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30 octobre 2023

Le Coeur Vendéen *

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Le double cœur entrelacé est un symbole qui remonte à la nuit des temps.
On en aurait retrouvé dans des sépultures gauloises et romaines.
Avant d'avoir comme blason le "Double Cœur", la Vendée depuis les temps préhistoriques avait son Totem du Cœur simple.
Le cœur, à l'époque préhistorique, était le symbole du soleil de l'équinoxe d'automne.
Ce soleil fut le premier dieu de nos lointains ancêtres, divinisé sous forme féminine, c'est-à-dire de la Vénus antique et devenu par christianisation le symbole de la Charité.
La première reproduction du cœur en Vendée, est une sculpture représentant un cœur simple creusé sur une des faces de la célèbre "Pierre Tournisse" de Torfou, près du château de Tiffauges.
C'est un énorme bloc de granit, en équilibre sur un piton rocheux, d'un poids évalué à environ 20.000 kg qui selon la légende, tourne sur elle-même à minuit de la Noël, d'où son nom.

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A l'époque néolithique, moins de 10 000 ans avant Jésus-Christ, on a trouvé en Vendée des cœurs simples en cuivre.
Le cœur évidé remonte à l'âge de fer (800à700 av J-C.).
En Vendée, le cœur apparaît dès le Haut Moyen Âge (400-900), sous forme d'agrafes de manteaux et capes portées par les femmes de la campagne pour assister aux Messes Dominicales.
Dès le IXe, le double cœur avait fait son apparition comme symbole de mariage.
Ensuite, au XVIème siècle, on le retrouve sous forme de décor, afin de servir d'agrafe à un vêtement masculin, genre cape ou toge.
Ce cœur était un dérivé de bijou préhistorique appelé "fibule".

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Il est aussi décor pour du mobilier (porte d'armoire et de petits bahuts) mais aussi sur les frontons de glace de pur style Louis XVI.
Symbolisant le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie, il est souvent surmonté d'une couronne, celle du CHRIST – la couronne d'épines et parfois elle-même surmontée d'une croix.
Le cœur rouge surmonté d'une croix demeure le symbole le plus évocateur de la Guerre de Vendée.
La dévotion catholique au Sacré-Cœur (très ancienne) veut honorer le cœur de Jésus-Christ, à la fois organe de son humanité et symbole de l'Amour divin pour les hommes.
Elle fut relancée à Caen vers 1640 par le Père Eudes, oratorien, fondateur de l'ordre des Eudistes et de celui des Filles de Notre-Dame-de-la-Charité, canonisé en 1925.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse de la Visitation à Paray-le-Monial, reçut la mission de la répandre au cours de trois apparitions (1672, 1673, 1674).
Ce culte fut diffusé dans l'Ouest par Louis-Marie Grignion de Montfort et les Missions montforraines du Père Mulot (1683-1749), basées à Saint-Laurent-sur-Sèvre, ainsi que par la visitation Sainte-Marie de Nantes, fête chrétienne catholique et chrétienne orthodoxe fêtée le 31 mai.

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Au cours de ses missions en Bas-Poitou, le père de Montfort consacrait toujours ses exercices spirituels au Sacré-Cœur.
Sur les grands calvaires de bois qu'il érigeait pour clôturer ses missions, il demandait à chaque famille de la paroisse, d'apposer sur le fut de cette croix un cœur de plomb, avec à l'avers le nom de la famille.
Cette coutume traversa la Révolution.
Nombreux étaient les paysans de la région qui portaient sur eux une "Sauvegarde", image du Sacré-Cœur dessinée sur du papier et destinées à les protéger des coups du sort.
Une croix surmontait le cœur, entre autres symboles l'accompagnant.
À partir de l'automne 1792, des textes circulèrent en Vendée, dont la prière de Louis XVI, qui faisait vœu de consacrer la France au Sacré-Cœur à sa libération.

