Puy Story
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30 mars 2016

Mousquetaire de Richelieu

28 mars 2016

La fauconnerie autrefois.*

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Chaque château possédait autrefois faucons ou autours (rapace de taille moyenne) dressés pour la chasse et que des domestiques, désignés depuis l'enfance à l'entretien des rapaces, nourrissaient et entouraient de soins attentifs.
La noblesse jouissait de l'apanage de la chasse au vol.
Les oiseaux étaient hébergés dans des salles tempérées où l'on atténuait la lumière pour favoriser leur quiétude, juchés sur des perchoirs auxquels ils étaient retenus par des "jets", fines lanières de peau, censées ne pas irriter leurs pattes fragiles.
Ils étaient alimentés de bonne viande, mais avec parcimonie afin de ne pas altérer leurs qualités de chasseur.

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A l'issue d'un dressage intensif, l'oiseau apprenait à revenir docilement sur le gant de cuir de son maître où l'attendait le "pât", morceaux de chair crue donnés en récompense.
Longtemps la fauconnerie constituera un véritable compagnonnage entre l'homme et les becs crochus.
Au plus loin de l'Orient, dès le 2ème siècle, en Chine et au Japon, il apprendra à exploiter l'acuité de leur vue et leur promptitude à s'emparer d'un gibier.
A son tour l'Occident s'initiera à cet art et Charlemagne (742-814) détiendra de très nombreux faucons dans sa ménagerie.

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Frédéric II (1194-1250), empereur d'Allemagne se prendra d'une passion extrême pour la fauconnerie sur laquelle il écrira le traité "De arte venandi cum avibus" (De l'art de chasser au moyen des oiseaux).
Charles VI (1403-1461), Louis XI (1423-1483) et François ler (1494-1547) s'adonnèrent fougueusement à la volerie et ils confièrent tour à tour la charge de Fauconnier de la Cour à un gentilhomme estimé par eux.
Interdite aux ecclésiastiques, la chasse au vol n'en était pas moins appréciée par certains qu'on vit dire la messe, leur faucon près de l'autel, alors que des nobles assistaient à l'office leur oiseau de chasse agrippé au poing.

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Aigles royaux et impériaux, aigles de Bonelli, autours, éperviers, faucons pèlerins et gerfauts figuraient dans les chasses.
On y vit également des grands ducs, des grands corbeaux et même des pies grièches.
Pour avoir dressé une paire de celles-ci à l'usage de Louis XIII (1601-1643), le Duc de Luynes (1578- 1621) obtint la considération particulière du monarque.
Depuis plus d'un demi-siècle la volerie connaît un net déclin en France.

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Comme la vénerie (chasse à courre), la volerie possède son vocabulaire spécifique, hermétique au néophyte s'accompagnant d'une signification symbolique, étrangère au profane.

25 mars 2016

Tribune tournante

Consacré au général Charette, ce spectacle vivant a aussi des airs d'épopée cinématographique.
Les spectateurs le vivront dans une tribune tournante de 2 400 places.

25 mars 2016

Menu dégustation à l'Auberge du Puy du Fou

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 Au cœur du Village XVIIIème,

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profitez d'un repas classique dans le calme et le prestige de ce restaurant unique au Grand Parc.

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La mise en bouche.

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Capuccino d’asperges et sa royale d’oignons au foie gras de canard.

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Panacotta de saumon fumé au raifort, fusette et condiments d’été.

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Dos de bar sauce champagne, harenga, risotto et jeunes poireaux

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Quasi de veau aux morilles, pomme Anna, purée de pois et carottes au vin jaune et agrumes.

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Chèvre frais à la graine de moutarde et ciboulette, jeunes pousses de salade et vinaigrette à la pomme verte.

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La fraise en trois service : entremet à la rose et sorbet fraise, sablé citron glace yaourt et Mara des bois, fraises au sirop de vin et tuile à la violette.

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Bon appétit.

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Une carte est également disponible.

23 mars 2016

Le Marchand de Quenouille (Cinéscénie du Puy du Fou)

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Je n’ai jamais reçu de nom..........

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Je traîne mes souvenirs avec mon baluchon humide, et je colporte les nouvelles de métairie en ......... 

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Je suis la mémoire du soir........

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 Les Veillées du Puy du Fou commencent toujours par un long silence....... 

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C’est la grande coulée des siècles, avec un seul Jacques, devant l’histoire, pour tous les Maupillier.......

21 mars 2016

Le cheval au Moyen-âge.

