cchhuuuttttt
Dame Diane plongée dans ses lectures......
Mais elle sourit...,
Entend-t'elle ses ancêtres...
Chuutttt.... Tendez l'oreille....
Entendez-vous aussi leurs voix venant d'outre-tableaux...
Ils reviennent... Ils sont là..... juste à vos côtés !!!
Sentez-vous le frisson de l'histoire vous caresser l'épaule !!!
Le porche. *
Un porche, (du latin porticus, doublet populaire de portique) est un espace couvert devant une entrée ou un édifice.
On peut le définir plus simplement comme une construction en saillie qui abrite la porte d'entrée d'un édifice ou comme un vestibule, un hall.
Jusqu'au début du XIXème siècle, en Vendée, toutes les maisons un peu importantes étaient à l'intérieur d'une cour fermée.
Pour pénétrer dans cette enceinte, on franchissait un porche.
Il était "barré" chaque soir, car on redoutait, de petits groupes soit d'adversaires religieux, soit de voleurs, soit encore de voisins.
Le porche le plus simple était un double arceau, dans l'un, la porte principale pour les voitures et cavaliers, dans l'autre, la porte piétonne.
Certains de ces porches étaient surmontés d'un petit toit.
D'autres étaient crénelés.
Lorsque la cour était entièrement close de bâtiments, le portail formait un petit pavillon entre les autres constructions.
Quelques demeures plus importantes possédaient un porche monumental.
Un solide portail permettait de clore le porche.
Il était constitué de forts madriers de bois de chêne avec, à l'intérieur, un cloisonnement de chevrons réunis par de grands clous de fer forgé.
Si les porches de Vendée demeurent encore assez nombreux, les portails en bon état sont rares.
Les porches ont aujourd'hui perdu toute fonction utilitaire et ne sont plus désormais maintenus que par un attachement au passé qui devrait être encouragé, si nous voulons protéger l'ensemble du patrimoine.
Le Fort de l'An Mil.*
Le village du fort de l’an Mil est organisé de telle manière qu’il est, à la fois, objet de visite et site de spectacle.
Scindé en deux par une palissade de bois, ce village tente de recréer une atmosphère médiévale remontant à l’époque des châteaux à motte.
On assiste alors à la mise en place du système féodal.
La vie s’organise autour d’un point d’eau et des fortifications sont édifiées pour parer aux pillages.
A l’intérieur, hommes et animaux trouvent leur place et les rôles se définissent petit à petit.
Qui est le vrai CYRANO DE BERGERAC ?
Il n'est pas gascon (habitants de la Gascogne), mais parisien, le véritable Cyrano de Bergerac (1619-1655) s’engage à vingt ans comme mousquetaire dans la compagnie de Casteljaloux, et se fait rapidement remarquer pour sa bravoure et son goût pour les duels.
Blessé en 1639 et en 1640 dans les combats de la guerre de Trente ans, il doit quitter le service.
Il se lance alors dans la littérature.
Libre-penseur, Cyrano est un adepte du mouvement libertin, qui remet en cause la religion et le pouvoir royal.
Son unique tragédie, La Mort d’Agrippine, écrite en 1653, fait scandale pour son impiété.
Ses deux romans d’anticipation, publiés seulement après sa mort, et rassemblés plus tard sous le titre "L’Autre Monde", racontent des voyages interplanétaires fabuleux.
Prétextes à relativiser les mœurs et les institutions de son temps et à exprimer sa philosophie matérialiste.
Son libertinage et son athéisme lui valurent de nombreux ennemis.
En 1654, il est victime d’un accident, une pièce de bois lui tombe sur la tête.
Il meurt non pas aussitôt, mais l’année suivante.