Puy Story

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22 février 2019

Chevaliers de la Table Ronde

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20 février 2019

L'histoire, le temps et les périodes.

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1. Qu'est-ce que l'histoire ?
C'est un retour dans le PASSE dans le but de connaître la vie des hommes.
C'est-à-dire les événements (ex.: l a guerre), mais aussi tout ce qui a été adopté par les hommes depuis leur origine.
Habitudes, manières de penser, lois, religions, arts, sciences, techniques, etc., bref, en un mot, la CIVILISATION.

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2. Comment connaître l'histoire ?
a. Par le souvenir mais imprécision, oubli, erreur... et impossibilité de remonter personnellement au-delà de 100 ans !
b. Par la documentation.
La documentation est recherchée dans le but de retrouver la VERITE.
2 sortes de documents existent :
- les documents écrits (lettres, textes de lois . . .).
Ce sont les meilleurs, mais ils ne disent pas toujours la vérité (ex. : les journaux !).
- les documents non écrits (monuments, pièces de monnaie, bijoux, armes...).
Il est difficile de les expliquer.
L'archéologie est la science qui étudie les monuments anciens.

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3. La chronologie.
a. Qu'est-ce que l a chronologie ?
C'est la science qui permet de dater les événements afin de les replacer correctement les uns par rapport aux autres.
b. Quel en est le point de départ ?
La naissance du Christ est le point ZERO à partir duquel les années sont comptées (ex.: 1968 = 1968 ans après la naissamce du Christ).

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4. Quelles sont les grandes divisions du temps ?
- L'année
- Le siècle (100 ans) ex.: I968 = 20e siècle (19 + 1).
- Le millénaire (1000 ans ou 10 siècles).
- Les grandes périodes :
La préhistoire : du premier homme à l'invention de l'écriture.
L'histoire :
+ L'Antiquité : de l'Egypte ancienne à la disparition de l'empire romain (5ème siècle).
+ Le Moyen Age : de la disparition de l'empire romain aux grandes découvertes du 15e siècle.
+ Les Temps Modernes : des grandes découvertes à la révolution française de 1789.
+ Les Temps Contemporains : de la révolution française à nos jours.
Ces divisions n'ont été choisies que pour faciliter l'étude (en effet : Antiquité en 475 et Moyen Age en 476 ?).

19 février 2019

Le Livre des Rêves

18 février 2019

De nuit au Puy du Fou

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15 février 2019

Le Donjon des Herbiers

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Nous voici devant le dernier donjon féodal entourant le Puy du Fou, le donjon Roman des Herbiers, appelé communément le "Château Bousseau".
Les Herbiers furent dès la Préhistoire un centre important.
Des pistes gauloises puis romaines s'y croisaient, avec un camp retranché établi sur les hauteurs du Landreau, protégé par le vaste lac qui s'étendait jusqu'au Pont de la Ville, ancienne route d'Ardelay.
Lors de l'occupation romaine, deux grandes voies se croisaient aux Herbiers.

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Celle de Nantes à Rome, existant encore en partie, après avoir traversé tout le territoire de Beaurepaire.
L'autre dite "Route de Brest à Aigues-Mortes", traversait en partie Beaurepaire, Sérit, les Bois-Verts, les Herbiers, Mouchamps, Chantonnay.
C'est la voie appelée "Le Grand Chemin du Bocage".
Une importante agglomération s'établit au croisement de ces deux voies, ce fut les Herbiers, dont on ne connaît pas le nom primitif.
Et au centre s'étendait un grand lac, remplacé au XVIIème siècle par l'ancienne Prairie du Landreau, où sont construits aujourd'hui le Centre Culturel d'Herbauges.
A cette époque, pour actionner des Moulins et donner un passage au Grand Chemin du Bocage, une chaussée fut construite, c'est l'actuelle rue du Pont de la Ville.
Pourquoi la "ville" ?

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Pour la bonne raison que les romains y avaient construit plusieurs villas, d'où les noms de "villes" appliqués plus tard aux différentes agglomérations herbretaises.
Et là, nous entrons dans l'Histoire des Herbiers et retrouvons son origine.
Après la défaite des Normands, dans le premier tiers du X' siècle, les Comtes du POITOU confièrent l'administration de ce qui fut le Bas-Poitou, aux Vicomtes de THOUARS, seigneurs de TIFFAUGES et de MORTAGNE.

