Puy Story

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17 juillet 2022

Le tambour *

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Le tambour est un des plus anciens instruments de percussion. Les premières traces de l'existence de cet instrument remontent à 6 000 ans av. J.-C..
Les tambours accordés sont l'invention des Égyptiens.
On a en retrouvé des fragments dans des tombeaux datant du XIe siècle av. J. C.
On trouve aussi des représentations de tambours parmi les plus anciennes sculptures assyriennes ou peintures égyptiennes et romaines.
Le tambour n'a fait son apparition en Europe que vers la fin du moyen âge, emprunté aux musiques orientales, d'où on a pris le nom de l'instrument, "tabor".
Le tambour est souvent utilisé comme moyen de communication.
C'est au son du tambour, aussi, que l'on "faisait annonce" dans les rues et sur les places, au Moyen Âge.
C'est au cours du Premier Empire que la pratique du tambour s'est développée, notamment grâce aux grenadiers de la garde qui brillaient en la manière de battre, encore très employée lors des cérémonies officielles.

15 juillet 2022

Dernier Panache

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14 juillet 2022

Le drapeau français. *

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Le drapeau tricolore bleu-blanc-rouge (adopté par décret du 27 pluviôse an II - 15 février 1794) est l’emblème de la République française associé à la notion de liberté.

En 1812, il sera le drapeau officiel de l'armée.
Dessiné par le peintre Jacques-Louis David (1748-1825) à la demande de la Convention, il est formé des trois couleurs disposées en trois bandes égales, le bleu soit attaché à la garde du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant.

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Avant la prise de la Bastille, une milice se constitue et porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des couleurs de la ville de Paris (bleu et rouge depuis la révolte bourgeoise d’Etienne Marcel (1302-1358) en 1358).
Le 14 juillet 1789, la bastille est prise d'assaut par les révolutionnaires qui arborant la cocarde bicolore.
Le 17 juillet 1789, le maire de Paris, Pierre Bailly (1736-1793) accrocha cette cocarde (rouge et bleu), représentative de la prise de la Bastille.
Le 17 juillet 1789, Louis XVI (1754-1793) se rend à l'hôtel de ville de Paris avec une cocarde rouge et bleu pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale.

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La Fayette ajoutera, à la cocarde de Louis XVI, le blanc entre le rouge et le bleu (représentation la monarchie) pour montrer que le peuple exercera le pouvoir avec le roi.
Le 26 aout 1789 voit le jour de la "déclaration des droits de l'homme et du citoyen" posant les bases juridiques de la nouvelle société française.

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Le bleu, le blanc et le rouge remontent très loin dans l'histoire de la France.


Mais d'où viennent ces couleurs ?
Voici quelques explications….
Le bleu et le rouge de la ville de Paris signifie "l'alliance solennel et éternelle entre le monarque et le peuple".
Le Bleu :

  • Fait référence au manteau que Saint Martin (+ 400), le Saint patron des Français qui l'a coupé en deux pour recouvrir un pauvre mendiant mourant de froid.
  • Couleur de la robe (vêtement royal) ornée de lys dorés que portait Charlemagne (742-814) lors de son sacre à Reims en 800.
  • Couleur des Capétiens (987-1328) et Valois (1328-1589) et aux armoiries de France.
  • Couleur longtemps considérée comme un symbole de grandeur spirituelle.
  • Associé au lys d'or, représente le symbole de loyauté et de fidélité.

Le Blanc :

  • Couleur que l'on retrouve lors des croisades et pendant de la Guerre de Cent Ans.
  • Au XVe siècle, Jeanne d'Arc (1412-1431) le mit à l'honneur (signification religieuse) et devint la couleur des rois de France au XVIIe siècle.
  • Couleur de la dynastie des Bourbons (1589 – 1830), les fleurs de lys, le blanc et le bleu sont les emblèmes du roi.
  • En 1589, en référence aux guerres de religion ou le blanc est la couleur des protestants, Henri IV (1553-1610) choisit le port du panache blanc par les armées souveraines et l'impose comme signe de commandement après son accession au trône (Symbolisation de l'autorité royale).
  • La couleur blanche symbole de la pureté et de la lumière est liée à la royauté française.
  • Aux XVIIème et XVIIIème siècle, le drapeau royal était blanc avec une fleur de lys.

