St-Laurent-sur-Sèvre est devenu un centre de "Physiothérapie".
Pendant la guerre 14-18, aux premiers jours de la guerre, la direction de Saint-Gabriel a offert 300 lits au Service de Santé qui les a acceptes avec empressement.
St-Laurent devient un centre de rééducation physique pour les blessés et Saint-Gabriel est classé comme hôpital bénévole sous le titre : "Hôpital complémentaire 61",
Il y eut également des blessés dans la maison de retraite de Saint-Michel.
Lorsque, au début de l'occupation militaire, le Commandant Payen de la Garanderie (1855-1925) commandant des dépôts de Saint-Michel et de Saint-Gabriel, fit en compagnie de Monsieur le Supérieur du Pensionnat une visite dans les paroisses environnantes, les dons de toute nature affluèrent, dons en argent, en linge, en vêtements, fruits même...
La générosité a dépassé les prévisions les plus optimistes...
Protection de l’environnement
La protection de l’environnement est un travail de tous les jours !
Après une étude sur l’impact environnemental de notre hôtel "La Citadelle", l’Agence Betterfly Tourism vient de lui attribuer l’excellente note de "A" en récompense de toutes les actions mises en place.
Je vous présente la nouvelle "Miss Pays de Loire
Mallièvre
Ancienne cité de tisserands, surprend par ses maisons de Maîtres et ses jardins accrochés aux coteaux.
Le plus petit village de Vendée a de quoi séduire eaux vives, vieilles pierres et forte identité sont racontées au fil d'un parcours passionnant.
Depuis quelques millénaires, Mallièvre file le parfait amour avec la Sèvre Nantaise qui bouillonne à ses pieds.
Grâce à elle, les habitants se sont tournés vers l'artisanat et notamment le textile, tradition choletaise à quelques kilomètres.
Les maisons sans fondation, construites à même le rocher, abritaient chacune un métier à tisser.
C'est cette activité qui a donné au village une harmonie architecturale restaurée avec soin.
Mallièvre intègre le réseau des "Petites Cités de Caractères" et les tisserands ont cédé leurs places aux artistes qui animent durant l'été, ce village au charme indéniable.
Divers.
La Pérouse ou le grand projet de Louis XVI.*
Louis XVI n'est pas un roi vraiment populaire dans notre histoire.
Dépassé par les évènements, ou refusant l'évidence, traître à la Révolution, ses déboires nous font presque oublier au passage la complexité de l'histoire révolutionnaire, puisque la Terreur correspond à la prise de pouvoir des extrémistes, et qu'il est évident que les Révolutionnaires n'avaient aucune intention au départ de se débarrasser du Roi.
Mais c'est une autre page de l'histoire.
Or, le vrai Louis XVI, ou plutôt l'autre Louis XVI, c'est l'expédition de La Pérouse qui nous le dévoile.
Il existe peu d'exemples de souverain ou de chef d'Etat associé à une aventure aux facettes aussi multiples, humaniste, scientifique, exploratrice, une aventure qui fait avancer l'humanité.
On pense évidemment à Kennedy et au projet d'envoyer un homme sur la lune.
Ni Louis XVI ni Kennedy ne verront l'aboutissement de la mission qu'ils ont rêvée.
Alors, pourquoi cet intérêt ?
On dit Louis XVI pénétré de son siècle et des idées des philosophes de lumières, et on le dit aussi passionné de voyages, de sciences.
On imagine aussi que, très influencé par la relation des voyages de Cook, il ait songé aux bénéfices non pas seulement scientifiques mais aussi politiques, commerciaux, militaires, coloniaux (dans un contexte de rivalité intense avec l'Angleterre) de cette expédition.
Le projet impressionne par le niveau de détail, par le soin apporté à la planification de la mission de La Pérouse.
1. La première partie donne un plan détaillé de la navigation, comprend en théorie 150.000 kilomètres à parcourir en quatre ans.
Le Roi autorise à faire les changements qui lui paraîtraient nécessaires dans les cas qui n'ont pas été prévus...
Le but est avant tout de compléter la cartographie élaborée par Cook.
Les instructions impressionnent par leur prudence et un certain humanisme.
Ainsi Louis XVI demande que les deux frégates ne soient jamais éloignées l'une de l'autre.
2. La deuxième partie traite des objectifs politiques et commerciaux.
A l'époque, l'empire colonial espagnol s'effondre. Les Anglais et les Français cherchent à s'en emparer.
Il est demandé à La Pérouse de faire l'état des colonies portugaises à l'escale de Madère, vérifier l'évacuation des anglais à l'escale de la Trinité, de repérer des îles offrant une position stratégique, comme Georgia.
Mêlées à ces considérations géostratégiques, il y a la volonté de comprendre le monde, une vraie volonté anthropologique.
Vers la nouvelle Calédonie, les îles de la Reine-Charlotte, il est demandé de bien examiner si les conditions de production, le climat, la situation sont propices au commerce.
Louis XVI s'intéresse au commerce des loutres, d'une grande valeur monétaire à l'époque, il demande à La Pérouse une évaluation des forces en présence en des lieux bien précis (anglais, espagnols, russes vers les îles Aléoutiennes).
Il s'intéresse aussi aux possibilités de commerce avec le Japon et la Chine, deux empires à l'époque absolument rétifs à toute vraie ouverture vers les Européens.
C'est une vraie mission de "renseignement" qui est demandée à La Pérouse, avant tout un militaire, ne l'oublions pas.
Il fera "toutes les recherches qui pourront le mettre en état de faire connaître avec quelque détail, la nature et l'étendue du commerce de chaque nation, les forces de terre et de mer que chacune y entretient, les relations d'intérêt ou d'amitié qui peuvent exister entre chacune d'elles...".
