La Roseraie du Puy du Fou.*
La Roseraie du Grand Parc propose aux visiteurs une promenade embaumée parmi plus de cent variétés de rosiers.
Ici, pas de labyrinthe aux mécanismes espiègles ni de mise en scène théâtrale.
Des pigeons voyageurs immaculés accueillent les passants dans un frou-frou rêveur d’ailes blanches.
La Roseraie s’apparente à un cabinet de senteurs où s’épanouissent des fleurs aux nuances délicates, que rehaussent ici et là arbustes fleuris, tulipes, fritillaires, gypsophiles ainsi qu’une quinzaine de variétés de plantes vivaces ou herbacées.
Dans la Cité Médiévale (Puy du Fou).*
Au Moyen Age, les villes médiévales sont construites sans ordre et sans plans.
Elle est très animée, autour d’une église ou autour d’une place, d’un château, où les habitants se réunissent.
Ce sont des rues étroites et très sombres, sans trottoirs, boueuses, avec des animaux en liberté.
Certaines rues sont pavées.
Il n’y a pas l’eau courante, il faut se la faire livrer.
On s’éclaire à la lanterne et à la bougie.
Dans les rues, il n’y a pas d’éclairage.
Les maisons bourgeoises sont peu à peu construites en pierre, suite à l’évolution des engins de construction et de levage.
Seules les demeures de nobles et de bourgeois possèdent une cuisine et une cheminée.
Au Moyen Âge, la maison de ville comporte en général deux niveaux.
C’est au premier étage que l’on habite, le rez-de-chaussée étant réservé à des boutiques.
Les maisons ordinaires, aux murs à colombages, sont assez étroites, avec une ou deux fenêtres par étages, serrées les unes contre les autres.
Constituées d’un rez-de-chaussée de pierre et de trois ou quatre étages de bois et de torchis, elles sont desservies par un escalier à vis.
La couverture du toit est faite de chaume ou de lattes de bois.
Comme il y a de gros risques d’incendies, d’autant plus que les maisons sont en partie en bois, les habitants doivent éteindre les lumières lorsque sonne le couvre-feu.
L’espace commercial (rez-de-chaussée) et l’espace d’habitation peuvent avoir des locataires ou propriétaires différents.
Les habitations subissent donc les nuisances (bruits, odeurs, poussières, pollutions…) engendrées par les boutiques du rez-de-chaussée.
Les magasins sont ouverts sur la rue, mais faute de place, les artisans exposent leurs produits sur la chaussée.
Les jours de marché, les rues s’emplissent de colporteurs, artisans itinérants.
Les vendeurs en profitent pour vendre des produits venus de pays lointains, ou qu’ils ont acheté dans les foires, les propriétaires des campagnes viennent y vendre des céréales, du vin, des légumes, etc…
Dans la rue, on trouve quantité de petits traiteurs ou marchands ambulants qui proposent aux passants poêlons de tripes, pâtés de viandes, écrevisses, tortues, saucisses, gaufres ou petits gâteaux.
Car à l’époque, tout le monde ne dispose pas d’une cuisine.
Les foyers les plus modestes n’en sont pas équipés.
Les tavernes y sont très nombreuses et très fréquentées.
Les villes médiévales, attirent aussi de nombreux brigands, des mendiants, des vagabonds, des pauvres.
Il n’y avait aucune police.
Et de nuit, la rue devient le royaume des professionnels du crime.
Dans les murs de l’habitation médiévale, on trouve des petites niches, elles sont destinées aux rangements ou à poser des lampes à huile ou des chandelles.
On trouve également différents meubles destinés au rangement : caisses, coffres, dressoirs et armoires.
A partir du XIIIe siècle, les maisons des villes connaissent des progrès en matière d’hygiène et de chauffage.
Ainsi, des éviers, des latrines et des cheminées se retrouvent dans ces bâtiments.
La cheminée se compose d’un foyer, d’une hotte, et d’un conduit vers l’extérieur.
Elle se trouve rarement dans les édifices antérieurs au XIIIe siècle.
Auparavant, le foyer se trouve dans la cour.
Il intègre ensuite la maison sous la forme d’un feu ouvert au centre de l’habitation avec un trou d’aération.
Pour limiter la perte de chaleur, dans les demeures riches, on place sur les murs des tentures qui retombent jusqu’au sol.
Jusqu’au XIVe siècle, les fenêtres des maisons n’ont pas de vitres.
Lorsqu’on en rencontre par la suite, elles se trouvent dans de riches demeures qui peuvent seules se le permettre.
Ainsi, les ouvertures sont rares car il faut utiliser des toiles, des parchemins huilés ou des volets pour les fermer.
Chez le Maître-Verrier du Puy du Fou. *
Par ce petit article, nous allons vous dévoiler les étapes et techniques générales pour la réalisation d’un vitrail.
Au départ, et avec les idées et les inspirations du Maître d’œuvre, il sera réalisé une maquette afin d’avoir une idée du rendu.
Ensuite, pour l’étape suivante, il sera exécuté, depuis ce dessin, une maquette à l’échelle réelle, sur un papier un peu plus épais avec tous les détails et notamment sur la forme des pièces de verre et du chemin de plomb.
Une fois le dessin réalisé et approuvé, une découpe de chaque calibre sera réalisée et délimitée par un trait représentant le plomb (comme en couture il faut un patron).
Chaque calibre servira de modèle pour la coupe du verre.
S’il y a de la peinture, elle se fera une fois toutes les pièces de verre coupées et nécessitera une cuisson à environ 630° et ce afin de se conserver dans le temps.
Ensuite vient le montage avec un profilé en plomb en forme de H, qui relie toutes les pièces de verre entre elles.
Pour maintenir le tout, il sera procédé une soudure à l’étain à chaque intersection des plombs et cela sur les deux côtés du panneau.
Afin de rendre le vitrail bien étanche, un mastic un peu liquide à base d’huile de lin et blanc de Meudon (craie) sera appliqué avec un gros badigeon de chaque côté du panneau et nettoyé avec de la sciure et une brosse.
Une ossature métallique, appelée barlotière, servira à faire le lien entre les différents panneaux de vitraux.
Un solin (dispositif visant à assurer l'étanchéité) à la chaux sera mis sur les côtés du vitrail pour le jointé à la pierre.
Les rayons du soleil, ou lumières artificielles placées derrière les vitraux, vous raconteront une histoire et mettront la grande valeur du travail,
votre regard et le savoir-faire de l’artisan.
Au Puy du Fou, l'artisan présent à la Cité Médiévale utilisie des techniques et outils issus du Moyen-âge afin de vous présenter ses réalisations.
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