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Et en 1793, si les tout premiers insurgés arboraient seulement une cocarde blanche, bien vite, le soldat vendéen partait à la guerre avec une représentation du Sacré-Cœur (surmonté d'une croix, couleur de sang sur un carré d'étoffe blanche) portée en scapulaire ou cousue à la boutonnière.
Le style en variait : cœur percé, surmonté ou non d'une croix, entouré d'une couronne d'épines, etc ...
D'après J. Dehergne (Les Vendéens de 1793), ce fut Cathelineau (1759-1793), le Saint de l'Anjou, connu pour sa piété, qui le premier arbora le Sacré-Cœur.
Certains étendards seront frappés du double cœur, surmontés d'une couronne d'épines et surmonté de l'inscription "Vive Louis XVII".

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Après la Guerre de Vendée, surtout sous la Restauration, le double cœur se popularisa.
Quant au double cœur surmonté d'une couronne et d'une croix, il apparaît sur le blason du département de la Vendée le 20 octobre 1943.
Le blason départemental de la Vendée est le résultat d'un concours organisé par la Revue du Bas-Poitou en janvier 1943.
En 1989, ce double cœur fut modernisé et stylisé et il devint détaché du blason rouge comme le Sacré Cœur traditionnel, le logo actuel de la Vendée.

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Il fait référence au Sacré-Cœur et au traditionnel cœur poitevin que l'on portait agrafé en bijou depuis les temps anciens.

27 octobre 2023

Le Mime et l'Etoile.

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25 octobre 2023

Au Dernier Panache

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23 octobre 2023

30 ans après......

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Amis lecteur de Puystory.
Je viens de recevoir ce livre et honnêtement, et malgré une couverture qui semble surgir du passé, cet ouvrage reflète bien ce qui fut les guerres de Vendée et particulièrement les événements qui se sont passés au "Petit-Lucs".
Habillement écrit, il mélange faits historiques, témoignages et réflexions émit par de belles plumes de notre siècle et ce dans une surprenante chronologie.
Il est vrai que Monsieur Soljenitsyne est le pivot central de ce témoignage, car il avait un esprit de liberté et un esprit Vendéen.
Ce petit recueil, parfaitement illustré, est la mémoire du petit "peuple Vendéen", qui n’a jamais accepté l’oubli de son passé.
Nous n’avons pas le droit d’oublier leur souffrance, comme celui d’autres peuples qui luttent aujourd’hui pour leurs libertés.
Au vu et lu de ce livre, on peut que se demander pourquoi il ne sort que 30 ans après la visite de Soljenitsyne !!!
Il semble qu’il ne soit jamais trop tard pour faire comprendre aux jeunes générations que le mot "Liberté" n’est pas un simple mot de 7 lettres, mais bien un combat du quotidien.
Et Monsieur Soljenitsyne en est le reflet.

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22 octobre 2023

Les Highlands

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Les Highlands sont originaires du nord de l’Écosse.
Son origine remonte au 18ᵉ siècle avec pour base des vaches blanches.
Avant 1800, cette race était constituée en deux familles distinctes, une petite à la robe noire vivait dans les îles de la côte nord-ouest de l’Écosse, l’autre plus grande à la robe brun-rouge vivant dans les Highlands.
Ces deux origines fusionnées, ont donné la race que l’on connaît maintenant.

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Son livre généalogique unique date de 1884.
La race a été exportée dès la fin du XIXe siècle un peu partout dans le monde et contribua à améliorer la rusticité de certaines races.
Les poils sont longs (35 cm) et forment un manteau fourni et épais doublé par un duvet.
Malgré ces cornes impressionnantes, ce sont des animaux tranquilles et très dociles.
Cette race très ancienne s’est adaptée aux régions où le climat est très rude, ce qui en fait la seule vache capable de survivre dans les Highlands où la seule concurrence vient des moutons.

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Elle est très rustique, demandant peu de soins, elle est capable de vivre dans les conditions des plus dures comme sur les climats plus chauds.
Élevée pour la qualité reconnue de sa viande, elle est également une excellente débroussailleuse qui peut s’adapter à différents types de pâturages même assez pauvres en végétation et est souvent utilisée pour valoriser des terres non cultivables.

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Plutôt petite et compacte par rapport à d’autres races, elle peut mesurer de 1,10 à 1,30 m de hauteur au garrot pour un poids de 400-500 kg (femelle) et 500-750 kg (mâle).
Après une gestation de 9 mois environ, la femelle met bas un veau qui pèse 30 kg en moyenne à la naissance.
Elle a une longévité remarquable, les vaches pouvant vêler jusqu’à 20 ans et plus.