3. La troisième partie est la partie scientifique.
Compléter les connaissances en astronomie, cartographie, météorologie, connaissances de la faune, de la flore, anthropologiques.
4. La quatrième partie donne des consignes d'engagement et de respect des populations locales avec lesquelles entreront en contact les équipages de l'expédition.
En fin de quatrième partie, cette phrase :
"Sa Majesté regarderait comme un des succès les plus heureux de l'expédition, qu'elle pût être terminée sans qu'il en eût coûté la vie à un seul homme."
5. La cinquième partie donne des instructions sanitaires extrêmement précises.
Vivres, entretien, hygiène, afin de se prévenir notamment du scorbut, préoccupation constante de La Pérouse.
Au final, c'est une expédition mûrement préparée, planifiée jusqu'au moindre détail, dans laquelle le Roi s'implique personnellement.
Ce n'est pas une exploration au hasard, ce n'est pas un pur voyage scientifique mais bien un voyage aux objectifs multiples : renseignement, cartographique, scientifique, anthropologique et ethnologique, commercial, stratégique.
C'était un grand projet pour la France, le tremplin vers une politique extérieure différente.
Le Roi ne reverra jamais La Pérouse, et La Pérouse ne reverra jamais la France.
Pendant son voyage, La Pérouse sera conscient de l'importance de sa mission.
Méticuleux en tout, on le voit suivre en tous points son plan de route royal.
Il quitte des lieux féeriques à contrecœur pour obéir à ses ordres.
Il mesure, relève, recense, plante des arbres fruitiers ou des plantes qui selon lui sont nécessaires aux indigènes locaux.
Il s'émerveille en découvrant des espèces nouvelles, il cherche des correspondances entre les langues, s'étonne des similitudes entre langues polynésiennes éloignées de milliers de milles.
Il fait un travail extraordinaire de détail des langues, énumère les mots importants, cherche à en comprendre les bases de la grammaire...
Il réalise l'importance des vents dans la création des réseaux humains dans le Pacifique.
Avec son naufrage et la disparition de l'expédition, ses derniers écrits resteront à jamais engloutis dans les eaux de Vanikoro.
Aux Editions Beaufort.
Au coeur de la Guerre de Vendée - Paul Bridier - A paraître en septembre 2019.
C’est bien plus qu’un château, c’est comme une personne.
Le voilà sur le seuil, prêt à tous les outrages.
Du haut de sa superbe, il semble déjà dire : l’incendie passera, mais la vie reviendra.
Furieux, comme excités par la joyeuse noblesse du Puy du Fou, château aimé de tous au milieu des campagnes, les Républicains mettent le feu partout où ils le peuvent.
En quelques heures, il se transforme en une immense fournaise creusée par un torrent de flammes.
Très vite, le feu atteint les étages puis le toit.
Navire incandescent tout en haut du Bocage, il attire de sa lumière, comme un panache, toutes les colonnes des environs.
On n’abdique pas l’honneur d’être une cible. Laissant là leur besogne dans les villages alentour, les voilà qui convergent. Chacune d’elle veut y laisser la trace de son passage.
En quelques heures, le château n’est plus qu’un amas de ruines, un reste de quelques pierres mutilées, enseveli dans le silence.
Seuls demeurent quelques vieux arbres et des chemins creux, témoins silencieux et qui gardent en eux le secret pour les générations à venir.
Sommet des hêtres.
Sommet de l’être.
Oh Puy du Fou, sans sépulcre et sans portrait, tu savais que le tombeau des héros est le cœur des vivants.
"Inutile sans doute, en ce mémorial, de donner la parole aux bourreaux.
Laissons même leurs noms s’ensevelir dans l’oubli. Ils auront leur jugement, aussi tranchant que la lame de leur baïonnette.
Inutile de citer les mères que l’on éventre, les prêtres qu’on écartèle, les familles que l’on exécute.
Inutile sans doute aussi de donner la parole aux pauvres survivants.
Il n’y en a pas eu.
En enfermant ce 28 février 1794 les rescapés du village dans la petite chapelle, les Bleus viennent d’inventer la solution finale.
Oradour, Auschwitz, l’Archipel du goulag... quelques lieux seulement peuvent nous raconter ce que l’œil ne peut voir ni l’âme soutenir.
Non, laissons la parole aux murs de la chapelle.
Les registres paroissiaux ont permis de garder, comme on garde un trésor, les noms des 109 enfants des Lucs-sur-Boulogne de moins de 7 ans, massacrés par les troupes républicaines, le 28 février 1794."
Bonchamps est là, étendu lui aussi sur un matelas de fortune qui s’imbibe de son sang.
C’est l’heure de la Passion.
Les officiers, à genoux, et pour certains en pleurs, le veillent.
La blessure ne laisse aucune espérance, chacun le sait. Mais d’abord Bonchamps lui-même, paisible, tranquille sur son lit de douleur, et qui laisse apparaître un sourire irradiant et mystérieux comme celui de l’ange de Reims.
Les souvenirs voyagent dans sa mémoire : il se rappelle les Indes où il combattit aux côtés de Suffren, il se souvient de ses assauts menés en stratège hors pair et en général valeureux, il revoit ses frères d’armes, amis ou ennemis, mais indistinctement soldats.
Dans ce qui lui reste de force et de souffle, il formule une dernière demande :
Il faut laisser la vie aux prisonniers,
"Soldats chrétiens, souvenez-vous de votre Dieu : royalistes, souvenez-vous de votre roi :
Grâce ! Grâce aux prisonniers ! Je le veux, je l’ordonne ".
Les Éditions Beaufort vous proposent de soutenir la sortie du livre en commandant votre exemplaire avec un bulletin de souscription.
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