Le Tonnelier (un vieux métier)*
"Juste le temps de renverser le barricot pour faire couler le vin nouveau, qui fait oublier la sueur sur les fronts moites ..."
La Vendée n'est certes pas une région de vignes mais produit, malgré tout, quelques petits vins ...
Des couplets célèbres ont immortalisé celui de Sigournais, la Folle ...Rosnay, Mareuil et son Ragoûtant ont acquis leurs lettres de noblesse et le Franc Blanc du pays des Olonnes surprend toujours ...
Le Naha et sa mauvaise réputation sont encore évoquées par les anciens.
En outre, le Layon et ses coteaux ne sont pas si loin et le Muscadet fringant mûrit sur les pentes toutes proches du Sèvre et Maine.
Il fallait bien loger, avant l'avènement de ces tristes cuves en ciment ou en inox, toute cette production.
Le tonneau a chez nous vingt siècles d'âge et les tonneliers y ont été nombreux.
Ce n'est qu'au XIIIe siècle que les "Curparii" qui formaient la corporation des "charpentiers de tonneaux" prirent le nom de tonnelier ; on les appela aussi longtemps des barilliers.
L'exercice du métier était régi par des statuts et des usages sévères.
Le tonnelier de village, lui, était un homme libre payé à la pièce et disposant de son outillage.
A l'exemple des vignerons ils adoptèrent pour patron Saint Vincent et Sainte Anne pour patronne.
Les chênes à grain fin aux fûts étroits et aux fibres serrées, riches en tanin, sont les plus recherchés mais les bois de châtaignier et d'acacia sont aussi utilisés.
Quatre à cinq mètres cubes de grumes (Tronc d'arbre abattu dont on a coupé les branches mais qui est toujours recouvert de son écorce) donnent 1 mètre cube de bois merrain sans aubier, sans nœud ni aucune tare ; stocké pendant l'hiver qui suit la coupe, le bois restera de longs mois à l'air libre, puis sous abri, avant d'être travaillé.
Chaque tonneau fabriqué est une œuvre d'art.
Pour une "pièce" de 110 litres, 23 à 28 douelles (élements de bois) de 70 centimètres de long sont nécessaires selon leur largeur pouvant aller de quatre à huit centimètres.
Comme dans la taille des pierres destinées à composer une voûte les douelles doivent avoir la coupe exigée pour leur appareillage.
Chacune est travaillée et planée au chevalet sur toutes ses faces ; les extrémités en sont appointées.
La plane, grand couteau à deux manches, accentue la courbure initiale ce qui rend plus facile le cintrage.
Si besoin est on enlève de l'épaisseur avec une sorte de hache plate et rectangulaire, la doloire.
C'est ce dernier outil qui décapita Saint Jean Baptiste que les compagnons tonneliers "dôleurs" du tour de France ont choisi comme protecteur.
La colombe, sorte de gros rabot inversé d'1,5m de long, muni de pieds, crée le chanfrein de la douelle qu'elle taille en biseau.
Cette opération appelée dolage est suivie du bâtissage, puis du cerclage et enfin du jablage (Action de creuser le jable - Rainure creusée aux extrémités des douves d'un tonneau pour y encastrer les fonds) .
La mise en place des douelles est un véritable jeu d'adresse.
Elles sont dressées de champ et circulairement à l'intérieur d'un premier cercle provisoire.
Ce bâti assemblé est enserré à mi-hauteur dans un second cercle à l'aide de l'asse et du chasse : c'est ainsi que se nomment le burin et le marteau du tonnelier.
Celui-ci doit maintenant fixer un troisième cercle à l'extrémité inférieure du fût.
Pour ce faire il mouille le bois et allume un feu au milieu du tonneau dont la partie haute est obstruée à l'aide d'une plate.
Le feu éteint, le bois va sécher légèrement pendant une heure ou deux.
La botissoire, sorte de presse formée d'un bâti de bois et d'une boucle en cordage, sert à resserrer les douelles et permet la mise en place du troisième cercle.
