Par ce site, indépendant et non-officiel du Puy du Fou, Puystory essayera de vous faire voyager dans le temps le plus simplement possible en ayant comme fil conducteur le PUY DU FOU.
Il se voudra outil pédagogique en vous replaçant dans leur contexte des personnages, des événements et ayant traversé le temps.
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Le Walhalla ou Val-Hall, seul paradis de la mythologie nordique et germanique, est l’endroit le plus célèbre pour le séjour des guerriers valeureux et des héros qui succombent dans les combats.
Ce palais brillant, "la fortification d’Ásgard", était situé à Gladsheim (séjour de la joie), et en face s’étendait le délicieux bois appelé Glasur, dont les arbres portaient des feuilles d’or.
Devant le palais, dont la hauteur était telle qu’on avait de la peine à en apercevoir le sommet, était suspendu, comme symbole de la guerre, un loup sur lequel se reposait un aigle.
La grande salle était toute tapissée de boucliers et de hampes de lance.
Elle avait 540 portes, par chacune desquelles pouvaient passer à la fois 800 einherjer, ou braves qui après leur mort arrivaient chez Odin.
Les combattants célèbres, surtout quand ils avaient dévasté beaucoup de pays et porté au loin leur épée ruisselante de sang, étaient reçus à leur entrée dans le Walhalla par Bragi et Hermode, envoyés par Odin pour leur souhaiter la bienvenue.
La grande salle du palais était ornée en leur honneur, et tous les héros divins se levaient à leur arrivée.
Dans la mythologie nordique il y a deux façons de mourir, la première la plus courante est la mort "classique", c’est-à-dire de vieillesse ou de maladie.
La seconde est la mort sur le champ de bataille.
Et c’est sur les champs de bataille que les vierges guerrières, les Valkyries (menées par la déesse guerrière Freyja montée sur son cheval volant), cherchaient et récupéraient les âmes des hommes afin de les ramener dans Ásgard, où Odin les attendait pour les préparer à la bataille finale, le Ragnarök.
Ces combattants, nommés les Einherjar, étaient tous des mortels élus à leur mort par les Valkyries pour leur bravoure.
Cette faveur était la plus grande accordée à un guerrier, puisqu’elle reconnaît ses exploits et son courage.
Une fois accompagné à Asgard (ou Asaheim), la moitié allait au Walhalla (ou Valhöll), le considérant comme étant le palais d’Odin, l’autre moitié allait au Fölkvanger qui serait le palais de Freyja.
Les guerriers d’Odin étaient ceux qui vouent leur existence à la guerre, et les guerriers de Freyja, ceux qui combattent pour protéger leurs biens et leurs familles.
Au Walhalla, dont les portes étaient gardées par le dieu Heimdal, les guerriers vivaient toujours la même journée qui commençait par un réveil au chant du coq Guillinkambi, puis continuaient par des combats à mort.
Les vaincus ressuscitaient au couché du soleil.
La nuit, ils s’adonnaient à des festins, mangeant la chair du sanglier "magique" Sæhrímnir (préparé par le cuisiner Andhrimmer dans le chaudron appelé Eldhrimmer) qui ressuscitait au matin pour être de nouveau mangé le soir suivant, et à des beuveries d’hydromel provenant des pis de la chèvre Heidrun servi par les Walkyries dans des cornes à boire ou dans les crânes de leurs ennemis.
Tous attendaient le jour où, sortant des 540 portes de la Valhöll en rang de huit cents, ils combattraient dans une dernière guerre le terrible fils de Loki, le loup Fenrir, et de nombreux autres ennemis.
Les âmes de tous les autres iraient rejoindre une sorte d’enfer nommé "Hel", le royaume des morts.
On peut d’ailleurs remarquer, que le mot anglais désignant le diable, maître des enfers est Hell.
J'habitais une ferme adossée au versant d'un coteau dominant les prairies et les terres qui s'étendaient jusqu'à une petite rivière.
Au milieu de la grande cour, entre la remise et l'étable se dressait une construction en pierres de granit burinées par le temps.
On y pénétrait par une petite porte à deux battants qui ouvrait sur un large couloir au fond duquel s'élevait un escalier de bois.
À gauche, la vaste cuisine éclairée seulement de deux étroites fenêtres.
Au plafond, de grosses poutres noircies.
Pour nous, la cuisine, c'était un lieu privilégié, c'était la "maison".
En effet, c'était là que la famille séjournait le plus longtemps pour les repas, les veillées.
C'était aussi là que j'ai grandi avec mes frères et sœurs.
Je me souviens encore de la haute cheminée devant laquelle je venais souvent me réfugier.
Au-dessus de moi, pendaient toute l'année, trois ou quatre jambons et une trentaine d'andouilles fumées, accrochées au conduit.
Elles attendaient là, la saison des foins pour être consommées, comme le voulait la coutume.
Une petite étagère de bois faisait le tour de la hotte et portait les objets les plus hétéroclites, posés sans aucune recherche.
Chandeliers en cuivre, et en étain de chaque côté d'une croix, une vierge de faïence aux couleurs vives, une pyramide de morceaux de savon à sécher, des lanternes….
Mon grand-père venait toujours se reposer dans un fauteuil à droite de la cheminée, entre la salière et son lit qui occupait le coin.
Le long du mur, suivaient deux autres lits à rideaux placés côte à côte et prenaient beaucoup de place dans la pièce.
A la tête de chaque lit était fixé un bénitier, entouré d'images pieuses de la Vierge et du Sacré-Cœur.
