Puy Story
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26 octobre 2020

Les moulins en Vendée.*

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Dès notre plus jeune âge, les moulins sont ancrés dans notre imaginaire et figurent dans des contes célèbres, comme ceux de Perrault "Le chat botté" ou d'Andersen "Le moulin du diable".
Les moulins sont emblématiques de l'histoire de Vendée Vallée, et sont tout particulièrement choyés.
Calmes et platoniques, les moulins à vent constituent le symbole de ce petit patrimoine qui a su traverser les siècles.

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Discrets, ils culminent souvent sur les promontoires les plus hauts du paysage, comme au Mont des Alouettes, sur les hauteurs des Herbiers.
Synonyme d'une activité rurale agricole riche, les moulins à vent servaient à moudre le grain pour le transformer en farine.
Durant la Guerre de Vendée, les paysans dispersés dans le bocage avaient besoin de communiquer entre eux.
Pourquoi ne pas utiliser les moulins ?

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Les meuniers envoyaient des messages de colline en colline en orientant les ailes des moulins selon un code avec quatre types de messages.
Danger proche, danger passé, rassemblement et repos.

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Cet usage leur a valu une destruction massive par les républicains menés par Turreau en octobre 1793.

8 juin 2020

Les bouleversements révolutionnaires.*

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Les bouleversements révolutionnaires qui commencent en 1789 amènent en ce Bas-Poitou qui va devenir la Vendée, comme ailleurs, des espoirs, des déceptions et des conflits.
Les heurts entre les différents acquéreurs de bien nationaux dans les villes et dans les campagnes et autour de la constitution civile du Clergé, mais surtout la mort du roi, la déportation des prêtres légitimes puis l’annonce de la levée des 300.000 hommes en février et mars 1793 pour défendre la patrie en danger, déclenchent l’insurrection.
Ces événements, considérés comme la plus Grande Guerre civile des temps modernes, se déroulèrent en ce pays d’ouest qui s’appelle désormais dans l’Histoire : la Vendée Militaire.
A Beaupreau, la garde nationale tire sur la foule des réfractaires.
A Saint-Fulgent, à Machecoul, Brains, la Verrie et à Saint- Florent-le-Vieil, les jeunes gens refusent le tirage au sort qui doit les conduire aux frontières.
C’est de Saint-Florent-le-Vieil qu’une bande d’insurgés conduite par le voiturier du Pin-en-Mauges : Cathelineau, s’élance et prend Jallais, Chemillé, Cholet.
Partout, les paroisses se mobilisent ameutées par le tocsin, des troupes se forment, à Maulévrier, à la Gaubretière, à Vue, à Chanzeaux, à Challans, à l’Oie, et se donnent des chefs : le garde-chasse STOFFLET, SAPINAUD, BONCHAMPS, d’ELBEE et l’officier de marine Charette.

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Nous sommes le 16 mars 1793, les Mauges, le bocage, le marais breton, une partie de la Loire Inférieure sont sous les armes.
La Convention n’a pas encore réagi.
Il faudra la défaite des troupes commandées par le Général de Marcé, entre l’Oie et Saint-Vincent-Sterlanges pour que les Conventionnels comprennent qu’une véritable guerre est commencée sur la rive gauche de la Loire.
A partir de ce jour, elle s’appellera "la Guerre de Vendée".
La Convention décide de dépêcher les renforts dans les villes d’Angers, de Nantes et des Sables d’Olonne, qui n’ont pas pris part au soulèvement.
Mais, les brigands, comme les désignent les bulletins officiels, enhardis par leurs premiers succès, volent de victoire en victoire, en particulier dans les Mauges, à Chemillé, à Vihiers, à Coron.
C’est le moment où les paysans des Aubiers et des Echaubrognes nomment à leur tête Henri de La Rochejacquelein.
Dans le marais, la situation est plus indécise.
A Challans, à la Garnache, à Sallertaine.

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La République organise alors trois années pour lutter contre l’ennemi intérieur.
Plusieurs dizaines de milliers d’hommes pour mater la Vendée.
Sur le terrain cependant, les insurgés sont toujours victorieux : ils prennent Bressuire, puis le 5 mai 1793, la citadelle de Thouars que défend le Général Quetineau.
Parthenay est occupée le 13 mai ainsi que la Châtaigneraie.
La bataille pour Fontenay capitale du Bas-Poitou, réussit lors de la deuxième attaque le 25 mai et ouvre aux insurgés la porte des Deux-Sèvres et de la Charente.
Dans le nord du pays, Saumur tombe à son tour sous les coups de 30.000 Vendéens malgré la vaillance des officiers républicains qui défendent la ville : Berthier, futur Maréchal d’Empire et un jeune Lieutenant Marceau.

