L'Engoulant.*
En entrant dans la chapelle, on remarque, à l’extrémité des deux premières poutres en entrait (transversales), quatre engoulants monstrueux.
L’entrait, c’est la base du triangle d’une charpente.
Engoulant, provient de la racine "gueule" ou "goule", se référant à l'organe servant : "à parler, à crier, à manger".
Le verbe "engueuler" en est un dérivé.
Ce mot est conservé en héraldique et en architecture.
Au Moyen-âge engouler signifiait "avaler".
Caractéristiques de l’art médiéval, l'engoulant ou rageur est représenté dans la religion chrétienne par de nombreux animaux comme le serpent ou le sanglier, le dragon qui orne souvent le coin des poutres maîtresses.
Mais pourquoi de telles représentations aux points stratégiques des églises ?
Dans le monde chrétien, l’engoulant représente les forces du mal, recevant en châtiment sur leur corps,… le poids de la voûte céleste.
"Il faut bourrer la gueule des montres par la croix symbole de la chrétienté", telle pourrait être la devise de ceux qui ont sculpté les engoulants.
Mais, l'idée la plus couramment admise est que ces animaux représentent l'entrée du "Leviathan".
Le "Leviathan" ou "Rahab" provient de mythologie phénicienne représentant le monstre marin du chaos primitif.
Ce terme hébreu figure 6 fois dans la Bible et représente l'un des principaux démons de l'enfer.
Le Léviathan personnifie le Diable, les forces du Mal que seule l’épée de Dieu, dit-on, parviendra un jour à tuer.
Dans cette hypothèse, se sont les poutres qui bouchent la gueule des dragons (porte de l’enfer) par la croix symbole de la chrétienté.
Il est possible de trouver des engoulants sur les entraits, les sablières et également à la base des poinçons.
(Eléments de raccord de la charpente).
L'armée belge en 1914
En 1914, la Belgique tient à préserver sa neutralité.
Lorsque début août, les troupes allemandes passent outre et envahissent le territoire belge, elles se trouvent face à une petite armée belge en pleine réorganisation.
Cette armée résiste toutefois, tant autour des forts de Liège et de Namur que dans la position fortifiée d'Anvers d'où elle effectue plusieurs sorties.
Finalement, les troupes restantes de l'armée, commandées par le Roi Albert Ier, finissent tout de même, sous la forte pression ennemie, par se retirer jusque derrière l'Yser.
Les militaires y maintiennent leurs positions et le conflit se transforme en une guerre de tranchées acharnée.
La région inondée de l'Yser devient ainsi un symbole de résistance, de ténacité et de courage, mais aussi de mort et de destruction.
Tout au long des années de guerre, l'armée belge subit de profondes mutations.
À l'automne 1918, elle est devenue une armée bien équipée et bien formée, prête, conjointement avec les Alliés, à reconquérir le territoire.
Le 11 novembre 1918, enfin les armes se taisent, mais plus de 40.000 militaires belges auront donné leur vie dans cette "Grande Guerre".
la Piéta du Puy du Fou.
Avec la Corse, la Vendée est le département qui a donné le plus lourd tribu au conflit.
Sur les 70 000 soldats partis sur le front, 21 000 n'en sont pas revenus.
Que reste-t-il de ces héros ?
Rien.
Ceux qui sont revenus, figés dans l'horreur, parlaient peu.
Il ne reste que des souvenirs de familles, des lettres.
Ceux qui sont morts dans les tranchées étaient les arrière-petits-fils des insurgés de 1793 tombés dans les chemins creux.
Une statue, inspirée de La Pietà de Michel-Ange, représentant une femme portant un soldat mort, a été dévoilée pendant ce temps de recueillement.
Ainsi qu'une stèle comportant les 144 noms des aïeux des Puyfolais disparus lors de la Grande Guerre.
Le Puy du Fou s'est donné pour mission de faire vivre l'Histoire de France.
Ces deux symboles sont installés près de la gare du Bourg 1900, dans le Grand parc.
Sans oublier le parcours des "Amoureux de Verdun" retraçant la vie des soldats dans les tranchées du 137 Régiment d'Infantrie pendant la guerre 1914-1918.
La Pietà de Michel-Ange (1475-1564) est une œuvre majeure de la Renaissance italienne.
Statue en marbre réalisée par Michel Ange à l’âge de 24 ans.
Sa réalisation prit moins d’une année entre 1498 et 1499 et a été sculptée dans un seul morceau de marbre blanc et bleu provenant des célèbres grottes de Carrare, en Toscane.