Chanfrinière et jabloir creusent alors chanfreins et veinules, avant que ne soient enlevés, tour à tour, chacun des cercles, pour écarter légèrement les douelles et permettre la pose des fonds.
Les cercles sont remis en place, le fût poli, l'œuvre est terminée ; il ne reste plus qu'à creuser la bonde avec le bondonnoir (Trou rond pratiqué dans un tonneau).
Forme apparemment simple et fonctionnelle le tonneau au vendre rebondi et à l'embonpoint de bon aloi illustre les ressources inventives de l'Homme.
D'autres photos du tonnelier sur :
http://puystory.magix.net/album/tous-les-albums/!/oa/7243005/
Le Tonnelier.*
Autrefois appelé "charpentier de tonneau", Le tonnelier est un artisan qui fabrique ou répare les fûts (tonneaux) en bois de chêne (merrains ou douelles) que lui fourni le mérandier.
Principalement partenaire du vigneron et de l’œnologue, son coup de main et son coup d'œil jouent un rôle important dans l'élaboration d’une barrique de bonne qualité qui assurera un bon vieillissement du liquide (vinification).
Le tonneau doit donc être façonné à l’image du vin et aux aspirations du vigneron.
Le bois de chêne est la seule essence utilisée pour bonifier les vins et les alcools.
Ce bois "respire" et favorise un échange physico-chimique entre l’alcool et l’air extérieur (oxygénation lente).
Ce processus va permettre la transformation et les polymérisations des tanins du vin rendant ainsi le vin plus agréable à boire.
Depuis les gaulois jusqu'à nos jours, le tonnelier intervient sur la qualité du vin.
C’est un métier artisanal qui allie tradition, perfectionnisme (savoir-faire, maitrise et précision), connaissances techniques et bonnes aptitudes physiques.
Le maître mot du tonnelier c’est : LE TEMPS.
- pour laisser vieillir et sécher les merrains 2 ans au parc à bois.
- pour chauffer les barriques (+/- 2 heures).
- pour la fabrication.
- pour contrôler la qualité.
N’oublions pas qu’il effectue également des actions de réparation de tonneaux.
La tonnellerie est probablement issue de la construction des navires.
S’il est possible de garder l’eau hors du vaisseau, il est logique que l’on puisse la garder dedans.
Autrefois les tonneliers formaient la corporation des charpentiers de tonneaux.
Selon les régions, on les appelait aussi broquiers, futailliers, lieurs de cuve, barilliers.
L'atelier Miniature.*
Pièces uniques artisanales, animaux décoratifs ou fonctionnels ainsi qu'une ligne design de vaisselle, des cadeaux, bijoux et sculptures en céramique.
Découvrez l'atelier miniature du Pu Du Fou.
Le façonnage (moulage) par coulage apparaît dans les dernières années du XVIIIe siècle.
Cette technique consiste à verser de la pâte à l'état fluide dans un moule en plâtre présentant en creux la forme de la pièce à obtenir.
Au contact du plâtre, l'eau est absorbée par capillarité.
Il se produit alors une filtration et la pâte se dépose sur la paroi absorbante en épousant toutes les sinuosités du plâtre.
La fabrication des assiettes et des plats et objet de décoration se fait aujourd'hui en série grâce au calibrage mécanique.
Le Mégissiers.*
Avant toutes transformations, la préparation des peaux est confié principalement à deux artisans :
1. Le Tanneur (Grandes peaux brutes tels que : Vaches, Chevaux) et le Mégissier (Petites peaux).
2. Le terme de mégissier vient du verbe "mégir" qui signifie "préparer".
Ils travaillent en blanc (bain d’eau et de centre) et par tannage à l'alun (action de blanchir les peaux), les petites peaux, délicates et fines (agneaux, moutons, chèvre ou veau).
L'alun (du grec als, alos, signifiant "le sel").
La technique consiste à débarrasser la peau de ses impuretés, entre autres de ses poils ou de sa laine.
Les Mégissiers préparent :
- Les peaux dont on veut conserver le poil ou la laine.
- Quelques cuirs propres destinés aux Bourreliers.