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Pour couronner cette victoire, on apprend qu’après des revers à Legé et à Noirmoutier, l’armée de Charette a finalement repris Machecoul.
Alors que le conseil supérieur de Châtillon administre le pays conquis, la troupe des Vendéens devenue la grande armée catholique et royale se donne Catherine comme généralissime.
Tout semble alors permis aux insurgés.
Les Vendéens auraient pu marcher sur Paris, mais les chefs tergiversent.
Ils hésitent à emmener loin de leur village des paysans qu’ils savent ne pouvoir tenir sous les armes plus de deux ou trois jours.
Après la prise de Saumur en effet, la grande armée se désagrège : l’époque des travaux agricoles approche. Ce sera le drame permanent de cette armée temporaire.
L’attaque de Nantes le 29 juin 1793 par les Vendéens constitue un tournant dans l’histoire de l’insurrection. Après s’être emparée d’Angers, l’armée vendéenne marche sur la ville avec l’espoir de recevoir, grâce à son port, l’aide de l’Angleterre.
L’armée de Charrette vient renforcer les divisions de Cathelineau, de d’Elbée et de Bonchamps.
En face, le général républicain Canclaux dispose d’une force de 12.000 hommes.
Sa résistance énergique et la mort de Cathelineau débande les troupes des insurgés qui se retirent.
Pendant l’été, les troupes républicaines de Westerman reconquièrent Bressuire et Châtillon.
Saumur, Angers, Ancenis sont réoccupées elles aussi.
Les Vendéens toutefois sont victorieux à Vihiers le 10 Juillet et aux Pont-de-Cé deux jours après.
Dans la plaine, l’armée vendéenne échoue à deux reprises devant Luçon.
Malgré les succès de septembre sous le commandement du nouveau généralissime d’Elbée, l’automne apparaît lourd de menaces.
En effet, le Gouvernement envoie 18.000 hommes de la garnison de Mayence qui vient de capituler.
Partis de Nantes, les Mayençais commandés par Kléber, expulsent Charette du Pays de Retz, envahissent le bocage, reprennent Montaigu et Clisson dans le but d’acculer les insurgés à la Sèvre.
Cependant, les Vendéens se ressaisissent et le 19 septembre 1793, les Républicains sont défaits à Torfou mais également à Saint-Fulgent et à Coron.
La Convention donne alors à ses troupes l’ordre de vaincre à tout prix avant le 20 Octobre.
De leur côté, les chefs vendéens s’opposent sur la conduite à tenir, à l’exception de Charette, ils décident finalement d’attaquer Cholet le 17 Octobre à l’aube.
La bataille de Cholet qui entraîne la destruction quasi complète de la ville est la plus importante des Guerres de Vendée.
Plus de 60.000 adversaires s’opposent au nord de la ville.

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Lescure et d’Elbée sont gravement blessés.
Bonchamps évacué mourant à Saint-Florent-le-Vieil, dans un geste de pardon, fait libérer 5.000 prisonniers.
La grande armée catholique et royale fuit vers la Loire, entraînant les populations du Haut Bocage et des Mauges.
Alors, commence ce que l’Histoire appelle "la Virée de Galerne" du nom d’un vent de Norois qui souffle dans le pays. Plus de 80.000 combattants, femmes et enfants réussissent à franchir le fleuve à Saint-Florent-le-Vieil.
Charette, lui, est resté dans son marais, persuadé que le combat outre Loire est une erreur stratégique.
Henri de La Rochejacquelein, troisième généralissime de la grande armée catholique et royale, décide de se diriger à travers l’Anjou et le Maine vers Granville pour attendre le secours des Anglais.
Plusieurs victoires jalonnent cette route, à Entrammes, à Château-Gontier où est blessé le général républicain Beaupuy, à Laval où les insurgés de Vendée font leur jonction avec les Chouans du Maine amenés par Jean Cottereau et ceux du Morbihan par Cadoudal.
Lescure succombe à ses blessures le 4 novembre peu avant Fougères.
Les troupes du Prince de Talmont enlèvent cependant la ville, puis Dol-de-Bretagne, mais les Vendéens échouent devant Granville le 14 novembre.
Le retour de la grande armée vendéenne est alors une longue suite de combats meurtriers par Fougères, Laval, la Flèche.
C’est une troupe épuisée qui met le siège sans succès devant Angers le 3 Décembre.
Les Vendéens se replient sur la Mans où, après avoir investi la ville, ils sont surpris par les troupes de Westerman, de Marceau et de Kléber.
On estime qu’ils furent environ 15.000 à périr au cours des combats.
Les rescapés se dirigent vers Ancenis, pourchassés, encerclés par les troupes républicaines, ils se font massacrer à Savenay.
Nous sommes le 23 décembre 1793. La Virée de Galerne est achevée.
Sur les 80.000 Vendéens qui, en octobre, avaient franchi la Loire, 5.000 seulement rentreront dans leur pays.

