Le 1er avril
Une explication totalement légendaire avance que cette tradition trouve son origine en France, en 1564.
Jusqu’alors, l’année aurait commencé ou 1er avril, mois le roi de France Charles IX décida, par l’édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marque du rallongement des journées, ou lieu de fin mors, arrivée du printemps.
Mais en fait, l’année civile n’a jamais débuté un 1er avril.
Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure, la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffèrent à l’idée qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril.
Pour se payer gentiment leur tête, des congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables.
Ainsi naquit le poisson, le poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité ou la voient autrement.
En plus de la Belgique, cette coutume de foire des plaisanteries s’est répandue dons de nombreux pays, bien que le poisson ne soit pas toujours exporté en même temps : les Britanniques ont conservé leur April Fool’s Day (certains Ecossais parlent aussi de Gowh ou de Cuckoo), les Allemands ont leur Aprilscherz.…
Les veillées.*
Galants et galantes, valets et servantes, on en parlait longtemps dans les bourrines (habitation traditionnelle du marais breton vendéen) le soir de veillées.
La veillée n'est certes pas une coutume spécifiquement maraîchine.
Mais dans un pays aux maisons disséminées, dans un pays particulièrement fermé sur l'extérieur, il était tout naturel que les gens sentent ce besoin de contact et de distraction.
C'était comme une manière à eux de lutter contre l'âpreté (rigidité) de leur existence.
Un cercle de trois ou quatre familles se créaient et il était de bonne tradition d'en faire le tour dans un hiver.
Dans la nuit déjà noire, les yoles (petit canot) arrivent qui accostent tout près de la bourrine.
La porte s'ouvre alors.
Et la grosse lampe de cuivre suspendue à la charpente par un fil de fer essaye de trouer la nuit noire de sa lumière blafarde.
Les invités sont tous arrivés maintenant.
Et la veillée commence dans les bruyants apostrophes des joueurs de "vache" (Jeu de carte de l'aluette).
Le maître des lieux veille soigneusement à remplir les verres, et met tout son honneur à verser généreusement "son" vin récolté du côté de Sallertaine, de Bois-de-Cené ou de Riez.
Puis le cercle se resserre autour de l'âtre de la cheminée où brûle le feu de grainette et de "bousats" (bûche à base de bouse séchée).
Assis sur les bancs, sur le tabouret, ou à même le foyer, les amis écoutent plusieurs heures durant les anciens qui évoquent leurs souvenirs de guerre, ou racontent des histoires de sorcière.
De retour à la maison, tout à l'heure, la nuit sera peuplée de fantômes et de farfadets.
Mais cette veillée aura réchauffé les amitiés, distrait les esprits et respecté une tradition... malheureusement disparue de nos jours.
De la Préhistoire au Vieux château. *
Pendant les fouilles, le Club Archéologique du Puy du Fou pensait que ses recherches et ses décourvertes auraient été concentrées sur l'époque médiévale.
Or, un certain nombre de vestiges préhistoriques ont été découverts antérieur au Moyen-âge.
Les découvertes sont :
Une centaine de pièces, exclusivement lithiques (pierre transformés intentionnellement par les humains).
Ces pièces taillées montrent l'existence d'un minimum de deux occupations préhistoriques distantes de plusieurs millénaires.
La plus ancienne semble être du Mésolithique (10.000 à 5.000 av. J.C.).
On désigne ainsi, en Europe occidentale, la période qui suivit la fin des civilisations de grande chasse.
Le gibier, les troupeaux de rennes, ayant déserté nos régions devenues tempérées, consécutivement au réchauffement climatique survenu il y a une douzaine de milliers d'années.
Les mœurs cynégétiques (Qui concernent la chasse) des hommes s'accommodèrent de compléments alimentaires divers obtenus par collecte.
Les végétaux prirent ainsi une part grandissante dans les menus d'alors, tandis que des proies jadis délaissées, comme les mollusques, offraient un appoint recherché en protéines animales.
La deuxième occupation du site correspond à la transition entre le Néolithique et les Ages des Métaux.
Le Néolithique, qui suit le Mésolithique, a vu les hommes se sédentariser et passer du stade de prédateur à celui de producteur par l'agriculture et l'élevage.
La liste des progrès accomplis dès cette époque est considérable.
En fouille, ce qui saute aux yeux c'est la présence de la céramique, fragile car non tournée et souvent mal cuite, donc abondante dans les niveaux de cette époque, ainsi que la présence d'outils en pierre polie.