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18 octobre 2023

Dans le village "Chasseloup"....

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17 octobre 2023

A toute Berzingue !

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Un beau livre que je viens de recevoir.
La présentation des villes s'organise sur le schéma suivant :  

1. Antiquité
2. Moyen-âge
3. Renaissance
4. Epoque Moderne
5. Epoque Contemporaine
6. Aujourd'hui

Agrémenté avec une "carte" des points importants expliqués,  un "Mon Petit détour" vers un point remarquable et présentation d'un "Portrait" célèbre de la ville exposée.
Je vous le recommande en lecture pour les longues soirées d'hiver et pourquoi ne pas préparer vos futures visites d'été à l'aide de ce livre.
Bonne lecture.

16 octobre 2023

La tulipe

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Les champs de tulipes offrent au printemps un spectacle exceptionnel.
La tulipe commence à pousser (de mars à mai) alors que les perce-neige, les crocus et les scilles terminent leur floraison et est le signe que le printemps est vraiment arrivé.
Symbole coloré et champêtre de la Hollande, la tulipe entretient une histoire vieille de quatre siècles avec le pays des moulins.
À l’origine, c'est une fleur sauvage poussant spontanément au pied de la chaîne de l’Himalaya et en Iran, Afghanistan, Kazakhstan.
La tulipe arriva en Turquie, car la contrée étant sous la domination du vaste Empire ottoman conquis par le Turc Soliman le Magnifique (1494-1566), les précieuses fleurs arrivèrent à Constantinople comme tributs des provinces soumises.
Les sultans eurent tôt fait d’en orner leur tenue et piquèrent une tulipe dans leur turban.

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C’est ainsi que Ogier Ghislain de Brusbecq (1520-1591), ambassadeur à la cour de Soliman le Magnifique, la baptise tulipan en référence à un mot turc qui désigne un turban.
Sa beauté et sa délicatesse faisaient d’elle une plante très recherchée.
Ses bulbes étaient un des cadeaux qui étaient donnés lors des grandes occasions.
Il n’était pas rare, avant le XVIe siècle, que ses bulbes soient offerts en guise d’appréciation envers les marchands occidentaux.
Les jardins du palais du riche sultan Soliman le Magnifique étaient remplis de superbes tulipes.
À cette époque, une vie humaine valait moins qu’une tulipe.
Le sultan Soliman était donc très considéré et ce puissant personnage n’offrait que très exceptionnellement une tulipe à un invité.
Dans les années 1560, Conrad Gesner (1516-1565) réussit à se procurer des bulbes.
C’est le botaniste Charles de l’Écluse dit Clusius (1526 -1609) qui importa le premier la tulipe, vers la Hollande, afin de nourrir le Jardin botanique de l’université de Leyde (le premier des Pays-Bas).

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Rapidement, la tulipe fascina, notamment grâce à sa forme et ses couleurs chatoyantes.
Il prit soin de ces fleurs si spéciales et les étudia comme si sa propre vie en dépendait.
Il fut donc extrêmement choqué lorsqu’il découvrit un matin que les bulbes de tulipes avaient été volés de son jardin.
Le commerce des bulbes de tulipes venait de commencer aux Pays-Bas !
Très vite, la fleur devient un incontournable dans les jardins princiers d’Europe.
Louis XIV (1638-1715) l’adopte ainsi en tant que fleur officielle de la Cour.
La mode de la tulipe fait alors l’objet de la création d’une multitude de nouvelles variétés toutes plus belles et rares les unes que les autres.

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Au 17e siècle, les bourgeois hollandais dépensent des sommes folles pour acheter les précieux bulbes, ce qui ne manque pas d’attiser la convoitise de quelques commerçants avides de gros profits.
Un vent de folie souffle alors sur le commerce de la tulipe.
On se met alors à spéculer, à hybrider les différentes souches disponibles pour créer la fameuse tulipe noire (Cette fleur quasi mythique, chère à Alexandre Dumas et Auguste Maquet).
Les bulbes deviennent en quelques années une marchandise se négociant à prix d’or.
Son appréciation est telle que le prix d’un seul bulbe pouvait s’échanger pour plusieurs milliers de florins, alors qu’un ouvrier spécialisé gagne environ 150 florins par an.
Un bulbe pouvait alors valoir plus que le prix d’une maison sur les canaux.
On se met à acheter des parts de bulbe d’autant plus facilement qu’on ne règle pas comptant, mais à terme.
On s’engage dès l’hiver à acheter en été au moment où il pourra être transplanté, avec l’espoir de le revendre soi-même avec profit.
Ainsi, en 1623, le bulbe d’une variété rare affiche 1 000 florins, en 1625, 2 000 et en 1637, 5 500.
Sa valeur est telle que certains financiers vont aller jusqu’à se ruiner afin d’en obtenir quelques spécimens.

