Puy Story
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13 janvier 2017

Histoire Puy du Fou (1)

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Au commencement était le Feu, puis vinrent les premiers hommes qui l'adorèrent.
Ce fut le premier Puy du Fou, au carrefour de ces pistes primitives empruntées depuis toujours par ces grands hommes velus qui sillonnèrent, puis peuplèrent le "Haut Pays".
Ils se fixèrent au pied de ce promontoire rocheux qui domina l'ancienne vallée de la Sèvre aux temps préhistoriques : ce fut le Bourg-Bérart.
Le plus brave d'entre eux, le plus entreprenant s'y fixa.
Il se fit le chef, le protecteur de cette population primitive, qui de nomade devint sédentaire.
Il y bâtit une haute tour de bois.

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Il entoura d'une palissade faite de pieux fichés en terre, entre lesquels s'entrelaçaient des branches d'arbres, colmatées de terre glaise, hérissée de branches pointues, et dans lequel la population de ces hommes primitifs se réfugiait lorsque ceux des tribus voisines et rivales, affamées, ravageaient leurs cultures, décimaient leur bétail, et enlevaient leurs femmes.
Ce fut le premier Puy du Fou.
Mais pendant plusieurs siècles, ce chef, ce seigneur, arrivant au déclin de la vie se voyait remplacé par un autre désigné, élu par la tribus.

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Par ces pistes préhistoriques arrivèrent les Gaulois.
Ils firent de véritables chemins et enfin les conquérants romains, qui créèrent de belles routes firent du vieil oppidum gaulois un véritable camp retranché, en même temps qu'un gîte d'étape.
Un jour vient un cadet de la riche famille de Thouars qui possédait tout le "Pagus d'Herbauges", qui plus tard devint le Bas-Poitou, se fait offrir la petite forteresse du Puy du Fou, dont il prit le nom.
Oubliant son origine pour se consacrer entièrement à ce domaine dont il était seigneur, il le transmettra à sa descendance.
Ce sera le début de cette famille du Puy du Fou, qui de modeste devint puissante.
La petite forteresse primitive suivit l'évolution des temps.
Mais hélas aussi le perfectionnement des moyens d'attaque et de défense.

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Sans doute un massif donjon roman de forme carrée ou rectangulaire, remplaça-t-il la tour de bois.
Pauvre donjon qui ne dut pas résister aux assauts des guerres.
Ce fut le deuxième château du Puy du Fou.
Un ou deux siècles plus tard, un autre château fut construit.
Le troisième Puy du Fou.
Une enceinte de forme carrée, avec tours aux angles, l'une d'elles aux murs énormes, dont la base subsiste encore, servit vraisemblablement de donjon.
Deux fossés concentriques que l'étang voisin alimentait à volonté entouraient cette petite forteresse.

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La Guerre de Cent Ans à suscité à partir de la moitié du 14ème siècle un renouveau de la fortification, et peut-être ce troisième château date-t-il de cette époque !!!
Il dura peu car la Guerre contre l'Anglais vit sa destruction vers 1421.
Le premier seigneur connu qui prit le nom de ce domaine en fut Renaud du Puy du Fou, vivant vers l'an 1200, qui sous le règne de Philippe-Auguste épousa Adèle de Thouars, fille de cette puissante famille.
Avec lui nous entrons dans l'histoire.
Ce fut le fondateur "connu" de la famille du Puy du Fou.

11 janvier 2017

Dans le Grand Parc

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9 janvier 2017

La Gargouille +

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Le mot "gargouille" est composé de la racine "garg" et de l’ancien français "goule" (du latin gula : gueule).
Il fait référence au bruit de l’eau restituée par le gosier (évocation du "glouglou" de l’eau).
Sculptée sur les dégorgeoirs, les gargouilles ont des formes très multiples et inattendues.
Parties saillantes d’une gouttière, elles ont pour rôle principal d’évacuer les eaux de pluie à bonne distance des murs.
Représentant des animaux ou des personnages imaginaires ou monstrueux, les gargouilles intriguent toujours.