Les vestiges retrouvés au château médiéval, que l'on peut situer vers le milieu du troisième millénaire avant Jésus-Christ, sont contemporains des Cultures à vases campaniformes, ainsi dénommées en raison de la forme caractéristique, en cloche ("campana"), de leurs gobelets en céramique.
Ces premiers métallurgistes qui travaillent le cuivre et l'or inaugurent chez nous les Ages des Métaux par le Chalcolithique, même si certains menus objets métalliques circulaient déjà timidement à la fin du Néolithique.
Sur le site du Vieux château ont été retrouvés des objets pouvant appartenir à cette époque comme : des pointes de flèches à ailerons et pédoncule, une lame retouchée, des grattoirs, un nucleus sur galet de silex présentant les stigmates typiques d'un débitage au percuteur dur (pierre) sur une enclume, probablement de pierre.
Le matériau lithique (ensemble d'objets en pierre transformés intentionnellement par les humains) utilisé par les préhistoriques au Puy-du-Fou est composé de silex provenant essentiellement de galets roulés, de quartzite fin venant très probablement de Montbert, près Geneston (Loire-Atlantique), ainsi que de phtanite, roche locale de qualité très variable, ressemblant à du jaspe.
Il est à souligner que les préhistoriques ne disposaient pas de gisements de silex autres que les galets d'alluvion, en Vendée.
Le Bistrot du Puy du Fou
Les albums
Les cartes du Poitou antérieures à la Révolution
De 1576 à 1667, environ 158 cartes, plus ou moins inexactes, sont connues concernant le POITOU.
Puis de 1670 à 1789, nous trouvons à peu près le même nombre de nouvelles cartes.
On les trouve à la BIBLIOTHEQUE NATIONALE (Département des Cartes et Plans).
Ensuite en 1664, COLBERT envoya dans les Provinces des Commissaires chargés de dresser les cartes exactes, avec le tracé des routes des rivières et la situation des localités.
En 1705 furent dressées les cartes des Evêchés de LUCON et de la ROCHELLE, celle de la Sénéchaussée de FONTENAY LE COMTE.
Mais la plus connue fut celle dressée sous la direction de l'Académie Royale des Sciences, par MM. MARALDI, CASSINI et l'Abbé de la CAILLE.
Elle est connue sous le nom de Carte de CASSINI.
Elle fut dressée de 1765 à 1773, par César-François CASSINI de THURY, qui en fut la cheville ouvrière soutenu par la Marquise de POMPADOUR.
La région du POITOU fut publiée en 1784, et on y voit les métairies, auberges, tuileries, moulins à vent et à eau, les routes pavées, les avenues d'arbres.
Cet ouvrage remarquable dont les Minutes se consultent à l'INSTITUT GEOGRAPHIQUE NATIONAL, servit aux Armées de la République pendant la Guerre de Vendée, et pendant une grande partie du 19ème siècle.
Sur la carte Cassini qui daterait de 1663, le Puy du Fou est mentionné "Puy Dufour".
Peut-on alors faire un rapprochement avec le patois des habitants ; "Le Pouet dau Four" ?
Les premiers enlumineurs.*
Les premiers enlumineurs apparaissent en France aux environs du IXe siècle.
Leur vocation est d'apporter la lumière, c'est-à-dire la couleur.
Les premières enluminures sont destinées à des ouvrages religieux.
Il s'agit de donner un petit peu de clarté à des textes qui sont ardus.
Alors on va enluminer des lettres, ou faire des lettrines avec de la couleur, de l'or.
C'est la première apparition de l'enluminure.
Ce travail s'exerçait surtout dans les monastères.
Il a repris de l'importance depuis.
Les enluminures sont importantes en tant que patrimoine.
C'était très marginal, car très peu de gens savaient lire.
Les premiers livres avaient pour but de préserver la religion, de l'inscrire.
C'était religieux avant toute chose.
L'image apparaît beaucoup plus tard et c'est l'image profane à partir du XIIème siècle en même temps que les romans du poète français CHRETIEN de TROYES (env.1130-1190) et autres.
Les troubadours, les trouvères vont sillonner la France, l'Europe même et ils vont raconter des histoires, des légendes.
Comme les gens ne savent pas forcément lire, on va faire des petites images qui vont véhiculer l'histoire.
L'image est chargée de symboles tant avec la couleur qu'avec ses traits.
Tout est histoire.