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Domestiqué depuis plus de 6000 ans, le cheval représente la plus grande conquête de l’homme.
La famille des équidés comprend le cheval, mais aussi l’âne, le mulet, l’onagre et le zèbre.
Ils descendent d’un étrange animal apparu en Amérique du Nord il y a 65 millions d’années environ : l’Eohippus (de la taille d’un renard).
Le cheval que nous connaissons aujourd’hui "Equus caballus" apparut il y a 4 millions d’années, mesurait environ 1m30 et vivait dans les steppes arides de Mongolie et de la Chine.

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Dès le IIIe millénaire av. J.-C, l’homme a appris à atteler les chevaux, mais les véhicules restent rudimentaires jusqu’à la fin du Moyen Age.
Jusqu'à la première guerre mondiale, les chevaux ont été utilisés pour leurs performances physiques et pour la diversité de leurs emplois (vie agricole, transports et la guerre).
Au Moyen Age (époque de la chevalerie et des croisades), l'élevage du cheval se développe au point qu'il y avait dans certaines régions autant de chevaux que d'hommes.

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Suite aux guerres, échanges commerciaux et besoins des hommes, de nouvelles races apparaîtront grâce aux divers croisements et notamment avec l’arabe (Venant du Moyen-Orient il est rapide et endurant), le barbe (venant d'Afrique du Nord, il est vif, intelligent, équilibré, docile), le Genest d’ Espagne (pure race Espagnol compact et musclé) et les poneys nordiques.
Les destriers avait une hauteur moyenne de 1,50 m au garrot allant jusqu’à 1,60 m au maximum.

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Les chevaux lourds (très fort mais manquant d’adresse) seront croisé avec des sujets plus légers combinant ainsi taille et force (endurance et agilité).
Chaque chevalier se devait avoir 5 ou 6 chevaux à disposition.
Le cheval était fragile sur les champs de bataille où il pouvait être blessé ou inutilisable suite à l'infection d'une plaie bénigne, tué, à bout de force, ou capturé par l’ennemi.

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En temps de siège ou sur le champ de bataille, le cheval pouvait trouver de l'herbe pour sa nourriture.
Cependant l'eau était plus difficile à trouver et elle était propice à la contamination.
Des milliers de chevaux sont morts d’épidémies propagées par l’eau durant de longues campagnes.

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De manière générale, les chevaux étaient l’objet de considération et de convoitise.
Les riches seigneurs se disputaient les meilleurs et les marchands de chevaux comptaient alors parmi les hommes d’affaires les plus riches.

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Il était habituel de distinguer plusieurs variétés de chevaux à usage tout à fait particulier.
Le Destrier (Dextarius) : cheval de guerre par excellence, de chasse et de tournoi.
Les destriers sont des chevaux au sang chaud, nerveux, dressés à mordre, à donner des coups de pied et à charger l'ennemi sans peur.
Le Coursier (curseor) et le Chasseurs (chaceor) : chevaux de vitesse.

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Le misaudor (milsodor, milsoudor), un destrier de très grande valeur (plusieurs milliers de livres pour d’où la provenance de son nom : mille besants d’Or).
Le Roussin ou Roncin (roncinus) : cheval lourd d’entraînement ou de basse condition (très peu de valeur).
Le Sommier : cheval de corvées et des fardeaux.
Le Palefroi (Paraveredum) : cheval de renfort, d’apparat et de promenade.
La Haquenée : cheval de dame.

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Aujourd’hui on compte environ 150 races de chevaux mais, depuis sa domestication, son courage et sa générosité sans limite, ont permis au cheval de devenir un symbole de gloire et de prestige.

16 mars 2016

Le Signe du Triomphe

14 mars 2016

Féodalité dans la région du Haut Bocage...(3)

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Les actes de l'époque féodale reflètent assez fidèlement la condition sociale des vassaux, des châtelains. Quelques-uns possèdent un petit château qui n'en porte pas le titre.
Ce sont souvent des "hôtels nobles", des "maisons nobles" comme aux Herbiers, Le Landreau, l'Etenduère, l'Ementruère, et dans les environs : le Puy du Fou, les Noyers, la Traverserie, la Gastière, la Paintrollière et d'autres.
Cependant la plupart sont démunis de ces châteaux.
Ce sont des hobereaux (Petit gentilhomme campagnard) de village, des écuyers, des chevaliers ou des exploitants ruraux de moindre importance.
Leur patrimoine consiste en quelques biens fonciers, qu'ils exploitent eux-mêmes avec quelques domestiques.
Ils sont d'ailleurs plus ou moins fortunés.
Puis la nécessité de préserver l'unité de la châtellenie entraîna rapidement la mise en place de pratiques successorales qui consistaient à faire du fils aîné le principal héritier du fief, avec les droits et les devoirs qui s'y attachaient.