Au milieu de la pièce, une lourde table retrouvait son équilibre sur un sol de terre battue, grâce à plusieurs petites plaquettes de bois posées sous les pieds.
Un pain de ménage enveloppé d'une toile rustique reposait sur la table à côté d'un pichet.
Je revois encore ma mère, avec son tablier rayé debout, surveillant les plats qu'elle faisait réchauffer sur la braise.
Non loin d'elle, sur la plaque de cheminée des "ponnes" (cuves en terre cuite) à demi-pleine de lait, le chauffe-pieds de grand-mère et les ustensiles de cheminée.
Et puis, un chat dormait sur un "paillasson" à côté du chien de la maison.
La vielle horloge s'étirait le long du mur blanchi à la chaux.
Elle avait déjà marqué bien des heures de la vie de notre famille et continuait à battre de son tic-tac les activités journalières.
Chaque dimanche matin, mon grand-père la remontait dans un cérémonial religieux.
Je ne voudrais pas oublier les objets disparates cachés sous les lits et qu'un regard indiscret permettait de remarquer… des sabots, des souliers, des fuseaux de lin et les vanneries inachevées de la dernière Veillée.
On pouvait encore apercevoir des paniers accrochés au plafond, le porte-cuillers où l'on rangeait les couverts après chaque repas.
Comme dans la plupart des maisons de ferme, il y avait la "grande chambre" meublée de deux ou trois lits, d'un vaisselier aux assiettes dessinées et d'une armoire spacieuse où s'entassaient des piles de draps.
J'aimais particulièrement grimper au grenier qui s'étendait sur toute la longueur de la maison.
Il était éclairé par de petites ouvertures et il y régnait une odeur bien caractéristique des récoltes, de graminées et de mogettes, le tout disséminé en tas sur le plancher.
De temps en temps, les hommes venaient les brasser avec des pelles de bois, pour les faire sécher.
J'aimais les aider.
La maison de mon enfance ?
Pour moi, c'est la grande cheminée où nous aimions faire jaillir les étincelles des bûches qui se consumaient.
Ce sont les meubles sentant bon la cire d'abeille.
Ce sont encore les repas, les veillées, les fêtes de famille, toute une vie régulière rythmée aux heures du jour, des saisons, des fêtes et des travaux…
Chez nous, j'avais une impression de calme, de joie sereine après les rudes journées de labeur, d'un tranquille bien-être dans une maison accueillante, véritable havre de paix et de confiance pour l'enfant que j'étais.
Il faisait bon vivre chez nous !
Le "Mime et l’Étoile" est un spectacle grandiose du Puy du Fou, élu deux fois “Meilleur Spectacle du Monde” dès sa première saison.
Laissez-moi vous plonger dans cette histoire captivante.
Dans le spectacle, Garance est mise en scène aux côtés de Mimoza, un jeune mime rêveur d’origine tzigane.
Nous sommes en 1914, et les visiteurs sont invités dans un studio pour assister, en silence, au tournage d’un tout nouveau film mettant en scène deux personnages :
Garance, décrite comme une étoile montante du 7ᵉ art au début du XXe siècle, et Mimoza, le jeune mime rêveur.
Sur le plateau, le réalisateur Gérard Bideau espère réaliser son rêve.
Il est convaincu que seul un amour sincère pourra offrir au cinéma muet et noir et blanc une couleur et un son.
Devant la caméra du metteur en scène, Mimoza, malgré son statut de mime, puise dans ses rêves d’enfance mille tours et illusions pour impressionner Garance qui a déjà gagné son cœur.
Mais le tournage prend une tournure dramatique et est soudainement interrompu par un événement dramatique qui bouleverse la vie du jeune Tzigane, mais bouscule aussi les sentiments naissants de Garance et anéantit tous les espoirs du réalisateur.
C’est une histoire d’amour poignante et émouvante qui se déroule dans le contexte fascinant de la naissance du cinéma.
Le spectacle est un hommage aux pionniers du cinéma, comme les frères Lumière, Méliès, Keaton, Chaplin, et une plongée au cœur de la Belle Époque
Il célèbre l’insouciance de cette époque et rend hommage aux premiers réalisateurs, véritables explorateurs de l’âge d’or du cirque tzigane et des illusionnistes.
Une parenthèse enchantée de notre Histoire suspendue dans l’éternité, comme un souvenir d’enfance.
Le "Mime et l’Étoile" est une révolution scénographique.
Il restitue en direct l’esthétique exacte d’un film d’époque en noir et blanc, sans filtres ni artifices entre l’œil du spectateur et la scène.
Les décors, les accessoires mobiles, les centaines de costumes et les effets de scène créent une illusion saisissante.
Pour embarquer le spectateur dans un travelling géant, comme celui d’une caméra de cinéma, le Puy du Fou réalise une nouvelle prouesse technique et artistique.
Les façades des maisons et des devantures de magasins d’une rue typique de la Belle Époque défilent en décor réel devant une tribune captivée, tandis que les 120 personnages de l’histoire évoluent sur un sol mobile, renforçant l’illusion d’un travelling de près de 2 km.
Le département de la Vendée doit son nom à la rivière "Vendée" de la région Pays de la Loire (70 km), affluent de la Sèvre niortaise.
Ce nom vient donc du gaulois "Uinda" (blanc) associé au suffixe féminin "Eda"
La Vendée est donc "la blanche".
Ce nom choisi pour le département à la Révolution en 1790 prendra un autre sens pendant les Guerres de Vendée et sera attribué aux insurgés royalistes… (les blancs).