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La Convention, reprenant un plan de destruction proposé par Barère, décide de parachever l’anéantissement du pays insurgé par l’incendie des maisons et des récoltes et l’extermination des habitants.
Imaginées par la Général Turreau, les colonnes infernales détruisent tout sur leur passage.
Le Château du Puy-du-Fou, comme la plupart des propriétés du bocage vendéen, est brûlé en 1794.
Ces colonnes infernales sèment la terreur et commettent des atrocités, dont une des plus honteuses est sans doute le massacre des enfants des Lucs-sur-Boulogne.
Attisée par la haine la résistance continue.
La Rochejaquelein remporte plusieurs succès éphémères dans les Mauges et périt dans une escarmouche près de Nuaillé.
D’Elbée est fusillé à Noirmoutier.
De son côté, après avoir repris l’île au nom du roi dans l’hypothèse d’un débarquement anglais, Charrette et sa troupe sont poursuivis par le général Haxo qui trouve la mort le 20 mars aux Clouzeaux.
En avril 1794, Marigny, un des chefs vendéens accusé par ses pairs d’avoir favorisé la défaite de Chaudron-en-Mauges, est fusillé après un simulacre de jugement.
A Belleville-sur-Vie, Charette mène une guérilla permanente contre les colonnes républicaines.
La mésentente, puis la rupture avec Stofflet, ne favorise pas le développement de la rébellion.
La chute de Robespierre, l’impossibilité d’anéantir totalement la révolte par les armes, conduit la Convention à entamer des négociations avec Charette.
Celles-ci aboutissent au traité de La Jaunaye, aux portes de Nantes, qui est signé en février 1795.
Les Vendéens obtiennent :
- la liberté religieuse,
- l’amnistie pour tous ceux qui font acte de soumission,
- la restitution des biens confisqués,
- la suppression de la conscription,
- le paiement des bons signés par l’armée catholique et royale.
Ils reconnaissent se soumettre aux lois de la République.
Pour célébrer cette réconciliation, Charette, Sapinaud et leurs troupes défilent aux côtés de Canclaux dans la ville de Nantes en liesse.
Stofflet paraphe le 2 mai à Saint-Florent-le-Vieil le traité de paix. Parallèlement, le général Canclaux entame près de Rennes, à la Habillais, des pourparlers avec les chefs chouans de Normandie et de Bretagne.
Mais la mort de Louis XVII, le 8 juin 1795, la promesse du Comte d’Artois et des Anglais de débarquer des troupes en Vendée, l’agitation des campagnes née de la misère, la pression des chefs chouans, l’application restrictive des traités, en particulier en ce qui concerne les prêtres, relancent l’insurrection.
Stofflet et Charrette reprennent les armes avec l’espoir d’être bientôt commandés par un prince de la maison de France.
C’est à Quiberon que débarquent finalement les émigrés en juillet 1795.
Ils pensent que la Vendée est à bout de forces et qu’en Bretagne, la grande armée des Chouans favorisera la réussite de leur entreprise.
L’habileté tactique de Hoche, les erreurs accumulées par les chefs des émigrés, donne la victoire aux républicains.
Charette, qui tient encore sous les armes une nombreuse troupe appelle de tous ses vœux le débarquement du Comte d’Artois.
Celui-ci s’est installé à l’Ile d’Yeu le 2 octobre, mais repart bientôt en Angleterre.
Les Vendéens sont désormais seuls face au destin.
Hoche parvient à surprendre Stofflet qui est fusillé à Angers.
Après une fuite éperdue en compagnie de quelques fidèles, Charette est capturé par le Général Travot dans les bois de la Chabotterie et fusillé à Nantes le 29 mars 1796.
Hoche rentre à Paris en triomphateur.
Son nom sera associé à la pacification de la Vendée.
Les successeurs de Stofflet, d’Autichamp et de Suzannet résistent encore quelque temps.
La guérilla des chouans du Maine et de Normandie se poursuit également pendant plusieurs mois, mais pour la Vendée, la lutte est achevée.
La Grande Guerre de Vendée a fait, selon les estimations 200.000 à 300.000 morts parmi les insurgés et laisse un pays ruiné.
Des troubles renaissent en 1799 et pendant les cent jours.
En 1832, la Duchesse de Berry tente de soulever à nouveau le pays contre le régime du roi citoyen.
En vain… La Vendée sort enfin des quarante années les plus cruelles de son histoire.
Deux siècles après, les traces de ses événements sont encore présents dans les mémoires.

8 novembre 2019

SAINT-LAURENT-SUR-SÈVRE

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Ville Sainte de Vendée, son histoire est entièrement liée à celle du Père de Montfort, dont le tombeau se trouve dans la basilique, là-même où le Pape Jean­-Paul II est venu se recueillir en 1996.

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La ville célèbre cette année le 300ème anniversaire de la mort de Saint Louis­Marie Grignon de Montfort, l'apôtre de la Vendée, fondateur de la congrégation des Filles de la Sagesse (1703).

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Cette spécificité à donné à ce village cinq églises, chapelles et oratoires.

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Situé au centre de la Vendée, Saint-Laurent­sur-Sèvre est considéré comme sa capitale religieuse.

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Avant d'être Basilique, l'église paroissiale a connu plusieurs étapes.
Au XIe siècle la première église construite dans le style roman, a été dédiée à Saint LAURENT en raison des reliques du diacre martyr que possédait la paroisse.

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Le 28 avril 1716, le père de Montfort meurt à St.Laurent.
Dès le lendemain, il est enterré dans l'église paroissiale sous l'autel de la Vierge, selon son désir.

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Dès l'annonce de la mort du missionnaire, les pèlerins affluents, les communautés religieuses qu'il a fondées organisent des pèlerinages.