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C'est ainsi que le château devint le berceau et la résidence d'une famille chevaleresque.
Quelques-unes de nos grandes familles du Poitou en sont issues, telles les Chabot, les Jousseaume, les Quatrebarbes, les des Herbiers, l'Etenduère, les du Puy du Fou, les Châteaubriant, les Du Plantis, les Foucher, les Barroteau et d'autres.
Mais avant de passer au fils aîné, le domaine revenait au frère cadet du détenteur du domaine, puis au second frère jusqu'au dernier avant de revenir finalement au fils aîné, suivant la coutume du Poitou.

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Selon la coutume féodale, les chevaliers vassaux habitant une châtellenie étaient attachés au seigneur châtelain.
Ils devaient être en disponibilité permanente pour assurer la garde du château, le guet.
A partir du XIIème siècle, ils furent progressivement remplacés dans cette tâche par des chevaliers soldés.
Cette obligation subsista longtemps à titre honorifique.
Si le châtelain avait des devoirs envers la population, comme celui de la protéger en cas de guerre, il avait aussi de multiples droits, redevances que lui devaient ces vassaux.

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Outre ce droit de guet, il jouissait de ces droits féodaux si décriés lors de la Révolution Française de 1789.
Dont le droit de prééminence (Avantage, prérogative, supériorité) dans toutes les églises dépendant de sa châtellenie.
Le châtelain y possédait son banc seigneurial pour lui et sa famille.
La plupart du temps dans le chœur de l'église, face à celui du célébrant.
Le caveau de sa famille se trouvait toujours dans le chœur.
Une litre funèbre, sorte de longue draperie peinte en noir sur laquelle se voyaient ses armoiries et celles de ses alliances courant tout autour du chœur et souvent dans la nef de l'église.
Quelques très rares restes existent encore dans les églises du Puybelliard et de La Barotière.

11 mars 2016

Jacques l'Epourail (Cinéscénie du Puy du Fou)

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"Je suis Jacques Lépouraille, je garde les champs contre les grolles, quand vient le mai de la quintaine, c’est moi qui dispose les mannequins figurant les traitres et les païens"
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La trame du cette partie est :

Les questions de la Mère MAUPILLIER invitent finalement le Marchand de quenouilles à se situer lui-même, se rattachant ainsi à la grande tradition des Vagabonds, Conteurs et Pèlerins de tous les temps, il se met en scène, à son tour, dans les mêmes lieux.
Les auditeurs de la veillée captivés par la prosopopée, laissent aller l'oreille et l'œil "parmi les défricheurs et les écuyers".
A travers les galops lointains, les "ombres de Frayeur" montent de la veillée jusqu'aux étendards de l'ancien château.
L'évocation continue avec le Marchand de quenouilles redevenu le "vieux pèlerin de SAINT-ROGNOU" (St-Rognou nous vient de la tradition orale : Saint Guérisseur).
Il marche avec les aveugles.

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Le petit Jacques devient "Jacques I'Epourail" (Epourail = épouvantail), l'enfant qui défend les récoltes contre les corbeaux, en plantant des épouvantails dans les champs.
Une succession de spots visuels et sonores souligne à la fois la misère (les aveugles), la sérénité (les mendiants) et la fête (l'arbre de mai).
La fête de mai se déroule conformément à l'usage : Jacques l'Epourail vient placer son épouvantail sur le chemin, donnant ainsi le branle à la Quintaine.

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Devant un nombreux public de paysans, les cavaliers débouchent de l'arrière-scène et se succèdent sur la digue et l'avant-scène, rivalisant de prouesse et d'adresse, se précipitant, lance au poing, sur les épouvantails-mannequins disposés sur leur passage.
Après la vision fugitive d'une jeune fille à une fenêtre du château, le petit Jacques de la veillée revient à lui, et, dans sa curiosité de gamin, observe la corne gravée accrochée à la bretelle du vieux "Cherche-Pain".

9 mars 2016

Le Secret de la Lance.

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 Jeanne, voici nos cavaliers d'élite.
C'est à vous de choisir les meilleurs.

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D'autres photos sur : http://puystory.magix.net/album/tous-les-albums/!/oa/7241115/

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