Puy Story
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29 octobre 2010

Aramis *

Henri d’Aramitz ou Aramis est un abbé laïc.
Comme Porthos, Aramis appartenait à une famille protestante du Béarn.
À la différence des autres mousquetaires béarnais, il était d’origine militaire noble.
Son grand-père, le capitaine huguenot Pierre d’Aramitz joua un rôle fort actif dans les guerres de religion qui sévirent dans le Béarn et la Soule à l’époque de Jeanne d'Albret.
Son père, Charles d’Aramitz, était, au début du XVIIe siècle, maréchal des logis à la Compagnie des Mousquetaires.
Une des sœurs de Charles d’Aramitz épousa M. de Tréville.
C’est donc tout naturellement que ce dernier reçut en 1640 son neveu par alliance dans sa compagnie, en même temps qu'Athos et Porthos, et au moment où d'Artagnan arrivait à Paris.
On ne sait combien de temps Henri d’Aramitz resta au service, mais on connaît la date de son mariage : le 16 février 1654 ; le nom de sa femme : Jeanne de Béarn-Bonasse.
On sait aussi qu’il eut deux fils (Armand et Clément) et deux filles.

22 octobre 2010

D'Artagnan

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De son vrai nom Charles de Batz-Castelmore, d’Artagnan est un homme de guerre français né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près de Lupiac, en Gascogne (dans le département actuel du Gers) et mort au siège de Maastricht le 25 juin 1673.

En 1657, la première compagnie des mousquetaires, dite des « grands mousquetaires » ou « mousquetaires gris », à cause de la robe de leur chevaux, est reformée.

D’Artagnan en devient sous-lieutenant.

Il en assure le véritable commandement, le chef nominal étant un neveu de Mazarin.

En 1659, d’Artagnan épouse Charlotte-Anne de Chancelay, qui lui donne deux fils en 1660 et 1661.
Ils se séparent de biens et de corps en 1665.

En 1660, Louis XIV se marie avec l’Infante d’Espagne.

La cérémonie a lieu le 9 juin à Saint-Jean-de-Luz.

Le voyage vers le Pays basque dure un an et donne l’occasion à Louis XIV de visiter les provinces méridionales de son royaume.

Bien évidemment, d’Artagnan accompagne le cortège.

La traversée des villes-étapes provoque l’admiration des populations : les fiers mousquetaires précèdent l’attelage royal tiré par six chevaux blancs.

Le jour de l’étape à Vic-Fezensac, le 26 avril 1660, d’Artagnan chevauche vers Castelmore pour revoir les siens et se recueillir sur la tombe de ses parents, dans la chapelle du domaine.

En 1667, il devient capitaine-lieutenant de la première compagnie des Mousquetaires.


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19 octobre 2010

Les chevaliers du Secret de la Lance *

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En fin de spectacle du Secret de la Lance, une toile se dresse sur les remparts du château.
Plus 1 million de spectateurs, par saison verront ce panorama s'élever de terre.
Étonnante en raison de ses dimensions puisqu’elle mesure pas moins de 50 mètres de long !

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Cette création est le résultat de plus de 200 heures de travail, réalisé par une artiste ayant son atelier au Puy du Fou.

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Je vous propose de découvrir les détails de sa réalisation en allant sur le site de l'artiste.

http://enlumine.org/blog/category/realisations/le-secret-de-la-lance/

16 octobre 2010

Maurice Joseph Louis Gigost d'Elbée

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Maurice Joseph Louis Gigost d'Elbée, général des armées vendéennes, né le 21 mars 1752, à Dresde, d'une famille française établie en Saxe.
Il meurt le 6 janvier 1794.
Il vint en France en 1777, y fut naturalisé, entra dans un régiment de cavalerie, parvint au grade de lieutenant, donna sa démission en 1783, se maria, et dès lors vécut retiré dans un bien de campagne près de Beaupréau en Anjou.
Il avait donc été lieutenant de cavalerie dans l'armée française avant la Révolution française.
Il suivit les princes à Coblenz ; mais il revint pour obéir à la loi qui ordonnait aux émigrés de rentrer.
En 1793, les paysans de Beaupréau le décidèrent à se mettre à leur tête.
Sa troupe se grossit de celles de Bonchamps, Cathelineau et Stofflet.
Il servit d'abord sous Cathelineau, fut reconnu pour généralissime après la mort de ce chef, battit les Républicains à Coron et à Beaulieu, mais n'éprouva plus depuis que des revers.
C'est en qualité de généralissime qu'il se trouva, le 30 juillet 1793, à la bataille de Luçon gagnée par les Républicains et dans laquelle il s'exposa aux plus grands dangers et contribua à sauver l'armée vendéenne d'une complète déroute.
Une seconde défaite des Vendéens à Luçon, le 13 août suivant, fut encore plus meurtrière.
L'armée royale fut complètement défaite à la bataille de Cholet par le général Kléber.
D'Elbée, blessé grièvement dans cette dernière bataille, fut d'abord transporté à Beaupréau, puis à Noirmoutier; trois mois après, les Bleus s'étant emparés de cette île, il fut traduit devant une commission militaire, condamné à mort et fusillé sur la place publique du bourg de Noirmoutier, où on l'avait amené dans un fauteuil parce que ses quatorze blessures ne lui permettaient pas de se tenir debout.
Au jugement de plusieurs biographes, d'Elbée fut un homme pieux, d'un courage constant.
Ses soldats l'avaient surnommé le général la Providence.
De par son côté assez effacé, ce général n'aimait pas se mettre sur le devant de la scène, d'où un oubli assez injuste de la part des historiens de reconnaître son important rôle dans les Guerres de Vendée.
Fin stratège, il était très aimé de ses soldats.
Turreau dans ses mémoires, dira qu'il a vu des soldats pleurer en entendant le seul nom de d'Elbée.