Le Rouge :

  • Couleur de la dynastie des Carolingiens (751-987).
  • Couleur de l'oriflamme de Charlemagne (742-814) aussi sous le règne d'Hugues Capet (940-996) qui brandissait la bannière de Saint Denis.
  • Entre les XIIe et XVe siècles, c'est la couleur adoptée par les rois de France et symbolise aussi la présence du roi dans les batailles.
  • Symbole protecteur du peuple, l'oriflamme rouge est un petit étendard symbole de ralliement lors des batailles médiévales.
  • Couleur du sang versé pour libérer le peuple.

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Conclusion possible sur le drapeau.
Le drapeau français né sous la révolution est le symbole des 3 dynasties qui ont fait l'histoire de France.

12 juillet 2022

La Croix Rouge.

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Depuis la nuit des temps, les hommes se combattent, s'entre-tuent.
Des milliers de guerres, des millions de morts.
Faute de pouvoir éviter les conflits, certains ont essayé de les limiter et de faire preuve de compassion à l'égard des victimes.
En Europe, les premières mesures pour tenter d'enrayer les violences et les trop nombreuses morts de jeunes chevaliers furent l'œuvre de l'Église.
Il fallait limiter les combats et les guerres privées entre seigneuries voisines.
La "Trêve de Dieu", proposée par le pape Jean XV (xxx-996) dès la fin du Xème siècle, codifiée par les conciles de Nice et de Narbonne au XIème siècle, défendit de se battre pendant l'Avent et le Carême.
Puis, pour assurer le respect du dimanche, l'interdiction fut étendue du samedi au lundi et enfin du mercredi au lundi.
On ne pouvait donc vider ses querelles que le mardi.
La peine pour ceux qui ne respectaient pas les règles... l'excommunication.
Malgré l'importance de la punition pour l'époque, être exclu de la communauté religieuse et de tout sacrement, elle ne fut guère dissuasive et on continua à se battre n'importe quel jour de la semaine.
Le but était de "protéger" les combattants de leurs instincts belliqueux.
Par contre, les souffrances des "populations civiles" n'étaient aucunement prises en compte.
Massacrer les enfants, violer les femmes, brûler les chaumières et les récoltes faisaient partie du "droit de guerre".
Où était l'idéal de la chevalerie de protéger les plus faibles ?

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La "Paix de Dieu", censée remédier à ces fléaux, défendit donc de s'en prendre aux femmes, aux enfants, aux clercs, aux marchands, aux pèlerins, ainsi qu'aux paysans et leurs biens (précision nécessaire car, pour s'affronter, les belligérants n'hésitaient pas à choisir un champ, même s'il était à la veille des moissons !).
Cet interdit n'aurait pas été plus respecté que le précédent si l'excommunication n'avait été assortie d'une possible confiscation de terres.
Voilà qui pouvait faire réfléchir !!!
Mais si peu !
Au XIIème siècle, toujours afin de réduire les hécatombes, le concile de Latran déconseilla l'usage de l'arbalète, jugée trop dévastatrice dans les conflits entre chrétiens et seulement entre chrétiens.
On pouvait donc, sans vergogne, exterminer les musulmans !
Tout au long du Moyen Âge, seul le "droit d'asile" semble avoir été réellement respecté.
Il mettait à l'abri des poursuites et des brutalités ceux qui se réfugiaient dans les églises et les monastères.
Hélas, il n'y avait pas que les honnêtes gens qui demandaient protection !
Jusqu'au XVème siècle, le geste le plus "humain" que pouvait espérer un combattant gravement atteint était le "coup de grâce".
Le vainqueur compatissant introduisait, entre le heaume et l'armure du mourant, une dague dite de "miséricorde" et lui tranchait la gorge afin de lui éviter des heures d'agonie.
La médecine de guerre n'apparut que lentement sur les champs de bataille.

