Puy Story

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6 juillet 2020

La Bataille de Tolbiac.*

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En 493, Clovis a épousé une princesse chrétienne, Clotilde, nièce du roi des Burgondes.
Après avoir conquis le nord de la Gaule, il affronte les Alamans sur le Rhin.
Victoire miraculeuse, la bataille de Tolbiac décide finalement de sa conversion au christianisme.
Clovis est appelé à l'aide par Sigebert, roi des Ripuaires, établi à Cologne.
Les Alamans remontent alors de la Suisse actuelle vers le nord de la Gaule, plus riche, et constituent une menace de plus en plus préoccupante.

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C'est à Tolbiac, aujourd'hui Zulpich, que les Francs auraient rencontré les Alamans.
Mais le lieu et les péripéties de la bataille restent discutés.
Les combattants, essentiellement des fantassins, se seraient affrontés avec leurs glaives et leurs boucliers dans un corps-à-corps impitoyable.
Selon le chroniqueur Grégoire de Tours, au cœur de la mêlée, Clovis aurait vu son armée plier devant l'adversaire.

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Il aurait alors invoqué Jésus-Christ, le "dieu de Clotilde", et juré de l'adorer si la victoire lui était accordée.
Le roi des Alamans est tué.
En plein désarroi, ses troupes s'enfuient ou se rendent.

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La bataille de Tolbiac entre dans la légende.
Fidèle à son serment, Clovis se convertit au christianisme.
Il est baptisé le jour de Noël 496 à Reims par l'évêque Rémi.
Ses soldats suivent son exemple.

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La royauté franque et l'Église nouent des liens indéfectibles, que le sacre renouvellera à chaque début de règne.
Clovis peut se présenter comme un nouveau Constantin, reconnu par l'empereur byzantin, quand d'autres chefs barbares restent égarés dans la nuit du paganisme.
Il ne fait que renforcer son pouvoir.

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Les conquêtes continuent.
En 507, il bat et tue Alaric II à Vouillé, près de Poitiers.
À l'issue de cette nouvelle victoire, il annexe l'Aquitaine, donnant naissance à ce vaste royaume franc qui prendra bientôt le nom de France.

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3 juillet 2020

Dans le Fort de l'An Mil

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1 juillet 2020

Les premières persécutions.

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Néron (37-68) infligea des tourments raffinés à ceux que leurs abominations faisaient détester et que la foule appelait chrétiens.
Réprimée sur le moment, cette détestable superstition perçait de nouveau, non pas seulement en Judée, où le mal avait pris naissance, mais encore à Rome, où tout ce qu'i y a de plus affreux et de plus honteux dans le monde afflue et trouve une nombreuse clientèle.

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On commença donc par se saisir de ceux qui confessaient leur foi, puis, sur leurs révélations, et d'une multitude d'autres, qui furent convaincus moins du crime d'incendie que de haine contre le genre humain.
On ne se contenta pas de les faire périr.

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On se fit un jeu de les revêtir de peaux de bêtes pour qu'ils fussent déchirés par la dent des chiens ou bien ils étaient attachés à des croix, enduits de matières inflammables et, quand le jour avait fui, ils éclairaient les ténèbres comme des torches.

TACITE (historien latin, 1er s. ap. J.-C.).

29 juin 2020

A la Cinéscénie du Puy du Fou

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27 juin 2020

Le Secret de la Lance. *

Vibrez devant la bande annonce du "Secret de la Lance", un des grands spectacles épiques du Puy du Fou aux cascades et effets spéciaux à couper le souffle.

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Une épopée chevaleresque sur une musique de Carlos Nuñez.

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Après le départ des chevaliers, Marguerite va devoir découvrir le secret d'une lance aux pouvoirs fantastiques pour enchanter les remparts du château.

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Durant les 29 minutes de ce grand spectacle à la mise en scène grandiose, laissez-vous surprendre par la magie d'effets spéciaux à couper le souffle et les cascades équestres des chevaliers du Puy du Fou au rythme d'une musique originale !

26 juin 2020

La bibliothèque de la Boussole.*

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Une bibliothèque est indispensable pour les scientifiques, car elle représente tout le savoir accumulé que les savants pourront consulter suivant les besoins de leurs recherches.
Les quinze savants et artistes de l'expédition ne peuvent compter que sur leur propre savoir et celui consigné dans les ouvrages embarqués.

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C'est pourquoi chacun a emporté ses ouvrages de référence, soit plus de 350 volumes au total, acheté pour un total de 6000 livres (72 000 €).
Ce sont des livres de voyage (Cook, Bougainville, Kerguelen…), des livres scientifiques (astronomie nautique, physique, botanique, zoologie, minéralogie…) sans oublier quelques textes philosophiques ou romanesques pour passer le temps.

