Le Secret de la Lance. *
Vibrez devant la bande annonce du "Secret de la Lance", un des grands spectacles épiques du Puy du Fou aux cascades et effets spéciaux à couper le souffle.
Une épopée chevaleresque sur une musique de Carlos Nuñez.
Après le départ des chevaliers, Marguerite va devoir découvrir le secret d'une lance aux pouvoirs fantastiques pour enchanter les remparts du château.
Durant les 29 minutes de ce grand spectacle à la mise en scène grandiose, laissez-vous surprendre par la magie d'effets spéciaux à couper le souffle et les cascades équestres des chevaliers du Puy du Fou au rythme d'une musique originale !
La bibliothèque de la Boussole.*
Une bibliothèque est indispensable pour les scientifiques, car elle représente tout le savoir accumulé que les savants pourront consulter suivant les besoins de leurs recherches.
Les quinze savants et artistes de l'expédition ne peuvent compter que sur leur propre savoir et celui consigné dans les ouvrages embarqués.
C'est pourquoi chacun a emporté ses ouvrages de référence, soit plus de 350 volumes au total, acheté pour un total de 6000 livres (72 000 €).
Ce sont des livres de voyage (Cook, Bougainville, Kerguelen…), des livres scientifiques (astronomie nautique, physique, botanique, zoologie, minéralogie…) sans oublier quelques textes philosophiques ou romanesques pour passer le temps.
Les tisserands
Lorsque je passais dans la petite ruelle qui me conduisait chez ma grand-mère, j'étais toujours intrigué par le travail des tisserands.
Dans cette impasse on en voyait presque toutes les portes.
Une fois, je m'étais arrêté pour regarder à travers les carreaux d'une petite fenêtre.
Le tisserand, un homme assez âgé, me reconnut.
Il sortit et me dit : "Entre petit, Viens voir de plus près".
Alors devant moi, je découvris un étrange assemblage de pièces de bois sur lequel s'enroulait des fils.
Avant d'aller reprendre sa place, le tisserand me disait encore :
"Ecoutes, petit.
Cette chemise que tu portes a appartenu à ton grand-père.
C'est ici qu'on a fabriqué le tissu.
Tiens, tu vois aujourd'hui, j'achève une paire de drap, pour tes parents".
Emerveillé, je l'écoutais et le regardais attentivement, installé à côté de lui, sur un petit banc, devant tous les fils tendus.
Depuis ce jour, le métier de tisserand n'eut plus de secret pour moi.
J'allais souvent de voir travailler dans son atelier étroit, au plafond bas, éclairé par une seule fenêtre.
J'aimais rester des heures, près de lui.
J'aurais bien voulu l'aider à étendre les fils de chaîne sur le métier, mais j'étais trop petit et l'opération trop délicate.
Un tisserand voisin et ami venait l'aider de temps en temps.
Le calcul de la longueur du fil, pour chaque pièce, n'était pas un problème pour lui.
Il fallait le voir, de sa main droite, envoyer la navette entre les deux nappes de fils régulièrement serrés les uns contre les autres.
Après un déclic bruyant, du battant qui tassait la trame, la main gauche renvoyait la navette dans laquelle une canette, à chaque allé et venue, se dévidait d'une largeur de la pièce.
Le travail du tisserand s'accomplissait à la même allure et les lisières du tissu qu'il confectionnait étaient toujours parfaites.
Les journées étaient longues…
Je me souviens… il se levait parfois dès trois heures de matin et lorsqu'il venait prendre un petit déjeuner avec sa famille, il aimait dire :
"Ce matin, j'ai fabriqué une aune de toile avant de venir".
Chaque dimanche dans l'après-midi, il s'en allait dans la campagne porter son travail de la semaine.
Je le voyais parti son rouleau de toile sur l'épaule droite.
Un bâton, sur son mouchoir à l'épaule gauche, l'aidait à supporter son lourd fardeau.
Dans les fermes, précédant la couturière, le tisserand était toujours attendu.
Il recevait un accueil qui souvent l'obligeait à accepter le partage de la table.
Le jambon, l'omelette… arrosés d'un vin très apprécié d'une année à l'autre.