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Au XVIème siècle, avec Ambroise Paré puis, beaucoup plus tard, avec le baron Dominique Larrey (1766-1842), chirurgien de la Grande Armée qui suivit Napoléon 1er dans toutes ses campagnes.
Mais les soins restaient insuffisants, voire "dangereux".
On opérait sans hygiène, sans anesthésie sous des tentes hâtivement dressées.
On amputait sans précautions et sans discernement, comme un remède à toute blessure.
La mort immédiate aurait souvent été préférable pour les malheureuses victimes qui souffraient le martyr avant d'expirer.
Pourtant au XVIIIème siècle, sous l'influence des philosophes du "siècle des Lumières", on commença à s'intéresser au sort des blessés.
On parla d'"humanité", d'être "humanitaire".
Le soldat fut considéré comme un être humain et non comme de la simple "chair à canon".
Des accords eurent lieu entre les Etats pour des échanges.
Le premier en 1743, au cours de la bataille de Dettingen entre les Anglais de Lord Stair John (1673-1747) et les Français du Maréchal de Noailles (1678-1766).
En 1759, durant la guerre de Sept Ans, Français, Anglais et Prussiens agirent de même.
Cela ne concernait que quelques centaines d'hommes.
Mais, au fil des décennies, les Etats gonflèrent considérablement leurs effectifs militaires et utilisèrent des armements de plus en plus "performants".
Évidemment, le nombre des morts et des blessés sur les champs de bataille augmenta dans de fortes proportions.
Le comble de l'insoutenable fut atteint à Solferino, en Italie du Nord, le 24 juin 1859.
Les Italiens, soutenus par les Français, luttaient contre les Autrichiens pour conquérir leur indépendance.
La bataille fut une boucherie ... 16000 morts ... 24000 blessés à peine 4000 médecins et infirmiers.
Un Suisse, Henry Dunant (1828-1910), venu rencontrer Napoléon III, l'empereur des Français, pour lui parler agriculture, découvrit le champ de bataille.
Horrifié, il décrivit ce qu'il avait vu et ressenti dans un petit opuscule "Un souvenir de Solferino" qui, tiré à 1600 exemplaires, fit le tour des pays européens.

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Les observations et les réflexions de Dunant aboutirent à la création de la première organisation humanitaire.
La "Croix-Rouge" en 1864.
Son principe essentiel était le respect de la neutralité, celle des blessés, celle des soignants.
Les uns et les autres devaient être considérés comme appartenant à "l'humanité", sans aucune notion de nationalité particulière.
La "Croix-Rouge" devait aussi se tenir prête à intervenir, à tout moment, sur tel ou tel théâtre d'opérations.
Cette « attente» d'interventions semble un peu cynique.
La guerre serait-elle légitime et inévitable ?
Peu à peu, chaque pays d'Europe fonda son Comité national, chapeauté par le Comité international basé à Genève.
Dès 1877, les pays musulmans créèrent leur propre organisation de protection des victimes.
Le "Croissant Rouge".
Durant la Première Guerre mondiale, outre les soins aux blessés, la Croix-Rouge s'investit également dans l'aide aux prisonniers.

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Visites de 524 camps, envois de lettres, de colis (1200 bénévoles expédièrent 1813 wagons), rapatriement de 700 000 hommes à la fin des hostilités.
Son implication lui valut le prix Nobel de la paix en 1917 (Dunant, quant à lui, l'avait obtenu à titre personnel en 1901).
La "Croix-Rouge" n'agissait et n'intervenait qu'en cas de conflits armés, ne s'intéressant qu'aux combattants.
Si son efficacité et son dévouement sur les champs de bataille n'étaient plus à prouver, l'Organisation manqua cependant d'humanité et la Seconde Guerre mondiale jeta le discrédit sur elle ...
Ses délégués qui avaient pourtant, à maintes reprises, visité les camps de concentration, ne dénoncèrent pas le génocide.
L'Organisation des Nations Unies (l'ONU), née aux lendemains de la Guerre, en 1945, à San Francisco, s'efforça d'assurer la relève et d'œuvrer en faveur de la paix (et non de pallier les désastres de la guerre).
Furent donc créés le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), l'Unicef (en faveur des enfants), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Mais l'ONU connut bien vite des limites.
Elle ne gérait que les différents entre Etats et ne pouvait pas intervenir dans leurs affaires internes.
Elle resta impuissante dans les multiples guerres civiles qui éclatèrent en Ethiopie, en Somalie, en Angola, au Sri Lanka, au Liban, au Cambodge, au Nicaragua, en Afghanistan ...

