Cet étrange château.*
La Vendée a élu, pour raconter sa longue histoire, un irrécusable témoin le Puy du Fou.
Cet étrange château enveloppé par la nuit, né de choix très anciens devenu des raisons mortes, a su garder au creux de ses murailles, le souvenir jaloux du passé.
Abandonnez-vous à la complainte de ses ruines douloureuses qui nous redisent à peine ce que fut cette demeure avant la renaissance et qui portent la trace des artisans qui l'ont élevée et des soldats qui l'on assaillie.
Laissez-vous bercer par l'étang qui somnole et fredonne sa chanson d'eau.
Suivez l'ombre des arbres dont le péché des hommes à trop souvent trahi la paix.
Ecoutez le silence des chemins creux qui se recueillent pour vous faire confidence de ce qu'ils ont entendu.
Regardez ces bocages mystérieux, retraites impénétrables qui savent de folles amours discrètes et d'odieuses tueries.
Alors vous distinguerez des voix, celle de "Catherine du Puy du Fou", lointaine et mélodieuse, celle de "Charrette", altière, celle de "Clemenceau", puissante et celle de "De Lattre", charmeuse.
Toutes ces pierres mutilées par le temps sortiront de leur nuit et reprendront vie pour un instant.
Les loggias vous diront leurs intriguent et le bassin confiera son mystère.
Et sous les feux des projecteurs, l'histoire de la Vendée vous remontera au cœur, féérique et grandiose.
Le Bourg-Bérard *
A proximité du château, il se forma très vite une agglomération, le Bourg-Bérard.
Le château d u Puy du Fou servit de refuge à la population en cas de danger.
Le personnel attaché au service d u château dut aussi venir grossir le chiffre de la population du Bourg.
Soldats et serviteurs ne pouvaient pas tous trouver place dans l'enceinte du château.
D'après des archives, le Bourg-Bérard existait en 1563, mais il n'aurait plus compris alors que cinq ou six maisons, dont l'une se dénommait l a "Maison Brumault", du nom, sans doute, de celui qui la fit construire et habitation d'un sénéchal ou officier du Puy du Fou.
Plus tard, en 1740, le Bourg-Bérard est également mentionné dans un aveu rendu par Maître Savart.
Mais existait-il encore réellement dans son entier aux dates mentionnées.
Ceci dit, il y a bien eu un Bourg d'une certaine importance à cet endroit.
La tradition veut aussi qu'une importante foire annuelle se soit tenue à proximité.
Pendant cette foire, les marchands, venus un peu de tous les pays, se réunissaient à des dates fixes et y apportaient leurs marchandises en grande quantité.
Les marchandises étaient le plus souvent des produits rares (à l'époque), des étoffes précieuses, des épices, dont on faisait alors le plus grand usage, le poivre en particulier, des parfums, des fourrures.
Ces grands rendez-vous du commerce duraient plusieurs semaines et les acheteurs y venaient par milliers.
Jongleurs et acrobates de tout genre dressaient leurs tréteaux près des boutiques des marchands et se produisaient dans mille tours de leur invention, pour le plus grand amusement des badauds.
Si l'étymologie de "bourg" offre relativement peu de difficultés, il n'en va pas de même du mot "Bérard".
Bérard (on trouve aussi les formes : Bérat, Bérac) est un mot d'origine germanique.
Ce mot pourrait signifier : "ours fort", mais Bérard pourrait être aussi un nom de famille.
Mais alors, qui est ce Bérard ?
Et pourquoi a-t-il donné son nom ou son prénom à l'agglomération blottie auprès du château du Puy du Fou ?
Etait-il le premier chef ou maître de l'endroit ?
A ce jour cela reste toujours un mystère.
Nous n'en savons rien !
Le Mystère de La Pérouse – création originale 2018
En 2018, le Puy du Fou vous invite à prendre le large pour affronter les mers inconnues, aux côtés de l’explorateur La Pérouse.
Vous allez vivre de l’intérieur l’odyssée d’une expédition sans retour :
le mystérieux voyage de La Pérouse !
"Le Mystère de la Pérouse" vous invite à bord de la Boussole, célèbre navire de l’explorateur Jean-François de La Pérouse, pour une expédition sans retour.
Découvrez en coulisses les étapes de la création de ce spectacle hors-norme, sorti de terre en seulement quelques mois …
Avec beaucoup d'émotion et de respect pour cette expédition, partons maintenant vers l'histoire de "Lapérouse" (Reportage Thalassa).
L'île de Noirmoutier
Un voyage dans l'île de Noirmoutier, appelée "l'île aux Mimosas", pour beaucoup c'est l'évasion avec le pittoresque passage du Gois mais pour certains, c'est une petite croisière.
Rocheuse et découpée, la partie nord de l'île évoque la Bretagne.