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A la fin du XIXe siècle, entre 1889-1892 une nouvelle église paroissiale voit le jour autour du tombeau de Montfort pour répondre aux exigences des pèlerinages.
De 1938 à 1947, sous l'impulsion des Pères THEBAULT et LOGEAIS l'église prend le visage que nous lui connaissons aujourd'hui.

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Le 25 août 1963, elle est consacrée et érigée au titre de Basilique mineure.

25 octobre 2019

Tiffauges

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Les murs des châteaux-forts racontent l'histoire de Vendée Vallée, vous invitant à un voyage dans le temps, à l'époque du Moyen Âge.
Suivez les traces de Gilles de Rais au Château de Tiffauges, une histoire fascinante et mystérieuse du Seigneur du lieu, dit, dit Barbe Bleue.
De ses épouses successives, nul ne savait ce qu'elles étaient devenues, jusqu'à ce que sa dernière épouse découvre dans un cabinet fermé à clé les cadavres de celles-ci.

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Lorsque Barbe Bleue sut qu'elle connaissait la vérité, il voulut alors l'enfermer à son tour, mais fort heureusement ses 2 frères vinrent à son secours et le tuèrent d'un coup d'épée.
Ce personnage de Barbe Bleue, imaginé par Charles Perrault pour un de ses contes, est inspiré de Gilles de Rais, véritable grand seigneur des Marches de Bretagne, héros de la guerre de Cent-Ans au côté de Jeanne d'Arc.

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C'est un des principaux bâtisseurs de la forteresse de Tiffauges au XVème siècle, il est réputé pour y faire des expériences étranges et surnaturelles, telles que l'alchimie et la sorcellerie, ce qui ne manquait pas d'effrayer la population.

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Aujourd'hui les enfants n'ont plus rien à craindre au Château de Tiffauges.
Au contraire, on conte la légende de Barbe Bleue, mais dans un théâtre d'ombres à vocation uniquement poétique.

30 septembre 2019

St-Laurent-sur-Sèvre est devenu un centre de "Physiothérapie".

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Pendant la guerre 14-18, aux premiers jours de la guerre, la direction de Saint-Gabriel a offert 300 lits au Service de Santé qui les a acceptes avec empressement.

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St-Laurent devient un centre de rééducation physique pour les blessés et Saint-Gabriel est classé comme hôpital bénévole sous le titre : "Hôpital complémentaire 61",

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Il y eut également des blessés dans la maison de retraite de Saint-Michel.

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Lorsque, au début de l'occupation militaire, le Commandant Payen de la Garanderie (1855-1925) commandant des dépôts de Saint-Michel et de Saint-Gabriel, fit en compagnie de Monsieur le Supérieur du Pensionnat une visite dans les paroisses environnantes, les dons de toute nature affluèrent, dons en argent, en linge, en vêtements, fruits même...

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La générosité a dépassé les prévisions les plus optimistes...

27 septembre 2019

Mallièvre

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Ancienne cité de tisserands, surprend par ses maisons de Maîtres et ses jardins accrochés aux coteaux.
Le plus petit village de Vendée a de quoi séduire eaux vives, vieilles pierres et forte identité sont racontées au fil d'un parcours passionnant.
Depuis quelques millénaires, Mallièvre file le parfait amour avec la Sèvre Nantaise qui bouillonne à ses pieds.

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Grâce à elle, les habitants se sont tournés vers l'artisanat et notamment le textile, tradition choletaise à quelques kilomètres.

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Les maisons sans fondation, construites à même le rocher, abritaient chacune un métier à tisser.
C'est cette activité qui a donné au village une harmonie architecturale restaurée avec soin.

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Mallièvre intègre le réseau des "Petites Cités de Caractères" et les tisserands ont cédé leurs places aux artistes qui animent durant l'été, ce village au charme indéniable.

28 août 2019

Le château de Boistissandeau

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Le château de Boistissandeau a traversé le temps.
Il se situe au sud d'Ardelay (commune des Herbiers), sur la route de Mouchamps, au bout d'une longue avenue ombragée bordée de hêtres, de charmes antiques et de vieux marronniers.
Construit en 1578, ce château dévoile sa façade surmonté d'une poivrière en brique rose

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Il constitue un superbe ensemble de bâtiments des XVIe et XVIIe siècles, entièrement restauré et réputé pour ses jardins à la française.
L'envers du décor vaut le détour avec cachés à l’arrière, ses jardins "à la Française" et la charmille vieille de deux siècles.

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Ils sont protégés et classés aux Monuments Historiques depuis le 23 janvier 1958.
Il est l'un des mieux conservés de la région.
Autrefois propriété des Frères de Saint-Gabriel, qui y avaient établi une maison de retraite, le domaine du Boistissandeau a été acquis en juin 2003 par le Conseil Général de Vendée.

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L'intérieur demande encore de la rénovation, même si dans la salle verte trône une superbe cheminée du XVIe siècle.
Au XVIIIe siècle, le savant René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757), y a fait de fréquents séjours en compagnie du propriétaire, Jean-Baptiste-Laurent d'Hillerin (1704-1779), lui-même une sommité scientifique
Il fut aussi le théâtre d'un épisode de la Terreur en Vendée.

