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Le Puy du Fou en images
31 juillet 2022

Verdun et les Vendéens

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Le 11 juin 1916, 57 hommes du 137e régiment d'infanterie (en majorité Vendéens) qui se préparaient à un assaut sont enterrés vivants par l'explosion d'un obus.
Entre les 10 et 12 juin 1916, a eu lieu à cet endroit un effroyable bombardement (notamment de canons lourds de 280 mm et obusiers de 305 mm).

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Les fusils émergeant du sol marquaient l'endroit où certains soldats avaient été enterrés vivants dans leur tranchée, et on baptisa le lieu "la tranchée des fusils".

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On la renomma par la suite " tranchée des Baïonnettes ", un nom plus tristement évocateur.

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Non loin de ce lieu de mémoire se trouve l'ossuaire de Douaumont.

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29 juillet 2022

Dans la Cité médiévale

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26 juillet 2022

Le carnaval

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Le mot carnaval est issu de l’italien "carnevale" qui provient du latin "carnelevare", signifiant littéralement "enlever la viande".
En effet, le carnaval marque généralement, dans la tradition chrétienne, l’entrée en carême, c’est-à-dire une période de jeûne et d’abstinence de quarante jours.
Bien avant le carnaval, nos ancêtres avaient déjà pour habitude de se déguiser à certaines occasions.  
À l’image des fêtes saturnales chez les Romains ou des fêtes dionysiaques chez les Grecs, qui sont toutes deux des précédents historiques du carnaval.
À l’origine, cette tradition archaïque marquait les cycles saisonniers et agricoles

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Le carnaval de Venise est une fête traditionnelle italienne remontant au Moyen Âge.
Comme le Carnaval dans la Rome antique, l’institution du Carnaval par les classes dominantes de Venise est généralement attribuée au besoin de la République Sérénissime afin de maintenir la population paisible et heureuse en lui offrant une période de loisirs et d’amusement.
Outre une vocation civique, le carnaval permettait d’abolir les contraintes sociales.
Le riche pouvait se faire passer pour un pauvre et inversement.
Le port du costume autorisait une liberté impossible le restant de l’année.
L’incognito procuré par les masques apparut dès le XIIIe siècle.

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L’arrivée massive des étrangers,  parmi lesquels on pouvait compter des souverains, qui venaient là pour profiter au maximum des amusements et des plaisirs, représentait une manne économique pour Venise doublée d’une réputation unique de liberté et de magnificence.
Les couleurs, les formes, les costumes et les masques sont au rendez-vous.
Dès le 10ᵉ siècle, le peuple profitait un maximum des derniers jours précédant les mortifications du carême en se divertissant et en savourant les plaisirs et les joies de la vie.
En 1094, le carnaval est mentionné pour la première fois dans une charte du doge Faliero de Venise.

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En 1269, un Edit du Sénat déclare la veille du Carême jour férié, fête (mardi gras)  et autorisant le déguisement.
 De même, "la Fête des Marie", qui existe depuis 948, le 2 février, est déplacée pour ouvrir le Carnaval.
Au XVIIe siècle, dans la Venise baroque, le carnaval durait dix jours, pendant lesquels les habitants épuisaient leur appétit de fête et de débauche avant le Carême.
Au XVIIIᵉ siècle, le Carnaval, repris en main par la noblesse, atteint le sommet de sa splendeur, faisant ainsi oublier le long déclin de la République.
Les raisons du succès et de la réussite du Carnaval de Venise depuis étaient à la fois politiques et économiques.

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Son mythe s’est répandu dans toute l’Europe au XVIIIe siècle (œuvres de Canaletto, Francesco Guardi, Giandomenico Tiepolo et Pietro Longhi).
Au XIXᵉ siècle, sous l’occupation napoléonienne, le Carnaval fut interdit, puis rétabli, mais très encadré sous la domination autrichienne.
Au XIXᵉ siècle, le carnaval s’est embourgeoisé et a disparu dans les années 1970.
À l’initiative d’associations de citoyens, de la municipalité de Venise, de La Fenice et de la Biennale de Venise, il fut relancé en 1979, prenant une tournure touristique et revêtant un enjeu économique important.
C’est en 1980 que le Carnaval de Venise est officiellement et mondialement reconnu.

24 juillet 2022

Jets Sauteurs

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22 juillet 2022

Les vomitoires *

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Les vomitoires, du latin vomitorium, étaient des passages souterrains voutés le plus souvent prévus dans les théâtres romains afin de faciliter la sortie des spectateurs.

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Les vomitoires sont situés sous les gradins, dont l'ensemble forme la cavea, et sont généralement couverts d'une voute.
Ce dispositif permettait d'éviter de mettre en contact les différentes classes sociales.