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De 956 à 1104, trois seigneurs de nom d'HERBERT, Vicomtes de THOUARS, furent seigneurs de ces places fortes.
Un Herbert de THOUARS s'intitulait aussi seigneur des VILLES ET DES HERBIERS, et dans plusieurs chartes, dès 956 on trouve mention de "Villis de Herbertis" (Villas d'Herbert).
De 956 à 987 nous trouvons Albert 1" ou Herbert de THOUARS, fils' de Savary de THOUARS, qui épousa Adélaïde d'AULNAY.
Son petit-fils Albert Il de THOUARS, lui ayant succédé, prit part à la Première Croisade, avec son frère Geoffroy de TIFFAUGES, sous la conduite du Duc d'AQUITAINE, Guillaume IX.

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Il tomba gravement malade à Jaffa, y mourut en 1102, et fut enterré près de l'église Saint­Nicolas de Jaffa.
Or dans ses notes historiques sur les Herbiers, M. Georges LELIEVRE, décédé au bourg des Herbiers, dans l'actuelle Maison Lelièvre, parle d'unseigneur des Herbiers mort à Jaffa, en Croisade.
Les Seigneurs des Herbiers relevaient, et jusqu'à la Révolution de 1789, de la Baronnie de MORTAGNE, le Seigneur des HERBIERS était donc bien, en passant par Mortagne, le Vicomte de THOUARS.
Mais avant d'aller plus loin, voyons ce qu'était l'organisation du pays dans le Vicomté de THOUARS.
Le bourg prenait naissance, dès le 3ème ou le 4ème siècle autour d'un sanctuaire, formé aussi d'un cimetière et d'un château.
C'étaient les lieux d'asile.

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Ce fut le cas des Herbiers.
En 1066 Amaury des HERBIERS et son frère Hugues prenaient part à la conquête de l'Angleterre, sous la conduite d'Amaury de THOUARS.
Ce Geoffroy-Guillaume de THOUARS, Seigneur des HERBIERS, eut entre autres enfants, Jean-Juical Seigneur des HERBIERS, dont une fille aînée, Basilie des HERBIERS, qui en 1147 épousa Guillaume II FOUCHER, Chevalier Sire de la SAUZAIE.
Ce fut donc lui ou son frère Pierre FOUCHER, qui lui succédant à la tête de la seigneurie des HERBIERS fut le constructeur de l'actuel château des HERBIERS.

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Autrefois entouré de fossés et de murailles, ce château se dressait sur un petit éperon rocheux, proche de l'église Saint-Pierre bâtie par SAINT-MARTIN, au Nord de l'Etang des Herbiers, qui au Moyen Age était immense et s'étendait depuis le Parc du Landreau, jusqu'à la chaussée du Pont de la Ville.
Il alimentait les fossés du château.
Les murailles devaient entourer le château, l'église et le cimetière comme dans tous les bourgs féodaux primitifs.
L'actuelle maison Bousseau est l'ancien donjon du XIIème siècle.
Faisant suite aux donjons préromans, ils étaient à cette époque carrés ou rectangulaires, comme les ruines de l'actuel donjon de Loudun.
Avec des murs de 2 m d'épaisseur à la base et de 1,8 m au faîte, il mesure 18 m de long sur 11 m de profondeur.

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Il est composé de trois étages avec grenier au dessus et petite cave au-dessous (en partie).
Ces étages n'étaient pas voûtés, mais comme à Pouzauges et Tiffauges, séparés par des planchers.
Servit-il d'habitation ?
Probablement, mais les rares petites ouvertures qu'on voit sur les gravures qui en furent faites au début du XIX' siècle ne le laissent guère supposer.
On voit encore la petite entrée romane vers l'Est, à 5 ou 6 mètres du sol.
Ces étages devaient être chauffés, on en distingue les cheminées sur les gravures.
L'entrée du château était la petite tour carrée à porte ogivale, et traces de herse et de vantaux, reliée au château par un chemin de ronde roman, qui fait face actuellement au parking.