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Le 28 octobre 1793, le Boistissandeau reçut sa première visite de hussards de l'armée républicaine, accompagnés de trois volontaires des Herbiers.
Ils rançonnèrent et pillèrent.
Ils avaient mission d'incendier.
Ils n'eurent pas le cœur assez barbare pour détruire le vieux château, ils mirent le feu sous un lit et partirent disant :
"Éteignez-le comme vous pourrez" ! 

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Le 31 janvier 1794, cinq hussards vont venir massacrer, sur le montoir toujours visible, la châtelaine impotente, Marie Agathe d'Hillerin (1714-1794) et ses deux filles - (Henriette (1738-1794) et Agathe (1741-1794)).
Marie-Agathe sera traînée par les pieds dans l'escalier de granit et sera massacrée à coups de sabres.
Les deux filles cherchèrent à se sauver.
Elles seront abattuent.

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Une près de la porte principale du château, l'autre en face de la petite porte de la chapelle.
La porte garde encore la traces des balles.

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En 1942, les Frères de Saint Gabriel s'y installent et transforment les lieux, d'abord pour en faire un Noviciat, puis en 1970 une Maison de Retraite.
Il abrite aujourd'hui un centre d'hébergement pour les handicapés.

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16 août 2019

Le clocher de Saint-­Michel-­Mont-Mercure

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A 290 mètres d'altitude, du parvis de l'église et du haut du clocher, quel panorama.
Le point culminant de la Vendée se situe à Saint-Michel-Mont-Mercure, commune au cœur de Vendée Vallée, entre Pouzauges et Les Herbiers.

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Du haut de la tour de 42 mètres surplombant l'église, les plus courageux gravissent les 194 marches et arrivent au pied de la statue de l'archange Saint-Michel, terrassant le dragon et dominant de sa couleur or étincelante le département et ceux limitrophes.

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La statue de l'Archange Saint-Michel, réalisée à la fin du XIXème siècle en cuivre martelé, est la réplique exacte de celle installée sur la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon.

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Elle mesure 8,66 m et pèse 1200 kg avec des ailes de 2,30 mètres.
Point culminant de la Vendée, elle veille depuis 1897 sur la commune et sur le département.

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Descendu en novembre 2012, l'Archange a été entièrement rénové, recouvert de feuilles d'or et hissé de nouveau sur le clocher en septembre 2013.

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Près de 10 000 personnes sont venues assister à l'événement.
Une visite du sommet de la Vendée à ne pas manquer.

19 juillet 2019

Le château de la Ménardière

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Le vocable "Saint-Pierre-du-Chemin" témoigne de l'existence ancienne de la bourgade.
En effet, Saint-Pierre évoque les premiers siècles de l'ère chrétienne, célébrant le chef des Apôtres.
Quant au "chemin", il n'est que le vestige des deux voies romaines qui se croisaient en ces lieux.
La plus remarquable était celle de Nantes à Rom (Vienne).

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De nombreux lieux-dits permettent d'en tracer l'itinéraire.
À l'occasion du chantier de la "route stratégique" reliant la Rochelle à Saumur, on a trouvé une borne milliaire qui permet de dater cette voie de l'époque de Tacite.
Des écrits attestent aussi l'existence d'un hypocauste, système de chauffage d'une villa romaine.

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On a également trouvé sur le site des tuiles à rebords.
Le nom des habitants de la commune est, tout simplement, "LES PÉTROVICINIENS", évoquant, comme il se doit le Grand Apôtre et les voies romaines.
Des écrits attestent que Saint-Pierre du Chemin fut chef-lieu de doyenné (avec 31 paroisses) jusque vers 900.
Pierre Bressuire, un savant bénédictin, est né à Saint Pierre du Chemin vers la fin du XIIIème siècle.

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On ne sait rien de son enfance, mais il semblerait qu’il ait passé sa jeunesse à l’abbaye de Maillezais.
Selon les historiens, "c’est un savant de premier ordre et un écrivain éminemment moral et religieux".
Il est l’auteur de cinq ouvrages importants traitant de la morale et de la description du monde.
Malheureusement, il ne reste aucune trace de ses manuscrits.
En 1351, il devient secrétaire du roi Jean le Bon.

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Il est mort en 1362 à Paris.
À cette époque (XVème) aurait été construite l’église dont il reste encore, de nos jours, la façade.
En 1403, apparaissent les premiers seigneurs de la Ménardière en la personne d'André Grignon ainsi que la première construction du château.
Les guerres en ont détruit la plus grande partie mais ont épargné une tour que nous pouvons encore admirer.
Elle renferme un magnifique escalier de granit.

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Au bout d'une allée ombragée de 1100 m se dresse dans la campagne vendéenne, la silhouette du château de la Ménardière.
Un petit porche permet de franchir les douves et donne accès à la façade ornée d'une porte ouvragée.
Datant du 15ème siècle, ce monument a conservé de sa splendeur originelle un majestueux escalier.
D'élégantes balustrades et des clés de voûtes armoriées en complètent la décoration.
A droite de l'entrée principale s'ouvrait une autre porte, sans doute celle d'origine.

