Puy Story

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21 décembre 2017

Légende de Noël (Ne pas déranger les bêtes)

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Les anciens vous le diront :
autrefois il valait mieux ne pas pénétrer dans les étables pendant la nuit de Noël surtout à l'approche de minuit.
Vieille croyance encore vivante dans la contrée jusqu'au milieu du siècle.
La légende qui va suivre a été, comment c'est souvent le cas, fortement moralisée.
En effet au siècle dernier, les autorités religieuses s'efforçaient de "christianiser" les anciennes superstitions. Le récit pouvait impressionner.
Il avait pour buts d'inciter les paroissiens à respecter la religion et de leur faire songer au salut de leur âme.
La veillée de Noël débutait dans chaque famille par la mise en place et la bénédiction de la "cosse de Nô" (bûche de Noël) suivant un cérémonial traditionnel.

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La bûche allumée, les grandes personnes se préparaient à veiller, tandis que les enfants, leur prière faite, s'en allaient dormir mais non sans avoir auparavant apporté au coin de l'âtre, leurs petits souliers bien cirés.
Quand le petit Jésus descendrait par le trou noir, il ne manquerait pas de les voir et de les remplir de bonnes choses.
Leur maman leur avait répété cela bien des fois, ils pouvaient dormir et rêver de trésors merveilleux.
De trésors justement il n'en était guère dans les masures de paysans !
Aussi, même à la veille de Noël, on travaillait.

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Les femmes tricotaient ou filaient la laine et la filasse, soit à la quenouille, soit au rouet.
Dans les maisons les plus nombreuses et spécialement au bourg, les hommes jouaient aux cartes en buvant quelques verres de vin du pays.

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Au cours de ces veillées, l'on savourait la douce chaleur que dégageait la grosse bûche rongée par la flamme.
Les vieux rêvaient des noëls de leur jeunesse et s'abandonnaient à évoquer leurs souvenirs que tous écoutaient religieusement.

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Les vieux racontaient que jamais le maître de maison ne se couchait sans avoir fait sa ronde aux étables.
Mais le soir de Noël, au lieu de la faire en fin de veillée, il la faisait au début.
En effet, il ne fallait pas déranger les bêtes la nuit de Noël, car elles ont reçu du créateur le privilège de parler et même de prier en ce moment sacré.
Un paysan s'entêta à vouloir visiter son étable une nuit de Noël.

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A peine eut-il fait quelques pas dans le bâtiment qu'il entendit une voix profonde :
"Qué-t-au qui f'rons demain ?"
disait un des grands bœufs couché.
Son compagnon répondit sourdement :
"I irons charrier dau bois pour faire le cercueil de not ' maitre".
Le fermier sentit son sang se glacer.
Il rentra précipitamment à la maison, et quelques jours plus tard il mourut !
Les vieux ajoutaient même qu'au Sanctus de la messe de minuit, le bétail se mettait à genoux et priait.
Un gars ne voulait pas croire à ces légendes.

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Pénétrant dans son étable comme sonnait le Sanctus, il avisa un bœuf immobile qui semblait oublier de ruminer.
Le gars lui donna un coup de pied :
"Dors-tu Maréchau ?"
Le boeuf :
"Non je prie et toi tu t'en vas demain pour avoir tué ma prière".

18 décembre 2017

Le Grand Carillon.

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16 décembre 2017

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14 décembre 2017

Père Noel du Bourg 1900.

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11 décembre 2017

Eglise fortifiée du Boupère (Vendée)

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Eglise fortifiée, monument historique, appartenant dans l'ensemble aux XIV-XVème siècles.
La première église est construite au 12ème siècle et fortifiée au Moyen-Age avec des meurtrière, chemin de ronde....
La restauration, qu'elle a subie au siècle dernier, a fait disparaître les restes romans du chœur et des absidioles et contribue à lui donner son unité de style actuelle.
Elle a dû présenter à l'époque romane l'aspect d'une construction en forme de croix latine, dont le chœur, semi-circulaire à l'origine, a été transformé dans la suite.
Vers 1867, on a doublé la profondeur du transept aux dépens du chœur et des absidioles : celles-ci furent alors démolies.

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L'église se compose actuellement d'une abside formée d'une travée unique avec grande baie ouvragée restaurée au siècle dernier, d'un transept très profond comprenant deux travées, de même que les croisillons, et enfin de la nef.
Celle-ci, de même que la travée centrale primitive du transept, voûtée de huit nervures mono-toriques, remonte aux origines de l'église.

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La nef comprend deux travées égales, dont les voûtes, légèrement bombées, n'occupent pas toute la largeur du vaisseau, d'où il s'ensuit la formation, au Sud, d'une sorte de bas-côté très étroit, fausse basse-nef analogue aux bas-côtés de La Caillère.

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La voûte, repose au Nord directement sur le mur goutterot, retombe de l'autre côté sur un pilier isolé entre les deux travées et relié au mur d'enceinte par une maçonnerie dans l'épaisseur de laquelle a été ménagé un passage cintré.
Cette particularité a son contrecoup dans l'agencement de la façade occidentale.
Celle-ci présente un portail et un oculus du plus pur XVème siècle.

