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5 octobre 2009

Rencontre avec Richard Coeur de Lion

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Richard Ier d'Angleterre dit Cœur de Lion (8 septembre 1157, palais de Beaumont, Oxford – 6 avril 1199, château de Châlus Chabrol).
De 1189 à 1199, il fut roi d'Angleterre, duc de Normandie, duc d'Aquitaine, comte du Maine et comte d'Anjou.
Richard a de nombreuses qualités admirables, ainsi que beaucoup d’autres, moins brillantes.
C’est un génie militaire, astucieux en politique de plusieurs façons, bien qu’incroyablement écervelé dans d’autres.
Il est par ailleurs désireux de ne pas prêter le flanc à l’opinion publique.
Il est à la fois capable de grande humilité et d’arrogance.
Il est très respecté par son plus grand rival militaire, Saladin, ainsi que par l’empereur Henri, mais il est également haï par nombre de ses anciens amis, en particulier le roi Philippe.

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14 septembre 2009

Le mont des Alouettes

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Outre les bois et les forêts, les moulins à vent jouaient un rôle de tout premier plan dans la défense du pays.
Grâce à la position de leurs ailes, les vendéens communiquaient de colline en colline, prévenant du danger, signalant une victoire.
Le Mont des Alouettes, aux Herbiers,  est un des points culminants du déportement de la Vendée.
Avec ses 231 mètres d'altitude, il servit pendant la Guerre de Vendée de poste d'observation aux Blancs.
Huit moulins à vent s'y élevaient et les Républicains eurent tôt fait de bruler.
Aujourd'hui, on peut y voir trois moulins et une chapelle néo-gothique, édifiée grâce aux dons de la fille de Louis XVI, qui y passa, en 1823, elle ne fut terminée qu'en 1968.
A proximité des Herbiers la "Gaubretière", appelée aussi Panthéon de la Vendée est le lieu de sépulture de nombreux officiers et combattants Vendéens.

11 août 2009

la Chabotterie

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Le logis de la Chabotterie, construit entre le XVe et le XVIIie, s'élève, non loin des Lucs, sur la commune de Saint Sulpice le Verdon.
C'est dans le bois proche du château que Charette a été arrêté par 'les armées républicaines, le 23 mars 1796.
Une croix en rappelle toujours le souvenir Blessé, Charette sera transporté dans la cuisine du logis, soigné à même la table puis mené à Nantes où il sera fusillé quelques jours plus tard.
A la Chabotterie, a été reconstitué le cadre de vie d'un logis vendéen à la veille de la Révolution.
Dans une annexe contemporaine, un parcours multimédias guide le spectateur au cœur de la Guerre de Vendée.

30 juin 2009

Apremont

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Apremont dispose de l'un des premiers châteaux Renaissance de la Vendée (avec le château du Puy du Fou), construit sur l'emplacement même sur lequel où se trouvait jadis une forteresse médiévale, dont il nous reste aujourd'hui une partie des remparts.
Un châtelet d'entrée qui porte encore les traces de pont-levis, un souterrain glaciaire, qui avait pour fonction de conserver les aliments.
Bâti entre 1534 et 1542, à la demande de Philippe Chabot de Brion, Amiral de France et ami d'enfance de François 1er il ne reste aujourd'hui de ce château Renaissance que les ruines montre bien l'époque de transition pendant laquelle il a été construit, entre le Moyen-Age et la Renaissance.

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1 juin 2009

LA LOIRE

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La Loire, fleuve majestueux séparant les chouans au nord et les vendéens au sud .
JOACHIM du BELLAY lui dédie un beau poème:

Au fleuve de Loire

Ô de qui la vive course
Prend sa bienheureuse source,
D'une argentine fontaine,
Qui d'une fuite lointaine,
Te rends au sein fluctueux
De l'Océan monstrueux,
Loire, hausse ton chef ores
Bien haut, et bien haut encores,
Et jette ton oeil divin
Sur ce pays Angevin,
Le plus heureux et fertile,
Qu'autre où ton onde distille.
Bien d'autres Dieux que toi, Père,
Daignent aimer ce repaire,
A qui le Ciel fut donneur
De toute grâce et bonheur.
Cérès, lorsque vagabonde
Allait quérant par le monde
Sa fille, dont possesseur
Fut l'infernal ravisseur,
De ses pas sacrés toucha
Cette terre, et se coucha
Lasse sur ton vert rivage,
Qui lui donna doux breuvage.
Et celui-là, qui pour mère
Eut la cuisse de son père,
Le Dieu des Indes vainqueur
Arrosa de sa liqueur
Les monts, les vaux et campaignes
De ce terroir que tu baignes.
Regarde, mon Fleuve, aussi
Dedans ces forêts ici,
Qui leurs chevelures vives
Haussent autour de tes rives,
Les faunes aux pieds soudains,
Qui après biches et daims,
Et cerfs aux têtes ramées
Ont leurs forces animées.
Regarde tes Nymphes belles
A ces Demi-dieux rebelles,
Qui à grand'course les suivent,
Et si près d'elles arrivent,
Qu'elles sentent bien souvent
De leurs haleines le vent.
Je vois déjà hors d'haleine
Les pauvrettes, qui à peine
Pourront atteindre ton cours,
Si tu ne leur fais secours.
Combien (pour les secourir)
De fois t'a-t-on vu courir
Tout furieux en la plaine?
Trompant l'espoir et la peine
De l'avare laboureur,
Hélas! qui n'eut point d'horreur
Blesser du soc sacrilège
De tes Nymphes le collège,
Collège qui se récrée
Dessus ta rive sacrée.
Qui voudra donc loue et chante
Tout ce dont l'Inde se vante,
Sicile la fabuleuse,
Ou bien l'Arabie Heureuse.
Quant à moi, tant que ma Lyre
Voudra les chansons élire
Que je lui commanderai,
Mon Anjou je chanterai.
Ô mon Fleuve paternel,
Quand le dormir éternel
Fera tomber à l'envers
Celui qui chante ces vers,
Et que par les bras amis
Mon corps bien près sera mis
De quelque fontaine vive,
Non guère loin de ta rive,
Au moins sur ma froide cendre
Fais quelques larmes descendre,
Et sonne mon bruit fameux
A ton rivage écumeux.
N'oublie le nom de celle
Qui toutes beautés excelle,
Et ce qu'ai pour elle aussi
Chanté sur ce bord ici.

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