Commandée par le cardinal français Jean Bilhères de Lagraulas (1434-1499), ambassadeur de France à Rome, l’œuvre était destinée au sanctuaire des Rois de France.
Œuvre d’une grande virtuosité, d’une beauté à la fois païenne et religieuse caractéristique des œuvres de Michel Ange, représentant le corps de Jésus après sa mort sur la croix dans les bras de la Vierge.
Ce thème biblique de la "Vierge douloureuse" (Mater dolorosa ou Pietà), tenant sur ses genoux le corps du Christ est très répandu dans l’iconographie chrétienne.
Pendant ses 200 premières années d’existence, la Pietà avait pour demeure la chapelle Sainte-Pétronille, un mausolée situé près de Saint-Pierre, choisi par le cardinal de Bilhères comme lieu de repos final.
En 1699, elle a été déplacée à son emplacement actuel, à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre.
Le Mime
Le mot mime vient du grec "mimos" qui signifie "imitation".
C’est un genre théâtral, sans parole, dont les principaux moyens d’expression sont l’attitude, le geste et la mimique.
On attribue souvent l’invention du mime au poète grec Sophron de Syracuse (Vème siècle avant J.-C.), mais cette forme théâtrale existait sans doute bien avant lui.
Les mimes grecs ridiculisent les travers de leurs contemporains.
Ces imitations passent par la caricature, la parodie, la comédie de mœurs et de situations, ainsi que par des sujets touchant à la tragédie et à la religion.
On y parle peu, mais on y parle encore.
Quelques siècles plus tard, on assiste à la naissance, dans l’Empire romain, de ce que l’on nommera plus tard le pantomime (Du latin pantomimus, emprunté au grec ancien παντόμιμος, pantomimos).
Vers 240 avant J.-C., Livius Andronicus a une extinction de voix en pleine représentation.
Il demande alors l’autorisation au public de placer devant lui un récitant tandis qu’il illustre les vers par des gestes.
Les pantomimes furent chassés de Rome sous Tibere (42 av. J.C.- 37 ap. J.C.), sous Néron (0037-0068), et sous quelques-autres empereurs, mais leur exil ne dura pas longtemps.
La politique qui les avait chassés, les rappellera bientôt pour plaire au peuple.
Domitien (0051-0096), les ayant chassés, Néron les fit revenir, et Trajan (0053 – 0117) les chassa encore.
Il arrivait même que le peuple, fatigué de ses propres désordres, demandait l’expulsion des pantomimes.
Mais il demandera bientôt leur rappel avec plus d’ardeur.
Au VIème siècle, les mimes, accusés d’obscénité, sont chassés par Charlemagne et les conciles les interdisent.
Lorsque la pantomime décline à la chute de l’Empire Romain, on la retrouve au Moyen Âge sur les parvis des cathédrales, parmi les grimaciers du Roi, les poètes qui chantent les ballades, les contorsionnistes, les acrobates, les fous du Roi…
Mais, elle n’est vraiment entrée dans la théâtralité qu’avec Ruzzante et se termine avec Goldoni.
La pantomime est en vogue à la fin du XVIème siècle avec l’arrivée des comiques espagnols et italiens en France.
Afin de remédier au problème de langue, ils ont recours à la pantomime et la mimique afin de remédier pour s’exprimer.
C’est la Commedia dell’arte et la naissance des "Arquelinade".
Ils animent les personnages d’Arlequin, Polichinelle, ou Colombine.
Au XVIIIème siècle, la danse et la parole sur scène sont interdits pour ne pas faire concurrence à la Comédie Française.
Les répliques sont écrites sur des pancartes ou chantées par le public.
Ainsi très vite le théâtre de Foire devient théâtre de mime, de pantomime et de marionnettes.
Pendant très longtemps le mime s’est cantonné dans l’imitation des comportements et des objets de la vie quotidienne.
Mais depuis les années 70, le mime s’est diversifié et des spectacles surréalistes, symboliques ou abstraits apparaissent.
Puyfolais
Un simple "Puyfolais", sans nom, sans prétention...
Mais qui se plait à partager sa passion pour le "Puy du Fou" et sa grande histoire dans les pages de la France.....
Aux "Puyfolais" d'hier, d'aujourd'hui et de demain.....
Car être "Puyfolais", c'est défendre ses valeurs, ses origines, ses coutumes, son pays.. sans jamais juger les autres.
Puyfolais, c'est aussi être dans le vivre ensemble dans la paix, le respect et la dignité.
Puyfolais, c'est le partage de l'histoire.
Mais qui osera partager cette photo ?