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Le portail occupe le milieu de la façade, tandis que l'oculus (œil-de-bœuf) est situé au centre de la travée voûtée, ce qui fait que les deux ouvertures sont sensiblement décalées l'une par rapport à l'autre.

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Cette façade est couronnée extérieurement d'une jolie galerie de mâchicoulis supportant un parapet crénelé qui protège un chemin de ronde terminé à chaque extrémité par une échauguette s'appuyant sur les contreforts d'angle.
Cette galerie se continue tout autour de l'église, sauf au niveau du clocher.
Celui-ci, qui complète si harmonieusement l'édifice sur le côté Sud, a été lui-même restauré encore 1890.

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Quelques dates repères...
Au 12ème siècle une église en croix latine romane à chevet plat aux arcs légèrement brisés.
1179, la Bulle du Pape Alexandre III précise que la paroisse Alba Petra (Le Boupère) est une possession du monastère de Saint-Jouin de Marnes.

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26 mars 1305, Bertrand de Got archevêque de Bordeaux est en visite pastorale au Boupère.
Peu après il est nommé pape et s'installe à Avignon sous le nom de Clément V.
14-15 ème siècles sera l'époque de la fortification de l'église.
1563-1598, les seigneurs locaux adoptent la réforme protestante et l'église devient un temple protestant pendant 35ans.
24 juin 1798, l'état vend l'église aux enchères, au citoyen Bertrand.

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En 1808, la commune rachète l'église.
1862, transfert du cimetière entourant l'église vers son emplacement actuel.
1867-1868, élargissement du sanctuaire et construction du second transept gauche.
1891-1892, construction du transept droit (Sacré-Cœur) et reconstruction totale du clocher.

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15 et 16 février 1906, malgré l'opposition des habitants, les gendarmes pénètrent par un vitrail et procèdent aux inventaires.
1966, après le concile Vatican II l'autel de pierre est enlevé.

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Celui d'aujourd'hui est à proximité des fidèles, la liturgie se déroule face au peuple.

7 décembre 2017

5. La transformation du château

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Pour la transformation du château, c'est l'architecte italien, Le Primatice (1504-1570) qui dressa les plans.
Pour la construction de la grande Loggia, toute la première partie du château construite un siècle plus tôt au bord de l'étang fut démolie.
De nouvelles fondations furent bâties sur pilotis en raison des infiltrations provenant de l'étang tout proche.
Sur l'arrière, on retrouve une terrasse de 5 mètres de haut surplombant l'étang.
Dès 1540, la construction du grand corps de logis de plus de 66 mètres, qui fait face à l'entrée était commencée.

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Il se composait d'une vaste cuisine en sous-sol avec deux immenses cheminées, dont l'une pouvait cuire un bœuf entier.
Ensuite des magasins à vivres, des celliers.
La lumière du jour provenait par des fenêtres donnant sur la grande cour et sur la terrasse qui tout le long de l'étang borde le château.
On pénétrait dans le rez-de-chaussée par une petite loggia composée de deux arcades de granit.
A gauche, le grand salon éclairé par six belles fenêtres à meneaux.

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En face de l'entrée, un escalier à vis desservait l'unique étage et les combles.
Puis à droite, d'autres saules plus petites.
L'aspect de ces façades rappelle l'architecture italienne de la Renaissance.
Le sous-sol a la sévérité du style toscan.

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Le rez-de-chaussée dresse ses fines colonnades ioniques et le riche corinthien orne l'étage.
Une belle et large corniche, sommée d'élégantes lucarnes à frontons couronnait le tout.
Toutes les ouvertures, les colonnades étaient de fin granit de Mortagne, et les murs étaient remplis par un briquetage aux tons roses très décoratifs.

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La charpente élancée permettait de créer des combles habitables, éclairés par les petites lucarnes en plein cintre à frontons triangulaires.
Comme tous les châteaux d'une certaine importance dans la région, la toiture était vraisemblablement composée par des tuiles plates au bout arrondi, dites "tuiles écailles", clouées sur une charpente assez élevée.
Ces tuiles étaient fabriquées sur place car chaque domaine avait sa tuilerie, qui travaillait non seulement pour le château, mais pour les multiples métairies du domaine.

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Le Primatice étant un architecte de goût, il n'aurait pas eu l'idée de coiffer un château de briques roses, par une sombre toiture d'ardoises, matériau d'ailleurs peu employé au-dessous de la Loire.
Pendant les Guerres du Protestantisme (1562-1598), le Puy du Fou fut incendié.
Sa haute toiture s'effondra, et on rétablit une couverture plus économique, moins haute et faite de tuiles romaines.

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Ce qui eut sans doute pour conséquence la suppression de l'habitabilité des combles.
Mais les lucarnes furent conservées en raison de leur bel effet décoratif.
Ceci était le grand corps de logis commencé en 1540 et terminé en 1548.
François II du Puy du Fou (1495-1548) tomba malade à Saumur et en mourut le 17 juillet 1548.
Si bien que sa veuve, Catherine de Laval (1499-1584), se contenta de terminer la décoration intérieure et extérieure de ce premier corps de logis.

