Le flamenco *
Le flamenco est une danse théâtrale, tantôt sensuelle, tantôt grave, qui mobilise l’ensemble du corps pour exprimer des émotions.
Cet art est censé exprimer la joie et la souffrance.
Le flamenco, dont le nom a une origine incertaine, plonge ses racines dans trois cultures arabe, juive et andalouse.
Cet art serait né à Triana, un quartier de Séville, où poètes et musiciens ont trouvé refuge au XVIème siècle.
A l'origine, le Flamenco consistait en un chant sans accompagnement ou "cante" auquel ont été progressivement ajoutés des claquements de mains "palmas", de la danse ("baile") et de la guitare ("toque").
Des instruments comme le cajón (percussion venant du Pérou) et les palillos (castagnettes) ont été introduits plus récemment.
Le flamenco s’est fait connaitre dans les théâtres et à la radio à partir des années 1920.
Parmi les grands noms qui ont marqué cet art, on peut notamment citer Antonio Ruiz Soler, Joaquin Cortès, Antonio Gades, Sara Baras et Cristina Hoyos.
La grue Romaine
Le terme "grue" apparaît pour la première fois au XVème siècle pour désigner un engin de levage.
Dans la Grèce et la Rome antiques, les cités se développent nécessitant des techniques plus efficaces et plus rapides pour construire des bâtiments publics, des édifices sacrés, les voies de transports, les ponts ou encore les ports.
Il faut dès lors démultiplier la force musculaire des hommes et des animaux à l’aide de systèmes mécaniques. C’est l’apparition des premiers engins de levage en bois, activés à la force des hommes ou des animaux.
Le matériel alors employé est très proche de celui de la marine : roues à cliquet, treuils, palans et moufles, engrenages à roues dentées…
Les chèvres à poulies est assemblée à partir de poutres assemblées en pointe avec un système de poulies démultipliant la force et permet de déplacer des charges que l'homme ne pourrait pas porter.
Certaines machines pouvaient élever jusqu’à 20 tonnes mais étaient limitée par la résistance des câbles. (Compter environ une tonne par câble, mais rien n’empêche de les multiplier).
La puissance de sortie dépendant uniquement du nombre de poulies pour un câble dans le palan.
Sur le modèle présenté, une corde de 4 cm de diamètre pouvait lever une charge de 9 tonnes.
Le pouvoir démultiplicateur de la force de cet engin, fait qu'un enfant aurait pu déplacer une charge de 1 tonne.
l'Académie de fauconnerie *
Au Puy du Fou, l'Académie de fauconnerie met en scène plus de 200 volatiles dans le spectacle du Bal des oiseaux fantômes.
Le fruit d'un travail de longue haleine.
De la buse au milan, environ 200 oiseaux évoluent dans le "Bal des Oiseaux Fantômes", entre deux et cinq fois par jour.
L'Académie de fauconnerie du parc à thème vendéen orchestre le spectacle.
Pour en arriver là, le ""dressage"" des oiseaux commence dès "l'enfance".
À peine sortis de l'œuf, les petits sont habitués à l'homme.
Les animaux sont ensuite ""dressés"" à la vue et au geste.
Les fauconniers les attirent avec des morceaux de viande.
"C'est comme pour les hommes : il faut une récompense pour que ça marche !" .
Créée en 1989, l'Académie de fauconnerie dirigée par Jean-Louis Liégeois s'occupe de 470 oiseaux.
Les spectacles ne sont pas la seule raison d'être des volatiles.
L'académie développe aussi des activités d'élevage et de conservation des espèces.
Sans oublier les ateliers pédagogiques présenté dans le cadre scolaire.
Seule structure de formation de soigneurs de rapaces en France, elle est devenue l'une des références mondiales des centres spécialisés en rapaces.
Le 137 RI * (Les amoureux de Verdun - Puy du Fou) *
Le 137e RI est le régiment de "la tranchée des baïonnettes" en juin 1916.
Le 137e régiment d'infanterie de ligne (ou 137e RI) est un régiment constitué en 1813 sous le Premier Empire.
Il se distingua pendant la campagne d'Allemagne (1813) et pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918).
Il sera décoré :
- Le 5 septembre 1914 de la légion d'honneur, de la croix de guerre 1914/1918 (deux palmes) "suite à la capture le 27 août 1914 d'un drapeau allemand et avoir fait prisonnier un chef de corps allemand".
- De la fourragère aux couleurs (vert/rouge),
- De la croix de guerre 1914/1918.
- De la croix de guerre 1939/1945 (une palme).
Son étendard, porte les noms de ses batailles.
En 1914, le régiment est en garnison à Fontenay-le-Comte et ses recrues viennent principalement de Vendée et de Loire-Inférieure.
Le 3 août 1914, il gagne la région de Sedan et se bat dans les Ardennes.
En 1915 sera pour le 137 RI, la bataille de champagne (Artois) ensuite Tahure (faisant partie des villages français détruits fin 1915).
Le 11 juin 1916, il est sur le front à Verdun sur la crête de Thiaumont ou la mort de 57 hommes du régiment donne lieu à l'épisode (légende) de la tranchée des Baïonnettes.
Du 23 octobre 1917 au 25 octobre 1917, il participera à la bataille de la Malmaison dans l'Aisne (fort de la Malmaison, situé à coté du chemin des Dames).
En 1918, il participe à la seconde bataille de la Marne.
Le 06 mars 1946 sera la dissolution du 137ème Régiment d'infanterie.
Le 2e Bataillon d'infanterie (2/137e RI) débarque en Algérie le 22 juin 1956 et y reste jusqu'en 1963.
Depuis 1963, le Centre militaire de formation professionnelle, basé à Fontenay-le-Comte, en Vendée, est le gardien des traditions et du drapeau du régiment.
De la légende à la réalité.
1. La légende
Juin 1916, le 137e R.I. s'apprête à lancer une attaque contre les lignes ennemies.
Les hommes ont mis la baïonnette au canon.
Ils s'apprêtent à franchir le parapet lorsqu'un obus allemand explose à proximité.
57 hommes sont ensevelis vivants par l'explosion, la terre ne laissant dépasser que les pointes des baïonnettes.
2. L'histoire
Du 10 au 12 juin 1916 les soldats essuient un bombardement intensif et repoussent les charges allemandes à coup de grenades.
Ceux qui ne réussissent pas à s'enfuir meurent les uns après les autres sous les balles, les obus et les gaz de combat.
A court de munitions, les rares survivants sont faits prisonniers par les allemands.
Les morts sont rapidement enterrés dans une tranchée devenue inutile.
Pour indiquer l'emplacement de la fosse, des fusils sont plantés verticalement faisant office de croix.
En juin 1920, des fouilles permirent d'exhumer 21 corps dont 14 seront identifiés.
Tous étaient allongés et désarmés confirmant les témoignages des anciens combattants du 137e RI.
Les 14 corps identifiés seront inhumés dans le cimetière militaire de Fleury-devant-Douaumont avant d'être déplacés à l'Ossuaire de Douaumont.
Les 7 corps non-identifiés reposent toujours dans la "Tranchée" et leurs emplacements est marqués par des croix blanches.
Cependant, malgré le mépris des anciens du 137 RI, un mémorial sera édifié et inauguré le 8 décembre 1920 au dessus la tranchée, dans le but de la protéger et de perpétuant la légende.