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Il n'en subsiste qu'un entourage de pierre blanche, mais qui est une véritable dentelle.
La famille propriétaire jusqu'au siècle dernier était de la lignée d'Asnières de la Châtaigneraie.
L'un des héritiers eut le mérite de redonner un peu de splendeur au logis et introduisit dans la région le peuplier d'Italie.
Les propriétaires actuels en sont Mr et Mme Du Plessis de Grenédan.
Ils ont mené à bien une belle opération de sauvetage de l'édifice.

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Ils ont remis en valeur le logis par une restauration et en ont fait un Gîte de France de caractère.
Grâce à eux, le site, promis aux ronces et aux éboulis, a repris vie.
Et les soirs de fête, on peut encore entendre les cors et les cris d'une meute imaginaire poursuivant quelque cerf dans la forêt.
Le château de la Ménardière est intégré à une ferme.
Situé sur un domaine agricole et sur une terre noble à la fois, il constitue la synthèse architecturale entre le château et la métairie.
Construit au XVème siècle, il a d'abord appartenu aux seigneurs de GRIGNON.

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À la suite d'une sentence en 1579, il fut démoli, puis reconstruit début XVIIème.
Jean d'Asnières de la Chataigneraye et sa famille en furent alors les heureux propriétaires.
Celui-ci introduisit un certain nombre de peupliers d'Italie sur le domaine.
Durant la Révolution, le château fut incendié par des colonnes infernales.
La femme du dernier des d'ASNIÈRES a possédé le château et fonda aussi un hôpital à Saint Pierre du Chemin.

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Mais revenons sur son histoire.
Le château de la Ménardière fut habité, presque constamment, jusqu'à la révolution, par des familles importantes et fortunées.
Il devait être à cette époque une des plus belles demeures de cette partie de Vendée.
La Ménardière fut évidemment fondée par les MESNARD dès le 14ème siècle.

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On sait seulement que dès 1403, André GRIGNON, fils de Jean GRIGNON, déjà seigneur de Breuil Bastard, à la Tardière, est seigneur de la Ménardière.
Le dernier des GRIGNON de la Ménardière fut François GRIGNON.
Celui-ci fut assassiné vers 1529 par Gilles et Jacques de Faubert, seigneurs de la Vergne à Secondigny.
Ces derniers furent condamnés à être décapités et leurs biens confisqués.

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Cette sentence fut rapidement suivie de lettres de grâces.
François GRIGNON était alors père d’une fille mariée depuis quelques années à Louis BIGOT.
Tout fait penser, que François GRIGNON fit construire la tour et l'escalier de la Ménardière.
Les armes des GRIGNON y sont nombreuses et toutes en premières places.
Louis BIGOT qui en 1531 est veuf de Catherine GRIGNON descend d'un maire de Poitiers en 1372.
Sa famille est riche.

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Les nouveaux seigneurs de la Ménardière sont donc les BIGOT.
Ils possèdent en outre la seigneurie de la Girardie à Sérigné où ils édifieront une fort belle demeure.
La Ménardière passe à leur second fils François BIGOT.
Il est catholique et capitaine d'une compagnie d'ordonnances du Roi Charles IX.
En mai 1574, il assiège le château de la Forêt-sur-Sèvre, occupé par les protestants parmi lesquels se trouve son gendre, René BASTARD de la Cressonnière.

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Les protestants paraissent les moins nombreux et disposés à se rendre.
François BIGOT vient se présenter en tant que parlementaire.
Il est tué.
Il se trouvait alors entre les deux ponts du château et ce meurtre était "contre tout droit de guerre".
On ne se gêna pas pour accuser René Bastard d'avoir voulu faire assassiner son beau-père.
Il était pressé de le voir disparaître et lui reprochait d'avoir donné La Girardie à sa fille cadette Anne.
Sa propre femme Charlotte BIGOT était l'aînée des deux sœurs et il estimait que son père aurait du lui donner la Girardie en plus de La Ménardière.

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Le 7 novembre 1579 René BASTARD sera condamné à mort par la Cour des Grands Jours de Poitiers.
La sentence ordonne que les châteaux de La Ménardière et de la Cressonnière, tous deux appartenant à René BASTARD soient rasés…
Ce n'est que deux ans plus tard que René BASTARD fut tué dans un combat près de Richelieu.
La Ménardière sera jusqu'à la Révolution la résidence principale des héritiers de René BASTARD.

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Ces derniers seront des personnages riches et puissants.
Son fils Henry BASTARD sert Henri IV avec fidélité. Il sera chevalier de l'ordre du Roi et Gouverneur de Maillezais.
Sa femme Louise de PONTLEVOYE lui porte le charmant château de la Blandinière près de Mauléon et d’autres biens.
Mais les BASTARD sont restés protestants et, à la génération suivante, les deux fils d'Henry BASTARD suivront Soubise dans sa révolte contre Louis XIII.
L'aîné sera tué lors de la bataille de Mareuil.
La Ménardière et la plus grande partie de l'héritage des BASTARD va revenir à la fille aînée Louise.