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Elles apparaissent dans l’Antiquité (-3000 à +476) avec des formes courtes (principalement des animaux) mais l'usage disparait à la fin de cette période.
Le XIIIe siècle, associé à l'art gothique, voit le retour des gargouilles.
Vers la fin du XIIIe siècle, elles seront plus élaborées et des figures humaines remplacent les animaux.
Au cours des siècles suivants, elles s'allongent, s'affinent, sont décorées, mais deviennent aussi plus féroce.
Les gargouilles avaient une utilité réelle mais aussi décorative avec un rôle symbolique.

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Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, les sculpteurs prennent comme modèles des figures tel que : dragon, griffon ou chimères (statue ayant un aspect fantastique et effrayant) représentant un démon de pierre esclave et enchaîné par l’homme.
Elles seraient les gardiennes du bien (les églises), rappelant aux fidèles que rien ne les menace à l’intérieur puisqu'elles éloignent les forces du mal (esprit malin, êtres démoniaques, les non chrétiens).

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Elles mettraient aussi en garde les chrétiens contre les tentations de l’extérieur.
La légende raconte que par vent sifflant, les gargouilles hurlaient à l'approche du "mal", qu'il soit visible (sorciers, magiciens, démons incarné) ou invisible.
De plus, elles avaient un rôle purificateur (associé au Bien) en laissant passer au travers de leur corps les eaux sales (eau : symbole de purification dans le christianisme).

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La plupart ont été supprimées car gargouilles dégradaient les maçonneries voisines et devenaient dangereuses pour les passants.

6 janvier 2017

Un petit Medley de Noël.

 Je vous propose d'écouter un petit medley composé par Richard LIEGEOIS et qui regroupe les airs traditionnels de cette fête magique.

6 janvier 2017

L'histoire des Guerres de Vendée dans l'art officiel (1)

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L'histoire des Guerres de Vendée dans l'art officiel du XIXème siècle est étroitement liée à celle des différents régimes politiques qui se sont succédés.
Les événements ont marqué la région d'une empreinte aussi profonde que durable.
Il n'est pas de pouvoir politique qui ne se soit efforcé de défendre la cause de l'une ou l'autre des forces en présence.
Peu de temps après la fin de la guerre, on assiste ainsi à une véritable "héroïsation" de la République.
Par le biais de l'imagerie, la jeune République cherche à mettre en avant des héros populaires qui se sont distingués durant les guerres de Vendée du côté des Bleus.
Tout comme les sculpteurs, les peintres officiels sont sollicités pour fixer dans l'éternité les traits des héros du jour.
La bravoure est le prétexte à toutes les mises en scène nationales (gravures, poèmes, chanson...).
Se trouvent là rassemblés d'humbles personnages tous plus braves les uns que les autres, serviteurs de la propagande révolutionnaire, comme le jeune Darruder, le grenadier de Bressuire, l'héroïne de Milhier, le maréchal-ferrant de la Vendée et qui curieusement, n'ont pas laissé de traces dans l'histoire locale.
Sous la Restauration, la situation évolue notablement.
En effet, dans un dessein permanent de réconciliation nationale et d'apaisement, Louis XVIII doit satisfaire à la fois ceux qui l'accusent de vouloir oublier les sacrifices consentis par ses fidèles pour son retour sur le trône de France et les libéraux qui, tout en étant attachés à la cause royale, souhaitent une France nouvelle.
Aussi le Roi passe-t-il commande en 1816 des portraits des généraux vendéens, destinés à être placés dans la salle des Gardes du château de Saint-Cloud.
Les premiers tableaux réalisés furent présentés au Salon de 1817.
Les familles agirent auprès de Louis XVIII pour recevoir du Roi des répliques réalisées par les peintres officiels.
Ces peintures officielles furent la cible de nombreuses critiques nuancées et contradictoires.
Les uns ne reconnaissaient pas les chefs qu'ils avaient connus, les autres stigmatisaient les attitudes choisies.
Les familles mises à contribution pour donner aux peintres des éléments d'authenticité furent dans l'ensemble satisfaites.