- Parchemin et vélin (peau de veau mort-né) avant qu'ils passent entre les mains du parcheminier.
La profession s'inscrit dans l'industrie de la confection.
La mégisserie est un art destiné à l'industrie de la chaussure, de la ganterie, de l'habillement, sacs divers dans le cadre de la production du cuir.
En latin médiéval, on trouvera la profession sous le nom "Alutarius".
L'harnacheur *
La sellerie attire les amoureux du cheval et du beau cuir.
Ces artifices sont les liens qui relient le cheval à son cavalier/meneur.
Le sellier-harnacheur réalise essentiellement selles et harnachements de cuir qui permettent de dresser ou conduire un cheval de selle ou d’attelage
Ses réalisations pour l’attelage, permettent la traction d’une voiture hippomobile grâce à un ou deux (paire ou tandem) à trois (en flèche) ou quatre (voir plus) chevaux.
Ce métier ancien, relève d’une longue tradition et de savoir-faire ancestraux.
Ce métier évolue, mais le sellier doit tenir compte de deux contraintes qui sont : le cheval et le cavalier.
Les produits réalisés ont tous une fonction précise et il ne peut pas privilégier l’originalité au préjudice de l’aspect purement fonctionnel.
Il peut se distinguer sur l’esthétique, la finesse, la finition de son travail.
Suite aux progrès techniques dans le secteur agricole, ce métier a disparu.
Aujourd’hui le bourrelier est devenu le sellier harnacheur (à ne pas confondre avec le sellier garnisseur).
Autres métiers du cuir :
Garnisseur : Habille des sièges et aménagements intérieurs pour le secteur automobile (auto et moto), les transports en commun et routiers (bâches pour poids lourds et remorques…), l’aéronautique, le secteur industriel (tapis alimentaires…), le secteur du plein air (toiles de stores, housses d’articles de sport, chapiteaux…).
Cordonnier : Réparation de chaussures, d’articles en cuir (sacs…)…
Maroquinier : Fabrication d’objets en cuir : sacs, portefeuilles, ceintures, sacoches...
Le sellier est amené aussi à exécuter de nombreux articles tels que :
- Bâts pour ânes et mulet.
- Bagagerie pour la randonné.
- Collier de chien.
- Articles de chasse (étui à fusil…).
- Ceinture.
- Différents types de sacs…
Et il doit aussi savoir réparer les objets endommagés.
La ferronnerie du Puy du Fou.
Notre balade dans le Grand Parc, nous conduit vers le village 18ème (XVIII).
Aujourd'hui, partons à la découverte de l'atelier "Ferronnerie".
Forge : nom féminin, XIIème siècle, aussi faverge; du provençal faurga, du latin fabrica "atelier, fabrique".
Fabriquer des objets artistiques en fer c’est faire vivre, par le geste du forgeron, la matière inerte et minérale.
C’est le geste du forgeron qui forme et modèle ; qui perce à chaud.
C’est le marteau du forgeron qui façonne ; qui bat.
Un travail précis, un battement en rythme.
Le pouls du métal est là, depuis que la forge existe.
La fabrication artisanale d’objets forgés, de la décoration intérieure à l’utilitaire ; de l’objet d’antan à l’outil moderne, la diversité des produits saura séduire les amateurs du bel ouvrage…
Les protège-lampes situés dans la crypte de la chapelle de la Cité Médiévale proviennent de la forge.
Le sculpteur sur bois.*
Art traditionnel, la sculpture sur bois se pratique depuis la nuit des temps.
Depuis toujours, l'homme ne cesse de sculpter des figures, de créer et de décorer des objets à partir du bois.
Le bois est une matière très tactile, chaude et douce.
Avant de réaliser son œuvre, le sculpteur garde à l'esprit que le bois qu’il va travailler est issu de l'Arbre.
Cet Arbre a une histoire liée à la vie et au temps qui passe.
Au Puy du Fou, le maître-artisan travaille plusieurs essences d’arbre, comme le tilleul, le merisier, le chêne, le noyer, l’orme, le frêne…
Sa méthode est artisanale, traditionnelle et authentique.
