Puy Story

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21 octobre 2020

La rose dans tous ses états.*

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Le rosier appartient au genre rosa et fait partie de la famille de rosacées qui regroupe le pommier, le poirier et la ronce.
Il existe environ 141 espèces de rosiers dont les variétés sont innombrables.
Les rosiers offrent une palette très variée de couleurs, de fragrances, de formes et de tailles.
Se 25 cm à 10m de haut, dressés, rampants, sarmenteux, arbustifs, disciplinés ou échevelés, lumineux ou mats.
Certains rosiers apprécient les terrains chauds et ensoleillés, d’autres ne supportent que la fraîcheur et l’ombre.
La plupart des rosiers du Puy du Fou sont remontants afin d’offrir tout l’été le même spectacle resplendissant aux visiteurs.

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Les pétales de roses se déclinent selon un éventail infini de coloris qui offrent toutes les tonalités de rose, de blanc, de rouge, de jaune (une couleur obtenue récemment).
Il existe même des roses chocolat, bleutées et vertes !
Lorsqu’ils ne sont pas traités, les pétales de rose peuvent être utilisés pour réaliser de la confiture, des bonbons, du sirop ou des loukoums.
Le parfum est poudré, doux, lourd, sucré, citronné, musqué, délicat, chaud, capiteux, fruité, épicé, aux notes de thé, de vin de Sauternes, de violette, de miel, de myrrhe… quelles que soient ses nuances, le parfum des roses est destiné à enivrer et à attirer les insectes pollinisateurs.
L’huile essentielle qui est à l’origine du parfum se trouve dans les pétales, les étamines et dans les feuilles.

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Elle se dégage d’autant mieux que la température ambiante est élevée.
Les roses modernes sont moins parfumées car la sélection privilégie la tenue de la tige pour les fleurs à couper, ce qui s’effectue souvent au détriment de la fragrance.
Les épines permettent aux rosiers de se défendre contre la dent des animaux et de se hisser vers la lumière.
Certaines variétés sont presque inermes (c’est-à-dire sans épines), c’est le cas par exemple de Cornelia ou de Thérèse Bugnet (près des jets sauteurs).
Les fruits à la fin de la floraison sont de petites boules étirées, rouges ou orangées, apparaissent.
Ce sont les cynorrhodons dont on peut faire de la confiture lorsqu’ils sont blets (ramollis sans être gâtés).
L’akène, le véritable fruit du rosier, se trouve à l’intérieur.

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Les feuilles constituent un indice des conditions de vie du rosier.
Un feuillage vernissé et cireux correspond plutôt à un emplacement ensoleillé et humide tandis qu’une feuille velue est le propre des rosiers exigeant un emplacement chaud et sec.
Les rosiers de nos jardins sont greffés afin de les doter des qualités qui leur font défaut à l’état naturel (résistance aux maladies, vigueur, caractère remontant…).
Les racines sont généralement issues d’une variété différente de la partie aérienne.
Le greffage est matérialisé par un point de greffe situé entre les rameaux et les racines.

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Les rosiers "tiges" sont greffés sur une tige d’au moins 1 mètre de haut, leur port est parfois pleureur.
C’est le botaniste suédois Carl von Linné (1707-1778) qui instaura la classification binominale des plantes.
Le genre de la plante est écrit en majuscules (par exemple R pour Rosa) suivi de l’espèce en minuscules (R. multiflora).
Il est parfois suivi du nom de la forme (R. multiflora var. adenochacta).
Un "X" désigne un croisement, il s’agit alors d’un rosier "hybride".

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19 octobre 2020

A l'Auberge.

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Bon appétit....

17 octobre 2020

La Vallée Fleurie

Dans la "Vallée Fleurie" du Puy du Fou, la nature est un spectacle à part entière dans lequel toute la famille vient se ressourcer !

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Découvrez un lieu idéal pour profiter d’une balade parmi les chênes centenaires, les fougères et les plantes aquatiques de la forêt du Puy du Fou.

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Au coeur du Grand Parc, ce coin de nature préservé offre aux visiteurs un véritable spectacle où la faune et la flore jouent le rôle principal.