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Cette petite tour est vraisemblablement du XIIIème siècle.
Des maisons d'habitation entouraient ce château.
Elles furent brûlées à la Révolution et les ruines disparurent au siècle dernier.
Autour des années 1420, Pierre FOUCHER Seigneur des HERBIERS, et propriétaire de ce donjon, eut un procès retentissant avec son suzerain, le Baron de MORTAGNE au sujet de ce château que Pierre FOUCHER avait entouré de fortifications.
Le suzerain prétendait que le vassal ne pouvait fortifier son château, n'ayant le droit seigneurial de forteresse qu'avec son consentement.
Ce procès se termina par une transaction.

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Le Seigneur de MORTAGNE consentit le 9 novembre 1425, à ce que FOUCHER conserve les fortifications de son château sa vie durant, mais qu'à sa mort, elles devaient être démolies.
Elles ne le furent point puisque les Anglais assiégeant les Herbiers s'y heurtèrent.
Ils le ravagèrent plus tard, du GUESCLIN s'en empara et les chassa.
Après les FOUCHER, il passa à différentes familles.
Incendié à la Révolution, le 2 février 1794.
Après avoir été vendu comme Bien National à la famille AGERON, laquelle le revendit vers 1850 à un ancien aubergiste des Herbiers, Bordelais, qui le transforma en maison d'habitation.
Toutes les ouvertures actuelles furent faites à cette époque.
Ses héritiers le revendirent en 1980 à la municipalité herbretaise.

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13 février 2019

Nature au Puy du Fou

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11 février 2019

La communion des enfants de Chanzeau

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La communion des enfants de Chanzeau et des communes environnantes dans le vallon de FRUCHAULT par MARQUERIE (Gustave-Lucien)
MARQUERIE (Gustave - Lucien) Né à Paris en 1825.
Elève de Drolling et de Picot.
Peintre de genre, paysagiste et portraitiste.
Professeur de dessin à Paris dans une école municipale.
De 1851 à 1880 : participe au Salon.
Expose au Salon Nantais
Huile sur toile, 1873 est d'une hauteur de 2,1m et une largeur 2,90m
*****
Un autel a été dressé sous un arbre dans un paysage de campagne.
Un prêtre revêtu des habits sacerdotaux tient un calice de la main gauche et tend une hostie de la main droite.
La composition générale et la luminosité de ses vêtements contribuent à le mettre en valeur.
A ses côtés, un jeune garçon tient un cierge, tandis qu'une foule nombreuse et recueillle a pris place autour du personnage central.
Les premiers rangs de l'assemblée sont occupés par de jeunes communiants agenouillés.

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Ils sont entourés par des femmes et des hommes.
Ces derniers sont tous armés de faux, de fusils ou de baïonnettes, et certains lancent aux alentours des regards inquiets et méfiants, prêt à déceler un éventuel danger dans le paysage.
D'ailleurs, plusieurs personnages armés, coiffés d'un chapeau, se tiennent à l'écart, font le guêt, notamment sur le flanc de la colline, au second plan et à l'extrême gauche.
La scène évoque la première communion d'environ cinq cents enfants originaires de la paroisse de Chanzeaux et des environs, dans un vallon de la Métairie de Fruchault.
Cette cérémonie fut célébrée clandestinement en 1799 par l'abbé Soyer, qui devint ultérieurement évêque de Luçon.
Cette oeuvre illustre un thème cher à la peinture d'histoire dans l'art officiel.

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Celui de la défense de la foi.
Elle fut commandée à Gustave Lucien Marquerie par un notable de la paroisse, le Comte de Quatrebarbes, auteur d'une "Histoire d'une paroisse vendéenne sous la Terreur".

8 février 2019

De bûches en bûches

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6 février 2019

Horloge *

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Si on réduisait à un an le milliard d'années qui s'est écoulé depuis l'apparition de la vie sur le globe, l'homme préhistorique occuperait les huit dernières heures du jour ultime, l'homme historique - de l'Egyptien antique à nos contemporains — ne représenterait que deux ou trois minutes.

CARL GRIMBERG (1875-1941 / historien).

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4 février 2019

Vikings

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