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Xanten Römer Museum

21 juillet 2022

Le drapeau belge

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Le 21 juillet voit fleurir le drapeau belge sur les façades.
Mais connaissez-vous son histoire ?
En 1787, nos ancêtres, opposés aux multiples réformes de l’empereur Joseph II, adoptèrent un insigne circulaire afin de manifester leur mécontentement : la cocarde.
Elles étaient de toutes les couleurs, mais les cocardes brabançonnes étaient les plus nombreuses et ne finirent pas s’imposer.
Le blason du duché de Brabant était tricolore.
Un lion d'or (jaune) sur fond de sable (noir), griffes et dents de gueules (rouge).
Les couleurs du Brabant prirent le pas sur toutes les autres, car elles avaient l’avantage de se retrouver dans celles du comté de Flandre, du comté de Namur, du comté de Hainaut, du marquisat d’Anvers etc.
En 1789, lors de la révolution brabançonne, ces trois couleurs furent nettement associées. Elles ne seront pas oubliées ; au contraire, elles réapparurent en 1830.
Jean-Baptiste Madou nous les montre dans les différentes œuvres qu’il a consacrés à notre révolution.
Le 26 août 1830, dans une maison située à l’angle de la rue du Marché aux Herbes et de la rue de la Colline, Madame Abst confectionna les deux premiers drapeaux belges.

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L’un flotta sur l’hôtel de ville, l’autre fut porté à travers la ville par le journaliste Lucien Jottrand et l’avocat Édouard Ducpétiaux, en tête de la 1ʳᵉ Compagnie de la Garde Bourgeoise.
Le Gouvernement provisoire, puis le Congrès national, approuvèrent ces trois couleurs et décidèrent de les placer horizontalement : le rouge en haut, le jaune au centre et le noir en bas (article 125 de la Constitution).
En date du 23 janvier 1831, un arrêté du Gouvernement provisoire adopta la disposition verticale, mais le rouge se trouvait du côté de la hampe.
Le 12 octobre 1831, Charles Rogier, chef du jeune gouvernement belge, se prononça définitivement pour le noir attenant à la hampe.
On peut supposer qu’il agissait par analogie avec la France et par sympathie pour ce pays.
On peut aussi supposer que le modèle horizontal faisait trop « hollandais ».
Quoi qu’il en soit, les deux dispositions allaient encore cohabiter quelque temps.
En 1832, des drapeaux d’honneur, semblables à celui confectionné par Madame Abst, furent remis à une centaine de communes.
Ce n’est qu’en 1838, lors de fêtes commémorant la révolution, que les drapeaux à bandes horizontales disparaîtront définitivement.

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Le NOIR c'est le charbon, symbole de notre riche passé industriel.
C'est aussi la crise économique et les faillites récentes, les problèmes linguistiques et communautaires, le Vlaams Blok et le racisme.
Le JAUNE, c'est l'or de la couronne royale, portée successivement par six grands souverains.
Ce sont aussi les étoiles figurant sur le drapeau de l'Union européenne qui a choisi Bruxelles comme capitale.
L'éclat du diamant et du sable de nos plages du Nord ...
Le ROUGE, comme le sang répandu en 1830 qui a donné son indépendance à la Belgique.
Comme nos satanés Diables rouges, dignes représentants de notre football à l'étranger.
Comme le sang nouveau illustré par la naissance d'Elisabeth qui assurera la continuité et la modernité de notre dynastie.
Comme notre jeunesse, désireuse d'exprimer sa belgitude et soucieuse de grandir dans un pays uni et solidaire.

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La Fête nationale belge est célébrée le 21 juillet, depuis une loi du 27 mai 1890.
Cette journée commémore la prestation de serment du 21 juillet 1831, au cours de laquelle le premier roi des Belges Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha jure de rester fidèle à la Constitution.
Le serment du roi marquait le début d'une Belgique indépendante, sous le régime d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire.

L'hymne national belge.

O Belgique, ô mère chérie,
À toi nos cœurs, à toi nos bras,
À toi notre sang, ô Patrie !
Nous le jurons tous, tu vivras !
Tu vivras toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté ! (ter)

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Genèse de la Brabançonne.

Un soir, après les chaudes journées de septembre 1830, quelques jeunes gens entrent dans le café de 'l'Aigle d'or', rue de la Fourche à Bruxelles.
On offre aux jeunes patriotes le salon du premier pour se reposer.
C'est au milieu des paroles généreuses, des rires et des refrains de ces jeunes soldats de la liberté que l'un deux, un certain Jenneval, se met à réciter les vers d'un texte, qu'il avait composé et qui traduit les aspirations des révolutionnaires à ce moment-là.
C'est ainsi que l'on raconte la naissance de l'hymne national belge en 1830.
19 juillet 2022

Dans le Grand Siècle.