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Impossible de venir au secours des populations dans la détresse, sans l'accord des gouvernements.
C'est alors qu'une nouvelle forme d'aide vit le jour.
Le tournant se produisit en 1968 au Biafra.
Face au refus du gouvernement nigérian de laisser les instances mondiales porter assistance aux populations, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) agirent en toute illégalité apportant des soins, des remèdes, des produits alimentaires.
Ces organisations et c'était là la nouveauté, estimaient, qu'en plus de l'aide humanitaire qu'elles apportaient, elles avaient un devoir de témoignage.
Ce fut la devise de Bernard Kouchner qui, en 1971, fonda "Médecins sans Frontières".
La reconnaissance du rôle des ONG eut lieu le 22 novembre 1988 quand l'ONU vota une résolution adoptant "le droit d'ingérence humanitaire", c'est-à-dire le libre accès aux victimes en cas d'urgence, sans se préoccuper de l'éventuelle opposition des Etats concernés.
Deux jours après ce vote "historique", un tremblement de terre secoua l'Arménie, et c'est, sans
visas et forts de la nouvelle décision que les secouristes français débarquèrent dans le pays qui dépendait encore de l'URSS.
Le droit à l'ingérence fut ensuite appliqué en Irak, en ex-Yougoslavie, en Somalie, au Mozambique, au Liberia ou encore au Rwanda pour lequel Bernard Kouchner alla jusqu'à réclamer, en 1994, une intervention immédiate pour mettre fin aux massacres.
On compte aujourd'hui plus de 40000 ONG présentes dans le monde entier.
Malgré leur savoir-faire, l'abnégation de leurs bénévoles, elles n'ont malheureusement, qu'une influence variable, soumise aux caprices des Etats.
Cependant, en dépit des pressions politiques, elles restent des témoins, parfois gênants, mais qui veillent...
Ce rôle primordial d'aide et de vigilance, il faut que les ONG puissent continuer de l'exercer contre vents et marées.

10 juillet 2022

Dans le Monde Imaginaire de La Fontaine.

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8 juillet 2022

Les 9 commandements pour être chevalier. *

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Les 9 commandements pour être chevalier.

I : Tu croiras à tout ce qu'enseigne l'Église et observeras tous ses commandements.
II : Tu protégeras l'Église.
III : Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur.
IV : Tu aimeras le pays où tu es né.
V : Tu ne reculeras pas devant l'ennemi.
VI : Tu feras aux Infidèles une guerre sans trêve et sans merci.
VII : Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu.
VIII : Tu ne mentiras point et sera fidèle à la parole donnée.
IX : Tu seras libéral et fera largesse à tous.

5 juillet 2022

Mystère de La Pérouse.

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3 juillet 2022

La harpe *

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La harpe est un instrument à cordes pincées.

Un peu comme le piano, chaque corde donne une note.
La harpe fait partie des instruments les plus vieux et sa forme remonte à l'époque égyptienne vers 2000 - 3500 av JC.
De petite dimension, on parle pour cette époque d'un arc musical amélioré où sont tendues quelques cordes (+/- 20) de longueurs différentes: la harpe arquée.
La harpe angulaire est très similaire.
Vers le IXème, elle arrive en occident par les pays Scandinaves et Anglo-Saxons où elle semble avoir été pratiquée dès le début de notre ère.
A la fin du moyen-age, début de la renaissance, elle prendra sa forme moderne composée de deux pièces distinctes formant un angle (une sorte de 'L').

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La colonne et la caisse de résonance.
Les cordes étant maintenues par la console.
Instrument très prisé au moyen-âge, mais étant un instrument diatonique, (ne sait pas jouer toutes les notes de chaque ton), on lui préfère les premiers instruments à clavier.
Les luths qui apparaissent à cette époque.
C'est en 1697 que le luthier allemand Hochbrücker invente un mécanisme qui permet de changer la note de chaque corde au moyen de pédales.

