Bannock
Revenant d'un voyage au pays des Vikings, j'ai découvert le "Bannock".
Dans un village reconstitué, on propose aux enfants un atelier pédagogique consacré à la fabrication du pain.
La pâte est la même que pour faire le "Stockbrot ", mais elle est cuite dans une poêle et le pain est ainsi plus grand (et plus propre).
1 kg de farine de blé 4 cuillères à thé de sel.
2 sachets de levure boulangère (2 x 7 g).
600 – 700 ml d’eau.
5 cuillères à soupe d’huile.
Une fois cuit on peut conserver le pain une à deux journées.
Réchauffé le matin ça donne un bon petit déjeuner !
LA MARSEILLAISE DES BLANCS
La Marseillaise incarne les principes de la Révolution française.
Composée au printemps 1792 par Rouget de Lisle (la France vient de déclarer la guerre à l'Autriche), ce chant guerrier est destiné à galvaniser les énergies des volontaires en route pour l'armée du Rhin, et à souder tous les Français autour de leur armée.
En 1793, en réponse à la Marseillaise, l'abbé Lusson (aumônier de l'armée du Centre) crée un chant antirépublicain (Marseillaise des Blancs).
Lorsque les soldats républicains, près du pont Charrault, entendent en face d'eux chanter la Marseillaise, ils continuent à avancer croyant recevoir des renforts.
De par cette confiance, ils seront assaillis et mis en déroute pour une troupe de "brigands" qui chantent à pleine voix l'hymne de Rouget, mais avec d'autres paroles.
Allons, Armée des Catholiques,
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la République
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Les cris impurs des scélérats
Qui viennent jusque dans nos bras
Prendre vos filles et vos femmes.
AUX ARMES, VENDEENS !
FORMEZ VOS BATAILLONS
MARCHEZ, MARCHEZ, LE SANG DES BLEUS ROUGIRA NOS SILLONS.
François-Athanase Charette de la Contrie
«Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais».
La vie de François-Athanase Charette de la Contrie est à l’image de sa devise.
Vendéen comme lui, Philippe de Villiers nourrit depuis longtemps un attachement tout particulier pour ce héros dont le destin fait écho à sa propre histoire familiale.
Au point de s’identifier à lui et de ressusciter, sous forme de mémoires imaginaires, la vie aventureuse de cet homme aussi séduisant qu’intrépide, fidèle envers et contre tout à une cause :
«la Patrie, la Foi, le Roi».
De sa brillante carrière dans la Marine royale, intégrée à l’âge de quatorze ans, à ce jour de 1793 où, à la tête d’une troupe de paysans du Marais breton, Charette part à l’assaut de la République, Philippe de Villiers ressuscite la flamboyante épopée d’un homme dont l’audace et le courage, la personnalité singulièrement libre et moderne, n’ont pas fini de fasciner.
Saint Jacques de Compostelle
Dans la petite église du Puy du fou, un détail m'interpelle.
La représentation de St. Jacques de Compostelle.
Ça me rappelle que le chemin des pèlerins venant du Nord passait non loin du Puy Du Fou.
(Une carte des pénitents est ci-dessous).
Saviez-vous que pour votre procession soit validée par l'église,
vous devez faire les derniers 100 Km à pieds (Bon à savoir).
Mais que représente le pèlerinage de St. Jacques de Compostelle.
Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage chrétien, dont le but est la crypte de la cathédrale de la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne) dans laquelle se trouve une urne contenant les restes supposés de l'apôtre Jacques le Majeur.
En effet, depuis le IXe siècle, l'Église locale prétend posséder le corps (les reliques) de Saint Jacques, apôtre du Christ, à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Au Moyen Âge, le pèlerinage de Compostelle comptait parmi les trois grands pèlerinages de la Chrétienté, avec :
1) Le Pèlerinage de Rome, (dont un exemple est celui effectué à partir de Canterbury par la via Francigena).
2) Recueillement sur les tombeaux de Saint Pierre et Saint Paul.
3) Le Pèlerinage de Jérusalem, avec le recueillement sur le Saint-Sépulcre.
Afin de préparer votre pélérinage, je vous conseil de lire les conseils de "Ami Gilbert" sur le site http://www.stjacquespassion.com/
Le Bal des Oiseaux Fantômes - Puy du Fou
Naissance des châteaux
Du 8ème au 11ème siècle, de nombreux envahisseurs arrivent par vagues successives sur l’Espagne, l’Italie et les royaumes francs.
Pour se protéger, les rois et les empereurs donnent à leurs "barons" des terres à défendre.
Les paysans, au service des seigneurs (barons), construisent des refuges appelés "châteaux à motte".
Ce sont les premiers châteaux-forts.
Pour la réalisation des édifices, ils creusent des fossés, amoncellent la terre pour établir la motte et taillent des pieux pour faire des palissades.
Devant la motte, on retrouve une zone aplatie (la basse-cour),
où s’élèvent différents bâtiments comme le logis du seigneur, la chapelle, la cuisine, l’écurie, la forge...
Du haut de la tour de guet (donjon) construit sur la motte, les gardes surveillent la campagne.
Les bâtiments sont en bois donc faciles à incendier en cas d’attaque.
A partir du 11ème siècle, les châteaux seront construits en pierre.
Il n’y a en général plus de motte, car le lourd donjon doit reposer sur un terrain plat et ferme qui ne risque pas de s’effondrer.