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17 juillet 2022

Le tambour *

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Le tambour est un des plus anciens instruments de percussion. Les premières traces de l'existence de cet instrument remontent à 6 000 ans av. J.-C..
Les tambours accordés sont l'invention des Égyptiens.
On a en retrouvé des fragments dans des tombeaux datant du XIe siècle av. J. C.
On trouve aussi des représentations de tambours parmi les plus anciennes sculptures assyriennes ou peintures égyptiennes et romaines.
Le tambour n'a fait son apparition en Europe que vers la fin du moyen âge, emprunté aux musiques orientales, d'où on a pris le nom de l'instrument, "tabor".
Le tambour est souvent utilisé comme moyen de communication.
C'est au son du tambour, aussi, que l'on "faisait annonce" dans les rues et sur les places, au Moyen Âge.
C'est au cours du Premier Empire que la pratique du tambour s'est développée, notamment grâce aux grenadiers de la garde qui brillaient en la manière de battre, encore très employée lors des cérémonies officielles.

15 juillet 2022

Dernier Panache

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14 juillet 2022

Le drapeau français. *

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Le drapeau tricolore bleu-blanc-rouge (adopté par décret du 27 pluviôse an II - 15 février 1794) est l’emblème de la République française associé à la notion de liberté.

En 1812, il sera le drapeau officiel de l'armée.
Dessiné par le peintre Jacques-Louis David (1748-1825) à la demande de la Convention, il est formé des trois couleurs disposées en trois bandes égales, le bleu attaché à la garde du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant.

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Avant la prise de la Bastille, une milice se constitue et porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des couleurs de la ville de Paris (bleu et rouge depuis la révolte bourgeoise d’Etienne Marcel (1302-1358) en 1358).
Le 14 juillet 1789, la bastille est prise d'assaut par les révolutionnaires qui arborant la cocarde bicolore.
Le 17 juillet 1789, le maire de Paris, Pierre Bailly (1736-1793) accrocha cette cocarde (rouge et bleu), représentative de la prise de la Bastille.
Le 17 juillet 1789, Louis XVI (1754-1793) se rend à l'hôtel de ville de Paris avec une cocarde rouge et bleu pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale.

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La Fayette ajoutera, à la cocarde de Louis XVI, le blanc entre le rouge et le bleu (représentation de la monarchie) pour montrer que le peuple exercera le pouvoir avec le roi.
Le 26 aout 1789 voit le jour de la "déclaration des droits de l'homme et du citoyen" posant les bases juridiques de la nouvelle société française.

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Le bleu, le blanc et le rouge remontent très loin dans l'histoire de la France.


Mais d'où viennent ces couleurs ?
Voici quelques explications….
Le bleu et le rouge de la ville de Paris signifient "l'alliance solennelle et éternelle entre le monarque et le peuple".
Le Bleu :

  • Fait référence au manteau que Saint-Martin (+ 400), le Saint patron des Français, a coupé en deux pour recouvrir un pauvre mendiant mourant de froid.
  • Couleur de la robe (vêtement royal) ornée de lys dorés que portait Charlemagne (742-814) lors de son sacre à Reims en 800.
  • Couleur des Capétiens (987-1328) et Valois (1328-1589) et aux armoiries de France.
  • Couleur longtemps considérée comme un symbole de grandeur spirituelle.
  • Associé au lys d'or, représente le symbole de loyauté et de fidélité.

Le Blanc :

  • Couleur que l'on retrouve lors des croisades et pendant la Guerre de Cent Ans.
  • Au XVe siècle, Jeanne d'Arc (1412-1431) le mit à l'honneur (signification religieuse) et devint la couleur des rois de France au XVIIe siècle.
  • Couleur de la dynastie des Bourbons (1589 – 1830), les fleurs de lys, le blanc et le bleu sont les emblèmes du roi.
  • En 1589, en référence aux guerres de religion où le blanc est la couleur des protestants, Henri IV (1553-1610) choisit le port du panache blanc par les armées souveraines et l'impose comme signe de commandement après son accession au trône (Symbolisation de l'autorité royale).
  • La couleur blanche, symbole de la pureté et de la lumière, est liée à la royauté française.
  • Aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, le drapeau royal était blanc avec une fleur de lys.

Le Rouge :

  • Couleur de la dynastie des Carolingiens (751-987).
  • Couleur de l'oriflamme de Charlemagne (742-814) aussi sous le règne d'Hugues Capet (940-996) qui brandissait la bannière de Saint-Denis.
  • Entre les XIIe et XVe siècles, c'est la couleur adoptée par les rois de France et elle symbolise aussi la présence du roi dans les batailles.
  • Symbole protecteur du peuple, l'oriflamme rouge est un petit étendard, symbole de ralliement lors des batailles médiévales.
  • Couleur du sang versé pour libérer le peuple.

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Conclusion possible sur le drapeau.
Le drapeau français né sous la révolution est le symbole des 3 dynasties qui ont fait l'histoire de France.

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