Par endroits une abondante végétation borde la côte.
Découvrir la mer à travers la verdure des pins et les roches grises est la vue paradisiaque que l'on emporte du célèbre "Bois de la Chaize".
Au printemps, fleurissent les mimosas et c'est alors un décor de Côte d'Azur.
La douceur d'une température très clémente ajoute au plaisir des promenades.
Mais le sud et le centre de l'île sont très différents.
C'est le marais avec son étendue plate aux horizons lointains.
Aux abords de la petite capitale, les salines.
Et tout au tour de cette terre de 18 km de long et de 2 à 6 km de large, une multitude de plages de sable fin.
Ce sont aussi des villages charmants :
- Barbâtre.
- la Guérinière avec ses ruelles étroites et ses maisons blanches qui évoquent certains coins de Sicile.
- l'Herbaudière, principal port de l'île.
- l'Epine, avec ses bois de pins.
C'est le lieu d'élection de certains artistes et vedettes très connus.
Et de-ci de-là, des maisons vendéennes bien typiques, et des moulins dont les ailes tournent encore.
Au centre de l'île, son château fort, véritable décor de "Blanche Neige" qui est l'un des plus anciens de France puisque sa construction remonterait en l'an 830.
Il fut reconstruit au XIème siècle par les seigneurs de la Garnache et jusqu'en 1700 la mer pénétrait dans ses douves.
Dans son enceinte, l'on peut voir une construction du XVIIIème siècle, la maison du Gouverneur.
Dans les salles du château sont rassemblées d'intéressantes collections concernant les vestiges historiques et archéologiques de l'île et de la région.
Tout près de l'ancienne forteresse, se dresse l'église St-Philbert, plusieurs fois détruite et reconstruite au cours des siècles.
Ses premières assises remonteraient au VIIème siècle, l'abside est du XIIème, l'aile droite du XIVème et la partie gauche de la fin du XVIIème.
Mais c'est la crypte qui reçut autrefois le corps de St-Philbert qui est le monument le plus intéressant sur le plan archéologique.
Noirmoutier, parcelle du marais, abandonnée à la mer qui l'enserre jalousement comme pour souligner son caractère particulier, est également une terre qu'il faut savoir découvrir.
Si certains de ses aspects s'imposent, la plupart de ses charmes sont cachés.
Les chercher en flânant, voilà le vrai plaisir.
Le Dais
Le dais est généralement un tissu surplombant qui symbolise la protection.
Il sert à couvrir un trône, un autel, une chaire, un catafalque, une statue, une œuvre d'église, un lit ou la place où siègent, dans les occasions solennelles, certains personnages.
Le dais du latin "discus" et du grec "diskos" signifiant disque, il désigne un "plateau où l'on disposait les met".
Ensuite, le mot évolue phonétiquement au XII siècle en deis, table d’honneur dressée sur une estrade, en usage du XII au XVI siècle.
Cette plateforme est généralement située au fond des salles de banquets médiévaux où le seigneur mange sur une table haute.
Cette estrade est généralement surmontée d'une tenture, d'où l'assimilation du dais à un toit, une couverture (usage attesté avant 1350).
Le dais a désigné par la suite un ouvrage d'architecture.
Il se présente sous forme de sculpture en pierre, en métal, de bois sculpté ou de tissus.
En pierre saillante couvrant des statues à l’extérieur ou à l'intérieur des édifices religieux et civils du Moyen Âge car les artistes de l'époque jugeaient inconvenable d’adosser une figure de saint ou de personnage célèbre à un mur, sans préserver sa tête de la pluie ou de la poussière par une sorte de petit auvent tenant à la construction.
Sa forme est généralement empruntée de celle d'une tente ou d'un pavillon.
Il n'est pas sans rappeler la tente des nomades.
Il est parfois mobile et notamment dans les processions religieuses.
Il est alors porté par quatre hommes, tandis que le célébrant se tient dessous tenant le Saint-Sacrement.
Le dais souligne la dignité du Christ, présent dans l’Eucharistie.
Il désigne aussi toute couverture d'un mobilier honorifique.
Le dais est le plus souvent suspendu (à la manière d'un ciel de lit) mais parfois porté de fond (s'appuyant sur des fondations) ou en surplomb (dais de statue).
Tantôt isolé, tantôt adossé à un mur, il prend au XVI siècle une spécialisation honorifique avec le sens moderne de baldaquin (reposant sur des colonnes) qui est généralement garni de tentures (étoffe ou tapisserie).
Placé au-dessus du trône royal, mais aussi au-dessus des jeunes mariés au cours de la cérémonie du mariage israélite (il est alors appelé hupa), il symbolise à la fois la protection divine et le foyer à construire.
Enfin, il représente toute espèce de voûte de verdure.
Un dais de feuillage.