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16 octobre 2020

La chapelle de la Cité Médiévale

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La chapelle de la Cité Médiévale est la reconstitution d’un édifice religieux appartenant à la période de transition entre l’art roman (fin Xème - moitié XIIème siècle) et l’art gothique (XIIème - XVème siècle).
Conformément à la tradition romane des Charentes, la façade ne possède pas de tympan (partie centrale d’un fronton) et les voussures en arc brisé du porche sont dépourvues de tout ornement.
De chaque côté de la porte, des piédroits surmontés de têtes aux yeux globuleux rappellent les motifs qui ornent l’abbaye des Fontenelles, près de La Roche-sur-Yon ou les églises Saint-Jacques et Notre-Dame à Pouzauges.
Le porche est couronné d’une frise horizontale, dont les modillons de facture fruste mêlent motifs profanes et sacrés.828

Croix, tête de porc, tête humaine, macles emblématiques de la famille du Puy du Fou, croix et signes difficilement identifiables.
Comme la plupart des églises édifiées jusqu’au XVème siècle, la chapelle est "orientée" vers l’Est, promesse du renouveau solaire et symbole de Résurrection.
L’intérieur de la chapelle se caractérise par la simplicité de son architecture romane.
Nef unique, voûte en berceau (l’usage du bois est justifié par son moindre coût), chœur à abside en hémicycle, ouvertures étroites en plein cintre afin de ne pas affaiblir les murs.

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Le sous-sol de l’abside recèle une crypte et un sarcophage mérovingien (VIème – VIIIème siècle) déposé au pied d’une fresque représentant la Trinité Mariale.
Entre deux anges portant des encensoirs figurent Marie, Jésus et Sainte Anne couronnée confiant l’Eglise à sa fille et à son petit-fils.

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La plupart des vitraux romans étaient en verre blanc.
Longtemps, le verre resta un matériau coûteux et les panneaux de bois ajourés, visibles dans la chapelle, permettaient de faire l’économie de baies vitrées.
Au Moyen Âge, les églises romanes étaient intégralement peintes de couleurs vives.

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Les fresques de la chapelle de la Cité Médiévale, qui relatent plusieurs épisodes des croisades, reproduisent les décors de la Chapelle des Templiers à Cressac (Charente, milieu du XIIème siècle).
La population majoritairement illettrée pouvait aisément identifier les croisés à leur casque à nasal, à leur écu triangulaire, et les sarrasins à leur carnation sombre et à leur bouclier rond.

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Nous reconnaîtrons sans peine des scènes de poursuite, une bataille rangée, un rassemblement de chevaliers dans leur camp ainsi que des fleurs de lys stylisées.
Des scènes allégoriques se développent de part et d’autre du portail.
On aperçoit un chevalier chevauchant son destrier et terrassant un être difforme, incarnation du Mal ou de l’Impiété, sous les yeux d’une femme symbolisant l’Eglise.
Celle-ci réapparaît dans la scène voisine où un chevalier (probablement Saint Michel) s’apprête à transpercer un dragon représentant le démon.
La lutte des croisés contre les païens se trouve ainsi justifiée et sacralisée.
En levant les yeux, le visiteur remarquera, à l’extrémité des deux premières poutres transversales, quatre engoulants monstrueux.
Une poutre de gloire, où figurent le Christ en croix, Marie et l’apôtre Jean, marque la limite entre la nef et le chœur.

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Rien d’étonnant à cette promiscuité.
Dans l’imaginaire médiéval, le sacré et le profane cohabitent, les créatures les plus fantastiques et les plus prosaïques côtoient les saints et les représentations divines.
Le chœur de la chapelle propose son propre programme iconographique.
Alors que les scènes profanes semblent réservées aux parois latérales de la nef, le chœur est consacré au domaine spirituel.

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Sur la voûte bleue constellée d’étoiles évoquant le firmament divin, quatre anges pointent le doigt en direction des deux vitraux dont la lecture s’effectue de haut en bas.
Le jugement du Christ / La Flagellation / la Crucifixion La descente de Croix/ la mise au Tombeau/ la Résurrection.

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Les vitraux de l’abside sont encadrés par des fresques représentant le Tétramorphe.
Marc apparaît sous les traits d’un lion, Jean est associé à l’aigle, Mathieu à un homme et Luc à un taureau.
L’Agneau de Dieu (symbole du sacrifice christique), couché sur les Saintes écritures et inscrit dans le triangle rayonnant de la Sainte Trinité, figure sur l’autel, face aux fidèles.

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A droite du chœur, nous remarquerons la statue de Saint Jacques, reconnaissable à ses attributs.
Bourdon de pèlerin, grand chapeau, ample manteau de voyage et coquilles recueillies sur les plages de Galice.
Elle rappelle le succès religieux, culturel et économique des pèlerinages vers le tombeau supposé de Saint Jacques le Majeur à partir du XIème siècle.

14 octobre 2020

Dans le Grand Parc

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12 octobre 2020

Les batteries.

