Puy Story
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30 septembre 2020

De bûches..... au feu !!

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28 septembre 2020

La Pérouse, C'est au château de Versailles, où tout commence.*

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Un roi amateur de géographie, Louis XVI, organise des explorations scientifiques qui vont rendre le monde connu plus grand, jusqu’aux confins de la Terre.
Pendant trois ans, les scientifiques embarqués à bord des navires la Boussole et l’Astrolabe cartographient les côtes et les îles du Pacifique, découvrent les us et coutumes des habitants, font l’inventaire de la flore et de la faune et repèrent des comptoirs d’échange.

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Les instructions du roi Louis XVI indiquent les principales étapes du voyage :
Canaries, Brésil, Cap Horn, Chili, Amérique, Chine, Russie et Japon, puis Australie, avant le retour en France avec une escale dans les Mascareignes.

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Les navires sont charges à bloc de vivres, de matériel d'exploration et de marchandises à échanger avec les indigènes.
L'organisation de l'expédition a coute plus d'un million de livres (soit l'équivalent de 12 millions d'euros).
Les objectifs des expéditions scientifiques du XVIIIe siècle sont les mêmes, quel que soit le pays qui les organise :
. Ouverture sur le monde et exotisme.
. Découvertes astronomique, géographique, naturaliste.
. Prestige économique, politique et scientifique.
Au siècle des Lumières, l'ambition des sciences est de mieux connaître le monde et ses habitants, de découvrir les lois de la Nature.
Grâce à la démarche expérimentale et sans les entraves de la religion, la pratique des sciences, liée à celle de la philosophie, doit mener au progrès de l'humanité.

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Louis XVI, roi de France et de Navarre, donne ses instructions à Monsieur de Laperouse.
Il dit :
"Nous, Louis XVI, en cette année 1785, donnons ordre et instruction à Monsieur de Lapérouse de mener à bien une expédition autour du monde à des fins géographiques, scientifiques, politiques et commerciales.
Il devra ouvrir de nouvelles routes commerciales, surveiller les activités britanniques et espagnoles, augmenter les connaissances géographiques et cartographiques, faire l'inventaire des richesses de la flore et de la faune des contrées visitées.
Il devra se concilier l’amitié des principaux chefs et n’usera de la force qu’avec la plus grande modération".

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Le Marechal de Castries, ministre de la Marine de Louis XVI, lors de la planification de l'expédition.
Il écrit :
"L’expédition de Lapérouse a pour objectifs l’élaboration de cartes sûres, la découverte de populations, la possibilité d'ouvrir la Chine et le Japon au commerce et de nouvelles informations sur l'océan Pacifique.
La navigation sera plus sûre grâce aux nouvelles horloges de marine nécessaires à des calculs de longitude précis.
La santé des marins sera préservée par une meilleure prise en compte du scorbut, une bonne hygiène à bord et des escales régulières pour renouveler les vivres.
Monsieur de Lapérouse nous fera des rapports réguliers sur ses découvertes".

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Cette fabuleuse histoire se terminera par un naufrage sur les récifs de Vanikoro, puis par la découverte des premiers vestiges dès 1827 par Dumont D’Urville.
Partons à l’aventure, sur les traces des explorateurs.

25 septembre 2020

Tanière des animaux

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23 septembre 2020

Une histoire de roses.*

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Il y a environ 5000 ans, les Chinois entreprirent de cultiver la rose qui devint rapidement un remède incontournable de la pharmacopée asiatique.
Son essence était appréciée des coquettes et les gourmands recherchaient son fruit, le cynorrhodon, qui apparaît en automne.

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3000 ans avant notre ère, les peuples de Mésopotamie, d’Egypte, de Perse et de Grèce s’adonnèrent à la culture de cette fleur qu’ils appréciaient plus que toute autre.
Ils élaborèrent une technique de forçage ingénieuse.