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24 juin 2020

Roseraie du Puy du Fou

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22 juin 2020

Les tisserands

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Lorsque je passais dans la petite ruelle qui me conduisait chez ma grand-mère, j'étais toujours intrigué par le travail des tisserands.
Dans cette impasse on en voyait presque toutes les portes.
Une fois, je m'étais arrêté pour regarder à travers les carreaux d'une petite fenêtre.
Le tisserand, un homme assez âgé, me reconnut.
Il sortit et me dit : "Entre petit, Viens voir de plus près".
Alors devant moi, je découvris un étrange assemblage de pièces de bois sur lequel s'enroulait des fils.
Avant d'aller reprendre sa place, le tisserand me disait encore :
"Ecoutes, petit.
Cette chemise que tu portes a appartenu à ton grand-père.
C'est ici qu'on a fabriqué le tissu.
Tiens, tu vois aujourd'hui, j'achève une paire de drap, pour tes parents".
Emerveillé, je l'écoutais et le regardais attentivement, installé à côté de lui, sur un petit banc, devant tous les fils tendus.
Depuis ce jour, le métier de tisserand n'eut plus de secret pour moi.
J'allais souvent de voir travailler dans son atelier étroit, au plafond bas, éclairé par une seule fenêtre.
J'aimais rester des heures, près de lui.
J'aurais bien voulu l'aider à étendre les fils de chaîne sur le métier, mais j'étais trop petit et l'opération trop délicate.
Un tisserand voisin et ami venait l'aider de temps en temps.
Le calcul de la longueur du fil, pour chaque pièce, n'était pas un problème pour lui.
Il fallait le voir, de sa main droite, envoyer la navette entre les deux nappes de fils régulièrement serrés les uns contre les autres.
Après un déclic bruyant, du battant qui tassait la trame, la main gauche renvoyait la navette dans laquelle une canette, à chaque allé et venue, se dévidait d'une largeur de la pièce.
Le travail du tisserand s'accomplissait à la même allure et les lisières du tissu qu'il confectionnait étaient toujours parfaites.
Les journées étaient longues…
Je me souviens… il se levait parfois dès trois heures de matin et lorsqu'il venait prendre un petit déjeuner avec sa famille, il aimait dire :
"Ce matin, j'ai fabriqué une aune de toile avant de venir".
Chaque dimanche dans l'après-midi, il s'en allait dans la campagne porter son travail de la semaine.
Je le voyais parti son rouleau de toile sur l'épaule droite.
Un bâton, sur son mouchoir à l'épaule gauche, l'aidait à supporter son lourd fardeau.
Dans les fermes, précédant la couturière, le tisserand était toujours attendu.
Il recevait un accueil qui souvent l'obligeait à accepter le partage de la table.
Le jambon, l'omelette… arrosés d'un vin très apprécié d'une année à l'autre.
Mais auparavant, il devait, avec la ménagère attentive, mesurer la toile qui demain allait devenir nappe, essuie-mains et "berne".
Les armoires étaient-elles bien garnies ?
Ne fallait-il pas chaque année prévoir une paire de draps épais un peu rudes entre lesquels le paysan se reposait si bien de ses fatigues de la journée.
Avant de repartir, selon la coutume, la fermière recevait un "bouchon de vaisselle" confectionné avec le surplus ou le reste des fils de coton.
Dans certaines communes, autrefois, on comptait beaucoup de tisserands.
Des valets de ferme dans les hameaux travaillaient sur le métier à tisser durant la mauvaise saison. Le reste du temps, ils reprenaient les travaux des champs.
Cela me fait plaisir de voir aujourd'hui des jeunes qui font revivre les métiers à tisser…
Ils y retrouvent la même joie de créer et d'accomplir les mêmes gestes que les tisserands d'antan.

19 juin 2020

Île de Clovis du Puy du Fou

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17 juin 2020

La rue à l'époque médiévale

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La rue est une composante essentielle du paysage urbain, miroir de la société, haut lieu de la vie politique, économique et sociale, où le nanti côtoie le miséreux, où l’on travaille, négocie, discute, échange, prêche, flâne, se distrait, se sustente, festoie et… s’écharpe parfois.
Dans les petites agglomérations médiévales, les voies n’excédaient généralement pas quatre ou cinq mètres de large.

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En l’absence d’un véritable plan d’urbanisme, les ruelles, impasses, venelles, passages sous maisons (comme celui qui mène de la Rue Haute à la Rue Basse) proliféraient, créant un enchevêtrement labyrinthique.
Avant le XIIIème siècle, peu de rues portaient un nom.

Grand’ Rue, Haute Rue, Basse Rue suffisaient à désigner les axes principaux.

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Les habitants se repéraient grâce aux enseignes, aux fontaines, aux bâtiments publics et religieux.
Les accès de la Cité Médiévale du Puy du Fou sont en terre.
Le pavage était une opération coûteuse qui ne se développa vraiment qu’à partir du XIIIème siècle.

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La rue Basse est constituée de deux plans inclinés vers un caniveau central destiné à évacuer les déchets et les eaux pluviales.

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