15 octobre 2010

Porthos

De son vrai nom Isaac de Portau est né à Pau le 2 février 1617 et mort à une date inconnue.
On sait de lui qu'il appartenait à une famille protestante du Béarn, originaire de Gan.
Son père était secrétaire du roi et des états de Navarre, et qu'il était donc un personnage important.
Il acheta des seigneuries et se fit anoblir.
Comme Athos, Porthos se dirigea vers l’armée.
Comme ce dernier, il commença par entrer, en qualité de cadet dans les Gardes-Françaises, compagnie des Essarts, (François de Guillon, seigneur des Essarts, était le beau-frère de M. de Tréville, qui l'avait recommandé).
Il se trouvait donc dans cette compagnie lorsque d'Artagnan y entra a son tour en 1640 et ils firent ainsi campagne ensemble.
On l’y retrouve en 1642 à Perpignan puis à Lyon. En 1643, Porthos passa aux Mousquetaires, l’année même de la mort d’Athos.
Puis on perd sa trace et on ne sait ce qu’il devint par la suite, ni quand il mourut.

13 octobre 2010

Les légions romaines

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Les premières interventions des légions romaines en Gaule ont lieu à partir de 58 avant Jésus Christ.
Les légions romaines constituent l’élite de l’armée romaine.
Une légion est une unité type de 6 000 hommes environ.
L’armée romaine a compté jusqu’à 300 000 hommes.
La moitié de ses effectifs se composait d’auxiliaires qui n’étaient pas forcément citoyens romains.
Elle était réputée pour sa discipline rigoureuse et son excellence stratégique (armée permanente et entrainée).
Au IIIe siècle, un centurion (sous-officier) commande un groupe de 60 hommes.
Près du vieux château du Puy du Fou, un fossé d’évacuation a été mis à jour avec des restes de céramique sigillée datant environ du IIe siècle.

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13 octobre 2010

Citroen *

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Présentée au salon de 1928 sous le nom de AC4, la production commencera en 1929.
Son moteur est 4 cylindres en ligne 1628 cm3 (72x100).
30 chevaux à 3000 tr/mn (9cv administratif).
Vitesses 90 Kms/h.
Charge utile de 500 kg à 1000 Kg.
En octobre 1929 le modèle sera appelé plus simplement C4.

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11 octobre 2010

L'abbaye de la GRAINETIERE, Les Herbiers

Au début spectacle de la Cinéscénie, il est fait référence de la Grainetière.
Le marchand de quenouille se souvient et dit :

"Je suis le vieux pèlerin de Saint-Rognou, mon bâton de pénitence ouvre mon chemin de prière et me conduit à la Grainetière, je viens ici comme chaque année pour la fête du 1er mai"............

 Ces murs imprégnés d'histoire ...... traversent le temps comme un devoir de mémoire.

Fondée en 1130, l'abbaye est entièrement édifiée en 1210.
Du fait de la Guerre de Cent Ans, de l'institution de la commende et des guerres de Religion l'abbaye connait bien des vicissitudes, déprédations et incendies.
Elle est déclarée bien national en 1790.
L'église devient une carrière de pierres...
Depuis 1963, sauvetage et restauration sont heureusement entrepris.
En 1979 le monastère renait en accueillant un prieuré de la Congrégation bénédictine de Notre-Dame d'espérance.

Publication avec autorisation de l'Abbaye de la Grainetière.

Pour la visite de ce lieu, renseignez-vous au 0033 2 51 67 21 19.


Agrandir le plan

10 octobre 2010

La Roseraie.*

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Dès vos premiers pas dans le Grand Parc, une roseraie s'offre à vous .....

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....... en inondant le paysage de couleurs et de senteurs.

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On peut admirer cinq mille pieds de roses pour quatre-vingt quinze variétés dont la rose du Puy du Fou.