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Prendre le temps de vivre.
Se rendre compte des saisons qui passent… c'était autrefois !
Dans les travaux de la terre, la machine, aujourd'hui a effacé le temps des labours, des foins et de la moisson…
Je me souviens quand le blé était coupé.
Pendant plusieurs semaines, on suivait "la machine à battre" qui allait de village en village.
Alors quelles activités débordantes à la campagne pendant ces jours de "batteries" !!!
On rentrait les gerbes.
Il fallait nettoyer l'aire, remmancher les "grands dents" et autres râteaux, fabriquer les balais de boule (branche de bouleau).
Les femmes dressaient les tables dans la "loge" (hangar), sortaient et nettoyaient la vaisselle.
Et les enfants attendaient impatiemment la "veille au soir" l'arrivée de la machine que certains appelaient parfois "la mariée".
Le lendemain, quel remue-ménage à la ferme !
Les "mécaniciens" étaient levés de bonne heure pour chauffer la locomobile.
C'était ensuite l'arrivée d'une troupe de travailleurs qui venaient des fermes voisines donner un coup de main.
Chacun prenait sa place habituelle sur le pailler, sur la batteuse..
Les plus forts portaient les sacs dans le grenier.
Suivant l'importance de la ferme, on travaillait toute la soirée, parfois deux jours.
Les jeunes s'amusaient beaucoup.
A la fin du dernier repas, on distribuait des bouquets aux jeunes gens et jeunes filles qui venaient de "battre" pour la première vois.
Et puis, on dansait.
C'était vraiment la fête au village qui marquait la fin de ces durs travaux de la saison estivale.
Désormais, on allait attendre avec plus de sérénité les vendanges et les labours d'automne.
C'est peut-être pour cette raison que les "batteries" étaient considérées comme des vacances.

9 octobre 2020

Stadium Gallo-Romain (Puy du Fou)

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7 octobre 2020

Les tournois *

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Au Moyen-âge, nombreux sont les exercices sportifs et militaires qui constituent pour les nobles (dont la fonction est de combattre) une forme d’entraînement à la guerre.
Conçus sur le mode de l’affrontement et de la compétition, ils revêtent également une dimension sociale.
Ce sont des spectacles organisés à l’occasion de réjouissances publiques.
Tout comme la chasse, le tournoi est pour les nobles une "école de guerre", voire une des formes de la guerre féodale.
A l’origine, Xème - XIème siècles, c’est une véritable bataille (le "cembel") qui oppose de nombreux combattants, parfois des armées entières.

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Le combat, mené avec de vraies lances et de vraies épées, ne s’arrête qu’à la tombée de la nuit.
Le tournoi est prévu de longue date.
Des hérauts annoncent le lieu et la date du combat, des défis sont jetés.
Les villes sont pavoisées, la campagne se couvre de tentes colorées.
On prépare les chevaux et les armes, on expose les écus (les boucliers) des combattants.
On festoie, on danse, on assiste à la messe avant le combat.
Parce qu’il rassemble un grand nombre de combattants, le tournoi a lieu en plein champ.
Deux camps s’affrontent.
Les attaquants et les défenseurs, dans une mêlée collective tumultueuse et sanglante mais cependant règlementée.

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Les coups ne doivent être portés qu’au plastron (entre les quatre membres) ou au visage, on ne se réunit pas à plusieurs contre un seul, on ne blesse pas le cheval de son adversaire, on ne frappe pas un chevalier qui a remonté sa visière ou perdu son casque.
Quoique terribles et souvent mortels, ces combats sont cependant déjà perçus comme des spectacles, auxquels on assiste debout, dans les champs ou sur les murs de la ville.
Mais le sang des chevaliers ne doit pas être répandu inutilement.
L’église et les rois multiplient les réprobations et les condamnations.

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Les tournois sont défendus parce qu’ils coûtent souvent la vie à des hommes, et qu’ils sont un obstacle à la croisade par la dépense inutile d’hommes, d’argent et de chevaux qu’ils impliquent.
Sous l’influence des idées chrétiennes, au fil des années, les tournois s’adoucissent progressivement.
Le nombre de participants diminue (ce ne sont plus des armées mais des groupes restreints qui s’affrontent).
Les défis se transforment en invitations, les affrontements personnels comme la charge à la lance (duel entre les champions de chaque camp) l’emportent sur la mêlée collective pour limiter les pertes humaines.

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5 octobre 2020

Dans le "Mystère de la Pérouse" du Puy du Fou.

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3 octobre 2020

La Cité Médiévale

"La Cité Médiévale", un des villages emblématiques du Puy du Fou, accueille, entre deux spectacles, les visiteurs en quête d'authenticité dans ses ruelles étroites et les échoppes des artisans d'art.

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Franchissez l’enceinte fortifiée de la "Cité Médiévale" et laissez-vous transporter au coeur du Moyen-Âge où les artisans font revivre leurs savoir-faire perdus !

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