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Le régime de Louis-Philippe adopte une nouvelle attitude à l'égard du souvenir des Guerres de Vendée.
De 1830 à 1848, le régime met toute son énergie à combattre ce qui pourrait rappeler la guerre et par conséquent raviver les troubles.
Toutes les formes d'expression artistique sont touchées par cette hostilité du pouvoir, qui simultanément s'engage dans une politique de réhabilitation républicaine.
L'architecture et la sculpture sont certes concernées, puisque la Monarchie de Juillet arrête les travaux de construction de la chapelle des Alouettes, fait démolir la statue de Charrette à Legé, et interrompt le projet de construction du monument des Quatre-Chemins-de-l'Oie.
La peinture officielle n'échappe évidemment pas à la règle.
Ainsi le tableau de Thomas Degeorge évoquant la mort de Bonchamps commandé en 1828, est refusé par le jury du Salon en 1837.
L'Etat s'efforcera de proposer un compromis en achetant l'œuvre pour en faire don à la ville de Clermont-Ferrand.
De la même façon, lors de la constitution des "Galeries Historiques de Versailles", les portraits des chefs vendéens sont répertoriés puis rejetés.
L'absence de certains souvenirs militaires est ainsi justifiée :
"S'il en est quelques uns que l'on s'étonne de ne pas y trouver, c'est que la pensée qui a présidé à ce travail n'a pas voulu perpétuer la triste mémoire de nos discordes civiles" (Introduction du catalogue des Galeries Historiques).
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, le souvenir des Guerres de Vendée est toujours bien présent.
Mais de plus en plus, les critères religieux l'emportent sur les mobiles politiques.
L'époque est particulièrement faste pour le mouvement catholique.
Avec l'exaltation des martyrs et le début des procès de béatification, le culte des reliques concourt largement à conduire le souvenir de la défense de la foi.
Les campagnes se couvrent de vastes églises plus adaptées à recevoir la foule des pèlerinages et des missions.
La peinture officielle n'échappe pas à son époque.

4 janvier 2017

Falot de jour

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2 janvier 2017

40 ans

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Les portes du 40ème anniversaire du Puy du Fou sont traversées.
Je vous propose de parcourir les grandes dates de la renaissance du Puy du Fou.
C'est en 1975 que le Département de la Vendée s'est intéressé pour la première fois au château du Puy du Fou, en finançant pour un montant de 85.000 F (13500€) une partie des restaurations du péristyle.
Il faudra attendre le printemps 1977 pour que l'assemblée départementale se voit proposer d'acquérir le château du Puy du Fou.
Le 27 avril 1977, achat du château par le département pour 878.750 Francs de l'époque (135000€).
Le Château du Puy du Fou, célèbre dans le monde entier pour son spectacle de nuit, est également, du côté des coulisses, un monument dont l’architecture révèle une période faste de l’histoire de Vendée.

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Le Conseil Général de la Vendée, en faisant l’acquisition en 1977 de cette propriété, marquait l’intérêt qu’il portait à ce patrimoine architectural dont le château du Puy du Fou constitue incontestablement le joyau, alliant d’une manière surprenante le granit du Bocage et la brique.
Mais ce château porte également les cicatrices événements qui ont plus récemment ensanglanté Vendée.

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Les ruines du grand corps de logis témoignent de cette mémoire douloureuse.
Le devis de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques qui concernait essentiellement la restitution à l'identique du bâtiment principal s'élevait à 10.000.000,00 F (1500000€).
Depuis, ce "Monument", faisant l’objet d’une grande campagne de restauration depuis plusieurs années, s’ouvre enfin aux Temps Modernes.
13 juin 1977, c’est l’été, les routes dans le Haut-Bocage offrent un paysage d’une rare beauté.

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Une pancarte des Monuments historiques, un peu tordue, semble souhaiter la bienvenue au détour d’un virage.

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C’est la découverte du château par Philippe de Villiers, qui cherchait un endroit pour son spectacle historique. 
En ruine, la grande cour intérieure aux allures de grosse ferme, le granit, les tuiles creuses et les briques roses s’harmonisent.