Les étapes principales du sculpteur sont :
Choisir ses arbres avec le bûcheron.
Contrôler la durée et les conditions de séchage, (le bois doit être sec pour obtenir une qualité maximale).
Les étapes principales pour la réalisation de son oeuvre sont :
1. Le traçage, consistant à dessiner la pièce à tailler sur un bloc de bois
2. Le dégrossissage, consistant à dégager les contours rudimentaires d’une pièce.
3. La Sculpture, consistant à façonner la pièce, en affinant le dégrossissage.
4. La finition, consistant à soigner les détails et à polir la surface d’une pièce afin qu’il ne subsiste aucune trace du travail des outils.
La faïence au village 18ème.*
Les premiers spécimens de porcelaine chinoise arrivèrent très tôt en Mésopotamie, dès le IXe siècle.
Par sa blancheur virginale, par sa translucidité magique et son incroyable finesse, cette céramique venue d'un autre monde fascinera et envoutera l'Occident pendant des siècles.
C'est ainsi qu'au IXe siècle déjà, les potiers de Mésopotamie inventèrent la faïence.
La technique consistait à remplacer la glaçure transparente de la terre cuite traditionnelle par une glaçure rendue opaque et blanche grâce à la simple adjonction d'oxyde d'étain.
Cette nouvelle technologie céramique s'implanta en Europe - probablement dès le XIIe siècle à la faveur de la présence arabe en Espagne, en Sicile et dans le sud de l'Italie.
Au XVIIe siècle, l'art de la faïence connut de nouveaux développements techniques et stylistiques.
Au XVIIIe siècle, la France s'affirma comme le phare culturel de l'aristocratie européenne.
L'art de vivre cultivé à Versailles faisait école.
Confronté à de sérieux problèmes de trésorerie, Louis XIV en vint à ordonner la fonte de toute vaisselle d'or et d'argent.
La faïence prit dès lors une place prépondérante dans l'art de la table.
Dans cet atelier et en costume d'époque et à travers différents décors de fleurs et d'oiseaux, que la faïencière du village 18ème se tient à votre disposition pour que votre table soit toujours un enchantement.
Plusieurs étapes sont nécessaires à ses réalisations.
La pièce en argile est coulée dans un moule ou tournée par le potier. Cuite, elle est appelée "biscuit".
Ensuite, elle est trempée dans un bain d'émail cru.
La pièce est ensuite peinte avec des oxydes de couleurs à l'aide de pinceaux en poils de martre et de soies de porc.
Une fois déposée dans le foyer, elle va y cuire pendant 7 heures et se vitrifier sous des températures atteignant 980°C.
Seules les pièces impeccables sont conservées.
La maison des senteurs.*
La nature est une source d'inspiration inépuisable.
Scientifiques et parfumeurs mettent en œuvre leur créativité et leur curiosité pour identifier de nouvelles sources :
une fleur rare au parfum exquis, un fruit fraîchement cueilli, une épice de l'autre bout du monde.
Ces odeurs vivantes sont souvent inimitables, éphémères.
L'échantillon une fois choisi, il faut en capturer l'odeur.
Le mot de parfum vient du latin per fumus (à travers la fumée).
L'encens, composé d'aromates broyés, fut la première forme de parfum, celui que l'on offrait aux dieux.
Depuis l'ère romaine jusqu'à nos jours, toutes sortes d'efforts ont été accomplis pour extraire l'essence des planes.
Les procédés d'extraction utilisés sont : la distillation à la vapeur d'eau, la distillation aux solvants ou l'enfleurage.
La distillation à la vapeur d'eau trouve son origine déjà dès le IIe millénaire avant J.C. par les mésopotamiens.
Elle constitue aujourd’hui l’un des procédé de séparation les plus classiques à l’heure actuelle...
Cette méthode permet de séparer des mélanges liquides à températures d’ébullition différentes.
La rectification sous vide est une méthode connue aujourd’hui pour purifier des solutions naturelles issues de la distillation directe des matières premières.
Le procédé consiste à purifier les essences obtenues grâce à des températures basses qui respectent mieux les matières fragiles.
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