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Cette évolution lui redonne du succès.
Nous devons à Sébastien Erard la harpe moderne.
En 1800, il inventa un astucieux système permettant pour chaque note de la monter d'un ou deux demi-tons.
Ce mécanisme est encore utilisé aujourd'hui.
La harpe est présente dans diverses civilisations à travers le monde et sous des formes diverses.

1 juillet 2022

Lanterne au Puy du Fou !

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28 juin 2022

Le Walhalla

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Le Walhalla ou Val-Hall, seul paradis de la mythologie nordique et germanique est l’endroit le plus célèbre pour le séjour des guerriers valeureux et des héros qui succombent dans les combats.
Ce palais brillant, "la fortification d’Ásgard", était situé à Gladsheim (séjour de la joie), et en face s’étendait le délicieux bois appelé Glasur, dont les arbres portaient des feuilles d’or.
Devant le palais, dont la hauteur était telle qu’on avait de la peine à en apercevoir le sommet, était suspendu, comme symbole de la guerre, un loup sur lequel se reposait un aigle.
La grande salle était toute tapissée de boucliers et de hampes de lance.
Elle avait 540 portes, par chacune desquelles pouvaient passer à la fois 800 einherjer, ou braves qui après leur mort arrivaient chez Odin.

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Les combattants célèbres, surtout quand ils avaient dévasté beaucoup de pays et porté au loin leur épée ruisselante de sang, étaient reçus à leur entrée dans le Walhalla par Bragi et Hermode, envoyés par Odin pour leur souhaiter la bienvenue.
La grande salle du palais était ornée en leur honneur, et tous les héros divins se levaient à leur arrivée.
Dans la mythologie nordique il y a deux façons de mourir, la première la plus courante est la mort "classique", c’est-à-dire de vieillesse ou de maladie.
La seconde est la mort sur le champ de bataille.
Et c’est sur les champs de bataille que les vierges guerrières, les Valkyries (menées par la déesse guerrière Freyja monté sur son cheval volant), cherchaient et récupéraient les âmes des hommes afin de les ramener dans Ásgard, où Odin les attend pour les préparer à la bataille finale, le Ragnarök.

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Ces combattants, nommés les Einherjar, étaient tous des mortels élus à leur mort par les Valkyries pour leur bravoure.
Cette faveur était la plus grande, accordée à un guerrier, puisqu’elle reconnaît ses exploits et son courage.
Une fois accompagné à Asgard (ou Asaheim), la moitié allait au Walhalla (ou Valhöll), le considérant comme étant le palais d’Odin, l’autre moitié allait au Fölkvanger qui serait le palais de Freyja.
Les guerriers d’Odin étaient ceux qui vouent leur existence à la guerre, et les guerriers de Freyja, ceux qui combattent pour protéger leurs biens et leurs familles.
Au Walhalla dont les portes étaient gardées par le dieu Heimdal, les guerriers vivaient toujours la même journée qui commence un réveil au chant du coq Guillinkambi et continuaient à mener des combats à mort et les vaincus ressuscitaient au couché du soleil.

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La nuit, ils s’adonnaient à des festins mangeant la chair du sanglier "magique" Sæhrímnir (préparé par le cuisiner Andhrimmer dans le chaudron appelé Eldhrimmer) qui ressuscitait au matin pour être de nouveau mangé le soir suivant et à des beuveries d’hydromel provenant des pis de la chèvre Heidrun servis par les Walkyries dans des cornes à boire ou dans les crânes de leurs ennemis.
Tous attendaient le jour où sortant des 540 portes de la Valhöll en rang de huit cent, ils combattront dans une dernière guerre contre le terrible fils de Loki, le loup Fenrir, et de nombreux autres ennemis.
Les âmes de tous les autres iraient rejoindre une sorte d’enfer nommé "Hel", le royaume des morts.
On peut d’ailleurs remarquer, que le mot anglais désignant le diable maître des enfers est Hell.

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Walhalla est évidemment le ciel

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