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Des tuyaux de terre cuite dans lesquels coulait de l’eau chaude réchauffaient la terre et permettaient d’avancer ou de prolonger la production des végétaux.
Dans l’Antiquité, les roses étaient utilisées dans les cérémonies nuptiales et funéraires.
Leur parfum était un attribut indispensable de la séduction.

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Selon la mythologie antique, la rose sauvage serait née du sang d’Adonis mortellement blessé et de celui de son amante, Aphrodite, qui, en se hâtant pour venir à son secours, se serait écorchée à un buisson de ronces.
Une autre légende rapporte qu’elle aurait été créée par Chloris, déesse des fleurs, avec le corps d’une nymphe inanimée.
Les croisades permirent l’expansion de la culture des rosiers.

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Thibaut IV de Champagne rapporta de Terre Sainte vers 1250 (VIIème croisade), un rosier hybride spontané dont la fleur pourpre violacé devint la célèbre rose de Provins, ou rose des apothicaires (Rosa gallica officinalis) pouvant guérir, dit-on, 33 affections.

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Hildegarde de Bingen préconisait l’utilisation de la rose pour apaiser la colère.
"Prendre de la rose et à peine moins de sauge, réduire en poudre et au moment où la colère jaillit en soi, présenter cette poudre devant la narine.
En effet, la sauge apaise et la rose réjouit " (Livre de médecine composée).

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On mêlait au Moyen Âge une décoction de pétales de rose à du vin ou à de l’huile d’olive pour fabriquer du vin de rose ou de l’huile de rosat.
Au XIIIème siècle, Guillaume de Lorris composa son fameux Roman de la Rose, un ouvrage allégorique dans lequel la rose fait l’objet d’une quête métaphysique et incarne l’amour parfait.

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A partir du XVIIIème siècle, les rosiers de Chine et du Bengale furent introduits en Europe et offrirent leur caractère remontant aux rosiers européens avec lesquels ils furent croisés.
Au XIXème siècle, l’impératrice Joséphine joua un rôle considérable dans la création de nouvelles variétés de rosiers en France.

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Elle en planta 250 dans son jardin de la Malmaison et demanda au peintre du cabinet de Marie-Antoinette, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840), de réaliser le portrait de 180 roses exceptionnelles.
De nos jours, les roses font l’objet d’âpres batailles économiques.

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Les rosiéristes améliorent constamment les qualités naturelles des plantes pour des collectionneurs de plus en plus nombreux à travers le monde.

21 septembre 2020

COURT MÉTRAGE "UNE ÉTERNITÉ" 2020

Entrer dans la vie d'une famille où le temps paraît être une éternité...
De la souffrance, à l'acte.
Des échanges de regard calme aux échanges anxieux, des liens proche entre la mère et son fils.
D'un père éloigné avec un comportement violent...
Court métrage parlant de ces violences conjugales.
Un acte encore trop présent dans notre société.
Le réalisateur Jordan Doucet a décidé grâce à sa caméra et à son équipe d'essayer de faire bouger les choses sa manière.
Je vous souhaite un bon visionnage.

Une réalisation de : Jordan Doucet

21 septembre 2020

Banquet de Mérovée au Puy du Fou !

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19 septembre 2020

Le Fort de l'An Mil.*

Le "Fort de l'An Mil" est un village d'époque authentique du Puy du Fou, niché dans sa forêt centenaire et à deux pas du spectacle des "Vikings".

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Prolongez votre expérience de visite en venant flâner dans ses maisons aux toits de chaume pour admirer le savoir-faire ancestral du Forgeron ou le travail minutieux du taillandier.

 

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18 septembre 2020

Accueil des pélerins

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Un hospice destiné à l’accueil des patients et des pèlerins jouxte la chapelle.
Au Moyen-âge, soigner les malades était en effet un acte de charité qui incombait à l’église.

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La porte, surmontée d’une tête de mort, rappelle aux hommes leur fin prochaine et aux malades l’incertitude de leur sort.

