Le Grand Noël 2016
Pour télécharger la borchure, cliquez sur le lien :
http://www.puydufou.com/download/fr/winter-brochure.pdf
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A la fin de l'été, sous le ciel menaçant,
Un marchand de quenouilles, riant el chantonnant,
Sa tournée terminée, et avec quelques sous,
Regagne sa maison, non loin du Puy du Fou.
Il avance vers l'étang, quand au bord du chemin,
Il voit un homme pensif, semblant chercher quelqu'un.
Bonsoir, Ami, dit-il !
Quel bon vent vous amène ?
Allez, rentrons chez moi, avant que la pluie vienne.
Notre homme se présente :
Je suis Philippe de Villiers,
Je remonte le temps, recherche nos ancêtres.
Et il me semble que vous devez bien connaître
La Vendée et l'illustre famille Maupillier,
Notre marchand, heureux, se met à raconter
La longue et belle histoire de son cher Pays
Et de cette famille.
Alors, c'est avec lui,
Que Philippe refera vivre, le soir, la Vendée.
Moralité : Mettez-vous au bord du chemin,
Ne pensez plus à rien, et même pas à demain.
Et si un vagabond alors vient à passer,
Il donnera la clef de ce que vous cherchez.
En ce matin gris du 14 mars 1793, dans le modeste manoir de FONTECLOSE, en la "Garnache", le maître des lieux finissant son repas matinal, s'apprête à partir à la chasse, lorsqu'il entend dans la cour de son logis le bruit d'une foule surexcitée le réclamant à grands cris :
"Monsieur CHARETTE ! Monsieur CHARETTE ! Nous voulons Monsieur CHARETTE !"
Et CHARETTE, paraît à sa fenêtre, les apaisant d'un geste :
"Que voulez-vous ?"
la foule :
"Un Chef pour nous commander, et ce sera vous !"
Mais CHARETTE refuse.
C'est la stupeur, la colère sauvage.
Il essaie de les calmer :
"Vous êtes fous !
Croyez-vous pouvoir lutter contre les armées bien équipées de la République ?
Ce n'est pas avec vos bâtons, vos piques, vos fourches et quelques vieilles canardières que vous les ferez reculer.
Croyez-moi, restez tranquilles, rentrez chez vous !".
La déception de ces jeunes est immense, des murmures fusent, et soudain un cri monte.
"C'est honteux de la part d'un ancien officier de marine".
Et piqué au vif, le chevalier réagit :
"Eh ! bien soit ! J'accepte, mais je vous préviens, il faudra m'obéir.
Je serai impitoyable, je veux être le maître absolu de ma troupe, comme je l'étais sur mon bateau.
Je jure de ne revenir ici que mort ou victorieux !"
Et c'est le départ pour une épopée qui, trois années durant, étonna l'Europe et mit en déroute les meilleures armées de la République et qui se termina devant le peloton d'exécution sur la Place Viarmes à NANTES.
Né au château de la Contrie à Couffé, près d' Ancenis le 21 avril 1763, d'une vieille famille qui donna des Maires à la Ville de Nantes, François-Athanase CHARETTE de la CONTRIE, cadet de la famille, fait de bonnes études chez les Oratoriens d' Angers.
Dès seize ans, s'engage sur les vaisseaux du Roi où, il bourlingue sur toutes les mers du globe.
Au retour d'une dernière croisière dans les mers du Sud, il débarque à Brest, après avoir participé à la "Guerre d'indépendance d'Amérique".
Rentré dans sa famille à Nantes, au début de 1790, il songe à s'établir.
Il fait la connaissance d'une délicieuse petite cousine de dix-huit printemps, mais lorsqu'il présente sa demande en mariage, la mère de la jeune fille, Angélique Josnet (1749-1821), veuve d'un de ses cousins, Charette de Boisfoucauld, lui fait comprendre qu'elle ne demandait qu'à refaire sa vie et moins "brave" que devant les Anglais, l'officier de marine capitule et épouse la veuve.
C'était le 25 mai 1790.
Elle avait quinze ans de plus que lui.
Ménage mal assorti.
Malgré la naissance d'un fils qui ne vivra qu'un an, l'union ne fut pas heureuse.
Le chevalier chassait à Fonteclose et l'épouse était le plus souvent à Nantes.
Elle fut absente de l'épopée de son époux.
Après 3 ans de combat, en fin de mars 1796, CHARETTE, traqué de toutes parts par les soldats de TRAVOT (1767-1836) et les Chasseurs de la Vendée telque Mercier, Colombière, Renaudin, Jeann et Bauduère et d'autres, est encerclé, blessé et pris dans le bois de la CHABOTTERIE, en St Sulpice-le-Verdon.
C'est le glas de la Vendée insurgée.
Il est midi et demi ce 23 mars 1796.
La tradition raconte que dans la ferme voisine du FOSSE, la famille GEAY prenait son repas de midi, lorsqu'un jeune entra en courant :
"Monsieur CHARETTE est pris !".
Un grand silence tombe sur la maisonnée les hommes baissent la tête, repoussent leurs écuelles, les femmes se signent en pleurant.
La Vendée prend déjà le deuil de son Roi !
Beaucoup d'ouvrages retracent la vie du "Roi" de Vendée.
Retrouvez l'article complet et les dates importantes de son combats en Vendée sur :
www.Puystory.net - Le Dernier Panache
Cependant, afin de mieux le connaître, je vous conseil le livre de Philippe De Villiers
"Le Roman de Charette" en vente au Puy du Fou
et aussi d'aller voir le spectacle du Puy du Fou :
Pendant tout l'été dix automates musiciens vont animer le Bourg 1900, et ce malgré l'interdit émis par notre fameux garde champêtre.
Pour mettre en place cette grande animation, il a fallu aux équipes techniques et artistiques travailler encore une fois très étroitement pendant près d'un an.
Renato Boaretto, le père de ces automates, s'est inspiré de photos et de diverses descriptions pour réaliser dix automates qui ont chacun une tenue et un visage différents.
Ainsi parmi ces musiciens.
Nous pouvons reconnaître un joueur de sabot à musique du Haut Bocage Vendéen, un joueur de veuze de Challans, une paysanne jouant de la flûte, un vacher à la grosse caisse ...
Toutes les couleurs traditionnelles vendéennes seront ainsi représentées dans le Bourg 1900.
Stéphane Grémaud, un des meilleurs compositeurs de musique pour automates, a dû se baser sur la vitesse des moteurs pour trouver les différents tempi utiles pour réaliser son œuvre.
Grâce à cette composition originale, il a su assembler dix instruments représentatifs de cette époque, et de notre campagne française.
Ainsi, l'orgue de Barbarie, le sabot à musique, la veuze, les percussions, la vielle à roue, la flûte, l'accordéon, l'hélicon, la grosse caisse, la clarinette sont utilisés pour cette musique.
C'est Laurent TIXIER qui a enregistré les trois-quarts des instruments avec un spécialiste du son Frédéric BOURGEAIS.
Laurent a dû adapter sa technique et les tonalités de ses instruments à l'exigence d'un spectacle d'automates.
Reste ensuite un très long et minutieux travail technique puisqu'il faut caler l'action de l'automate avec la musique.
C'est ainsi que Jocelyn BOUCHET et Jérôme FONTENEAU ont réussi après plus d'un mois de travail, à rendre crédible le play-back de ces faux musiciens.