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Ce sont les derniers gardiens du temps et premiers confidents du jeune Philippe, Gustave et Bernadette qui indiqueront l’endroit d’où il faut admirer ces ruines (actuel emplacement de la tribune).
Premier regard, première passion, le décor du spectacle est choisi.

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Le spectacle conçu par Philippe de Villiers est basé sur un triple défi et souvent répété.
1. - que la qualité est parisienne. Je dis que la qualité peut-être vendéenne et que le Puy du Fou deviendra un carrefour d’artistes.
2. - que le bénévolat est mort. Je dis que le geste gratuit peut soulever toute une population.
3. - que le "Son et Lumière" n’est qu’images d’Epinal. Je dis que le Spectacle du Puy du Fou fera œuvre originale et sera le théâtre de tout un patrimoine.
30 Septembre 1977, création du "Comité de lancement" du spectacle permettant d’aller de commune en commune afin de convaincre et d’entraîner les premiers volontaires.

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14 novembre 1977, création de "l’Association du sauvegarde du Château et du Pays du Puy du Fou".
A cette date, ils sont 50 qui décident d’unir leurs efforts.
Le 03 décembre 1977 marquera le coup d’envoi de la nouvelle histoire du Puy du Fou avec la première conférence de presse et le premier essai du spectacle en grandeur nature par 300 acteurs devant 900 personnes venant des 11 communes voisines.

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11 mars 1978, grande réunion de mise au point avant le lancement des répétitions avec présentation du regroupement d’acteurs en village afin de faciliter le changement de costume entre deux tableaux (Pêcherie, Château, Cavalerie, Îles, Allée Romaine).
13 mai 1978, première répétition générale 16 juin 1978, première représentation de "Ce Soir la Vendée" jusqu’au 5 août.

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20 septembre 1978, création du "Club Archéologique du Puy du Fou", qui sera actif sur plusieurs sites pendant 10 ans (1988).
30 septembre 1978, première assemblée générale de l’association.
02 décembre 1978, première exposition de l’Ecomusée sur le thème "Le Pays du Puy du Fou à travers les Ages".
29 novembre 1981, création de Radio Alouette.
En juin 1982, l'ensemble de la galerie nord du château du Puy du Fou sera aménagé et les premières présentations permanentes d'histoire naturelle et humaine de la Vendée pourront y être installées sur près de 750 m2.

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De 1981 à 1982, les musiques sont signées Alain Legrand.
1981, Changement de nom du spectacle passant de "Ce soir la Vendée" vers "La Cinéscénie".
26 août 1981, découverte du Puy du Fou par Georges Delerue.
1982 sera l’année de l’enregistrement et présentation d’une nouvelle musique pour la Cinéscénie signée G. DELERUE.

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En 2006, l’Ecomusée du Château Renaissance déménage vers "l’Historial de la Vendée".
1988, création du "Parcours" qui évoluera en "Grand Parcours" (1990) ensuite "Grand Parc" du Puy du Fou. Constatant le succès du spectacle nocturne (la Cinéscénie), il a été remarqué que les gens viennent de région de plus en plus éloignée, voire de l’étranger.
De ce fait, il était urgent de prévoir un accueil de jour pour les spectateurs en créant un Parc de loisirs culturel historique (à la française) où chacun compose sa journée.

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Le visiteur gérer sa journée entre spectacles, découverte des villages et de ses artisans, restauration à thème ou en flânant dans la nature du Grand Parc.
Par ses artisans, le Puy du Fou a contribué à retrouver et à montrer de nombreuses facettes de l’artisanat d’art en voie de disparition.

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D’un projet de 1987, 1990 voit la construction de la tribune en béton (120m de long, 14m au plus haut).

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Auparavant, les tribunes étaient en bois (armature en tuyau acier), étaient démontées à la fin de chaque saison, ensuite remontée chaque printemps au cours d’une journée spéciale, qui inaugurait la reprise des activités.
1998, création de l’académie junior afin de détecter et former la relève de talents (artistes et techniciens).
Retrouvez les autres dates importantes du Puy du fou sur : 
www.puystory.net

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