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Comme la plupart de ses frères et sœurs, elle est née à la Ménardière.
Elle a épousé Louis MAISTRE qui est seigneur de la Papinière et d'Aizenay.
Leurs descendants, les MAISTRE puis les LA TOUR vont vivre à la Ménardière.
En 1784, leur héritière, Henriette-Catherine de La Tour épouse Louis-Henri d'ASNIERES, seigneur de Lucques.
C'était un voisin qui résidait au petit château de Lucques à la limite de Menomblet et de Saint-Marsault.

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C'est peu de chose à côté de la Ménardière et les d'ASNIERES vont désormais habiter la Mesnardière.
HENRI D'ASNIERES, était marquis d'Asnières, seigneur baron de Palluau et Aizenay, ancien mousquetaire noir et maréchal de camp, né au château de La Ménardière de Saint-Pierre-du-Chemin, le 3 décembre 1737, de parents demeurés secrètement protestants.
Marié à Paris en 1773 avec Jeanne-Rose DIGEON, aussi protestante.

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Il mourra à Paris en 1814 où il avait émigré en octobre 1791.
Il fait la campagne de 1792 dans la 2e compagnie d'ordonnance comme chef d'escadron, rejoint l'armée de CONDÉ le 20 août 1793, est capitaine du 1er escadron de la 2e division de cavalerie noble en 1794 à Dubno, en Volhynie, puis séjournera à Hambourg.
Son frère cadet, Jean d'Asnières, marquis d'Asnières-La Châtaigneraie, aussi ancien mousquetaire noir, officier des gardes françaises.
En 1791, il devient dans l'armée des princes, colonel de la 7e brigade des compagnies nobles d'ordonnance.
Il quittera le service dès le 31 décembre 1792. Né à La Ménardière le 23 mars 1739.
Sa femme, Armande-Catherine DE MONTMORIN, épousée en 1784, était catholique.
Il mourra à La Ménardière en 1824.

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C’est à cette époque, que les d’ASNIERES remanient profondément l’architecture du château et de ses dépendances.
Leur fils Jean d'ASNIERES se trouve à la tête d'une fortune considérable.
Il obtient l'érection en marquisat d'ASNIERES-LA CHATAIGNERAIE, de ses terres du Petit château de Vouvant, de La Chataigneraie, de la Ménardière, Saint-Pierre-du -Chemin et Menomblet.
Jean d'ASNIERES épouse en 1784 Mademoiselle Catherine de Montmorin.
Ils habitent la Ménardière où vont naître leurs enfants.
La Révolution arrive et Jean d'ASNIERES émigre. 
Sa femme et ses enfants demeurent d'abord à la Ménardière puis se retirent en Normandie.

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Le château est incendié lors du passage des colonnes infernales.
Mais qu'en est-il réellement sur la femme et les enfants……?
Une légende dit que le propriétaire de l'époque voyant les colonnes infernales s'approchant du château, prit la fuite laissant femme et enfant à leur triste sort.
L'épouse sera malheureusement torturée, violée et comme ses enfants, sacrifiée…
Certains soirs de pleine lune, il n'est pas rare de voir le fantôme bienveillant de la maîtresse de maison à la fenêtre de la tour (attendant le retour de son époux ou veillant sur ses hôtes en guettant l'arrivée des bleus)..., et d'entendre les rires des enfants jouant dans le grand escalier.

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Légende ou réalité…., je vous laisse juge….
Toutes les terres de Jean d'ASNIERES ont été confisquées comme biens d'émigrés.
Elles seront mises en adjudication le 9 Pluviôse an IV (29 janvier 1796).
Grâce à un prête-nom, la citoyenne Catherine Arnaude de Montmorin, femme de Jean d'ASNIERES a le droit de racheter le "ci-devant château de la Ménardière, incendié".
Ainsi La Ménardière revient aux d'ASNIERES.
On peut penser qu'ils procédèrent à quelques réparations sommaires afin de pouvoir y faire quelques séjours mais en temps normal ils habitent Paris.
Le dernier des d'ASNIERES à posséder la Ménardière sera le comte Raymond d'ASNIERES qui épouse Mlle MORIN de BANNEVILLE.
Cette dernière meurt veuve en 1881.
Elle a fondé à Saint-Pierre-du-Chemin un hôpital.
Elle sera inhumée dans la chapelle de ce dernier ainsi que son mari.

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On y transportera également les corps de ses beaux-parents.
La Ménardière a été achetée en 1869 par Edmond SAVARY de BEAUREGARD, de la branche du Chastenay à La Chataigneraie, qui s’intéressait essentiellement aux terres qui l’entouraient.
Le château ne fut pas habité par sa famille et tomba en ruines.
La Ménardière passera par héritage à ses descendants directs, les LA BARRE de NANTEUIL, puis les du PLESSIS de GRENEDAN qui la restaureront partiellement à partir de 1998.
Débutée au 14ème siècle, la construction du château se poursuivit au 15ème, notamment avec l'escalier.

