Apave
Calo et Luno (Puy du Fou)*
L'homme a commencé à atteler des bœufs à des araires (ancêtre de la charrue) ou des véhicules à roues, au cours du IV' millénaire av. J.-C.
Les animaux ont été utilisés pour tirer des charrettes ou travailler les sols dans une vaste partie de l'Europe, mais également en Asie et en Égypte.
Cette pratique était encore largement répandue en Europe jusqu'au XIXe siècle, le bœuf demeurant le principal animal de trait, même si l'utilisation du cheval se développait.
Dans les pays industrialisés, la mécanisation a emboîté le pas à la traction bovine et celle-ci n'est plus guère utilisée aujourd'hui.
Pendant le spectacle de la "Cinéscénie", on entend :
"Allons les enfants, allez, Calo - Luno, allez iiii, allez Calo – Luno"
Deux bœufs, attelés à une charrette de foin, font leur entrée sur l'avant-scène.
Mais qui sont Caro-Luno en 1979 ?
Ils étaient deux, et n'allaient jamais l'un sans l'autre.
Il habitait à Bellevue de Fougeré.
A la ferme, ils aidaient le maître Auguste à rentrer les choux et betteraves à la grange, trois ou quatre fois la semaine, pour nos voisines d'étable.
Pendant 10 ans, ils viendront au Puy du Fou tirer la charrette de foin, pour la réalité du Spectacle.
Ils aimaient le grand air et préféraient l'herbe fraîche des prés ensoleillés à la boue des chemins creux.
Ils étaient alertes et toujours courageux.
De 1978 à 1988, CALO et LUNO (ce sont les noms de ces braves bêtes) participaient chaque année au spectacle du Puy du Fou.
L'aiguillon n'est pas indispensable car ils connaissent le trajet qu'ils ont à parcourir.
En 1988 Calo et Luno , après 10 années de bons et loyaux services, nous ont quittés à l'automne.
Le joug de l'histoire, le poids du passé mais aussi de la charrette à foin a eu raison d'eux.
Ces deux bœufs à la démarche rythmée que rien, pas même les applaudissements du public, ne pouvait déranger resteront sans aucun doute dans les mémoires.
Depuis, le départ de Calo-Luno, 18 paires de bœufs (Puyfolais) ont prit le relais de ces deux acteurs hors du commun.
Actuellement, 6 paires de bœufs assurent les spectacles (Cinéscénie et Signe du Triomphe).
Dociles, disciplinés, sereins... de la graine d'acteurs dont nous pourrions, pourquoi pas, nous inspirer.
A mes enfants.
Je laisse mon vieil attelage.
Mes boeufs fidèles avaient des noms de labour.
Je veux que mes enfants mes appellent désormais du nom de mes blessures : Mortagne, Cholet......
Passion patrimoine.
Au Herbiers, huit bénévoles de l’association "Passion patrimoine" travaillent à la remise en état d’édifices tombés à l’abandon.
L’équipe a donc décidé de s’atteler au défrichage et au nettoyage de ces lieux oubliés.
À raison de plusieurs matinées de travail, les monuments reprennent doucement leur jeunesse.
Pas de travaux sans financement.
La municipalité aide l’association dans son action en apportant les matières premières.
Les bénévoles recherchent des fonds.
Bientôt, la structure sera éligible au mécénat.
Les donateurs pourront déduire leurs dons des impôts.
Pour contacter l’association : passion-patrimoine@outlook.fr
Sur Facebook : lesherbiers.passion.patrimoine
La journée au Village 1880 (Cinéscénie du Puy du Fou)
Le MAUPILLIER de 93 est mort.
Ses fils vont reprendre le quotidien et faire la paix avec leur temps.
Les charrues changent de mains et les bœufs changent de noms.
Les hommes et les femmes, falots et paniers à la main, partent au marché dans la nuit, pour une journée qui va durer un siècle.
Le matin se lève sur les ateliers d'artisans, le labour, le coq qui réveille, l'Angélus qui rappelle, l'enclume qui rythme les heures.
Immense scène du marché, du battage, des meuniers.
Les carrioles du château arrivent pour la fête.
Le curé passe.
Les conscrits s'égosillent.
C'est déjà la soirée.
Et la soirée tourne à la fête : le mât de cocagne, le jeu du baquet, les danses de la brioche, du tabouret et de la guimbarde.
Soudain, comme fauchée dans son mouvement, la fête s'arrête et se fige.
Trou noir.
Un ballet d'éclairs et de feu : "On les appellera Verdun".
Les Neopters du Puy du Fou
Les Neopters, créés par le Puy du Fou, se dotent d’une nouvelle évolution !
Depuis le 4 juin 2016, 15 drones Neopters font flotter des décors lumineux géants dans le ciel de la Cinéscénie, prolongeant la scène du spectacle dans le ciel.
Une performance exceptionnelle puisque ce sont les seuls drones capables de présenter, de jour comme de nuit, une chorégraphie aérienne en vol synchronisé devant un public.
Ces drones, uniques au monde, ouvrent de nouvelles possibilités artistiques dans une course mondiale pour révolutionner l’avenir du spectacle vivant.
Farfadet*
Pendant la Cinéscénie on entends :
"un filet de légende et qui s’enroule, et qui danse avec les mélodies légères des rêves d’altitudes et des visions fulgurante de farfadet glissant sur l’eau profonde, dernière parole de famille".
Mais c'est quoi un "Farfadet" ?
Le farfadet ou parfois le fadet ou follet (ou esprit follet) est une petite créature légendaire du folklore français, souvent espiègle.
Le farfadet est présent dans le folklore du sud-ouest de la France, la Vendée et le Poitou.
Origine inconnue.
Ménage le tire du bas-latin fadus, sorte de démon ; mais d'où viendrait la syllabe far ?
Il y a dans l'italien farfalla, papillon, homme volage ; pays de Come, farfátola, homme volage.
Il serait possible que farfadet eût des analogies avec ces mots.
Farfadet est un mot emprunté au provençal farfadet ("lutin") du XVIe siècle, probablement forme renforcée de fadet, dérivé lui-même de fada, fado signifiant "fée".
Il apparait sous la forme d’une lueur pâle bleutée (voire parfois jaunâtre ou rougeâtre) en forme de flammèche suspendue dans l’air à une faible hauteur au-dessus du sol ou de l’eau, plus ou moins diffuse, vacillante et brève (certains feux follets pourraient persister dix à trente secondes voire - exceptionnellement - plusieurs minutes).
Selon ses témoins, il ne produit pas de fumée ni n’enflamme les objets, ni ne brule les herbes avec lesquelles il est en contact.
Il est observé dans ou autour des marais et dans les cimetières.
Avec le drainage, la régression des zones humides et des forêts inondées, et l’enterrement des morts dans des cercueils, il est probable que les feux-follets soient devenus plus rares.
La Palissade.*
Palissade est un dérivé de palis avec le suffixe-ade emprunté à l’ancien occitan palissada ("clôture de palis").
Les Grecs et les Romains ont créé des palissades pour protéger et de fortifier leurs camps militaires.
Une palissade en architecture militaire est une clôture en bois composé d'un alignement de pièces de bois, liés les uns contre les autres et posées verticalement et terminées en pointe.
Généralement un fossé y est réalisé devant la palissa afin de diminuer la progression de l'ennemi.
C'est aussi dit pour une rangée d'arbres (de charmille ou d'ifs) planté à la ligne dont on laisse pousser avec la précaution de taillés les branches pour en faire une espèce de mur.