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Le 2 novembre 1559, René ler du Puy du Fou (1520-1566), fils de François II et de Catherine de Laval, épousera Catherine de la Rochefoucauld (1528-1577), fille du Grand Sénéchal de Guyenne, Gouverneur de Paris et de Jeanne d' Amboise.
Ils viendront s'installer au Puy du Fou et continueront l'œuvre de leur père François II.
René ler du Puy du Fou meurt en 1566, dans de tragiques circonstances, très probablement des suites de la Guerre entre Catholiques et Protestants.
Sa veuve continuera, malgré l'insécurité des temps, l'œuvre de reconstruction du Puy du Fou.

4 décembre 2017

Trou de maison.*

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Autrefois, en Vendée, on appelait "trou de maison" une petite masure, basse de plafond, au sol en terre battue, percée de deux portes étroites et de deux fenêtres exiguës. 
Elle comportait le plus souvent une ou deux chambres.
La première servait de cuisine.

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On y trouvait un grand foyer dans lequel s'ouvrait un four, bâti dans l'étable, et fermé par une plaque de tôle qu'on retirait à l'aide de deux poignées.
Avec six ou sept fagots d'épines, on le portait "au rouge" pour cuire le pain.

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Sur le sol bosselé, des planches maintenaient l'équilibre de deux bancs qui encadraient la "maie" (Grand coffre rustique utilisé pour la conservation de la farine et, comme pétrin, pour la fabrication du pain).
C'est dans celle-ci qu'on préparait la pâte tous les quinze jours.

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Au-dessus, suspendu aux poutres, se trouvait le râtelier, dans lequel on conservait les gros pains ronds.
Le buffet, contenant la vaisselle, occupait un autre coin.

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L'autre pièce, "la belle chambre", était l'orgueil de la dame de maison.
On y trouvait une armoire robuste, à deux battants, cirée chaque semaine et ornée de motifs en cuivre étincelants.
Un petit meuble à une porte, un vaisselier où étaient disposées quelques assiettes fleuries.
A chaque coin de la pièce, un lit et enfin une table rectangulaire, en bois lourd, et deux chaises au centre.
Rien d'autre n'aurait pu y tenir.

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Dans l'étable, une place était réservée à la vache.
On y retrouvait aussi des fagots, des barges (meule de foin rectangulaire) de foin et du pailler.
Au milieu du jardin, un puits. Un peu plus loin, deux appentis (Petit bâtiment dont le toît est constitué d'une seule pente et souvent adossé à un bâtiment plus important), un pour les poules, un autre pour les canes.

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Devant la porte d'entrée de la maison, la mare d'eau toujours sale, avec des canards.
Un peu plus loin, une remise aux murs de terre couverts de rouches (Gerbes de roseaux séchés) où l'on travaillait les jours de pluie.

30 novembre 2017

Assiettes au Puy du Fou

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27 novembre 2017

Portrait de JACQUES CATHELINEAU par SENTIES (Pierre)

5 Jacques Cathelineau

SENTIES (Pierre - Asthasie - Théodore)
Né à Paris le 23 février 1801, mort en 1869.
Elève de Gros et de Régnault.
Peintre de portraits et d'histoire.
Expose au Salon entre 1831 et 1869.
Huile sur toile de 1825 est d'une hauteur de 2,20m et une largeur 1,50m.
Jacques Cathelineau, colporteur au Pin-en-Mauges, se fait remarquer dans sa paroisse lorsqu'il abat le drapeau tricolore qui flotte sur le clocher, après avoir eu connaissance de la prise de Saint-Florent.
En mars 1793, des jeunes gens viennent lui demander de prendre la tête de leur groupe.
Elu généralissime de l'Armée catholique et royale le 9 juin, il prend part à de nombreux combats.
Le 29 juin, il est mortellement blessé lors de l'attaque de Nantes et meurt le 14 juillet.
Sur ce portrait en pied, Cathelineau est représenté debout, de face, la tête dirigée vers la droite.
Il tient à la main un sabre sur lequel sont gravés son nom ainsi qu'une fleur de lys. Il porte la croix reliquaire conservée au Musée Dobrée à Nantes.
A l'arrière-plan, derrière les arbres, sont représentés deux éléments symboliques : une croix et un drapeau blanc fleurdelisé.
Ce portrait a été peint à la demande de la Maison du Roi.
Dès 1817, Louis XVIII avait passé commande des portraits des généraux vendéens pour son château de Saint-Cloud.
Girodet réalisa celui de Cathelineau (1824).
Par la suite, le roi accepta que soient exécutées des répliques de ces œuvres destinées aux familles.
C'est dans le cadre de cette nouvelle commande que P. Senties peignit la copie du portrait de Cathelineau.
Achevée en 1825 après la mort de Louis XVIII, elle porte au dos le cachet de Charles X et des Musées royaux.

23 novembre 2017

De toits en toits

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