Autorité du "pater familias"
Rome fut fondée à l'origine par la réunion de tribus, elle est un accumulation de différentes familles, qui se soumettent à la discipline commune mais n'abdiqueront pas pour cela, toutes leurs libertés sur l'autel de l'état, et premièrement n'ont pas renoncé à leurs biens.
Sur son petit domaine agricole et sur toutes les choses dont il est propriétaire, le pater familias possède une maîtrise complète et exclusive, que l'on a comparée parfois à la souveraineté d'un Etat sur son territoire.
Devant le préteur, et en justice, il est l e maître.
Maître d'user mal de sa chose, car il en est seul responsable.
Maître d'en disposé comme il le veut, de la transmettre et de la partager entre les héritiers et légataires de son choix.
Le père de famille jouit encore d'un pouvoir presque aussi complet sur les membres de sa famille.
Ici encore, du reste, les mœurs tempèrent la rigueur du droit.
L'usage admet de moins en moins que le père frappe cruellement ou mette à mort, ou même vende ses enfants, à plus forte raison sa femme.
Teaser "Le Premier Royaume" - Création originale 2019 du Puy du Fou
Découvrez la bande annonce du spectacle immersif "Le Premier Royaume", la création originale du Puy du Fou en 2019 qui vous emmènera aux côtés de Clovis, le célèbre roi des Francs !
Au Vème siècle, en pleine chute de l'Empire Romain, tout juste ravagé par les hordes d'Attila, vous accompagnerez Clovis, le célèbre roi Franc !
Au fil de ses conquêtes, découvrez les doutes de ce grand stratège partagé entre les traditions ancestrales de son peuple et la voie nouvelle qu'il pourrait choisir pour fonder “Le Premier Royaume”, la création originale 2019 du Puy du Fou !
L'Architecture des maisons (Cité médiévale).*
Au milieu du XIIIème siècle, en raison de l’accroissement de la population, de la raréfaction de l’espace disponible et des contraintes liées au parcellaire urbain, les encorbellements se multiplièrent.
Qu’ils soient sur solives (maison du portraitiste), sur entretoises (maison du calligraphe), sur piliers (petite taverne près de la chapelle), ou une pièce qui prend appui sur la partie extérieure de l’enceinte fortifiée.
Les maisons à pans-de-bois de la Cité Médiévale, offrent le spectacle pittoresque de leurs hourdis en torchis, en moellons ou en tuileau et de leur charpenterie complexe (décharges en diagonale, en croix de Saint-André, en chevrons…) qui ne permet pas toujours d’éviter le déversement de certaines façades sur la rue.
Nous apercevrons que le dernier étage de la demeure du portraitiste penche de façon inquiétante !
Les maîtres imagiers sculptaient… poteaux corniers, consoles et sablières des plus riches habitations.
L'Estaminet offre au visiteur le spectacle de son étonnant décor.
La console de gauche est ornée d’un personnage souriant, coiffé de pampres et portant une bouteille tandis que celle de droite arbore un buste féminin.
L’entretoise inférieure sort de la gueule de deux engoulants en forme de renards.
Elle est surmontée d’énigmatiques cartouches portant les emblèmes et les initiales des artisans qui ont participé à l’édification de la maison.
Les échoppes occupaient généralement le rez-de-chaussée des édifices.
Les artisans travaillaient dans leurs ouvroirs qui donnaient directement sur la rue.
Les marchandises étaient exposées sur des étals, comme dans l’atelier du talmelier.
De nombreuses enseignes signalaient aux chalands la spécialité de l’artisan (tonnelier, calligraphe, aubergiste, sculpteur sur bois…).
Elles rappelleront l’importance de l’image dans une société médiévale largement analphabète.
Les costumes, reflets d’un rang social.*
Le costume reflète la place de chacun dans la société.
En variant les tissus, les broderies et les galons, l’individu se détermine socialement.
Dans la sphère villageoise du Fort de l’an Mil, les disparités sont atténuées.
De condition plus ou moins similaire, la majeure partie des habitants portent la même tenue.
Pour les hommes, celle-ci se compose de braies en lin (pantalon long) et de chausses.
Par-dessus, on enfile un bliaud (Tunique).
C’est une longue tunique qui s’arrête à mi-cuisses et mi-bras pour faciliter les travaux manuels.
C’est sur ce vêtement qu’on affiche sa richesse avec des broderies ou des galons.
En hiver, les plus humbles portent une chape, manteau à capuche à large pan.
Les nobles préfèrent la cape maintenue à l’aide d’une fibule sur l’épaule droite.
Le seigneur et le jeune chevalier en sont pourvus lors de la cérémonie de l’adoubement.
Les femmes portent une longue robe composée d’une tunique plus large en bas et d’une bande de toile positionnée par-dessus et resserrée à la taille.
Les plus aisées s’ornent de belles ceintures et ajoutent de riches galons.