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9 octobre 2010

CATHELINEAU

Cathelineau

Né au Pin-en-Mauges dans le départment du Maine-et-Loire, il exerçait la profession de colporteur, lors du déclenchement de la révolte en Vendée.
Il était aussi sacristain de sa paroisse.
Très pieux, il fut surnommé "Saint de l'Anjou", tellement son investissement était grand dans cette fonction.
Jacques Cathelineau est entraîné dans l'insurrection par son curé l'abbé Cantiteau.
C'est poussé par ce prêtre militant que Jacques Cathelineau qui avait alors trente-cinq ans, qui était père de famille et, par conséquent exempté de la levée proclamée par la Convention prit les armes.
Le 10 mars 1793, des jeunes gens du district de Saint-Florent-le-Vieil rassemblés pour tirer au sort, se soulevèrent contre l'autorité, battirent et dispersèrent la force armée, puis retournèrent tranquillement chez eux.
Cathelineau, instruit de ces événements, abandonne sa chaumière, rassemble ses voisins et leur persuade que le seul moyen de se soustraire au châtiment qui les attend est de prendre ouvertement les armes et de chasser les républicains.
Le 12 mars, il prit l'initiative de réunir tous les hommes valides de son village pour affronter les républicains.
Vingt-sept jeunes gens le suivent, s'arment à la hâte de tous les instruments qui leur tombent sous la main, et marchent sur Jallais, en sonnant le tocsin et en recrutant une foule de paysans qu'entraîne la voix de Cathelineau.
Arrivé devant Jallais le 13 mars, défendu par 80 républicains et une pièce de canon, il s'empare du poste et enlève la pièce.
Bientôt Chemillé le 14 mars est aussi emporté après une vive résistance.
Cet exploit exalte toutes les têtes, de nombreux renforts viennent encore accroître la troupe de Cathelineau. 
Dès le 14 mars, il compte déjà 3 000 hommes sous les armes, et avec l'aide de Stofflet il se présente devant Cholet où il est encore vainqueur.
C'est alors que l'importance toujours croissante de la révolte décida les Vendéens à choisir pour chefs Bonchamps et d'Elbée.
Cathelineau conserva sous ces chefs un rang important et une immense influence sur les paysans, et il combattit avec sa bravoure ordinaire à Vihiers, Chalonnes.
La campagne fut alors interrompue, les insurgés rentrant chez eux pour célébrer les fêtes de Pâques.
Le 9 avril, ses bandes étaient de nouveau sous les armes, mais il dut évacuer Chemillé et se retirer jusqu'à Tiffauges.
Avec trois mille hommes, il se joint à Nicolas Stofflet, prend avec lui Cholet, Vihiers et Chalonnes.
Il s'empara de Beaupréau le 23 avril et de Thouars le 5 mai.
Ayant repoussé à La Châtaigneraie le 14 mai, le général Alexis Chalbos, il fut battu à Fontenay le 16 mai, il prit sa revanche en occupant Montreuil-Bellay et Saumur le 9 juin 1793.
Après la prise de cette dernière ville, l'insurrection avait pris un tel degré d'importance que les chefs royalistes crurent devoir, pour assurer l'accord dans leurs opérations, confier le commandement à un seul.
Très aimé des troupes, il fut proclamé par Louis Marie de Lescure et Maurice-Louis-Joseph Gigot d'Elbée généralissime de l'Armée catholique et royale par l'assemblée des chefs vendéens le 12 juin 1793, une façon peut-être de flatter les masses paysannes qui constituaient l'essentiel de l'armée en mettant un de leurs représentants à leur tête.
Après avoir pris Angers sans difficulté le 23 juin, l'armée catholique et royale fut menée à l'attaque de Nantes, le 29 juin.
Le nouveau généralissime se présenta, devant la ville de Nantes, à la tête de 40 000 hommes, tandis que Charette devait le seconder avec 10 000 insurgés du Pays de Retz et du bas-Poitou.
Mais cette expédition était mal combinée, elle vint échouer contre les efforts des habitants et d'une garnison de 12 000 hommes.
Le 29, Jacques Cathelineau, qui attaquait la porte de Rennes, pénétra jusqu'à la place Viarme où un coup de feu, tiré d'une fenêtre, le blessa mortellement.
Voyant leur chef grièvement frappé, les Vendéens reculèrent et furent défaits.
Transporté mourant à Saint-Florent-le-Vieil, il y mourut de ses blessures le 14 juillet 1793.
Sa dépouille gît en la chapelle Saint-Charles à Saint-Florent-Le-Vieil (Maine-et-Loire). Son fils, Jacques-Joseph de Cathelineau fut anobli à la Restauration.
Son petit-fils, Henri de Cathelineau, était un officier pendant la Guerre franco-prussienne de (1870).

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