Naissance des châteaux
Du 8ème au 11ème siècle, de nombreux envahisseurs arrivent par vagues successives sur l’Espagne, l’Italie et les royaumes francs.
Pour se protéger, les rois et les empereurs donnent à leurs "barons" des terres à défendre.
Les paysans, au service des seigneurs (barons), construisent des refuges appelés "châteaux à motte".
Ce sont les premiers châteaux-forts.
Pour la réalisation des édifices, ils creusent des fossés, amoncellent la terre pour établir la motte et taillent des pieux pour faire des palissades.
Devant la motte, on retrouve une zone aplatie (la basse-cour),
où s’élèvent différents bâtiments comme le logis du seigneur, la chapelle, la cuisine, l’écurie, la forge...
Du haut de la tour de guet (donjon) construit sur la motte, les gardes surveillent la campagne.
Les bâtiments sont en bois donc faciles à incendier en cas d’attaque.
A partir du 11ème siècle, les châteaux seront construits en pierre.
Il n’y a en général plus de motte, car le lourd donjon doit reposer sur un terrain plat et ferme qui ne risque pas de s’effondrer.
Le Roman de Saint-Louis
Saint Louis, c’est l’accord parfait d’un règne et d’un royaume.
Il a pratiqué la maxime de Saint Augustin : « La paix, c’est la tranquillité de l’ordre ».
Dans l’ordre du Beau, il est né dans l’embrasement des cathédrales et devint le chef de la flotte de toutes les cathédrales de l’Europe.
Dans l’ordre du Bien, il fut le compagnon des ordres mendiants, les Dominicains et les Franciscains, un nouveau modèle de pauvreté évangélique et de pauvreté savante.
Dans l’ordre du Vrai, il fit de l’Université de Paris – la Montagne Saint Geneviève – une montagne de l’esprit qui éclairait le monde.
Je vais vous dire pourquoi j’ai écrit ce livre.
Quand la maison s’écroule, on va chercher un mur porteur.
Or, le mur porteur de la France, c’est saint Louis. On l’a oublié, on l’a occulté, on l’a caché.
Le devoir d’un homme politique, qui est passé de la politique à la métapolitique, c’est de le rappeler.
Allez chercher saint Louis, il ne vous décevra pas, lui.
À l’heure où le pouvoir s’est dégradé en simulacre, il est urgent d’aller à la source primordiale de la France.
Là où allait boire l’Occident tout entier du temps de la christianitas, quand croyant encore en lui, il se construisait au lieu de se mépriser.
Jean -Louis et le bal des oiseaux fantômes
Publié en accord avec "Hélène et les Animaux".
Représentation de quelques Chevaliers du Secret de la Lance.
Guy de Laval, (28 janvier 1406 - 02 septembre 1486).
Renault de Chartres, Achevêque-duc de Reims (1380 - 04 avril 1444)
Guichard Bournel, Seigneur de Thiembornne, (1419 ?- décédé en 1465)
Gilles de Laval, Baron de Rais (1404 - 26 octobre 1440)
Arthur de BRETAGNE dit de RICHEMONT (24 août 1393 - 26 décembre 1458).
Jean de Dunois (Jean le bâtard) (février 1403 - 24 novembre 1468).
Le roman de Jeanne d'Arc (portrait d'artiste)
Installée en 1927 (Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre), la statue équestre de Jeanne d'Arc est une œuvre du sculpteur français Hippolyte Lefèbvre.
Pour rendre à Jeanne, au-delà de la place qu’elle occupe dans l’Histoire, un peu de son humanité et de sa fragilité, Philippe de Villiers est parti sur ses traces :
il a visité et revisité Domrémy, Chinon, Orléans et Compiègne, Le Crotoy et Rouen.
Il a longé la Loire, refait la route du Sacre et celle de la capture.
Il s’est imprégné de l’air qu’elle a respiré, a renoué avec sa langue, son univers, les saisons de son enfance.
Il a relu les dernières minutes du procès et s’est laissé habiter par la force unique de cette guerrière.
Avec le style et le panache qui ont fait le succès du Roman de Charette et du Roman de Saint Louis, Philippe de Villiers dessine ici le portrait d’une Jeanne loin des stéréotypes, celui d’une âme simple et portée par la grâce, tout entière vouée à la sincérité de son combat
– à l’amour de son pays, la France.
La coutellerie (Fort de l'an mil).
La coutellerie, du latin culter, désignant le coutre d'une charrue.
C’est l'art de fabriquer un couteau à la main, de la lame jusqu'au manche.
L'histoire de la coutellerie est riche et côtoie celle de l’homme et de ses outils.
Le couteau est certainement l’outil le plus ancien.
Les premiers couteaux réalisés en pierre, silex ou os sont datés d’environ 25 000 ans.
A cette époque, le couteau sert d'outil, mais aussi d’arme.
Dès l'âge du bronze, les couteaux sont faits en métal.
Les Romains fabriquent les premières lames en acier.
A partir du Ier siècle les premiers couteaux à lame repliable voient le jour.
Avec l’évolution de la métallurgie et l’étude des matériaux, la fabrication des couteaux évoluent.
C’est ainsi qu’en 1921 sont produits aux États-Unis les premiers couteaux en acier inoxydable.
Les techniques de trempe permettent, comme pour d'autres outils, de rendre le métal plus dur et plus résistant, autorisant des lames plus fines et plus tranchantes.
La coutellerie en tant que métier clairement identifié n’apparaît qu’aux environs des Xe et XIe siècles.
Jusqu’à cette époque, c’était le forgeron qui fabriquait les couteaux.
La coutellerie prendra son envol à partir du XVIe siècle, notamment grâce à Catherine de Médicis qui introduit à la cour l’usage du couteau de table.
Peu à peu son usage à table va se répandre jusqu’au fond de nos campagnes.
Il deviendra le prolongement direct de la main de l’homme en servant comme outil, ustensile de table et arme parfois.
Petit et facile à transporter, il fait partie de l'équipement de base de tous ceux qui peuvent en avoir l'usage, dont chasseurs, militaires, artisans, cuisiniers, etc.
La bonne année
Que vos vœux se réalisent.
Je vous souhaite de passer une bonne année en compagnie de ce blog.
La tradition du Nouvel An remonte à Babylone, 2000 avant J.-C.
Cette fête avait lieu au printemps pour honorer le dieu Mardouk qui protégeait les récoltes.
A Rome, en 46 avant J.-C., Jules César reporte le nouvel an au 1er janvier et pour cela il créa une année de 445 jours puis cette tradition disparut et reprit au Moyen Âge à des dates différentes selon les pays.
Les Anglais fêtaient le nouvel an en mars, les Français le fêtaient le dimanche de Pâques et les Italiens le fêtaient à Noël.
De nos jours, en Europe occidentale, il est de coutume de fêter le nouvel an par le banquet du 31 décembre.
C'est le réveillon de la Saint-Sylvestre.