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De style gothique flamboyant, il est classé comme le plus bel escalier au patrimoine de France.
Il est caractéristique de la fin du 15ème siècle.
Le Roi Charles VIII (régnant de 1483 à 1498) avait 21 ans quand il épousa la duchesse Anne de Bretagne, mariage qui devine une réussite sentimentale.
Il entreprit d'importantes constructions à Amboise, dont l'aile dite "de Charles VIII" et la chapelle Saint-Hubert (Gothique flamboyant).
Mais toutes proportions gardées, faisons quelques comparaisons entre le château d'Amboise et le modeste château de la Ménardière…

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Les clés de voûte de l'escalier de la Ménardière présentent des similitudes avec celles de la chapelle Saint Hubert d'Amboise.
Il y a une ressemblance avec la balustrade du haut de l'escalier de la Ménardière avec celle de la lucarne d'Amboise.
Les restes de sculptures de l'ancienne porte d'entrée de la Ménardière présente des similitudes avec cette même lucarne d'Amboise (Deux pinacles, et traces d'un fleuron).
Revenons sur l'histoire.
Charles VIII part pour l'Italie en 1494, d'où il ramènera des artistes et des artisans qui furent les premiers à diffuser le courant artistique de la Renaissance en France.
C'est la fin de l'art gothique.

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Charles VIII meurt à Amboise en 1498 en se fracassant le crane contre le linteau d'une porte trop basse… comme on le faisait à l'époque….
Les remaniements du 18ème siècle seront :
A l'extérieur…
L'accès principal du château a été redéfini dans l'axe de la tour.
Une plantation d'une avenue menant au château sur plus d'un kilomètre.
La modification du porche d'entrée et du pigeonnier (colombier).
Réduction de la grande cour en construisant deux petits bâtiments terminés par des frontons triangulaires.
Percement d'une nouvelle porte centrale et suppression de la porte flamboyante donnant accès à l'escalier.

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A l'intérieur…
Le salon de forme carrée a été transformé pour réaliser une plus grande symétrie dans le salon octogonal actuel.
Pour cela, on modifie la place et le style de la cheminée pour la mettre au centre de mur.
On perce de nouvelles portes hautes.
On coupe les quatre angles de la pièce en bouchant le passage vers l'escalier.
Ce passage ne sera réouvert qu'en l'an 2000 avec une porte dissimulée dans le mur.
En 1997, la tour d'escalier octogonale du logis était le seul élément encore couvert d'une toiture.

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Aujourd'hui, après restauration, le château est un très grand gîte de caractère, entièrement indépendant.
RDC : salon de 50 m² décoré, grande salle à manger, cuisine (congélateur), salle d'eau/wc, 1 chambre (2 lits 90 jumeaux), wc.
Escalier gothique monumental.
Etage : 3 chambres (1 lit 160) - (1 lit 140) - (2 lits jumeaux 90, 1 lit 90), 1 salle de bains, 1 salle d'eau, 2 wc.
Téléphone illimité sur fixes en France.
Jardin clos de 1000 m² avec terrasse (salon de jardin, barbecue).
Piscine semi-enterrée ouverte d'avril à septembre. Abri voiture, ping-pong, VTT, mini-billard.
Ferme à proximité.
Pièce d'eau avec barque et cannes à pêche.

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Construit au 15ème siècle, remanié au 18ème, ce château (grâce à son imposant escalier est inscrit aux Monuments historiques) a été partiellement restauré en 98/2000.
L'escalier de la Ménardière est un escalier gothique monumental.
C'est grâce à celui-ci que le château est répertorié au Monuments Historiques de Vendée dont la directrice elle-même a déclaré comme sans nul doute le plus bel escalier gothique de Vendée.
En 2014, il a été le cadre du tournage de plusieurs scènes du film "meurtres à Guérande" diffusé sur FR 3 le 14 février 2015, rediffusé régulièrement.
La maquette de ce château et le moulage d'une des clés de voûte de l'escalier sont présentés à la Chabotterie (haut lieu touristique de la Vendée).

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Il se situe en Sud Vendée, dans une zone riche en ressources touristiques à une trentaine de kilomètres du célèbre parc d'attractions du Puy du Fou.

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Renseignements et réservation sur : 
https://www.gites-de-france.com/fr/pays-de-la-loire/vendee/chateau-de-la-menardiere-h85g010410

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26 juin 2019

Court résumé origine guerres de Vendée.*

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Pendant la révolution Française certains départements de l'Ouest, comme la Vendée, rejettent la lutte menée contre l'Église par les révolutionnaires.
Depuis 1791, révolutionnaires et paysans vendéens s'opposent.
Ces derniers regrettent l'abolition de la gabelle, la confiscation des biens de l'Église et les mesures successives de déchristianisation.
En février 1793, la levée d'une armée de 300 000 hommes par la convention met le feu aux poudres.
Le tocsin sonne dans 800 paroisses de plusieurs départements de l'Ouest.

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D'abord dirigés par les roturiers comme Cathelineau, les insurgés demandent aux nobles de devenir leurs chefs.
Ils forment alors l'armée "catholique et royale" ou "des Blancs", capable de mobiliser entre 30 000 et 70 000 hommes, commandée par les chefs dont les noms deviennent célèbres :
Bonchamps, d'Elbée, Charette de la Contrie ou le comte de La Rochejaquelein.

M.G.

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