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Sur la petite place, à droite de la chapelle, se dresse une réplique de la croix hosannière du cimetière d’Apremont, en Vendée, datant du XIVème siècle.
Elle est composée d’une croix de Malte dont les pointes évoquent les huit Béatitudes, d’une Vierge de Piété et d’un servant de messe portant un lutrin destiné à accueillir le lectionnaire à l’aide duquel le prêtre célèbre l’Office des Défunts.

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16 septembre 2020

Les toits du Puy du Fou

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14 septembre 2020

Le train de plaisir

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Autrefois, j'avais de bonnes jambes et je n'étais jamais en peine pour me déplacer.
Cependant, j'ai toujours gardé un bon souvenir des randonnées en carrioles avec des jeunes de mon âge.
Quel plaisir de se retrouver ensemble dans ces charrettes bringuebalantes sur les routes défoncées et sur les chemins aux ornières profondes !
Pour transporter un nombre grandissant de personnes, la force de la vapeur allait suppléer "la plus belle conquête de l'homme".
Maintes fois, j'ai vu la petite locomotive à vapeur passer tout près de chez nous.
La fumée noire, la vapeur de la machine, les coups de sifflets répétés, le roulement cliquetant de la ferraille, le visage "encharbonné" du mécanicien aux lunettes toujours souillées tout cela nous était familier et accompagnait nos activités du quotidien.
Ce nouveau moyen de locomotion faisait le bonheur des habitants.
Sur le parcours, il s'arrêtait complaisamment pour prendre les voyageurs.
En raison de ces arrêts "facultatifs" fréquents, il avait toujours du retard, si bien qu'il était difficile de le manquer.
Il était bien sympathique…
On m'a même raconté que lorsque la côte était raide, il ralentissait démesurément.
Les gens pouvaient alors descendre cueillir le fruit ou la fleur de saison dans le buisson qui longeait la voie.
Parfois m'a-t'on dit encore, les voyageurs étaient sollicités pour soulager la locomotive.
On les priait tout simplement de descendre … ou de pousser à l'arrière (?).
On aimait bien de petit tramway.
Le soir, les employés déchargeaient à la gare les caisses de poissons venant tout droit des Sables d'Olonne.
C'était un spectacle attendu des enfants qui "seuls s'émerveillaient de toutes ces nouveautés", toujours en admiration devant le mécanicien, le chauffeur, le contrôleur et le chef de train.
Ceux-ci dormaient dans la petite gare du tramway et repartaient très tôt le lendemain après avoir fait chauffer les bouillottes des voyageurs.
En été, le dimanche et les jours de fête, je voyais le train s'avancer fièrement avec ses wagons supplémentaires.
Il acheminait vers la mer de joyeuses bandes d'estivants d'un jour.
Il fallait les voir envahir les wagons pour se montrer aussitôt à la vitre et agiter leur mouchoir ou leur canotier.
C'était le "train de plaisir".
A cette époque une chanson en patois était sur toutes les lèvres.
Elle racontait le voyage en train et les péripéties d'une journée aux Sables d'Olonne.
Mon père, très travailleur et très économe, n'appréciait pas ces voyages onéreux.
Il s'entêtait à ne pas écouter les sifflets des premiers trains.
Je l'entendais dire : "Regardez, les voisins ont pris le train de plaisir !".
Il ajoutait : "Ils jettent leur argent par la fenêtre !".
Le soir, ils revenaient enchantés de la journée passée à la mer, mais surtout du voyage en train…
Les anecdotes ne manquaient pas pour alimenter les conversations de la semaine.
La chanson raconte même que certains gais lurons attardés sur le remblai avaient dû rentrer à pied (?).
Je n'ai jamais pris le "train de plaisir".
Mais un jour… un matin de 14 avec des gars de ma classe un train nous a emmenés sur la nouvelle ligne inaugurée peu de temps avant.
Plusieurs d'entre nous montaient dans un wagon pour la première fois… ce fut aussi hélas la dernière pour un bon nombre !

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