Mais auparavant, il devait, avec la ménagère attentive, mesurer la toile qui demain allait devenir nappe, essuie-mains et "berne".
Les armoires étaient-elles bien garnies ?
Ne fallait-il pas chaque année prévoir une paire de draps épais un peu rudes entre lesquels le paysan se reposait si bien de ses fatigues de la journée.
Avant de repartir, selon la coutume, la fermière recevait un "bouchon de vaisselle" confectionné avec le surplus ou le reste des fils de coton.
Dans certaines communes, autrefois, on comptait beaucoup de tisserands.
Des valets de ferme dans les hameaux travaillaient sur le métier à tisser durant la mauvaise saison. Le reste du temps, ils reprenaient les travaux des champs.
Cela me fait plaisir de voir aujourd'hui des jeunes qui font revivre les métiers à tisser…
Ils y retrouvent la même joie de créer et d'accomplir les mêmes gestes que les tisserands d'antan.
La rue à l'époque médiévale
La rue est une composante essentielle du paysage urbain, miroir de la société, haut lieu de la vie politique, économique et sociale, où le nanti côtoie le miséreux, où l’on travaille, négocie, discute, échange, prêche, flâne, se distrait, se sustente, festoie et… s’écharpe parfois.
Dans les petites agglomérations médiévales, les voies n’excédaient généralement pas quatre ou cinq mètres de large.
En l’absence d’un véritable plan d’urbanisme, les ruelles, impasses, venelles, passages sous maisons (comme celui qui mène de la Rue Haute à la Rue Basse) proliféraient, créant un enchevêtrement labyrinthique.
Avant le XIIIème siècle, peu de rues portaient un nom.
Grand’ Rue, Haute Rue, Basse Rue suffisaient à désigner les axes principaux.
Les habitants se repéraient grâce aux enseignes, aux fontaines, aux bâtiments publics et religieux.
Les accès de la Cité Médiévale du Puy du Fou sont en terre.
Le pavage était une opération coûteuse qui ne se développa vraiment qu’à partir du XIIIème siècle.
La rue Basse est constituée de deux plans inclinés vers un caniveau central destiné à évacuer les déchets et les eaux pluviales.
CYRANO DE BERGERAC : LE PERSONNAGE DE ROSTAND
En 1897, Edmond Rostand (1868-1918) s’empare du personnage historique pour en faire un héros baroque et romantique, dans une comédie héroïque en cinq actes et en alexandrins.
C’est le brillant acteur Coquelin qui crée le rôle du personnage éponyme.
Ce drame historique met en scène un personnage héroïque et spirituel mais affublé d’un nez disproportionné qui l’enlaidit et le condamne à un amour impossible pour la belle précieuse Roxane, elle-même éprise de Christian, un jeune mousquetaire "à la moustache fine" totalement dépourvu d’esprit.
Décidé à pousser le sacrifice jusqu’au sublime, Cyrano aide Christian à conquérir la jeune femme, et garde le silence sur ses sentiments, se résolvant à l’aveu malgré lui au moment de mourir.
Esprit libre, "empanaché d’indépendance et de franchise", oscillant entre l’idéal de l’honnête homme et celui de l’héroïsme cornélien, Cyrano est à la fois l’héritier enthousiasmant des vertus de la chevalerie française, et le modèle du sacrifice généreux.
Mais Cyrano est aussi un poète et un homme de théâtre, plein de "fierté, d’envol, de lyrisme, de pittoresque, d’étincelle, de somptuosité".
Capable d’improviser avec brio une ballade, ou de retarder le Comte de Guiche par un jeu de masques doublé d’une volubilité délirante, il introduit aussi le théâtre dans le théâtre en "jouant" à la place de Christian la scène de séduction sous le balcon de Roxane.
Le Puy du Fou met la foudre sous surveillance.
Le risque d’orages, une réalité prise au sérieux et anticipée par le Puy du Fou qui travaille depuis 16 ans avec la société Météorages.
Un reportage d'Elodie Soulard, Damien Raveleau et Valérie Brut Intervenants :
Damien Botton, Directeur général adjoint du Puy du Fou et Pascal Schmitt, Expert foudre de Météorage