Le Labyrinthe
Parmi les créations des jardiniers du Puy du Fou, le labyrinthe.
Un vrai challenge, avec comme toujours, l'imagination créative et exigeante des responsables pour sa conception.
Un ensemble de 2500 mètres carrés en deux parties avec une passerelle avec des végétaux assez denses, et diversement mélangés dans les espèces, pour que cela soit à la fois mystérieux, beau, et que le public ne passe pas à travers les buissons pour gagner du temps dans leurs interrogations.
Les labyrinthes dans les parcs sont souvent constitués d'ifs.
C'était déjà autrefois un espace de secrets et de jeux.
Le labyrinthe du Grand Parc est unique, sur treillage de bois, avec beaucoup d'arbustes et de plantes grimpantes allant jusqu'à quatre mètres...
Il y a aussi des animaux farceurs subtilement placés attendant les réactions imprévisibles des visiteurs.
Le public est soit un peu perdu, soit un peu déconcentré, mais à la sortie ravi par une belle vision végétale et un parcours particulier au sein du Grand Parc.
L'armement à travers les siècles
Les armes, seuls vestiges laissés par les premiers hommes, sont nées avec l'homme.
Pour l'homme, fabriquer des armes était un besoin.
Pour se protéger des animaux sauvages et de ses semblables ou bien pour attaquer ces derniers par nécessité ou par instinct.
Il est probable que la première arme dont se servit l'homme, fut un morceau de bois (une branche d'arbre)
Mais, ils ont vite compris qu'une pierre serait plus efficace pour blesser ou tuer l'animal qui lui fournit nourriture et vêtements.
Il taille donc dans la pierre des haches et des couteaux à tous usages.
À l'âge du bronze, il transforme les haches de pierre et fabrique des haches à douilles destinée à recevoir un manche.
Il en fit ainsi de différents modèles à côté desquels on a retrouvé des poignards, des épées, des pointes de flèches et de lances, des casques et des cuirasses.
À l'âge de fer, les armes les plus caractéristiques sont : épées, poignards, lances et javelots.
Comme armement défensif, on retrouve des casques, cuirasses, boucliers de bois ou de cuir à garnitures métalliques.
Les anciens, pour qui la chasse et la guerre étaient les plaisirs favoris, savaient aussi construire et se servir de machines de guerre redoutables.
Macédoniens, Carthaginois, Romains employaient le bélier, la tortue-bélier, la tour mobile pour assiéger les places fortes ou pour percer les portes et murailles.
La baliste et la catapulte, ancêtres du fusil et du canon, pour lancer au-dessus des murs des pierres, des boulets rougis.
À l'époque féodale et des communes, tous ces engins destructeurs étaient nécessaires pour le siège des châteaux-forts.
Les combattants de l'époque employaient aussi le "trébuchet" autre ancêtre du canon qui permettait de lancer jusqu'à 150 mètres et de plus gros projectiles.
La lance et l'épée étaient les armes réservées aux cavaliers et aux seigneurs.
Les fantassins tiraient à l'arc et à l'arbalète qui remplacèrent la fronde.
La fronde était une arme projetant une pierre ou un morceau de silex employée par l'homme primitif pour chasser des animaux plus rapides que lui.
Au XVᵉ siècle, l'arc et arbalète sont encore des armes des fantassins qui portaient comme protection un casque bombé en fer, tandis que l'armure, propre à la cavalerie, est plus compliquée à l'usage, mais plus complète.
Mais, l'homme allait trouver un nouveau moyen de destruction, la poudre à canon, que les Anglais utilisèrent pour la première fois en Europe à la bataille de Crécy en 1346.
La cabosse
La cabosse est le fruit du cacaoyer pour les fèves de chocolat.
C'est une baie qui contient de 15 à 40 graines.
Après fermentation et torréfaction, ces graines sont utilisées pour la fabrication du cacao et du chocolat.
La cabosse, dans le vieux langage, faisait aussi référence à une contusion, à une bosse ou à une meurtrissure.
Dans le spectacle du "Dernier Panache", on assiste à la "Danse des Cabosses" qui représente des personnes qui n'ont pas eu une vie facile, qui ont subi beaucoup d'épreuves.
Charrette aimait danser et la fête.
À la vieille d'un combat, la danse et l'amour étaient de bons exutoires à la violence à venir.
À chaque victoire, Charrette organisait un bal, notamment en son quartier général de Legé.
Très technique, la "Danse des Cabosses" nécessite de danser... avec des sabots.
Et en l’écoutant, même les plus timides et les moins adroits sont pris d’une irrépressible envie de danser !
Ce soir à la Cinéscénie au Puy du Fou.
Lorsqu'un croissant de lune éclaire faiblement, les artisans du rêve aux ombres de silence.
Soudain, tout s'illumine et par enchantement s'anime le château d'un village de France.
Dans un embrasement de mille gerbes d'or.
Le Patrimoine cher rejaillit en image, ressuscitant le temps au fond de son décor pour que vibre plus fort l'âme du Haut-Bocage.
La fresque grandiose étale ses tableaux des Vendéens vivants, leur immortelle histoire, des femmes aux lavoirs… des hommes à la faux… font les gestes sacrés, des grands printemps de gloire.
Et le souffle d'antan soudain sort de l'oubli !
Des jupes en "droguet", des coiffes en dentelles flottent sur les sillons, dans le soir infini, en ciselant la nuit de leurs valeurs fidèles.
Lorsque se lèveront les Chouans, défenseurs de la FOI des aïeux et des vertus ardentes.
Lorsque crépiteront les tonnerres vengeurs.
PUY DU FOU hurlera… sous ses ruines fumantes !
Les cris résonneront dans la nuit de l'été recouvrant les grands bois de leurs échos farouches, sur le ciel débordant d'une rouge clarté, les croix se dresseront au pied des vieilles souches.
De cette terre ardente aux sommets enflammés, les siècles du Passé n'ont pas éteint la braise, les Feux de son Histoire à jamais allumés rayonnent dans le soir en rougissant la glaise.
Ils viennent par milliers, ce soir… au PUY DU FOU, au bord de l'étang vert que la lumière inonde, Vendéens, étrangers... ils sont au rendez-vous de la VENDEE ouvrant sa mémoire profonde !
Le violon sabot *
Le violon sabot (Sabot à musique - mentionné dans le spectacle Cinéscénie)
n’est ni plus ni moins que le violon des pauvres ou des apprentis !
En effet, l’utilisation d’un sabot permet la confection d’une caisse de résonance, à condition que celui-ci soit passablement dégrossi afin d’en faire un réceptacle plus léger !
Une fois l’apprentissage et la maîtrise garantis, le "sonneur" pouvait investir dans un violon de luthier et arrondir ses fins de mois au rythme des bals de noces et autres assemblées !