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Un projet discuté à l’automne 1636, mettant un terme à cet étrange commerce des tulipes, et soumis au Parlement l’année suivante, prévoit que les contrats n’incluront plus une obligation d’achat, mais ne seront que des options.
Le 6 février 1637, dans les tavernes d’Amsterdam et Harlem, villes opulentes des Provinces-Unies (Pays-Bas actuels), des négociants se retrouvent comme à l’habitude pour acheter et vendre des tulipes.
Mais les vendeurs de tulipes ont du mal à trouver acquéreurs pour des oignons de tulipes.
Ce fléchissement du marché se faisant sentir, et les cours s’effondrant brusquement, les acheteurs se trouvent dans l’incapacité d’honorer leurs contrats.
En 1642, après le krach, le prix de la tulipe n’était plus qu’au dixième de sa valeur et cent ans plus tard à deux centièmes.
Certains avaient gagné une véritable fortune, d’autres n’avaient plus entre les mains qu’un morceau de papier sans valeur.

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Tout comme la rose rouge, la tulipe rouge est un symbole de passion et d’amour intense.
C’est la fleur idéale pour le jour de la Saint-Valentin ou pour faire une grande déclaration d’amour.
La tulipe blanche, quant à elle, représente un amour sincère, pur et idéaliste.

13 octobre 2023

Au Îles de Clovis

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11 octobre 2023

La roue *

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La roue (pièce mécanique de forme circulaire tournant autour d'un axe passant par son centre) est inventée dans le monde sumérien, au sud de la Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, probablement vers 3500 avant notre ère et a changé le quotidien des agriculteurs et artisans de l’époque.
Quoi de plus simple et de plus génial qu'une roue ?
Mais qui a pu bien l'inventer ?
Avant cette invention, les Sumériens se servaient de rondins qu’ils faisaient rouler au sol pour déplacer les charges importantes.
Les plus anciennes roues connues sont des disques pleins formés d'un seul bloc en pierre ou en bois.
Elles évoluent ensuite, à la fin du IIIe millénaire, vers des roues pleines constituées de trois pièces assemblées entrent-elles.

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Les roues à rayons apparaissent vers 2000 avant notre ère, allégeant le véhicule tout en renforçant la roue.
Quoi qu'il en soit, l'histoire des origines de la roue est encore mal connue.
Mais, la roue est peut-être l'une des plus belles inventions de l'Homme.
Il est communément admis que cette idée est révolutionnaire comme l'invention de l'écriture.
Cependant, l'invention de la roue pourrait être un peu plus ancienne encore.
Elle se situerait plutôt du côté des sites lacustres du pourtour alpin.
Une petite figurine en terre cuite datant d'environ 4.000 avant J.-C. et représentant un chariot a en effet été retrouvée en Ukraine.
Mais alors, a bien pu l'inventer ?

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Cette question divise les experts.
Le nord-est de l’Europe, les régions alpines, le sud-est de l’Europe et le Proche-Orient se disputent le titre, mais sont pour le moment à égalité.
Mais, il se peut qu’il existe plusieurs vainqueurs dans cette compétition... même dans la mythologie.
En effet, la roue est aussi très présente dans les différentes mythologies.
Par exemple, dans la mythologie romaine, elle est l'attribut de Fortuna, la déesse du hasard et de la chance.
En revanche, dans la mythologie grecque, la roue est associée à Némésis, la déesse de la juste colère.
Mais la roue est aussi associée au supplice dans la mythologie grecque, lorsque Zeus condamne Ixion (un Lapithe) à un châtiment éternel.
En effet, il précipita Ixion dans le Tartare, en l'attachant avec des serpents à une roue enflammée qui tourne éternellement dans les airs.

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