur d'un forum, haut en couleur, où les colonnes à chapiteaux corinthiens rythment le jardin.
Il y a quelques siècles, le forum était le véritable centre commercial et de débats de la cité.
Immenses places rectangulaires fermées sur trois côtés par des portiques de styles différents, les forums, le plus souvent pavés d'un dallage régulier, permettaient aux marchands de placer leurs échoppes.
Au fond de cette place se dressait fréquemment un temple dédié à un dieu ou à un empereur.
Le décor de la villa Gallo-Romaine, fortement enrichi de sculptures d'ornement, corniches et bas-reliefs, permet aux visiteurs du Grand Parc de mieux découvrir les richesses d'un style qui a considérablement influencé l'architecture pendant des siècles.
L'Atrium, le restaurant thématisé est riche de 300 places.
La place intérieure d'environ 3300 m2 de la "Villa Gallo-Romaine", est bordée de 62 colonnes corinthiennes qui protègent les entrées des chambres édifiées sur 2 niveaux.
Des coursives distribuent une centaine de chambres familiales thématisées accueillant jusqu'à cinq personnes où les lits, les consoles, les portemanteaux et rangements sont une fidèle illustration d'un mobilier vieux de plus de 2000 ans.
Une corne de brume *
ou olifant est un instrument de signalisation maritime, émettant des signaux sonores par temps de brume pour signaler un obstacle ou danger.
Il s'agissait autrefois d'une corne animale.
Elle a une symbolique très forte.
Chacune ayant sa propre sonorité, elle était utilisée pour se faire annoncer dans un village, un château.
Instrument d'appel et de stratégies lors des combats elle prenait une toute autre dimension (Ref : la chanson de Roland).
Le vin et son verre.
Vous avez invité des amis ?
Le repas mijote et la table est dressée.
Tout ce qu'il vous reste à faire, c'est choisir le vin.
Oui, mais comment ?
Acheter une bouteille juste pour la beauté de l'étiquette ?
Nous l'avons tous fait.
Mais l'étiquette en dit également long sur le goût du vin.
Le nom du vin représente un pays, une région d'exception ou une perle cachée.
Plutôt sympa de savoir de quelle région provient le contenu de votre verre !
L'année des vendanges est l'année pendant laquelle le raisin a grandi et a été récolté.
Le millésime indique l'année suivante.
Tout cela a son importance, car une année n'est pas l'autre, et certaines sont meilleures.
L'année aide à savoir si un vin est prêt à boire ou s'il vaut mieux le garder encore quelques années.
Voulez-vous savoir comment évolue le goût d'un vin ?
Un petit truc, achetez six bouteilles, ouvrez-en une de temps en temps et vérifiez s'il a besoin de mûrir encore un peu ou s'il faut le boire sans tarder.
La provenance du vin ou l'Appellation d'Origine Protégée (AOP), par exemple, indique certaines caractéristiques qui déterminent la personnalité de votre vin.
Que vous soyez novice ou expert(e), optez pour une bouteille des plus anciennes régions viticoles du monde : Bordeaux, Bourgogne, Rhône Alsace.
Les raisins de climats plus chauds sont souvent plus sucrés er fournissent donc un pourcentage d'alcool plus élevé de +/-10 %
Alors si votre vin est léger, vous goûterez plus l'acidité et les tanins.
Les vins plus puissants et plus alcoolisés gagnent en corps et relient les arômes et saveurs entre eux, créant un bel équilibre dans votre verre.
Quelle couleur de vin dans quel verre ?
Choisir le bon vin pour accompagner un repas est tout un art.
Outre le vin, le verre a également toute son importance pour l'expérience gustative et olfactive.
Le verre à dégustation est un verre à pied, permettant de garder le vin à bonne température.
Il faut toujours tenir son verre à vin par le pied (la jambe), et non par la base.
Cela permet alors d’éviter l’effet bouillotte qui peut réchauffer le vin.
Lors d’une dégustation, la température du vin est très importante.
Vous organisez une soirée entre amis ?
Vous êtes amateurs de vin ?
Un jeu amusant consiste à déguster le même vin dans différents types de verres.
Le vin s’exprimera alors différemment suivant la structure de ce dernier.
Si vous êtes habitués à l’exercice de la dégustation, vous ressentirez ces nuances et déterminerez des préférences.
Là aussi, cela prouve l’importance de bien choisir son verre à vin.
Les vins blancs et rosé doivent rarement être aérés, optez pour un verre à l'ouverture plus étroite, qui garde votre vin plus frais et ne laisse pas échapper les arômes.
La quantité de vin blanc est réduite en raison du calice plus petit.
Ainsi, le vin reste moins longtemps dans le verre et est toujours à bonne température jusqu'à la dernière gorgée.
Les verres à vin rouge ont une forme de ballon et une grande ouverture.
Le calice volumineux élargit la surface du vin et l'aère davantage, ce qui permet à son arôme de se développer idéalement.
Plus les arômes sont corsés, intenses et complexes, plus le diamètre du verre doit être large.
Le vin rouge doit pouvoir respirer.
Laissez au vin le temps de respirer avant de le servir.
Il développe toute sa saveur dans un décanteur.
Les verres à vin rouge doivent toujours être remplis seulement à moitié.
Vider la bouteille de vin d'un seul coup ?
Ce n'est pas toujours une bonne idée.
Mais vous n'allez pas le jeter, tout de même !
Utilisez un fond de vin dans une sauce ou un risotto.
Au XVIIIe siècle, l'art de la table s'est développé et avec lui, l'importance accordée à la décoration des verres à vin.
Jusque dans les années 1920, les verres à vin étaient minutieusement et artistiquement décorés.
Aujourd'hui, les verres sobres sont davantage répandus, car ils ne dénaturent pas l'aspect visuel du vin.
L'onagre
Les plantes sauvages ne cessent de nous étonner, surtout lorsqu’elles ont des goûts surprenants.
Originaire d’Amérique du nord, Oenothera biennis fut introduite en Europe en au 17e siècle, et s’est largement répandue depuis en Europe et en Asie.
L'onagre, plante annuelle ou bisannuelle, rustique (-30°C), est cultivée en tant qu’ornementale, plante médicinale ou plante potagère, et porte donc de nombreux noms communs : onagre ou oenothère commune, herbes aux ânes, jambon des jardiniers, jambon de st Antoine, primevère du soir…
Elle porte de grandes fleurs jaunes, au bout d'une tige dressée longue d'environ un mètre, qui s'ouvre en quelques minutes à la tombée de la nuit.
On la cultive pour extraire l'huile contenue dans ses graines, en raison notamment de ses propriétés antioxydantes et de ses effets contre les troubles de la ménopause.
L’huile extraite à partir des graines est riche en omégas 6 et en acides gras bons pour l’organisme.
C’est pour cela qu’il est très apprécié dans le domaine thérapeutique.
Les feuilles sont comestibles, les fleurs sont magnifiques.
La racine d’onagre à une fois cuite, un surprenant goût de… jambon !
Assez abondante et facile à reconnaître, voici encore une super plante à rajouter à votre liste de cueillette sauvage !